Présentation - Briefings de Bruxelles sur le Développement

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Partnership to Cut Hunger
and Poverty in Africa
Research-Based Advocacy for African Agricultural Development
Aide américaine au
développement agricole
en Afrique sub-saharienne
Julie Howard
Directrice exécutive et administratrice
Partnership to Cut Hunger and Poverty in Africa
Présentation au
Briefing de Bruxelles sur le développement rural
n° 20
Au-delà de l'aide : Financement de l'agriculture dans les pays ACP
Mercredi 15 septembre 2010 – 8h30 – 13h00
Commission européenne, Bâtiment Borschette
Rue Froissart, 36- Bruxelles
Contenu

À propos du partenariat

Rapports sur l'aide américaine au développement agricole

Portée et méthodes

Conclusions : tendances de l'aide américaine

Principaux obstacles au suivi de l'aide au développement
agricole

Évolution de l'aide américaine vers une approche basée sur la
demande

Obstacles à la mise en œuvre de programmes et de priorités
d'action basés sur la demande

Conclusions
À propos du partenariat
 Coalition indépendante africaine-américaine fondée en 2001
par des présidents africains, des hommes d'État américains et
des figures universitaires et d'ONG.
 Action basée sur la recherche pour augmenter l'investissement
des États-Unis dans le développement agricole et rural africain
et améliorer l'efficacité des politiques et des programmes
américains
 Focalisation : sécurité alimentaire et politique de
développement agricole ; marchés et commerce agricoles ;
infrastructures ; développement des capacités ; réforme de
l'aide alimentaire

Conduites focalisées sur la recherche, synthétisation d'études existantes afin d'informer
les politiques, telles que le rapport annuel sur les niveaux d'aide américaine à l'agriculture
africaine.

Réunit des experts américains et africains afin d'identifier des solutions pratiques aux
problèmes et aux opportunités en Afrique rurale.

S'efforce que ces idées soient mises en œuvre par les décideurs américains
et mondiaux et que les politiques et les pratiques nationales et régionales africaines
soient alignées sur les donateurs.
Rapports sur l'aide
au développement agricole
américaine
 Le partenariat a publié deux rapports examinant les niveaux et
les tendances de l'aide américaine au développement agricole
en Afrique sub-saharienne.
 Premier rapport financé par la Rockefeller Foundation : « Investing
in Africa’s Future: US Agricultural Development Assistance for
Sub-Saharan Africa » - Aide américaine au développement
agricole de 2000 à 2004, publié en septembre 2005.
 Deuxième rapport financé par la Gates Foundation : « Supporting
Africa’s Strategy for Reducing Rural Poverty” » - Aide américaine
au développement agricole de 2005 à 2008, publié en octobre
2009.
 Rapport de suivi sur l'aide américaine au développement agricole
en 2009 – à paraître en octobre 2010.
Portée et méthodes

Analyse simple, concise et reproductible de l'aide au développement
agricole du gouvernement américain et catégorisation de l'aide de chaque
institution selon les critères suivants :




Renforcement de la productivité sur les exploitations,
Infrastructures physiques agricoles, et
Infrastructures agricoles de politique et de marché
L'accent est mis sur les institutions qui contribuent suffisamment au
financement de concessions ou de dotations pour le développement
agricole en Afrique sub-saharienne.
Bilateral Institutions
United States’ Agency for International
Development (USAID)
Millennium Challenge Corporation (MCC)
United States’ Department of Agriculture (USDA)
United States African Development Foundation
(USADF)
Multilateral Institutions
World Bank’s International Development
Association (IDA)
African Development Bank’s African
Development Fund (ADF)
International Fund for Agricultural Development
(IFAD)
Food and Agriculture Organization (FAO)
World Food Programme (WFP)
Portée et méthodes
1.
Évaluation de chaque document publié par les institutions,
entretiens avec le personnel
2.
Estimation de la contribution de chaque institution à l'aide
américaine au développement agricole pour l'Afrique subsaharienne
»
Facile pour les institutions bilatérales, mais pour les multilatérales cela
nécessite deux étapes :


Dérivation de la proportion de la contribution de chaque institution à
l'aide au développement agricole en Afrique sub-saharienne.
Utilisation de cette proportion pour déterminer la part de
contribution américaine à l'institution en faveur du développement
agricole en Afrique sub-saharienne.
3.
Catégorisation de l'aide au développement agricole
»
Deux approches selon la disponibilité des données :
Examen d'un échantillon individuel ou représentatif de projets et de
compacts – MCC, USADF et « Food for Progress » de l'USDA.
Corrélation du rapport de l'institution au niveau des éléments avec nos
catégories individuelles – USAID, FAO et AID de la banque mondiale.


