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Cours de Cancérologie
Généralités
Jean-Baptiste Méric
IFSI Charles Foix, Ivry
Epidemiologie
Le Cancer en France en 2003
Le Cancer en France en 2003
Le Cancer en France en 2003
Le Cancer en France en 2003
Facteurs de risque
•
•
•
•
•
Le tabac
Le tabac
Le tabac
Le tabac
Le tabac
• L’alcool
• L’alcool
• Les autres….
PPS réalisé pour
diaporamas-a-la-con.com
Cancers dans le Monde, Année 2000
Iarc, Lyon, 2001
1 400 000
12,3%
1 200 000
10 055 551 nouveaux cas
1 000 000
800 000
600 000
400 000
200 000
0
1 200 000
17%
1 000 000
6 208 279 décès
800 000
600 000
400 000
200 000
0
Epidémiologie
France: 224
25 000
Europe:
317
22 000
19 000
3 000
Facteurs de risques
des cancers bronchiques
Tabac:
85%
• épidermoïde 99%
• adénocarcinome 70%
• grandes cellules 90%
Mortalité par cancer bronchique
en France
C. Hill, Cancer 2001
Homme
Femme
Incidence et mortalité par cancer bronchique aux USA
Kessler, 1995 et Iarc, 2001
100
90
Estimation Année 2000:
80
Hommes
Incidence
78.1
70
55.5
10
70
Mortalité
60
50
USA
40
France
(1997)
30
Femmes
Incidence
20
Mortalité
10
0
1973
1975
1977
1979
1981
1983
1985
1987
1989
1991
Tabac et cancer bronchique:
Mortalité spécifique pour 100 000 personnes
Peto, 1996
400
x 25.4
300
x
14.9
x 14.8
200
x8
x 7.5
100
14
x 4.1
x 4.2
1
0
1-14
Non
Fumeur
Fumeur
15-24
Cigarettes
 25
Ex-fumeur Fumeur
Ex-fumeur
Autre tabac
Evolution des ventes et prix du tabac
en France
140
Grammes par adulte et par jour
130
120
6
110
100
5
90
Prix
80
Cigarettes
4
70
60
3
Loi Evin
Loi Veil
50
40
1950
1960
1970
1980
1990
2000
Prix relatif du tabac corrigé de l’inflation
Tabac total
7
< 20 ans: Fumeurs quotidiens
50%
Filles
40%
30%
Garçons
20%
10%
0%
12
13
14
15
16
Source PST 2001
17
18
19
Bilan à long terme
On peut penser que les deux tiers des
fumeurs réguliers mourront à cause du tabac
Source: Doll et coll. BMJ 2004; 28: 529-533
50 années de suivi de 36 000 médecins
anglais
Arrêter de fumer
vaut énormément la peine
Risque de cancer du poumon en plus,
par rapport à un non fumeur
proportionnel à : dose X durée 4,5
Dose double  risque double
Durée double  risque x 20
Réduction de consommation :
une stratégie très peu efficace
10 cigarettes/j pendant 10 ans: risque de base 1
10 cigarettes/j pendant 10 ans puis
5 cigarettes/j pendant 10 ans: risque x 15
10 cigarettes/j pendant 10 ans puis
10 cigarettes/j pendant 10 ans: risque x 20
Mortalité des médecins anglais nés en 1900-1930, fumeurs de
cigarettes et non fumeurs, 50 années de suivi : 1951-2001
Probabilité de survie après 35 ans (%)
100
97
94
91
81
81
80
Non fumeurs
60
Fumeurs de cigarettes
58
59
10 ans
40
26
20
24
4
0
30
40
50
70
60
80
90
2
0
100
Age
En moyenne les fumeurs meurent 10 ans plus tôt que les non
fumeurs.
