QIS5 - Institut des Actuaires

publicité
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Echanges pratiques et
opérationnels
autour du QIS 5
Avec l’Autorité de contrôle prudentiel
5 juillet 2010
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Introduction
Emmanuel TASSIN
Vice-président
de l’Institut des actuaires
2
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Introduction générale
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Frédéric Heinrich
Calendrier général de Solvabilité II
2007
SI
FR
2008
7 octobre
Parlement européen
Texte L1
2009
22 avril
Vote PE sur L1
CZ
SE
ES
BE
2010
HU
PO
DK
10 juillet - Proposition de directive L1
Avril – juillet : QIS4
Novembre : rapport européen
2 décembre
Compromis Conseil ECOFIN
sur L1
Avril – juillet – novembre
3 vagues de consultation du CEIOPS
sur L2
1er semestre
Préparation des mesures
d’exécution L2 au SEG
Décembre
JO du texte L1
Août – octobre : QIS5
CE élabore les mesures L2
CEIOPS élabore les recommandations L3
2011
CE adopte les mesures d’exécution L2
CEIOPS adopte les recommandations L3
2012
Transposition du paquet législatif (L1 + L2 + L3)
2013
1er janvier = Entrée en vigueur de Solvabilité II
CY
IE
4
Introduction
 Le QIS5 est important pour la Commission européenne


Engagement de sa part
Ampleur…donc aide du CEIOPS
 Le QIS5 est important pour le CEIOPS et l’ACP


Faisabilité des différentes méthodes
Impacts respectifs des différentes approches à tester

Il n’y aura pas d’approche par défaut => il faudra tester toutes les approches.
 Le QIS5 est important pour le marché

Sensibilisation à l’importance de l’enjeu
5
Calendrier général du QIS5
 Début juillet : mise à disposition des spécifications techniques
 Début août : lancement officiel du QIS5




Sites internet du CEIOPS/Commission européenne pour toute la documentation
www.qis5.fr pour les éléments franco-français
Lettre individuelle sera envoyée à chaque organisme
Adresse mail prochainement mise en place pour toutes les questions pour l’ACP
 30 octobre pour le solo (15/11 pour les groupes) : fin du QIS5

Transmissions des contributions :

[email protected]

ainsi qu’au contrôleur en charge de votre dossier
 Fin décembre : transmission du rapport pays au CEIOPS par l’ACP
 29 avril 2011 : publication par le CEIOPS du rapport QIS5 européen
6
Importance de participer
 Contexte


Ce QIS va peser lourdement dans les négociations mais ce n’est qu’un exercice
 ne préjuge pas du calibrage final
Premier QIS à tenir compte des leçons de la crise
 Les enjeux du QIS5




Mesurer l’impact quantitatif
Dernière opportunité pour évaluer la faisabilité opérationnelle
Collecter suffisamment de données pour déterminer les derniers ajustements
Nouvelle occasion de se familiariser avec les nouveaux concepts
 Importance de la préparation des organismes




Nécessité de s’approprier les principes de Solvabilité II au sein des différentes
fonction de l’organisme
Adaptation significative des systèmes d’information (traitement des données…)
Conséquences sur la gouvernance
Adaptation en conséquence de sa politique de souscription, placement,
réassurance
7
Parallèlement au QIS5
 Objectifs de la Directive Omnibus 2





Tenir compte de la réforme de la supervision financière
Définir le périmètre d’action d’EIOPA
Lister les premières mesures de niveau 3 contraignantes
Introduire certaines dispositions transitoires ou de grandfathering
Reporter au 1er janvier 2013 la date d’entrée en vigueur de Solvabilité II
 Conséquence => 1er reporting trimestriel sur mars 2013
 Mesures de niveau 3 (L3)


