L’approche de R. Coase
Il n’est pas forcément optimal de faire intervenir l’Etat. Une simple distribution
de droits de propriétés sur la ressource concernée peut aboutir à résorber
l’écart entre optimum privé et optimum social.
S’il existe des droits de propriété sur le bien concerné par la pollution, alors un
libre marchandage peut s’ouvrir entre pollueurs et victimes.
Si le droit de propriété est affecté au producteur, ce dernier devra être
dédommagé par le consommateur pour réduire la pollution. S’il est affecté au
consommateur, le principe du pollueur payeur pourra s’appliquer.
En conclusion, les externalités ne sont pas un problème de marché, mais
constituent une défaillance du système juridique.
Cependant, pour savoir quel mode de coordination doit être choisi pour
résoudre les problèmes, il est nécessaire d’évaluer les coûts de transaction
propre à chaque type d’organisation.
Nicolas Piluso / CERTOP
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