Arrêt vers 30 ans (entre 25 et 34 ans)
Probabilité de survie après 35 ans (%)
100
Ont arrêté de fumer
80
Non fumeurs
60
Fumeurs de cigarettes
40
20
0
30
40
50
60
70
80
90
100
Age
Arrêter de fumer vaut énormément la peine :
En arrêtant à 30 ans, on augmente son espérance de vie de
10 ans
Arrêt vers 40 ans (entre 35 et 44 ans)
Probabilité de survie après 40 ans (%)
100
Ont arrêté de fumer
80
Non fumeurs
60
Fumeurs de cigarettes
40
20
0
30
40
50
60
70
80
90
100
Age
Arrêter de fumer vaut énormément la peine :
En arrêtant à 40 ans, on augmente son espérance de vie de
7 ans
Arrêt vers 50 ans (entre 45 et 54 ans)
Probabilité de survie après 50 ans (%)
100
Ont arrêté de fumer
80
Non fumeurs
60
Fumeurs de cigarettes
40
20
0
30
40
50
60
70
80
90
100
Age
Arrêter de fumer vaut énormément la peine :
En arrêtant à 50 ans, on augmente son espérance de vie de
4 ans
Autres facteurs de risque
Facteurs de risque
Facteurs de risque
Facteurs de risque
•756217 sujets, Suivi de 6 à 20 ans
•RR 0.90 (0.77-1.05) pour fruits et légumes <200 vs >800g/j
•RR 0.74 (0.57-0.95) pour les cancers distaux
Facteurs de risque
Autres
• Alimentation
• Soleil
• MST
• Autres
– Pollution? Portable?
– Cannabis?
Prévention
Les carcinomes
• Les carcinomes :
•
•
•
•
nombreux (plus de 90 % de l'ensemble des cancers cutanés),
rarement mortels car ils ne se propagent pas
les baso-cellulaires
Les spino-cellulaires.
•
Ils sont facilement guéris par une intervention chirurgicale superficielle
•
La responsabilité des UV a clairement été démontrée dans l'apparition de ces tumeurs.
• Le risque est d'autant plus élevé
•
•
•
qu'on a la peau claire,
qu'on a été exposé au soleil pendant l'enfance
et que les expositions chroniques sont longues et nombreuses
Les mélanomes
•
•
•
Les mélanomes :
•
•
Les expositions solaires intermittentes et violentes, qui provoquent des coups de soleil,
particulièrement pendant l'enfance
et sur des sujets à peau claire, aggravent considérablement le risque de mélanome.
•
•
Il se propage très vite (en quelques semaines ou mois) à d'autres organes du corps.
90 % des cas environ sont quand même traités avec succès.
•
Détectés de manière très précoce, une simple intervention chirurgicale suffira à la
guérison.
Sinon ce sont les traitements «classiques» mais «durs» des cancers et peu de guérisons.
•
beaucoup plus rares
mais aussi beaucoup plus dangereux.
ENQUETE INPES/BVA (JANVIER 2004)
Une étude sur les comportements, attitudes, connaissances et opinions des Français
vis-à-vis du risque UV
1- Connaissances et représentations
Les risques pour la peau sont connus
91% des Français citent spontanément les cancers de la peau,
39% les brûlures et coups de soleil et
30% le vieillissement de la peau,
90% savent que les coups de soleil de l'enfance sont un facteur de risque
44% pensent que les coups de soleil de l'enfance sont sans gravité
22% en estimant que les coups de soleil de l'enfance préparent la peau
ENQUETE INPES/BVA (JANVIER 2004)
La notion de " préparation de la peau au soleil "
Une part non négligeable de la population pense que
• le bronzage naturel (74% des personnes interrogées),
• les UV artificiels (24%),
• les autobronzants (22%) et les pilules à bronzer (16%)
• préparent la peau et la protègent.
•Les risques pour les yeux sont très peu connus :
•6% des personnes évoquent le risque de " s'abîmer les yeux à long terme ",
•2% celui de cataracte et
•2% celui de " se faire mal aux yeux sur le moment ".
Recommandations
Votre type de peau
ADULTES SEULEMENT
Quelle est la couleur
de votre peau avant
exposition?
Quel type de bronzage
obtenez vous
facilement ?
Laiteuse
Aucun
Phototype I
Sensible
Claire
Léger
Mate
Moyenne
Très mate
Foncé
Phototype II
Phototype III
Phototype IV
Normale
Comment se protéger,
en fonction de l ’Index UV et de son type de peau.