Incertitude sur le nombre et le champs des mesures contraignantes
Guidelines/recommandations du CEIOPS :
 Élaborées avant/après l’entrée en vigueur de S2
 Visent à accélérer la convergences des pratiques
 Initialement non contraignantes au niveau européen
 Possibilité pour l’Etat membre de transposer en droit national
8
Conclusion
 Rythme toujours aussi soutenu…pour un marathon
 QIS5 n’est qu’une étape supplémentaire vers une stabilisation des
textes européens…
 …mais la route est encore longue …et les débats animés !
 Impossible d’attendre tous les textes pour préparer la transition
9
Conclusion
Frédéric Heinrich
Direction des Etudes et des Relations Internationales
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.43.41
Email. [email protected]
10
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
1. Valorisation des actifs et autres passifs
2. Valorisation des passifs
3. Fonds propres
4. SCR Souscription et autres SCR / MCR
5. SCR Actifs
6. Modèle interne
7. Groupe
8. Autres questions
11
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Valorisation des actifs et autres passifs
12
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Evaluation des actifs et des autres passifs
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Jean-Jacques Dussutour
CEIOPS
Un nouveau bilan « Solvabilité 2 »
 Le contrôle prudentiel ne s’appuiera plus sur les comptes
sociaux, et imposera aux organismes de préparer un bilan
distinct « Solvabilité 2 ».
 L’excédent des actifs sur les passifs (Capitaux propres) est
essentiel pour la détermination des fonds propres/fonds
propres de base, cf. art. 88.
 La bonne valorisation des actifs et passifs est un préalable à
l’évaluation de la solvabilité , cf. art. 101.
14
CEIOPS
Objectif de la valorisation dans le bilan
S2
 Une approche des risques fondée sur des valeurs économiques
(Considérant 15).
 Évaluation de la « situation financière de l’entreprise » reposant sur
une évaluation économique de tous les actifs et des passifs
(Considérant 45).
 Le principe d’évaluation qui doit être retenu selon l’art. 75 est
identique à la définition de la Juste Valeur selon les IFRS.
 Pour déterminer la juste valeur, l’entreprise pourra utilement tenir
compte des principes IFRS et des guides d’application développés
par l’IASB
 Des références mais pas des obligations
 Pas d’écart significatif par rapport à une « valeur économique ».
15
CEIOPS
Comment obtenir une valeur économique
?
 Une évaluation selon les principes de Solvabilité II est fondée
sur trois principes :
 Continuité d’activité
 Chaque élément du bilan est considéré indépendamment des autres
 Principe d’équité et volonté de ne pas créer des sources d’arbitrage
 ex : traiter de la même manière les entreprise se développant
organiquement ou par acquisition
 Ces principes et celui de la valeur économique peuvent
conduire à des différences par rapport aux valeurs IFRS
16
Les IFRS en tant que valeur
économique
 L’analyse conduite pas le CEIOPS sur la base des IFRS
approuvés par la CE a permis de déterminer :
 si une norme IFRS (ou une option) est une bonne approximation de la
valeur économique
 dans le cas contraire, les ajustements nécessaires
 Les principes de la valorisation économique ont été
provisoirement figés dans les mesures de niveau 2
 Tableau résumant ces analyses sont dans les ST du QIS 5 (section 1)
17
CEIOPS
Goodwill
Définition : Différence entre le prix d’acquisition et la valeur de l’acquisition.
IFRS
Évaluation en Évaluation
IFRS
selon S II
Commentaires
IFRS 3
Cf. définition
Équité entre
développement
interne et
externe
Valeur nulle
Pas cessible
Le Goodwill n’est pas considéré comme un élément cessible séparément.
18
CEIOPS
Actifs incorporels
Définition: actifs identifiables non-monétaires, actifs sans substance
physique, ex : IT software, bases de clients, marques etc.
IFRS
Évaluation en
IFRS
Évaluation
selon S II
Commentaires
IAS 38
Coût déprécié
ou réévalué à
une valeur
courante
Valeur nulle si
