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Enzymes recopiant les acides nucléiques
Enzymes recopiant l’ADN ou l’ARN
DNA polymérase DNA dépendante
DNA polymérase RNA dépendante
RNA polymérase DNA dépendante
RNA polymérase RNA dépendante
Ces enzymes synthétisent le nouveau brin dans le sens 5’ -> 3’
La synthèse se fait de manière complémentaire et antiparallèle.
L’enzyme fonctionne en présence de nucléosides triphosphates
(XTP) ou de désoxynucléosides (dXTP)
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
LES ADN POLYMÉRASES
- Un brin d'ADN matrice
- Une amorce oligonucléotidique
- Une synthèse du brin nouveau 5' 3'
3'(OH)
5'
5'
3'
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
DNA polymérase DNA dépendante
Ces enzymes recopient l’ADN en ADN.
Elles nécessitent une amorce d’acide nucléique.
La réaction catalysée est:
(dXMP)n + dXTP  (dNMP)n+1 + PPi
Amorce avec une extrémité 3’-OH libre
La nouvelle chaîne est synthétisée dans
le sens 5’  3’
Règle de complémentarité et de polarité inverse
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La DNA polymérase 1
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Fragment de KLENOW
Le fragment de
Klenow est préparé à partir de la DNA polymérse 1 d’E.coli.
Ce fragment ne possède plus d’activité exonucléasique 5’ 3’ mais garde
l’activité polymérasique et l’activité exonucléasique 3’  5’.
Cette enzyme est utilisée au laboratoire car elle permet de contrôler si la base
qui vient d’être ajoutée obéit à la règle e complémentarité.
(fonction d’édition)
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
LES ARN POLYMÉRASES
- Synthèse d'ARN sans amorce préalable.
- Présence de nucléotides : NTPs et d'ions
magnésium (Mg2+).
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
- Une synthèse du brin nouveau dans le
sens 5' 3'.
- Absence de fonction d'édition.
- Nécessité de reconnaître le promoteur
spécifique correspondant.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Plan du cours : première partie
Qu’est ce que la biologie moléculaire ?
A : rappels sur le génome
Les nucléotides
Les acides nucléiques
La chromatine
B: Les outils de la biologie moléculaire
Enzymes qui coupent les acides nucléiques
Enzymes qui changent les contraintes des AN
Enzymes qui travaillent sur les phosphates
Enzymes qui recopient les acides nucléiques
C: Les techniques de la biologie moléculaire
Purification des acides nucléiques
Electrophorèse sur gel
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La transcription inverse du génome rétroviral
Synthèse des deux brins de l ’ADN proviral à partir de l ’ARN génomique
t-RNA Lys3
5’
U3 ’
U3
RR’ ’
RR
U5 ’’
U5
U5
PBS ’
PBS
PBS
PPT
R’
RR
U3 ’
U3
U3
U3
U5 ’
U5
U5
PBS
PBS
3’
LTR
LTR
Le t-RNA sert d’amorce à la transcriptase inverse pour la synthèse de l’ADN « strong stop »
La RNAse H dégrade l’ARN dans un heteroduplex ADN/ARN
Premier saut de brin : le DNA néo synthétisé s’apparie à la région R de l ’ARN.
Elongation de l’ADN par la transcriptase inverse ( brin - )
La RNAse H dégrade la plus grande partie de l’ARN à l’exception d’une région riche en purines (ppt)
Synthèse du second brin d ’ADN ( brin + )
La région riche en purines et le t-RNA sont dégradés par la RNAse H
Second saut de brin : le DNA néo synthétisé s’apparie à la région PBS de l ’ARN.
La synthèse de l ’ADN proviral est complétée
Les extrémités de l ’ADN proviral sont redondantes. Il s’agit des LTR, nécessaires à l’intégration
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Préparation des acides nucléiques
L’ADN se trouve dans le noyau des cellules
eukaryotes.
La première étape de la préparation
consistera à isoler les noyaux des autres
organites
On utilisera la technique de centrifugation
différentielle.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Isolement de noyaux
On découpe finement le
morceau d’organe à extraire
On homogénéise de manière
douce dans une solution
tampon placée entre 0°C et
4°C.