Voici les recommandations de la Sécurité Solaire :
http://www.inpes.sante.fr/
http://www.ligue-cancer.asso.fr/
http://www.sante.gouv.fr/
http://www.sfdermato.org
http://www.soleil.info
http://www.syndicatdermatos.com
http://www.vivreaveclesoleil.info
Dépistage
CANCER DU SEIN
Épidémiologie
• Incidence en France
– Environ 42 000 nouveaux cas/an
•
•
•
•
Nbre en constante augmentation
+ 60 % en 20 ans
Environ 7 % métastatiques d’emblée
39 000 diagnostiquées à un stade précoce
Dépistage
• Début du dépistage dans les années 80, organisé au plan régional à
partir de 1989
• 1994 : Programme national de dépistage systématique sous l’égide
de la DGS
• En 2000, le taux de participation à ce programme de dépistage
était de 43% alors que la référence européenne était de 60%
• Nette amélioration grâce au Plan Cancer:
– Dépistage gratuit et organisé dans tous les départements français
– 7 Millions de femmes concernées en 2004-2005
Stade des cancers dépistés
Sur le total des cancers détectés :
• 14,3% sont des cancers in situ
• 35% sont des cancers invasifs  10mm
• 71% ne présentent pas d’envahissement ganglionnaire (N-)
• 31% des nouveaux cas sont des cancers  10mm N-
Facteurs de risque
• Durée de l’imprégnation oestrogénique :
 Puberté précoce, Ménopause tardive (RR=1 à 2)
 Nulliparité ou primiparité tardive (RR=2 à 4)
• Antécédents personnels de dysplasie mammaire ou de cancer du
sein (RR>4)
• Antécédents familiaux de cancer du sein
– Bilatéral ou pré-ménauposique (RR>4)
– Unilatéral post-ménauposique (RR 2 à 4)
• Antécédents personnels de cancers de l’endomètre ou de l’ovaire
(RR 2 à 4)
• Syndrôme de prédisposition familiale : 5 % des cas: mutations
du gène:
– BRCA I ou II
– Risque de cancer du sein cumulé au cours de la vie: 80%
• Facteurs nutritionnels: obésité (RR 2 à 4), alcool?
Plan Cancer
Cancerogenèse
La cellule normale
et la cellule cancéreuse
Introduction
• Cancer: multiplication dérégulée de cellules
anormales: les cellules cancéreuses
• Différentes mais proches des cellules normales
• Intérêt à les différencier:
– Diagnostic
– Physiopathologie
– Thérapeutique
La Cancérogénèse
• Un tissu sain est le résultat de la juxtaposition d’un grand nombre de cellules
identiques
• A chaque instant, le nombre de cellules qui
naissent = le nombre de cellules qui meurent
• Un gramme de tissu = 109 cellules
• L’organisme = 6 x 1013 cellules
Les gènes du cancer
• Oncogène : tout gène auquel une anomalie
quantitative ou qualitative confère la propriété
de transformer une cellule normale en cellule
maligne. Ex: HER2, bcl-2, ras.
• Activation par:
– Translocation, amplification génique, mutations
– Déméthylation du promoteur, stabilisation ARNm
Les gènes du cancer
• Gène suppresseur de tumeur : tout gène dont la délétion
et / ou la mutation portant sur les deux allèles
conduisent à une perte de fonction et lui confèrent ainsi
la propriété de transformer une cellule normale en
cellule maligne. Gatekeepers et caretakers
–
–
–
–
–
Mutation + délétion;
dominants négatifs;
association à des oncoprotéines virales;
surexpression ligand,
mutation des réparases
Diagnostic
CANCER DU SEIN
Circonstances de
découverte
Diagnostic
Découverte d’une tuméfaction mammaire
– Examen clinique
Auto examination
Examen médical
Echographie
– Imagerie
 Biopsie
Mammographie
---->
Confirmation de la malignité
CANCER DU SEIN
Circonstances de découvertes
• Découverte systématique
– De plus en plus fréquente
– Signes mammographiques classiques
• Opacité régulière, irrégulière ou stellaire
• Micro calcifications
• Désorganisation architecturale du sein
CANCER DU SEIN
Diagnostic
CANCER DU SEIN
Diagnostic
• Examen clinique
– Après un interrogatoire (antécédents et facteurs de risque)
– Doit être bilatéral et comparatif
• Recherche de signes inflammatoires
• Recherche d’une rétraction cutanée
• Recherche d’une anomalie
du mamelon ou de l’aréole
• Étude de la mobilité
• Analyse de la taille
de la tumeur
• Topographie
• Croissance évolutive
• Palpations des aires ganglionnaires
CANCER DU SEIN
Diagnostic
• Imagerie médicale
– Mammographie
• Examen de référence pour le diagnostic :
– Confirme les cancers palpables
– Détecte les cancers infra-cliniques
• Doit toujours être bilatérale et comporter au moins les 3
incidences :
– Face, oblique, profil
• Diagnostic exact dans plus
de 80 % des cas
– Échographie
• Examen de 2ème intention
– Tomodensitométrie (scanner) et IRM
CANCER DU SEIN
Diagnostic
• Examen anatomo-pathologique
– La biopsie permet de :
• Connaître exactement la nature
histologique de la tumeur
• Préciser son grade
• Doser les récepteurs hormonaux
• Déterminer le statut HER 2 Neu
• Déterminer l’existence de CIC associé, son extension.