aucune preuve
de transactions
pour le même
actif ou un actif
similaire –
sinon valeur
courante (juste
valeur)
Importance en
principe mineure –
plus d’actifs
incorporels dans les
comptes que dans
le bilan Solvabilité II
19
CEIOPS
Actifs financiers
IFRS
Évaluation en
IFRS
Évaluation
selon S II
Commentaires
IAS 39
(IFRS 9)
Certains au
coût amorti –
d’autres à la
juste valeur +
option JV
(mismatch)
Juste valeur
« Mark to market »
ou
« Mark to model »
20
CEIOPS
Participations
Définition : filiales, participations (20 %) et « joint ventures ».
IFRS
Évaluation en
IFRS
Évaluation
selon S II
Commentaires
IAS 27 & 28
Option entre
Juste valeur
et coût
Juste valeur
lorsqu’un prix
coté sur un
marché actif
est disponible –
sinon « equity
method »
ajustée
Équité entre les
activités
développée en
directe ou via des
structures
« Equity method » ajustée : Excédent des actifs sur les passifs
évalués selon les principes de S II.
21
CEIOPS
Passifs financiers
IFRS
Évaluation en
IFRS
Évaluation
selon S II
Commentaires
IAS 39
Coût amorti
avec option
Juste valeur
Juste valeur
mais sans
prendre en
compte les
variations de
valeur liées au
risque de crédit
propre
Certaines dettes
financières sont
assimilées à des fonds
propres dans
Solvabilité II
Débat entre les États membres et avec la Commission : le risque de crédit
propre à l’origine doit-il aussi être éliminé ?
C’est l’avis général sur la base de l’article 75 de la Directive mais pas celui
de la Commission.
22
CEIOPS
Passifs et passifs éventuels
Definition : provisions comptabilisées (si évaluation fiable) lorsque
obligations actuelles et probable qu’une sortie de ressources sera
nécessaire pour éteindre les obligations
IFRS
Évaluation en IFRS
Évaluation
selon S II
Commentaires
IAS 37
(en cours de
révision)
Valeur actuelle des
dépenses attendues
estimées nécessaires
pour éteindre
l’obligation –
seulement si plus
probable
qu’improbable
Idem mais
comptabilisatio
n de toutes les
obligations dont
l’évaluation est
fiable
Plus de passif reconnu
dans le bilan Solvabilité
II SII que dans les
comptes
Tenir compte des
incertitudes (marge de
risque)
En annexe selon IAS 37 : les passifs éventuels (obligations potentielles)
ainsi que les obligations présentes qui ne satisfont pas aux critères d’IAS
37 (non fiable ou plus improbable que probable)
23
CEIOPS
Impôts différés actifs et passifs
IFRS
Évaluation en Évaluation
IFRS
selon S II
Commentaires
IAS 12
(Actifs et
passifs
d’impôts
différés ainsi
que les
impôts
courants)
Impôts sur les
différences
entre les
valeurs
Comptables et
les valeurs
fiscales
Plus restrictif en
Solvabilité II
Idem (valeurs
Solvabilité II)
+ Preuve à
apporter au
superviseur du
caractère
recouvrable
des IDA dans
Pas
un « délai
d’actualisation raisonnable »
24
Conclusion
Jean-Jacques Dussutour
Direction des Etudes et des Relations Internationales (DERI)
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (SGACP)
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.42.90
Email. [email protected]
25
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Valorisation des passifs
26
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Provisions techniques
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Philippe Sourlas
Sommaire
Provisions techniques
1. Quelques rappels sur le calcul du Best Estimate
2. L’actualisation des passifs
1.
2.
La courbe des taux
La prime de liquidité
3. Les frontières du contrat
4. La marge de risque
Orientations Nationales Complémentaires
1. Présentation des orientations nationales
complémentaires pour le QIS5
2. Orientations nationales complémentaires : les rachats
dynamiques
n°
28
Rappels sur le calcul du Best Estimate
 L’article 77 de la directive dispose que : « la meilleure estimation correspond à la
moyenne pondérée par leur probabilité des flux de trésorerie futurs, compte tenu de
la valeur temporelle de l’argent […] estimée sur la base de la courbe des taux sans
risque pertinents ».
 Cette définition pose notamment deux questions :


