Perspectives théoriques (retour) Développement social (famille) Développement social (pairs) Développement de la personnalité et du concept de soi Développement de l’identité sexuée Perspective psychanalytique 152 Freud et le développement psychosexuel Stades anal Zones érogènes: l’anus Enjeu du stade anal: Apprentissage de la propreté Fixation: Propreté excessive ou malpropreté extrême, économie, obstination 152 Freud et le développement psychosexuel Stades phallique Zones érogènes: les parties génitales Enjeu du stade phallique: Identification au parent du même sexe Fixation: Personnalité caractérisée par la vanité et l’insouciance, ou l’inverse Complexe d’Oedipe 152 Erikson et le développement psychosocial Stade 2: Autonomie vs honte et doute Question centrale: Puis-je faire les choses par moimême ou dois-je toujours compter sur les autres? Force adaptative: Volonté, recherche d’équilibre entre autonomie et doute 152 Erikson et le développement psychosocial Stade 3: Initiative vs culpabilité Question centrale: Suis-je bon ou mauvais? Force adaptative: Le but Perspectives théoriques (retour) Développement social (famille) Développement social (pairs) Développement de la personnalité et du concept de soi Développement de l’identité sexuée Évolution de l’attachement Fonctionnement de la famille Styles parentaux Structure familiale 103 Attachement Comportements d’attachement et recherche de contact La figure d’attachement est la base de sécurité Anxiété de séparation Attachement sécurisant = meilleur attachement possible 156 Évolution Diminution des comportements d’attachement Réorientation des relations › Partenariat rectifié Généralisation du modèle interne Évolution de l’attachement Fonctionnement de la famille Styles parentaux Structure familiale 157 Déterminants du fonctionnement de la famille › Chaleur et affection › Encadrement › Attentes selon l’âge › Qualité de la communication 157 Chaleur et affection Attachement plus sécurisant Plus grande estime de soi Plus ouverts, réceptifs, altruistes Quotient intellectuel (QI) plus élevé durant l’enfance Moins de risque de comportements délinquants à l’adolescence 157 Encadrement Clarté et fermeté des règles Moins enclins à la désobéissance et à la rébellion Plus compétents et plus sûrs d’eux Moins agressifs Structure ne doit pas être trop répressive 157 Attentes selon l’âge Bonnes exigences des parents quant à la maturité de leur enfant Meilleure estime de soi Plus altruistes Moins agressifs 157 Qualité de la communication Communication ouverte Écouter l’enfant Lui faire sentir que ses idées sont valables Plus grande maturité sociale et affective Évolution de l’attachement Fonctionnement de la famille Styles parentaux Structure familiale 158 Degré d’acceptation Élevé Faible Démocratique Autoritaire Faible Degré d’exigence Élevé Permissif Désengagé 158 Style démocratique Fondé sur la réciprocité Beaucoup d’attentes, d’encadrement, d’affection et de communication Meilleure estime de soi et confiance en soi Plus indépendants Visent la réussite scolaire, donc meilleures notes 158 Degré d’acceptation Élevé Faible Démocratique Autoritaire Faible Degré d’exigence Élevé Permissif Désengagé 158 Style autoritaire Fondé sur le pouvoir Beaucoup d’attentes et d’encadrement, peu d’affection et de communication Moins bons résultats scolaires Estime de soi plus faible, renfermés Moins bonnes habiletés sociales, agressivité 158 Degré d’acceptation Élevé Faible Démocratique Autoritaire Faible Degré d’exigence Élevé Permissif Désengagé 158 Style permissif Indulgent Moins bonne réussite scolaire Enclins à l’agressivité Manque de maturité, moins indépendants Assument moins de responsabilités 158 Degré d’acceptation Élevé Faible Démocratique Autoritaire Faible Degré d’exigence Élevé Permissif Désengagé 158 Style désengagé Négligent Pas de lien profond entre le parent et son enfant Relations sociales problématiques Comportements impulsifs et antisociaux Faible intérêt pour la réussite scolaire Évolution de l’attachement Fonctionnement de la famille Styles parentaux Structure familiale 159 › Familles biparentales › Familles monoparentales › Familles atypiques 159 Familles biparentales Mariage et union libre Plus positif pour les couples mariés qu’en union libre Plus de stabilité, moins de pauvreté Niveau d’engagement