Bilan avant traitement
• Bilan d’extension clinique --> Stadification TNM
– Evaluation de la taille tumorale (T)
– Recherche d’adénopathie (N), axillaires et sus-claviculaires surtout
– Recherche de métastases (M), intérêt des examens négatifs pour le suivi
• Informations anatomopathologiques:
– Grade SBR: différenciation de la tumeur
– Présence ou non de récepteurs hormonaux
– Evaluation de la surexpression de HER 2
• Evaluation de l’état général, des fonctions rénale, cardiaque,
hépatique
• Evaluation psychologique
Evolution naturelle du cancer du sein
• 2 théories:
– Halstedt: maladie loco-régionale: rationnel de chirurgies larges
– Fisher: maladie générale d’emblée: rationnel de traitements généraux
• La réalité quotidienne:
– Le traitement local est indispensable mais doit être limité
– Car le pronostic est lié à la diffusion générale qui doit être prévenue
• Voies de dissémination: lymphatique et sanguine:
• Sites métastatiques et de récidive par ordre de fréquence:
– Os,peau et rechutes locales, poumon, foie, cerveau
CANCER DU SEIN
Facteurs
pronostics
Facteurs de mauvais pronostic

Taille de la tumeur

Envahissement
ganglionnaire

Grade tumoral élevé

Absence de RH

Signes inflammatoires
Taille (cm)
< 0,5
0,5 – 0,9
1 – 1,9
2 – 2,9
3 – 3,9
4 – 4,9
•5
N99%
98%
96%
92%
86%
84%
82%
1 à 3 N+
95%
94%
86%
83%
79%
70%
70%
Plus de 3 N+
59%
54%
67%
63%
56%
52%
45%
CANCER DU SEIN
Facteurs pronostics
– Bon pronostic : T1 , N 0, M 0, SBR I , RH +, âge >35 ans
– Mauvais pronostic : T>1, N +, M O, SBR III , RH -, âge <
35 ans
– Pronostic intermédiaire : le reste (60 % des patientes)
Opacité hilaire gauche
T1 du LSG
T1 LSD
Tumeur de la bronche souche G
Tumeur dans la segmentaire apicale du LID
Volumineux cancer épidermoïde nécrosé du LSD
Adénocarcinome périphérique
Adénocarcinome métastatique
Traitements
Traitements du cancer
• Chirurgie
• Radiothérapie
• Chimiothérapie
La recherche: apport de la
chirurgie en cancérologie
Chirurgie des métastases
Métastases non résecables de cancer colique
Giacchetti S. Annals of Oncology 1999; 10:663-669
Chimiothérapie
• Néo-adjuvante
• Adjuvante
• Palliative
CBNPC :traitement adjuvant
•
Chimiothérapie adjuvante dans les stades
initiaux:
– 3 à 4 cures de CT à base cisplatine
stades I et II après résection complète.
Suivi médian 56 mois.
– Drogues:
•
•
•
•
étoposide (56 %)
vindésine (6 %)
vinblastine (11 %)
vinorelbine (27 %).