Quelle courbe des taux retenir ?
Quels flux de trésorerie convient-il de prendre en compte (frontières du
contrat) ?
29
La courbe des taux
 Une courbe de taux adaptée à chaque monnaie doit être utilisée.
 La méthode retenue est la suivante :

Une première courbe de taux est déterminée à partir de transactions inter
bancaires (courbe de taux dite « SWAP »)
Cette courbe est ensuite ajustée à la baisse pour tenir compte du risque de
crédit (0,10%) sur ces transactions
Un second ajustement (à la hausse) est réalisé pour tenir compte d’une
« prime de liquidité »


Courbe des taux pour la zone euro avec et sans prime de liquidité
5.0%
4.0%
3.0%
2.0%
30
133
129
125
121
117
113
109
105
101
97
93
89
85
81
73
69
0% 90
100% 90
65
61
57
53
49
45
41
37
33
29
25
21
17
13
9
5
1
0.0%
77
1.0%
La prime de liquidité
 L’introduction d’une prime de liquidité intervient après de longs débats et la mise en
place d’une « Task Force », qui a notamment présenté une justification de cette
nouvelle notion.
 La prime de liquidité est ainsi censée traduire la capacité des assureurs à investir
dans des actifs moins liquides donc plus rentables.
 Trois cas de figures sont possibles :



une prime à 100% est possible pour les contrats soumis aux seuls risques de
longévité et de frais de gestion et qui ne peuvent être rachetés
une prime à 75% pour les contrats d’assurance vie avec clause de
participation aux bénéfices
pour tout le reste une prime à 50%
31
Les frontières du contrat
 L’enjeu principal est de déterminer quelles primes futures il convient de prendre en
compte dans le calcul du Best Estimate.
 L’inclusion de primes futures conduit à inclure dans le Best Estimate le résultat
futur associé à cette prime.
 Si plusieurs exemples sont présentés en appui, des questions d’interprétation
demeurent, notamment sur les contrats en euros. Si ce point n’est pas clarifié, il
pourrait être traité dans les orientations nationales complémentaires.
32
La marge de risque
 L’article 77 de la directive dispose que : « La valeur des provisions techniques est
égale à la somme de la meilleure estimation et de la marge de risque ».
 Les provisions techniques correspondent au montant qu’une entreprise dite de
référence serait amenée à demander pour reprendre et honorer les engagements
d’assurance (hypothèse de transfert).
 A la différence des spécifications du QIS4, on supposera désormais que le transfert
des contrats est réalisé dans sa globalité plutôt que par famille de contrats.
 Dès lors, le nouveau calcul conduit à réduire le niveau de la marge de risque du
montant de la diversification.
33
Présentation des ONC pour le QIS5
 Un projet d’Orientations Nationales Complémentaires (ONC) sera soumis à
consultation mi juillet.
 Les objectifs des ONC sont notamment de :


Limiter l’hétérogénéité des interprétations entre les participants
Faciliter la participation à l’exercice
 Les participants aux QIS5 sont invité à suivre ces orientations afin de permettre une
meilleur exploitation des résultats.
 Le contenu reste similaire aux orientation du QIS4, avec quelques évolutions,
notamment :
 La modélisation des actions sera en partie harmonisée
 Le calcul de la partie garantie du Best Estimate sera affiné par rapport aux
ONC du QIS4
 La prise en compte des primes futures pourrait être précisée en fonction des
spécifications techniques définitives
34
ONC : les rachats dynamiques
 Pour la détermination des provisions des contrats « euro », il convient de distinguer
les comportements de rachats dans des périodes d’activité normale (« rachats
structurels ») des comportements de rachats dans un environnement économique
dégradé (« rachats dynamiques »).
 Les rachats structurels doivent être estimés par chaque organisme en fonction de
ses caractéristiques propres. Les rachats dynamiques sont plus difficilement
observables et seront donc harmonisés dans le QIS5.
 Les comportements de rachat dynamique des assurés peuvent néanmoins varier
d’un contrat à un autre en fonction de certaines caractéristiques (réseau de
distribution, fiscalité, …).
 Les ONC permettront une prise en compte de ces spécificités, les rachats
dynamiques pourront ainsi varier à l’intérieur d’une fourchette de valeurs.
35
Conclusion
Philippe Sourlas
1ère Direction du Contrôle des Assurances (DCA)
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (SGACP)
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.43.38
Email. [email protected]
36
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Fonds propres
37
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Fonds propres
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Emilie Quéma
Classification
 Liste des items/critères précisée pour chaque tiers
en particulier / nouveauté