élevé des parents et moins de stress 159 Familles monoparentales Généralement mère seule, divorcée Plus de pauvreté Plus de problèmes comportementaux et relationnels Moins de réussite scolaire Plus de risque de délits violents et de grossesse adolescente Importance de la famille étendue 160 Familles atypiques Grands-parents comme parents Anxiété et dépression chez les grands-parents Réponse aux problèmes des enfants sensiblement la même pour les grands-mères que pour les parents 160 Familles atypiques Famille homoparentale Un parent ou les deux sont homosexuels Les enfants adoptent plus l’identité homosexuelle que dans les familles hétérosexuelles Pas de différence particulière quant au développement cognitif et social 161 Divorce 38% au Canada, 50% au Québec Traumatisant, effets négatifs indéniables Possibilité de tristesse, d’anxiété et de regret Déclin des résultats scolaires dans les années qui suivent la séparation Plus agressifs, défiants, négatifs, dépressifs Entre 0 et 5 ans: effets plus graves Adolescence: Plus de risque de comportements criminels Perspectives théoriques (retour) Développement social (famille) Développement social (pairs) Développement de la personnalité et du concept de soi Développement de l’identité sexuée Relations avec les autres enfants Agressivité Comportements prosociaux 162 Modèle des relations sociales de Hartup Relations verticales (complémentaires) › Attachement à une personne qui possède des connaissances et un pouvoir social supérieurs aux siens, comme un parent, un éducateur ou encore un frère ou une sœur › Comportement différent des deux individus Relations réciproques (horizontales) › Relations avec des enfants d’à peu près son âge et dont les connaissances et le pouvoir social sont équivalents aux siens › Le comportement des partenaires est du même ordre et ceux-ci coopèrent souvent pour accomplir une tâche 163 Acquisition des habiletés sociales par le jeu › Jeu solitaire (tout âge) › Jeu parallèle (14-18 mois) › Jeu associatif (vers 18 mois) › Jeu coopératif (3-4 ans) 164 Premières amitiés La formation d’un lien amical est l’un des principaux changements dans les rapports sociaux à l’âge préscolaire Ami: même âge, même sexe, caractéristiques similaires À partir de 18 mois: Manifestation d’une préférence marquée et durable pour un enfant en particulier 3 ans: Compagnon de jeu stable 4 ans: Passent plus de 30% de leur temps avec leur ami préféré Relations avec les autres enfants Agressivité Comportements prosociaux 164 Agression Comportement manifestement intentionnel qui vise à blesser autrui ou à abîmer un objet Les psychologues distinguent l’agression, dont l’intention est de blesser l’autre, du geste accidentel qui blesse l’autre dans une bataille amicale 164 De l’agression physique à l’agression verbale Premier changement Vers 2-3 ans: Agressivité physique en réponse à la frustration Progrès des habiletés langagières Moquerie, crier des noms, rébellion envers les parents 164 Hiérarchie de dominance Émergence d’un ordre hiérarchique Les groupes s’organisent selon une hiérarchie très claire de meneurs et de suiveurs Réduction du nombre d’agressions physiques réelles 165 De l’agression instrumentale à l’agression hostile Deuxième changement Agression instrumentale › Comportement agressif visant l’obtention ou la destruction d’un objet Agression hostile › Comportement agressif visant à blesser, physiquement ou psychologiquement, une personne, à la dominer ou à lui nuire 165 Hypothèses explicatives de l’agressivité Dollard et al., 1939 › Une agression était toujours précédée d’une frustration et que la frustration était toujours suivie d’une agression › Généralisation abusive Renforcement › Obtention de l’objet convoité = renforcement › Parents qui cèdent aux crises des enfants = renforcement › Contribue à ancrer un modèle d’agression et de défiance 165 Hypothèses explicatives de l’agressivité Bandura › Apprentissage des comportements agressifs par observation › Personnes, personnage de dessin animé, médias › Agressivité des parents = apprennent que l’agression est un moyen acceptable de résoudre des problèmes › Châtiment corporel amène plus d’agressivité chez les enfants 165 Agressivité caractérielle Généralement, l’agressivité tend à diminuer au cours de l’âge préscolaire Chez certains, toutefois, le