On filtre à froid l’homogénat
pour éliminer les morceaux
de tissus et les cellules intactes
On centrifuge le filtrat à 600g
pendant 10’
On reprend le culot de noyaux
à froid dans un tampon
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La centrifugation
  vitesse angulaire (rad.s -1 )
V  vitesse de sédimentat ion (cm.s )
-1
reff  rayon effectif(c m)
g   .reff
2
v   .reff .S
2
S=
M (1-V.r)
f
Pr. Jacques PAOLETTI
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Principes de la centrifugation
Saccharose
La sédimentation en gradient de saccharose
sépare les macromolécules en fonction de
leur masse moléculaire
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Une centrifugation en gradient de
Chlorure de Césium sépare les
macromolécules en fonction de leur
densité
Séparation selon le poids moléculaire ou la densité
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Centrifugation en gradient de Chlorure de Césium
Supposons que l'on traite ce mélange d'ADN
et d'ARN par une RNase on n'observe plus qu'une
bande qui migre à la densité de l'ADN. (b)
a
On charge un échantillon d'ADN dans un tube
et un échantillon de protéine dans un autre.
A l'équilibre, on obtient les bandes en c et d.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
c
densité
Dans le tube e on fait centrifuger un échantillon
de chromatine. On obtient une bande en e
b
densité
Si l'on charge un mélange d'ADN et d'ARN sur
sur un gradient de Chlorure de Césium 6M
et que l'on centrifuge à l'équilibre, chaque
macromolécules se répartit selon sa densité. (a)
d
e
Isolement de noyaux
On découpe finement le
morceau d’organe à extraire
On homogénéise de manière
douce dans une solution
tampon placée entre 0°C et
4°C.
On filtre à froid l’homogénat
pour éliminer les morceaux
de tissus et les cellules intactes
On centrifuge le filtrat à 600g
pendant 10’
On reprend le culot de noyaux
à froid dans un tampon
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Extraction et purification de l'ADN
Les noyaux sont éclatés
mélange de détergent (SDS ou Sarcosyl)
et de protéinase K ;
le détergent détruit les membranes et
la protéinase digère les protéines associées à l'ADN
Centrifugation à haute vitesse
Extraction par le phénol
Les macromolécules vont au fond du tube
Il y a séparation de la phase aqueuse
et de la phase phénolique.
L'ADN va dans la phase aqueuse et les
protéines dénaturées restent à l'interphase
Précipitation à l'éthanol à froid
Centrifugation en gradient de chlorure de césium
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
DNA
f
Loi de Beer-Lambert
I0
I
l
%T  100  T
I
T
I0
A  log 10
I0
I
T = Transmission
A = Absorbance
La loi de Beer-Lambert
A   .l.c
 : Absorbance molaire (L mol -1 cm-1 )
l : Trajet optique (cm)
c : Concentrat ion (mol L-1 )
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Absorbance molaire
L'absorbance molaire est
une caractéristique physique
associée à une molécule.
Molécule
λmax (nm)
ε.10-3(M-1.cm-1)
Trp
280 219
5,6
47,0
Tyr
274 222
193
1,4
7,0
48,0
L'absorbance molaire des
acides nucléiques est la
moyenne de l'absorbance
molaire de chaque base.
Phe
257 206
188
0,2
9,3
60,0
His
211
5,9
Cys
250
0,3
Adénine
260,5
13,4
Adénosine
259,5
14,9
Guanine
275
8,1
Cytosine
267
7,1
Uracil
259,5
8,2
Thymine
264,5
7,9
DNA
258
6,6 (par base)
RNA
258
7,4 (par base)
Pour l'ADN natif, on estime
qu'une absorbance de
0,212 sous 1 cm de traversé
correspond à une concentration de 10 µg/ml
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Spectre d'absorption de l'ADN
A260nm
A280nm
ADN d'E Coli natif
2
lmax : 258 nm
0.31
0.16
A260nm
si
A280nm
< 1.85
l'ADN est contaminé par des protéines
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Dénaturation de l'ADN
Quand on chauffe une molécule d'acide nucléique, elle se
dénature. La double hélice se sépare.
Il y a rupture des liaisons hydrogènes et désempilement des
bases.
La dénaturation de l'ADN s'accompagne d'un effet
hyperchromique. L'absorbance de la molécule augmente.
t°
t°
On peut donc suivre la dénaturation thermique d'un acide nucléique en
mesurant la variation de l'absorbance en fonction de la température.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Hyperchromicité
ADN d'EColi à 25°C
ADN d'EColi à 82°C
lmax : 258 nm
hyperchromicité
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La température de demi
dénaturation ( tm) est la
température pour laquelle
50% de l'ADN est dénaturé
Absorbance (260 nm)
Courbe de dénaturation thermique
tm=48°C
Pr. Jacques PAOLETTI
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Effet de la force ionique
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Effet de la composition en paires GC
La stabilité des acides nucléiques
dépend de la teneur en GC de l'acide
nucléique.