Profits futurs en tiers 1 (précision de la méthode de calcul)

Deferred tax assets en tiers 3

Dette hybride
 Tiers 1 :
 Maturité à l’émission ≥ 10 ans + sans clause de step-up
 Conditions supplémentaires en cas de franchissement d’un trigger
 Tiers 2 :
 Maturité à l’émission ≥ 5ans + clause de step-up autorisée

Plafonnement de l’excédant des fonds cantonnés au SCR notionnel du
fonds
39
Éligibilité
 Renforcement des contraintes posées par le niveau 1

Couverture du SCR
 T1 > 50% SCR
 T3 < 15% SCR

Couverture du MCR
 T1 > 80 % MCR
 T1 + T2 (BOF) > MCR

À l’intérieur de ces limites :
 Actions de préférence + dette/comptes subordonnés < 80% T1
40
Mesures transitoire
 Les différences par rapport aux critères de S2



Pas de référence au MCR et SCR
Tiers 1
 Pas d’item datés
 Possibilité de step-up
Tiers 2
 Mêmes contraintes de durée et step-up
 Limitations

Le T1 « grand-fatherisé » + Actions de préférence +
dettes / comptes subordonnés < 20% T1
41
Conclusion
Emilie Quéma
Direction des Etudes et des Relations Internationales
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.41.68
Email. [email protected]
42
SCR
43
43
Lancement du QIS5
SCR et MCR
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Laurent Voignac
CEIOPS
Structure de la formule standard
SCR
Adj
Market
Health
Interest
rate
SLT
Health
Equity
Mortality
Property
BSCR
Default
CAT
Non-SLT
Health
Op
Life
Non-life
Mortality
Premium
Reserve
Intang
Longevity
Premium
Reserve
Lapse
Disability
Morbidity
Longevity
Lapse
CAT
Spread
Disability
Morbidity
Lapse
Currency
Lapse
Expenses
Concentration
Expenses
Revision
Illiquidity
Revision
CAT
= adjustment for the
loss-absorbing capacity
of technical provisions
under the modular
approach
45
CEIOPS
Quelques modules du SCR




Risque opérationnel
Risque sur les actifs incorporels
Ajustement pour capacités d’absorption des pertes
Risque de marché :




