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« Activités Physiques et Sportives Adaptées »
Partie :
Tronc Commun
Thématique 3 :
Facteurs déterminants de l’activité & de la
performance
Module :
Les notions des différentes déficiences (physique)
Les handisportifs
Définition du handicap (oms 2000)
Le Handicap est la conséquence d'une incapacité qui rend
difficile l'accomplissement des rôles attendus dans la société en
fonction de l‘âge et du sexe d'un individu. Il s'agit d'une
discordance entre les performances d'un individu et les attentes
du milieu.
On considère comme handicapées, les personnes pour
lesquelles les activités quotidiennes et/ou leur participation à la
vie sociale sont rendues difficiles suite à une atteinte physique,
psychique ou intellectuelle.
La notion de handicap concerne donc l'individu et la société
dans laquelle vit l’individu
Exemple
Notions de déficience
 Déficience motrice




Lésions médullaires et neuromusculaires
Lésions cérébrales
Les amputations
Les autres
 Déficience sensorielle (déjà vu)
 Lésions visuelles
 Déficiences auditives
 Déficience intellectuelle (déjà vu)
Paraplégiques et Tétraplégiques
Qu’est-ce qu’une paralysie?
Paralysie : c'est l'impossibilité d'exécuter des mouvements
volontaires dans la région qui est dite « paralysée ». La moelle
épinière généralement lésée en un point, ne laisse plus passer
que partiellement ou complètement les ordres moteurs.
Bouger la main  cerveau envoie l’ordre moteur  l’ordre passe par la moelle
épinière  l’ordre moteur atteint les muscles de la main  la main bouge.
Paraplégie : la paralysie plus ou moins complète des deux
membres inférieurs pouvant remonter +/- haut sur le tronc,
Tétraplégie : paralysie qui touche les membres inférieurs, le
tronc et également les membres supérieurs.
Lésions de la moelle
Paraplégiques et Tétraplégiques
Les causes :
Un traumatisme: Accident de la route, chute, …  la moelle
épinière est contusionnée, écrasée ou sectionnée.
Myélite: Maladie (inflammation) de la moelle épinière  Sclérose
en plaque
Tumeur : la tumeur comprime la moelle épinière.
Accident vasculaire (AVC): les vaisseaux nourricier de la moelle
épinière peuvent être détruit  la moelle épinière se nécrose.
PARAPLÉGIQUES ET TÉTRAPLÉGIQUES
Les troubles moteurs :
une paraplégie ou une tétraplégie se définit par son niveau neurologique, et par le
caractère complet ou incomplet, flasque ou spastique des paralysies.
Niveau neurologique:
 La paralysie affecte les muscles situés en dessous de la lésion
 33 vertèbres : C1-C7/T1-T12/L1-L5/S1-S5/+coccyx
 31 nerfs rachidiens :
C1-C8 = muscles du cou et des MS
T1-T12 = muscles du tronc et des abdominaux
L1-L5 = muscles des MI & organes du bassin
S1-S5 = muscles des MI & organes du bassin
A chaque nerfs rachidien, correspond un segment médullaire (de la
moelle épinière). Ex : segment médullaire T12 donne naissance au nerf
rachidien T12.
Pour annoncer le niveau neurologique d’une paraplégie, on donne le numéro de
segment médullaire atteint.
Tétraplégie = lésions ≥ T1 (lésion cervicale C1 à C7)
Paraplégie = lésions ≤ T2
Plus la lésion est haute plus l’handicap est grave.

Caractères complet ou incomplet :

Si moelle épinière sectionné ou écrasée  plus d’influx nerveux ne passe 
plus de possibilité de mouvement volontaire  Paraplégie ou tétraplégie
complète.