– Survie sans récidive 39 % versus 34 % à
5 ans
– Survie globale à 5 ans de 45 % versus 40
%
Cancer du poumon NPC métastatique
•
•
•
•
TXL-CBDCA
TXL-CDDP
TXT-CDDP
GEM-CDDP
• NVB-CDDP
•Tous la même … inefficacité!
•Les thérapies ciblées ciblent tout…
sauf la maladie…
Cancer du poumon NPC métastatique
Mécanismes d’action
• Agit sur les différents composants de la
cellule
• Action préférentielle sur les tissus en
prolifération rapide
Mécanismes de résistance
• Adaptation de la cellule cancéreuse
• Modifications qualitatives et quantitatives
de la cible!!!
Les différentes classes
FAMILLE
CHEF DE
FILE
ANALOGUE
Ant hracyclines
Adriamy cine
Farmorubicine
Alkylant
Cyclophosph amide
Ifosfami de
Sels de Pl atine
Cisplatine
Oxa liplatine
Carbopl atine
CIBLE
ADN
(intercalat ion)
Topo somˇ rase II
ADN
ADN (Alkylation)
Protˇ ines
cytoplasm.
Mitocho ndrie
EFFET S
SECONDAIRES
INDICATION
Cardiot oxi citˇ
Neut ropˇn ie
Alopˇ cie
Sein
Aut res
Neut ropˇn ie
Toxicitˇ v ˇ sicale
Nˇph rotoxicitˇ
Neuropath ie pˇ riph.
Anˇ mie
Nausˇes -Vomisseme nts
Sein
Poumon
Tr¸ s large
Neurotoxicitˇ
Poumon, Se in
Neurotoxicitˇ
Alopˇ cie
Neut ropˇn ie
Diarrhˇe s
Sein
Ova ire
RESISTA NCE
REMA RQUE
 rˇpa ration ADN
 gp 17 0
mod ificati on de la
Topoi somˇ rase II
 r ˇpa ration de
lÕ
ADN
Multifactorielle
Dose Max. < 500
mg/m2
Oxa liplatineŹ:
cancer colique
Vinca-alcalo•des
Vincristine
Vinorelbine
Taxa nes
Paclitax el
Docetaxe l
Inhibiteu rs
de
Topoi some rase I
Inhibiteu rs
de
Topoi somˇ rase II
CPT-11
Tubul ineŹ: inhib e
la pol ymˇ risation
Tubul ineŹ: inhib e
la
dˇpo lymˇr isation
TopoI somˇ rase I
Etoposide
Topoi somˇ rase II
Neut ropˇn ie
Poumon
Testicule
Ant imˇtab olites
5FU
Inhibe la TS
Mucite
Diarrhˇe s
Colon
Sein
Inhibe la DHFR
Sein
Ostˇo sarcome
Mutat ion
DHFR
Alkylation
Mucite
Neut ropˇn ie
Neph rotoxicitˇ
Thrombopˇn ie
 rˇpa ration
Inte rcalant
Toxicitˇ Pu lmona ire
T. Cˇ rˇbr ales
Mˇ lanome
Poumon, te sticule
Cape citabine
Methotrexate
Nitosourˇe s
BCNU
Divers
Blˇom ycine
CCNU
Fotˇmu stine
Colon
Mutat ion
tubu line
Mutat ion
tubu line
sur
la
sur
la
Oxa liplatine
et
Carbopl atineŹ: non
nˇph rotoxiques
Mutat ion sur Topo
I
Mutat ion su Topo
II
 gp 17 0
 TS
et

Dose Max. < 150
mg/m2
Une séance de chimiothérapie
•
•
•
•
•
L’accueil du patient
Le bilan biologique
La surface corporelle
La préparation des cytotoxiques
L’utilisation du port-a-cath
– Aseptie
– Aiguille de Hubert
•
•
•
•
Suivi de l’ordonnance, validée par le médecin
Surveillance
Déperfusion
Ordonnance de sortie
Etiquette gil da
Nom:
Prénom:
TAILLE (en cm) :
POIDS (en kg ):
SC (en m2):
NFS : vo ir OK CHIMIO
PROTOCOLE: FEC
MEDECIN:
CYCLE:
REPRISE de la CURE: J21
5FU: 500 mg/m2 par jour J1
FARMORUBICINE (Epirub icine) :75 mg/m2 par jour J1
ENDOXAN  (Cyclophospha mi de): 500 mg/m2 par jour J1
SERVICE:
UA:
 100 mg/m2 par jour J1
ou
Jour 1:………………….