Risque de taux
Risque sur les participations
Risque de spread
Risque sur l’illiquidité
 Risque de contrepartie
 Risque de souscription
 Risque « vie »: 7 sous-modules
 Risque « santé »
 Risque « non vie »:
 Paramètres spécifiques à l’entreprise
 Prise en compte de la réassurance
 CAT
 Traitement des Fonds cantonnés
46
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
SCR souscription
47
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
CEIOPS
Risque sur les actifs incorporels
 Choc de 80 % des actifs incorporels valorisés au bilan
 Attention: les « goodwill » ne sont pas valorisés au bilan
 Valeur des goodwill = 0
48
CEIOPS
Risque Opérationnel
 Tient compte du volume des primes acquises, du volume des
provisions techniques, et de la croissance des primes par
rapport à l’année précédente si croissance très forte.
 Plafonné à 30% du SCR de base
 Facteur spécifique (dépenses de fonctionnement) pour les
unités de comptes
49
CEIOPS
Risque de souscription Vie
d’innovation majeure mais quelques modifications de
calibrage
 Pas
 Mortalité : choc de 10% (QIS 4) => 15% (QIS 5)
 Longévité : choc de 25% (QIS 4) => 20% (QIS 5)
 Incapacité :
 Choc inchangé : augmentation des taux d’invalidité de 35% dans l’année qui suit
et 25% les années suivantes
 Introduction d’un choc de diminution de 20% des taux de sortie d’invalidité
 (Sauf si déjà inclus dans les tables utilisées)
 Révision
 Paramètres propres à l’entreprise possible pour risque de révision
 Rachat
 Rédaction devrait être plus cohérente
 Rachat de masse sous forme de scénario
 Calibrage inchangé par rapport à QIS 4
 Orientation nationale complémentaire sur loi de rachat dynamique
 Frais de gestion
 Catastrophe
50
CEIOPS
Risque de souscription Santé
 Nouvelle architecture du module santé
 Distinction « Health SLT » / « Health non-SLT »
 Toutefois reconnaissance incomplète de la réalité des métiers de la santé et de la
prévoyance
 Mise en place d’une Health Task Force sous EC
 entre avril et juin 2010
 Champ de la santé, segmentation, calibrage
Health
 Risque « Cat »:
 Scénario « grand stade »
 Scénario « concentration »
 Scénario « pandémie »
 Nécessité de collecter des données
de qualité lors du QIS5 pour le calibrage final
SLT
SCR Health
HealthCAT
HealthNon SLT
Mortality risk
Premium &
reserve risk
Longevity risk
Lapse
Expense risk
Disabilitymorbidity risk
Revision risk
= Adjustment for the loss-absorbing
capacity of technical provisions
SLT
= Similar to Life insurance Technics
Non-SLT = Not Similar to Life insurance Technics
Lapse risk
51
CEIOPS
Risque de souscription Non Vie
 3 sous-modules
 Risque de prime et de réserve
 Formule a peu évolué
 Calibrage en hausse
 collecte de données très difficile pour la France
 influence France plus « politique » que quantifiée
 sera revu après QIS5 ( importance de la collecte de données durant QIS5)
 Possibilité d’utiliser des données propres à l’entreprise plutôt que le calibrage
de marché
 Diversification géographique
 Nouveauté
 Risque de rachat en non vie: concerne surtout les contrats pluri-annuels
52
CEIOPS
Risque de souscription Non Vie
 Reconnaissance de la réassurance
 Réassurance proportionnelle: pas de changement, pris en compte facilement
dans la formule
 Réassurance non proportionnelle: nouveau, possibilité de prise en compte
des traités en excédent pour le risque prime et réserve : formule proposée par
l’industrie.
 Techniquement le cas des autres traités de réassurance non proportionnelle
ne peut toujours pas être pris en compte dans la formule standard: modèle
partiel
53
CEIOPS
Risque de souscription Non Vie
 Paramètres spécifiques à l’entreprise
 Non Vie et Santé frais de soin, perte de revenus + Risque de révision Vie et
Santé
 3 méthodes pour Risque de Prime
 3 méthodes pour Risque de Réserve
 Crédibilité 100% possible après 10 ou 15 ans
 Attention à être homogène avec la volatilité
 Prime: « brut » de réassurance
 Réserve: « net » de réassurance
54
CEIOPS
Risque de souscription Non Vie
 Risque Catastrophes
 Scénarios européens très étoffés par rapport à QIS 4
 Solvabilité II va exiger de connaître ses expositions à l’échelle du département:
testé pour QIS 5, France peut proposer simplification
 Logique par « péril » plus que par « branche »
 Pour le calcul de la charge « catastrophe » en non vie
 2 étapes de calcul: scénarios « bruts » de réassurance
 Puis application du programme de réassurance: chaque programme est spécifique,
donc pas de formule simple pour passer du « brut » au « net »: il faut simuler
l’application des traités (quelques exemples simples inclus dans TS)
 Catastrophes naturelles (Tempête, Inondations, Tremblement de terre, Grêle
, Subsidence, DOM/ TOM inclus)
 Valeurs assurées par zone (Cresta): Agregation par pays
 Méthode « 2 » utilisable seulement pour expositions hors de l’Europe
 Catastrophes d’origine humaine (Incendie, Auto, Marine, Aviation,
Responsabilité civile, Crédit / caution, Terrorisme)
55
CEIOPS
Fonds cantonnés
 Calcul du SCR notionnel du fonds, et du SCR notionnel du
complément du fonds
 Scénario le pire pour l’entreprise (pas pour le fonds)
 Si SCR notionnel négatif, remis à zéro.
 Excédent des fonds propres du fonds cantonné sur SCR
notionnel déduit des fonds propres Tier 1 de l’entité
56
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
SCR actifs
57
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Capacité d’absorption des chocs des
PT
CEIOPS
 Ajustement
plafonné par le montant des prestations
discrétionnaires futures (« FDB »), dont l’évaluation dépend
de l’évaluation du « Best Estimate »
 => application des ONC
 2 méthodes de calcul dans QIS 5:
 La méthode dite « modulaire » où l’ajustement est progressivement
calculé module par module