Appariement G-C = 3 liaisons
hydrogènes
Appariement A-T = 2 liaisons
hydrogènes
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Gels d'électrophorèse
L'électrophorèse
Migration de particules chargées sous l'effet d'un champ électrique
La particule atteint très rapidement une vitesse limite v=
q: charge de la particule;
E: champ électrique;
f: coefficient de frottement particule/solvant
q.E/f
avec
_
q
v
E
v
+
q dépend de la charge de la macromolécule
f dépend de la taille (encombrement)
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Gel de polyacrylamide
En faisant varier la concentration d'acrylamide et
de bis acrylamide, on obtient des mailles très différentes par polymérisation.
CH2=CH-CO-NH2 acrylamide (CH2=CH-CONH)2CH méthylène bis acrylamide
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Electrophorèse sur Gel de polyacrylamide
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Détermination du poids moléculaire d'un AN
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Plan du cours : deuxième partie
D : Réplication de l’ADN
Définitions élémentaires
Mécanismes de la réplication chez EColi
Mécanisme de la réplication chez les eucaryotes
Mécanismes de la réparation
E: La Transcription
Les prokaryotes
Les eucaryotes
F: La Traduction
Le Code génétique
L’initiation
L’élongation
La terminaison
G : De l ’ADN aux protéines
Comment cela a-t-il commencé ?
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
!! ??
La réplication de l'ADN chez E.coli
●
Généralités
●
Définitions élémentaires
●
Mécanismes de la réplication
Origine de réplication
Initiation de la réplication
Déplacement de la fourche de réplication
Fragments d'Okazaki
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Généralités sur la réplication
Trois propriétés sont communes
à tout système de réplication
La réplication est semiconservative
La réplication est bidirectionnelle
Les brins neo synthétisés ont une origine commune
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Réplication de la double hélice d ’ADN
En séparant les brins de l'ADN, il
est possible de copier chaque brin.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Modèles possibles de réplication
A partir de la structure WatsonCrick du DNA on peut construire
plusieurs modèle de réplication
un modèle conservatif
Chaînes parentales
ou
semi conservatif.
Après une division
Après 2 divisions
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Expérience de Meselson et Stahl
La première évidence
expérimentale d'une
réplication semi-conservative
On cultive des bactéries
E.coli dans un milieu
contenant un isotope
lourd de l'Azote
15N
Quand tout l'ADN est
marqué, on transfert
les cellules dans un
milieu de culture avec
de l'azote normal léger
14N
On prélève ensuite à
des temps variables
un échantillon de la
culture et on analyse
l'ADN sur un gradient
de densité de ClCs
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La réplication est semi-conservative
La densité de 15N est supérieure à la
densité de 14N.
Si la réplication était conservative, on observerait
après une division deux bandes: une lourde et
une légère. En réalité on observe un seule bande
de densité intermédiaire. La réplication est
semi-conservative.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Modèles possibles de réplication
Unidirectionnelle ou Bidirectionnelle
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
La réplication est bidirectionnelle
La microscopie électronique nous montre
que la progression de la réplication est
bidirectionnelle ce qui est confirmé par
une expérience de marquage à la
thymidine tritiée.
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Mode d'action des DNA polymérases
La réplication de l'ADN est catalysée par une DNA polymérase DNA dépendante
La réplication nécessite un modèle l'ADN matrice et une petite séquence oligonucléotidique,
l'amorce ou primer.
Les substrats de la DNA polymérase sont les 4 désoxynucléotides triphosphate:
dATP, dGTP, dCTP et dTTP
Pr. Jacques PAOLETTI
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DNA polymérase DNA dépendante
Cette enzyme recopie de l’ADN en ADN.
Elle nécessite une amorce d’acide nucléique.
Amorce avec une extrémité 3’-OH libre
La réaction catalysée est:
(dXMP)n + dXTP  (dNMP)n+1 + PPi
La nouvelle chaîne est synthétisée dans
le sens 5’  3’
Règle de complémentarité et de polarité inverse
Pr. Jacques PAOLETTI
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L' ADN POLYMÉRASE
- Un brin d'ADN matrice
- Une amorce oligonucléotidique
- Une synthèse du brin nouveau 5' 3'
3'(OH)
5'
5'
3'
Pr. Jacques PAOLETTI
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La polymérase sélectionne
la dATP car la thymine est
complémentaire de la Guanine
La formation de la
liaison ester entre le
3'OH du nucléotide n
et le phosphate α du
nucléotide n+1
entraîne l'élimination
d'un pyrophosphate
Cyt
Thy
Gua
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
Polymérisation des nucléotides
Séquence Quick Time dans Réplication (Polymerisation des nucléotides)
Pr. Jacques PAOLETTI
SC-L3BH-01
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