Jour
Horaire
Théor ique
1
H0=…..
Dose
120 mg
Durée
Médicament/ Forme
15 min
SOLUM EDROL
Heu re réelle et
Signa ture IDE
Avec
1 amp
1
H0+15mn=…..
1
H0+45mn=…..
1
H0+55mn=…..
1
H1h25mn=…..
1
H1h35mn=…..
1
H2h35mn =…..
mg
mg
mg
15 min
KYTR IL 3 mg
PERF dans 100 ml NaCl 0.9 %
30 min
5 FLUORO-URACILE
PERF dans 250 ml de G5%
10 min
G 5% 50 ml (Rinçage)
30mi n
FARMORUBICINE
PERF dans 250 ml de G5%
10 min
G 5% 50 ml (Rinçage)
1 heur e
ENDOXAN
PERF dans 250 ml de G5%
10 min
G 5% 50 ml (Rinçage)
DATE de PRESCRIPTION:
SIGNATU RE du PRESCRIPTEUR:
……………………………………..
NFS:
Date de Prélèvement: ………
SIGNATU RE du MEDECIN SENIOR :
………………………………………
Hb:………
Neutro:………
OK CHIMIO:
DATE:
SIGNATU RE du PRESCRIPTEUR:
Plaquettes:………
La gestion des effets secondaires
• Immédiats:
– Nausées/vomissements
– Choc
– Extravasation
• Tardifs
–
–
–
–
–
–
–
–
Fièvre
Hémorragie
Anémie
Alopécie
Rénale
Neurologique
Diarrhées
Cutanés
Toxicité des traitements
• Mucites:
– Trop souvent négligées
– Traitement préventif ≠ curatif, faire simple
– Les recettes ne remplacent pas vos neurones
–
–
–
–
Penser:
Au traitement local et général de la douleur
Au statut nutritionnel, à l’hydratation
Aux autres toxicités, aux déficits enzymatiques
Neutropénie
• Neutropénie chimio-induite:
– PNN<1500/mm3
– D’autant plus sévère que profonde et durable
CT
CT
Nadir
Neutropénie: définitions
• Neutropénie : grades WHO
PNN/109
Gr 0
Gr 1
Gr 2
Gr 3
Gr 4
>2
1,5-1,9
1-1,4
0,5-0,9
<0,5
Anémie: généralités
• Fréquente:
– 30% des patients avant tout traitement
– 54% après 2 cycles de chimiothérapie
– 40% sans chimiothérapie
– 50% avec chimio sans platine
– 70%avec chimiothérapie à base de platine
– Rôle pronostique.
Anémie: intervention
• En dessous de 8 g/dL: transfusion
• Seuil ramené à 10 g/dL si:
– Âgé
– Coronarien, insuffisant cardio-respiratoire
– Patient sous IEC ou de bêta bloquants
Facteurs de croissance
• EPO et anémie
– Eprex/Neorecormon
• 10.000 UI voie SC X3/sem
– Aranesp
• G-CSF et neutropénie
– Granocyte/Neupogen
• 1 amp. SC de J3 à J7-10
– Neulasta
Chimiothérapie intensive
• Intensification associée à une auto-greffe de
moelle
• Peu d’indication dans les tumeurs solides
• Myélome-LNH
Cancer du sein :traitement adjuvant
• Le retour du dose dense par la
porte Taxane:
• DFS: à 4 ans
– Dose-dense:82%
– Standard:75%
• N gr 4:
– Dose-dense:3% - 9%
– Standard:24%-43%
• Hospi NF: 2-6%
Chimiothérapie orale
• Xeloda
• Navelbine
• Endoxan
• Celltop
Capecitabine et cancer Colorectal
Estimated probability
1.0
Capecitabine (n=603) RR= 25.7%
5-FU/LV (n=604) RR= 16.7% (p<0.0002)
0.8
0.6
0.4
0.2
12.8 12.9
0
0
5
10
15
20
25
30
35
40
45
Time (months)
Hoff PM. Ann Oncol 2000;11(Suppl. 4):60 (Abst 263)
Soins de support
Qualité de vie
• Quelques grands principes:
–
–
–
–
Le malade est un être humain
Il a une vie hors de l’hôpital
Le cancer ne protège pas des hémorroïdes
Le douleur cancéreuse n’anesthésie pas le reste du
corps
– L’angoisse peut être omniprésente sans parole
– L’excellence est le niveau minimal exigible
Qualité de vie: mesure
• Compliquée:
– QLQ-C30
– etc..