 La méthode dite « scénario unique équivalent », où l’ajustement est
déterminé en une seule fois par l’identification mathématique d’un
scénario qui correspond le mieux à l’épuisement des prestations
discrétionnaires futures disponibles.
58
Risque de marché: « taux d’intérêt »
CEIOPS
 Table des chocs sur 30 ans
 Extrapolation des chocs au-delà: constante pour QIS 5
 Pas de choc de volatilité
59
CEIOPS
Risque de marché: actions et
participations (1)
 Risque « actions »
 Actions cotées => choc de 30% (avec l’ajustement évalué à -9% au
31/12/2009)
 Actions non cotées => choc de 40% (avec l’ajustement)
 Pas de choc « actions » supplémentaire de volatilité
 Contrairement aux suggestions du CEIOPS
 Pour certains contrats retraites (si D > 12 ans)
 Possibilité d’appliquer un choc de 22%
60
CEIOPS
Risque de marché: actions et
participations (2)
 Traitement des Participations
 Pas de choc pour les participations dans des établissements financiers et
de crédit, car en déduction des Own Funds
 Choc de 22% pour les participations stratégiques
 Choc « actions » « normal » pour toutes les autres participations
 Rappel
 Participation dès lors qu’influence au moins significative sur l’entité
 Absence de définition de « stratégiques »
 Pas de charge de concentration pour certaines filiales régulées,
notamment d’assurance et de réassurance
61
CEIOPS
Risque de marché: risque de « spread »
 Calibrage et structure modifiés depuis avril 2010
 Calibrage spécifique aux « covered bonds » AAA
 Obligations souveraines OCDE non EEA sont chargées
 Suppression du sous-module spécifique « mortgage »
 Choc « illiquidité » dans un nouveau sous-module distinct
 Choc sur le niveau de la prime d’illiquidité: réduction de 65 % du niveau
62
CEIOPS
Risque de contrepartie
 Vivement critiqué dans QIS 4
 Pour QIS 5: 2 types de contreparties
 Type 1: Contreparties peu nombreuses
 Méthode de calcul basée sur la variance de la distribution des pertes
(dépend de probabilité de défaut et perte en cas de défaut)
 LGD = 50% des créances recouvrables pour l’assurance, 90% pour les
contreparties de couverture financière (ex: produits dérivés), en tenant
compte de l’effet de couverture
 Problème: nécessite le recalcul de certains modules (certaines
simplifications sont proposées)
 Type 2: contreparties nombreuses
 Méthode linéaire (15% des expositions + 90% des arriérés)
63
CEIOPS
MCR
 Peu de changement par rapport à QIS 4
 Nombre de paramètres beaucoup plus limité que le SCR, pas
d’utilisation de scénario, que des formules « fermées » simples
 Encadrement par plancher de 25% du SCR et plafond de 45% du
SCR
 De ce fait calibrage ne peut pas être affiné avant la connaissance
du calibrage final du SCR
 Valeurs absolues minimales du MCR en Vie, Non Vie.
 Pour Mixtes (« anciennes » et
« nouvelles ») : Valeur absolue
minimale du MCR est la somme des 2
64
Conclusion
Laurent Voignac
Direction des Etudes et des Relations Internationales
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (SGACP)
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.43.11
Email. [email protected]
65
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Modèle interne
66
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Aspects relatifs aux Modèles Internes
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Régis Weisslinger
Sommaire
1. Les modèles internes dans QIS5
2. Le questionnaire Modèles Internes
3. Séminaire
n°
68
QIS5 – Modèles internes
 Questionnaire qualitatif
 Vérifier la faisabilité des mesures de niveau 2
et la préparation des entreprises
 Point particulier pour les groupes envisageant
la procédure Art. 231 :
 Mise en commun de la plupart des
réponses
 Possibilité de préciser l’articulation
groupe/solo
n°
69
QIS5 – Modèles internes
 Questionnaire quantitatif
 Comparaison des résultats avec la formule
standard au niveau de l’entité
 Nouveautés par rapport au QIS4 :
 Meilleure prise en compte des MI partiels
 Entités peuvent décliner leur propre
typologie de risques
70
QIS5 – Modèles internes partiels
 Un MI est partiel par rapport :
 aux risques
 aux unités opérationnelles
 Dès qu’un risque/unité opérationnelle utilise la
formule standard :
 Réflexions à mener sur l’agrégation entre FS
et MI (cf. Final Advice CP65)
 Justification du périmètre
71
Questionnaire Modèles internes
 Utile à l’ACP pour préparer l’avant 2013 en termes
de modèles internes
 N’engage pas les entreprises…
 … mais servira à la préparation des contrôles
d’ici 2013
 Rappeler des conditions préalables à un dialogue
efficace
 Validation des hypothèses
 Documentation
 …
72
Conférence ACP sur modèles internes
 Aura lieu à l’automne 2010
 Objectifs principaux :
 Présenter la vision ACP des interactions avec
l’industrie d’ici 2013
 Faire part des écueils potentiels de la phase
de candidature
 Evoquer certaines problématiques techniques
récurrentes
 Répondre aux questions des entreprises
73
Conférence ACP sur modèles internes
 Mises en garde préalables :
 Présentation d’une vision instantanée sur des
sujets instables
 Difficile de généraliser des positions prises
pour un modèle particulier
 Public visé :
 Direction Générale
 Pilotes des projets Modèles internes
74
Conclusion
Régis Weisslinger
Direction des Contrôles Spécialisés et Transversaux (DCST)
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel (SGACP)
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.42.87
Email. [email protected]
75
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
SCR Groupe
76
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Lancement du QIS5
Les Groupes
Rencontre avec l’Institut des Actuaires
5 Juillet 2010
05/07/2010
Emilie Quéma
Périmètre du groupe
 Participation dans une entreprise


