Reproduction sexuée et gestation : un paradoxe
Fécondation : fusion de deux gamètes provenant d ’individus génétiquement
différents.
Gestation : juxtaposition étroite des tissus maternels (décidua/endomètre) et
fœtaux (trophoblaste).
conceptus = « greffe naturelle semi-allogénique »
Effectivement,
Transfert d ’Embryon (TE) : la gestation est possible avec un embryon
totalement étranger.
Difficultés de reproduction dans les populations consanguines.
Systèmes xénogéniques : transfert d ’un blastocyste âne x âne dans utérus de
jument 100 % rejets
immunisation de jument receveuse par
lymphocytes d ’âne avant le transfert 100 % des embryons se développent
c’est un phénomène immunitaire
Historique : les hypothèses de Medawar
L’aube de l ’immunologie de la reproduction : 1953.
Les scientifiques cherchent une explication à l ’allogreffe fœtale ; toutes seront
réfutées par la suite.
Le fœtus serait une entité « immunologiquement neutre »
il possède des marqueurs du soi d ’origine paternelle
L’utérus est un site «immunologiquement privilégié »
des grossesses extra-utérines peuvent être menées à terme
Le placenta est une barrière neutre
faux, en particulier dans sa zone externe
La mère est en état de dépression immunitaire
elle se défend normalement contre les greffes tissulaires
les agressions de microbes / virus
La gestation met en jeu des mécanismes ACTIFS de régulation immune
systémiques et surtout LOCAUX.
Le Complexe Majeur d ’Histocompatibilité
Le Complexe Majeur d ’Histocompatibilité (CMH) est composé de groupes
de gènes (chromosome 6 de l ’homme, 17 de la souris), dont les produits sont
impliqués dans la régulation des réponses immunitaires et dans la reconnaissance
du non-soi.
Les gènes du CMH peuvent être :
polymorphes et différents entre individus d ’une même espèce (allogreffes)
monomorphes et invariables entre individus d ’une même espèce (xénogreffes)
Les gènes du CMH de classe I (régions A, B, C, E, G (humain), régions K, D,
L (souris)) codent pour des glycoprotéines présentes à la surface de toutes les
cellules somatiques nucléées.
Ils participent à l ’activation des cellules T cytotoxiques (CD8+).
Les gènes du CMH de classe II (régions DP, DQ, DR (humain), région I
(souris)) codent pour des glycoprotéines présentes à la surface des cellules
intervenant dans la réponse immune.
Ils participent à l ’activation des cellules T auxiliaires/helper (CD4+)
Les macrophages
Cellules phagocytaires
APC (Antigen Presenting Cells) : présentation de l ’épitope antigénique
Sécrètent des cytokines et des radicaux libres rôle dans l ’inflammation
Les cellules B
Interviennent dans la réponse à médiation humorale.
Une fois activées (plasmocytes, coopération T/B), elles produisent des anticorps
(immunoglobulines)
pontage des antigènes, ce qui facilite la phagocytose
effet cytolytique direct par association au complément
Le complément
Ensemble de composés inactifs (C1 à C9) du sérum qui sont activés par des réactions
enzymatiques en cascade.
Activation après la formation du complexe spécifique antigène-anticorps
Aboutit à la lyse de la cellule cible.
Cellules T
Acteurs de l ’immunité à médiation cellulaire spécifique.
On distingue deux types de cellules effectrices :
Cellules T CD8+
cytotoxiques (CTL)
reconnaissent CMH I
destruction de la cellule cible
T suppresseurs
Cellules T CD4+
auxiliaires / helper
reconnaissent CMH II
activation et recrutement des autres
cellules immunes
CD4
CD8
CMH I
Tc
Th CPA
CMH II
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