Si moelle épinière contusionnée  l’influx nerveux passe avec difficulté 
possibilité de mouvement volontaire avec +/- de difficulté et de force 
paraplégie ou tétraplégie incomplète.
Caractères

flasque ou spastique:
La moelle peut être sectionnée, mais en dessous de la section elle n'est pas
détruite et va donc pouvoir répondre à des stimulations extérieures par des
mouvements involontaires (réflexes). Ces mouvements involontaires
entrainent des mouvements de flexion ou d'extension qui sont toujours
involontaires et par là-même gênants.  Para & tétraplégies spastiques
Si la moelle, en dessous de la lésion, est détruite, les possibilités de mouvements
reflexes d'origine médullaire disparaissent, il n'existe aucune contracture
involontaire. En résumé, dans les paraplégies ou tétraplégies flasques, les muscles
sont totalement inertes, mous, prives de tonus.
PARAPLÉGIQUES ET TÉTRAPLÉGIQUES

Les autres troubles :
 Les troubles sensitifs:
 Si la moelle est sectionnée ou écrasée = perte totale de sensibilité (anesthésie)
 Le territoire de l’anesthésie = territoire de la paralysie (en dessous de la lésion)
?
Je me fais mal mais je ne le sais pas!
 Si paraplégie ou tétraplégie incomplète = sensations passent +/- bien
 Les troubles sphinctériens :
 Impossibilité de commander volontairement les mictions urinaires et les
 Le besoin d’uriner, le passage des urines, le besoin de déféquer ne sont plus
 Comment vider la vessie?
Par sondage de la vessie. Après la rééducation le patient peut se sonder
 en déclenchant les mictions à heure fixe :
 Soit par percussion du bas ventre
 Soit par poussé ou pression abdominale
PARAPLÉGIQUES ET TÉTRAPLÉGIQUES
Les complications :
Les Escarres:
Des ulcérations creusantes qui apparaissent en zone insensible au niveau d'un point de pression (endroit où la peau, et
les chairs qui sont en dessous de la peau, se trouvent coincées entre un os et un plan d'appui).
Les localisations les plus fréquentes : la région sacrée, les talons, les ischions. Chez les tétraplégiques, on peut en voir
aussi aux omoplates, aux coudes...
L'escarre se forme en quelques heures (une demi-heure suffit au talon). C’est d'abord une zone noirâtre, qui en
quelques jours se putréfie et s'élimine laissant une ulcération irrégulière infectée et parfois profonde jusqu’à l’os. Des
mois de soins seront nécessaires pour la guérir.
 L’escarre doit être la hantise du paraplégique.
 Les rétractions musculaires:
 Absence de mouvement + spasticité  rétraction des muscles  déformations des
membres.
 La fragilité osseuse:
 Absence de mouvement  mauvaise fixation du calcium (ostéoporose)  fragilité
osseuse  risque + élevé de fracture.
 Attention: l’absence de sensibilité complique le diagnostic.
 Les complications urinaires:
 Les paralysés doivent boire beaucoup et doivent faire attention à la qualité de leurs
mictions (bien vider la vessie).
PARAPLÉGIQUES ET TÉTRAPLÉGIQUES
Aptitude aux sports :
Les paraplégiques peuvent pratiquer beaucoup de sports
Ex : Athlétisme (course en fauteuil, lancers), tennis de table, tir à l’arc, escrime, basketball, tir, équitation, tennis, handbike, rugby (tétraplégique), natation, …
Rôle du responsable sportif
 Connaitre le handicap de son sportif (niveau, complet,…)
 Se méfier des escarres (région ischiatique  changer fréquemment de position )
 Se méfier du risque de fractures ( mouvement  mauvaise fixation calcium  
fracture)
 un grande majorité des para et tétraplégiques sportifs sont bien adaptés à leur
handicap et connaissent bien leurs problèmes. Il faut donc les écouter et leur faire
confiance.
Exemple de sports
HÉMIPLÉGIQUES
Qu’est-ce qu’une hémiplégie?
Hémiplégie
:
 La paralysie de la moitié du corps dans le sens vertical.
Il existe donc deux possibilités d'hémiplégie : droite ou gauche.
 Les hémiplégies sont dues à des lésions de la zone motrice
droite du cerveau.
Rappel physiologique
de la partie gauche ou
:
 Les ordres moteurs partent du cerveau, et que la moitié droite du cerveau commande la moitie gauche
du corps et vice-versa,
 Une lésion cérébrale droite entraîne une hémiplégie gauche et une lésion cérébrale gauche, une
hémiplégie droite.
 le cerveau n’a pas qu’un rôle de donneur des ordres moteurs ; il est aussi le centre des conduites
adaptées à un but, du raisonnement et du jugement, de l'humeur. Il reçoit tous les messages sensitifs,
visuels, auditifs, qui les reconnait et qui les interprète.
  l’hémiplégie peut s’accompagner de troubles complexes, et ≠ entre chaque hémiplégie.
HÉMIPLÉGIQUES
Les causes :
Chez
les sujets d’un certain âge:
 Hémorragie cérébrale (accident vasculaire cérébral).
 On les retrouve rarement sur un terrain de sport