Appréciation quantitative… et qualitative
Notion large ( > comptabilité)
 si influence dominante => filiale
 si influence significative => participation
 sans influence significative => traitement action
 Périmètre du groupe pour l’évaluation de la solvabilité


Sur la base du périmètre de consolidation comptable
Mais le superviseur peut :


Ajouter des entités (influence dominante/significative)
Retirer des entités
=> Périmètre « prudentiel » (≈ ‘vrai’ profil de risque)
 Périmètre du groupe pour QIS5


Périmètre de consolidation comptable avec ajustement actuels
Déduction des participations exclues du périmètre actuel
78
Évaluation de la solvabilité du groupe
 La méthode par défaut = méthode de consolidation


repose sur le calcul du SCR du groupe selon les mêmes principes qu’au
niveau solo (formule standard ou module interne)
permet la reconnaissance de la diversification pour les filiales d’assurance et
les entités d’assurance sous contrôle conjoint
SCRgroup
SCR*
CRofs
SCRncp
79
Évaluation de la solvabilité du groupe
 La méthode alternative est la méthode de déduction /
agrégation
 Possible de « mixer » les deux méthodes
80
Évaluation de la solvabilité du groupe
 Calcul des fonds propres groupe

Reconnaissance des FP solo au niveau groupe conditionnée par leur
disponibilité

Disponibilité = fongiblité et transférabilité sous 9 mois

Exemples :
 Protection des intérêts minoritaires
 Fonds propres auxiliaires
 Etc
81
Les méthodes de calcul
82
Les provisions techniques
BE groupe   % de consolidat ion i x BE isolo
i
RM groupe   % de consolidat ion i x RM isolo
i
83
Conclusion
Emilie Quéma
Direction des Etudes et des Relations Internationales
Secrétariat Général de l’Autorité de Contrôle Prudentiel
61, Rue Taitbout - 75009 Paris
Tél. 01.55.50.41.68
Email. [email protected]
84
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Autres questions
85
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
QIS 5 – Echanges pratiques et opérationnels
Echanges pratiques et
opérationnels
autour du QIS 5
Avec la participation de l’ACP
5 juillet 2010
Institut des Actuaires – ACP – 5 juillet 2010
Téléchargement