4.
Demande de feedback de chaque institution sur les
estimations
Principaux obstacles
au suivi
1. Absence de définition opérationnelle robuste et généralisée
de l'aide au développement agricole
2. Révision en cours des méthodes de rapport par les
différentes agences envisagées
3. Dépendance des chiffres fournis par chaque agence
(système de collecte de données)
4. Processus budgétaire américain compliqué et long
5. Divers cycles de rapport : par année fiscale ou par année
calendrier
6. Mélange de financement en masse et bilatéral ciblé au sein
des organisations multilatérales ; augmentation de l'interfinancement de programmes au sein des agences
multilatérales
Principales conclusions :
Tendances de l'aide américaine
à l'agriculture africaine
 2000-2004 : Stagnation de l'aide américaine à l'agriculture
africaine (460-514 millions USD)
 2005-2007: Augmentation significative grâce au Contrat du
défi du millénaire et aux demandes africaines
d'infrastructures agricoles (677-840 millions USD)
 2008: La crise alimentaire mondiale suscite une hausse de
1,1 milliard USD.
 2009: Au sommet du G8 de L'Aquila, engagements
mondiaux historiques de 22 milliards USD sur 3 ans, dont
3,5 milliards du gouvernement américain.
Évolution de l'aide américaine :
Vers une approche basée sur la
demande...
Adoption des principes de Rome (Sommet
alimentaire mondial de 2009)
(1) investir dans des plans menés par les pays
(2) coordination stratégique aux niveaux local,
national, régional et mondial
(3) approche parallèle complète pour répondre aux
besoins immédiats et encourager un
développement à long terme
(4) rôle fort du système multilatéral
(5) engagement durable et substantiel de tous les
partenaires dans l’investissement dans l'agriculture,
la sécurité alimentaire et la nutrition
Feed the Future
Nous renforcerons la coordination au sein du gouvernement américain pour aligner nos
diverses ressources et nouer des partenariats efficaces avec d'autres parties prenantes
afin de susciter et d'harmoniser l'investissement pour un impact collectif plus profond.
Notre rôle et celui d'autre donateurs dans la stimulation d'une croissance économique
bénéfique aux populations pauvres sera de fournir une assistance diplomatique,
économique et de développement. Nous voyons un monde où l'investissement privé est
un moteur de croissance durable et où le développement suscité par les pays et les
marchés supplante l'aide étrangère.
www.feedthefuture.gov


Inspiré par les principes de Rome
 Lutter contre les causes de la faim et de la sous-nutrition
 Encourager une sécurité alimentaire durable via des processus
menés par les pays et des partenariats entre de multiples parties
prenantes
 S'engager de manière durable et responsable
Répondre aux besoins des petits exploitants et des entreprises agricoles
en :
 développant le pouvoir des femmes
 développant les avantages comparatifs américains en matière de
recherche, d'innovation et de croissance menées par le secteur privé
 augmentant l'investissement dans la nutrition et le
développement agricole tout en maintenant le soutien à l'aide
alimentaire humanitaire
Progrès de « Feed the
Future »  Guide de « Feed the Future » (plan
stratégique) publié en mai 2010
Investissements de la phase I : investissements
fondamentaux/développement des capacités
Investissements de la phase II : mise en œuvre d'un
plan d'investissement dans les pays
 Plans de mise en œuvre pluriannuels ciblant
stratégiquement les investissements dans
les pays concernés
 20 plans initiaux pour l'investissement
américain pour l'année fiscale 2010 :
Afrique :
3 régions : Est, Ouest et Afrique australe
13 pays : Éthiopie, Ghana, Liberia, Kenya,
Malawi, Mali, Mozambique, Nigéria, Rwanda,
Sénégal, Tanzanie, Ouganda, Zambie
Asie : 2 pays
Amérique latine : 2 pays