modèle agressif typique du début de l’enfance devient littéralement un mode de vie Pourrait avoir une base génétique ou environnementale Le manque d’affection et les mesures coercitives favorisent l’agressivité caractérielle Relations avec les autres enfants Agressivité Comportements prosociaux 167 Comportement prosocial › Comportement opportun, constructif et utile › Exemples: Altruisme, empathie, serviabilité, attendre son tour, etc. › Différences individuelles dans leur évolution › L’altruisme est un comportement intentionnel qui évolue avec l’âge Exemple: prêter ses jouets, aider celui qui s’est blessé, consoler quelqu’un qui pleure, etc. › Une bonne régulation des émotions favorise l’empathie et l’altruisme Perspectives théoriques (retour) Développement social (famille) Développement social (pairs) Développement de la personnalité et du concept de soi Développement de l’identité sexuée Du tempérament à la personnalité Évolution du concept de soi 168 Tempérament + Environnement + Concept de soi = Personnalité La plupart des psychologues du développement voient le tempérament comme la base de la personnalité La personnalité est la combinaison du tempérament de l’enfant et des connaissances qu’ils acquiert Le tempérament inné ne dicte pas nécessairement la personnalité de l’enfant Du tempérament à la personnalité Évolution du concept de soi 168 Moi objectif (catégoriel) › Peut généralement donner une bonne description de lui-même › Le concept de soi se focalise encore sur des caractéristiques visibles Moi émotionnel › Bonne régulation des émotions a plusieurs conséquences positives › Plus populaire et empathique › Respect des règles morales › Meilleur raisonnement sur le bien et le mal 170 Moi social Conscience accrue d’être un acteur du grand jeu social Saisit peu à peu sa place dans le réseau des rôles sociaux et familiaux Moi sexué L’âge préscolaire est déterminant en ce qui concerne le développement du moi sexué, et plus précisément du concept de genre Perspectives théoriques (retour) Développement social (famille) Développement social (pairs) Développement de la personnalité et du concept de soi Développement de l’identité sexuée Développement du concept de genre Connaissance des rôles sexués Émergence des comportements stéréotypés 171 Identité de genre › Capacité de l’enfant d’étiqueter correctement son propre sexe biologique et celui des autres Stabilité du genre › L’enfant comprend que le sexe d’une personne est une caractéristique stable dans le temps Constance du genre › L’enfant comprend que le sexe ne change pas quelles que soient les circonstances et qu’il est déterminé par des critères biologiques Développement du concept de genre Connaissance des rôles sexués Émergence des comportements stéréotypés 171 Comprendre qu’on reste un garçon ou une fille est une chose, apprendre les stéréotypes et les rôles qui se rattachent à cette étiquette en est une autre Ces stéréotypes s’apprennent très tôt dans la vie À 2 ans: Associent déjà certaines tâches et certains bien aux hommes et aux femmes À 3-4 ans: Peuvent assigner à chaque sexe des emplois, des activités et des jouets stéréotypés 171 4 ans: L’enfant pourra définir les rôles sexués selon les compétences 5 ans: L’enfant commence à associer certains traits de personnalité aux hommes ou aux femmes 5-6 ans: Quête d’une règle dictant la conduite appropriée pour chaque sexe Avec l’âge, il comprend qu’il s’agit plutôt de conventions sociales que de règles Développement du concept de genre Connaissance des rôles sexués Émergence des comportements stéréotypés 172 Explications environnementales L’apparition des comportements stéréotypés précède la formation des idées sur les rôles sexués Préférence pour des jouets stéréotypés avant de pouvoir déterminer correctement leur propre sexe Préférence pour les camarades de même sexe avant d’avoir acquis la stabilité du genre Les plus vieux montrent aux plus jeunes comment être un garçon ou une fille 173 Comportement sexuel croisé Comportements atypiques pour un individu d’un sexe donné et typique pour l’autre sexe Mieux tolérés chez les filles que chez les garçons 173 Explication biologique Hypothèse hormonale › Exposition importante à la testostérone chez les filles › Échecs des réassignations de sexe MON BLOG! http://jelavpsycho2010.wordpress.com