• Simple:
– Comment ça va?
– Qu’est ce qui ne va pas?
– Vous mangez/dormez/travaillez/buvez/baisez bien?
Petits symptomes et grands malheurs
•
•
•
•
•
Chaque jour
Chaque heure
Chaque minute
Chaque seconde
Se sentir mal
• Et le syndrôme dépressif est pathologique?
Recherche
EGFR et Cancer ORL
Survivants sans maladie
Expression EGFR
1.0
faible
0.8
modérée
0.6
0.4
0.2
élevée
p=.0001
0.0
0
1
2
3
4
5
6/0
Années après chirurgie
Rubin, Grandis et al. JNCI 1998;90:824–832
Modes d’actions anti-EGFR
Anticorps
Inhibiteurs
de Kinase
Antisens
Ligand
Ligand
Ligand
K K
K K
Ligand
K K
Dégradation
du récepteur
TKI
Pas de
transduction du
signal
Pas de synthèse
protéique
Toxines
Mort
EGFR
R R
RAS RAF
K K
PI3-K pY
pY
SOS
GRB2
pY
PTEN
AKT
MEK
STAT
MAPK
Transcription
Progression du cycle cellulaire
PP
myc
cyclin D1
Cyclin D1
DNA
prolifération/
maturation
Jun Fos
Myc
métastases
Radio-chimio résistance
Anti-apoptose
angiogenèse
Cancer du sein adjuvant : immunochimiothérapie (3)
Analyse combinée NSABP B31/NCCTG N9831 (2)
Schéma de l’analyse combinée (joint analysis)
• Bras contrôle (n = 1 679)
AC
Bras A NCCTG N9831
Bras 1 NSABP B31
P
• Bras trastuzumab (n = 1 672)
Bras 2 NSABP B31
Bras C NCCTG N9831
(concomitant)
H
– Exclusion du bras B du NCCTG N9831, trastuzumab en séquentiel
– Stratification sur le statut ganglionnaire et les RH
• Patientes
– N- 6 % (0 % dans B31, 11 % dans N9831)
– RO+ 52 %
– 50 % < 50 ans
ASCO 2005 - D’après E.H. Romond et al., présentation orale
Cancer du sein adjuvant : immunochimiothérapie (4)
Analyse combinée NSABP B31/NCCTG N9831 (3)
Survie sans maladie
Suivi médian de 2 ans (2,4 ans pour le B31, 1,5 an pour le N9831)
AC TH
87 %
%
AC

T
n
AC T 1 679
AC TH 1 672
85 %
75 %
67 %
Événements
261
134
HR = 0,48 ; 2 p = 3 x 10-12
Années depuis la randomisation
B31/N9831
ASCO 2005 - D’après E.H. Romond et al., présentation orale
Toxicité cutanée des anti-EGFR
La métastase
Angiogénèse, invasion et
métastases
Angiogénèse
FOYER
METASTATIQUE
Dissémination
Angiogénèse
secondaire
Invasion
Maintien des cell.
endothéliales
Extravasation
TUMEUR PRIMAIRE
Invasion
Réponses objectives dans le cancer du rein
Nouvelles techniques d ’imagerie
Phase III
Résultats
OS
Plan Cancer
Pour finir
Parlons de la fin…
Conclusion
• La cancérologie est une spécialité:
– Difficile
– Exigeante
– Transversale
– Unique
– Exceptionnelle
• Venez travailler avec nous!
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