de cette formule est un petit peu ambigu. Vous pouvez y penser comme
dénotant une valeur réelle par exemple, pour une valeur réelle du
paramètre x. Mais vous pouvez également y penser comme dénotant la
fonction qui associe à la valeur x de son argument le résultat x2 + 2x + 1.
Ainsi, il y a une espèce d’ambiguïté de cette notation, et suivant la
manière dont ce polynôme va être placé dans le discours mathématique,
il va dénoter un entier ou une fonction. Dans l’algèbre fonctionnelle, on
distingue l’expression polynomiale x2 + 2x + 1 et son abstraction
fonctionnelle explicite, notée λx.x2 + 2x + 1, la fonction polynomiale
correspondante, appelons-la F. On peut maintenant appliquer cette
fonction F à un argument X, et l’expression correspondante F(X) dénote
son résultat, c’est-à-dire X2 + 2X + 1. Ceci illustre le constructeur de
l’algèbre appelé abstraction fonctionnelle, et noté λ : il capture la variable
formelle x du polynôme, et forme la fonction polynomiale.
Dans l’exemple de la structure de groupe, on considère les lois du
groupe, exprimées par des axiomes équationnels postulés comme des
identités sur les opérations. Par exemple, x*I = x exprime que l’élément I
est neutre à droite pour l’opération *. Une autre loi est l’associativité de