Lancement de la « Joint USDA/USAID
Norman Borlaug Commemorative Research
Initiative »
Programme mondial pour
l'agriculture et la sécurité
alimentaire (GAFSP)
 Fonds d'affectation multilatéral de la Banque mondiale
 Vise à aider à la mise en œuvre des engagements du G8
via la détermination et le déblocage immédiats de
financements additionnels pour des entités publiques et
privées afin de soutenir des plans stratégiques nationaux et
régionaux pour l'agriculture et la sécurité alimentaire dans
les pays pauvres.
 Financement presque immédiat pour répondre à la demande, à la
différence des mécanismes bilatéraux et multilatéraux lents.
 Réduction des coûts de transaction et meilleur alignement des
réponses des donateurs
 Les investissements peuvent cibler la productivité agricole,
les liens de marché des agriculteurs, l'atténuation des
risques, les subsistances rurales non agricoles et le
développement des institutions et des capacités.
Progrès du GAFSP
 Contributions des donateurs à ce jour : 900 millions USD
sur trois ans (USA, Canada, Espagne, Corée du Sud, Bill &
Melinda Gates Foundation)
 Premières allocations : 224 millions USD en juin :
Bangladesh (50m USD), Haïti (35m USD), Rwanda (50m
USD), Sierra Leone (50m USD) et Togo (39m USD)
 Pour la réunion de décision du Comité directeur d'octobre
2010, 120m USD seront disponibles pour plus de
25 candidats
 Nouveaux engagements financiers attendus pour 2013,
avec mise en œuvre en 2019
Obstacles à la mise en œuvre
de programmes et de priorités
d'action basés sur la demande
 Le forum États-Unis-Afrique du partenariat, en
février 2010, a rassemblé plus de
200 membres de la communauté de
développement américano-africaine pour :
 évaluer les progrès de l'année écoulée
 discuter des principaux obstacles à la capacité
des États-Unis à répondre aux priorités de
sécurité alimentaire de chaque pays et aux
principes de Rome
 identifier des options permettant de
surmonter ces obstacles
De nouvelles voies
de collaboration
 Trouver de nouvelles voies de collaboration sur des problèmes
stratégiques avec les entreprises privées, la société civile et le
monde universitaire du pays concerné et des États-Unis ; entre les
agences gouvernementales américaines et avec le système
multilatéral.
 Quels sont les moyens en place pour stimuler une meilleure
coordination entre les agences gouvernementales nationales ?
Entre les donateurs bilatéraux ?
 Que signifie « basé sur la demande » ? La demande de qui ?
Comment le secteur privé et la société civile, dont les ONG
internationales et nationales, sont-ils impliqués dans le
développement et la mise en œuvre de plans de type
CAADP ? Les entités non gouvernementales se sentent-elles
propriétaires et responsables de ces priorités et ces plans ?
Relever le défi du
développement des
capacités
 Relever le défi du développement des capacités, à
savoir focaliser l'aide technique externe à court terme
sur l'objectif stratégique à long terme de
développement de l'expertise et des institutions afin de
planifier, gérer et encourager le développement
agricole dans les pays.
 Quels investissements de développement des capacités,
individuels et institutionnels, seront nécessaires pour donner
naissance à la prochaine génération de scientifiques, de
leaders de la société civile, d'hommes et de femmes d'affaires
et de dirigeants de gouvernements en Afrique ? Quelles
institutions de formation fourniront aux communautés des
informations continuellement à jour sur l'agriculture, la
nutrition, la santé et les stratégies de développement des
entreprises ?
Augmenter l'investissement
du secteur privé au niveau
national et régional

La sécurité alimentaire ne sera possible que si l'investissement
du secteur privé est substantiellement renforcé dans la
production, la transformation, l'entreposage, la
commercialisation et le commerce de biens alimentaires et
agricoles.




Que peut-on spécifiquement faire pour améliorer les
environnements favorables aux entreprises agricoles ? Quels sont
les investissements infrastructurels nationaux et régionaux les plus
prioritaires ? Comment répondre aux questions d'administration et
de propriété des terres ?
Comment améliorer le flux d'informations sur les opportunités des
investisseurs potentiels en Afrique et dans le monde ?
Les associations et les coopératives d'agriculteurs sont des
entreprises clés dans le secteur privé pouvant attirer et gérer des
investissements très étendus. Quelles compétences spécifiques
sont nécessaires et comment les obtenir ?
Comment développer les services de développement des
entreprises africaines afin de soutenir le développement d'un
système alimentaire et agricole (production, transformation,
commercialisation, entreposage, exportation) ?
Améliorer la mesure
et la responsabilité

Un engagement commun en faveur d'une amélioration du suivi,
de l'analyse, de l'évaluation et de l'apprentissage est
essentiel afin de faciliter la transparence, la responsabilité et la
confiance entre les partenaire et de garantir que les
organisations de mise en œuvre deviennent des organisations
« d'apprentissage ». Les priorités comprennent...





Aller au-delà des entités gouvernementales et des donateurs. Comment les
organisations de la société civile et du secteur privé seront-elles impliquées
dans la planification, le rapport et l'apprentissage de la mise en œuvre
rentable des programmes agricoles, en renforçant leur appropriation des
programmes ?
Développer des mesures communes aux partenaires nationaux, régionaux et
donateurs afin de parvenir à une collecte de données, un renforcement des
capacités et une communication rentables entre autres.
Investir davantage dans les statistiques et la collecte de données, en
particulier en renforçant les capacités des organisations africaines à mener
des enquêtes et à analyser les résultats.
Développer ces activités en contrats et en dotations pour que les partenaires
de mise en œuvre soient incités à utiliser et à partager leurs connaissances.
Mener des évaluations rétrospectives afin de mieux comprendre les
questions et interventions essentielles.
Conclusions
 Nous assistons à un changement
historique :
 Augmentation significative du
financement et du soutien politique à
l'agriculture et à la sécurité alimentaire
 Nouvel engagement des États-Unis et
d'autres donateurs en faveur d'un
développement mené par les pays et
des autres principes de Rome
Conclusions

Mais ce n'est qu'une première étape. Que
faudra-t-il pour garantir la mise en œuvre
efficace de programmes de sécurité
alimentaire basés sur la demande ?
Les défis :

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
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
Nouvelles voies de collaboration
Relever le défi du développement des
capacités
Augmenter l'investissement du secteur privé
au niveau national et régional
Améliorer la mesure et la responsabilité
Merci
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