Chez les sujets plus jeunes:
 Traumatisme crânien (quand le choc a été suivi d’un coma long et qu’il est suivi de séquelles
neurologiques)
 Malformation vasculaire cérébrale (angiome)  Hémorragie
HÉMIPLÉGIQUES
Les caractéristiques :
L’intensité des paralysies:
 Complète : (aucune contraction volontaire – assez rare)
 Incomplète : mouvement volontaire +/- difficiles à réaliser. La paralysie prédomine fréquemment
un membre (MS ou MI).
Son caractère flasque ou spastique:
 Hémiplégie = au début est flasque pour devenir spastique avec le temps.
 Spasticité = contraction involontaire qui prédomine sur les fléchisseurs des MS et les extenseurs
des MI.
 MS = placé en flexion et doigts fermés
 MI = raideur à l’extension  la marche se fait en fauchant
Les troubles associés :
 Troubles du comportement
 Aphasie = trouble de la parole
 Incoordination des mouvements (surtout MS)
 Diminution de la sensibilité du côté paralysé
HÉMIPLÉGIQUES
Les complications:
Rétraction musculaire:
 MS : bloquer l’épaule, coude au corps, bloquer le coude en flexion, bloquer les doigts en griffes.
 MI : placer le pied en équinisme, c'est-à-dire en extension permanente.
La spasticité:
 Lorsqu'elle est très importante, elle peut être considérée comme une véritable complication, car
elle étouffe les possibilités motrices.
HÉMIPLÉGIQUES
Aptitudes au sport:
La très grande majorité d'entre eux pratique les sports debout :
 Athlétisme (courses et lancers),tennis de table, tir aux armes, …
 La natation, ils ne se contentent pas de nager sur le côté mais pratiquent, avec un peu d’habitude et plus ou
moins bien, tous les styles.
« Aucun hémiplégique ne ressemble à un autre hémiplégique, ni à une autre personne en situation d’un autre handicap, ce qui ne favorise pas
l'organisation de compétitions pour eux».
Rôle du responsable sportif
 Bien comprendre l’handicap et les troubles associés
 Proposer des activités sportives faisant travailler les deux parties du corps
 Tenir compte des troubles d’humeur, du caractère
INFIRMES MOTEURS CÉRÉBRAUX (IMC)
Qu’est-ce que l‘IMC?
Définition : C’est une séquelle motrice d’une lésion cérébrale accidentelle survenue dans la période « périnatale
» (« autour de la naissance »), c’est-à-dire parfois « avant », parfois au moment de la naissance, parfois juste
après. Il s’agit donc d’une souffrance néonatale, non évolutive, non héréditaire et non curable».
En anglais = Cérébral Palsy (terme utilisé pour la classification)
Ce n’est donc, ni une malformation cérébrale, ni une maladie héréditaire, c’est la conséquence de l’agression
d’un cerveau sain, c’est donc un « accident ». On parle d’I.M.C. quand les séquelles sont purement motrices et qu’il y
a conservation de l’intelligence.
Types d’IMC ><Paraplégie
INFIRMES MOTEURS CÉRÉBRAUX (IMC)
Les causes:
Anténatales (70% des cas):
 Décollement du placenta du fœtus  grave manque d’O² au cerveau
 Intoxication de la future mère (tabac, alcool, drogue, diabète, …)
 Néonatales (20% des cas):
 Incompatibilité sanguine du rhésus entre la mère et le fœtus
 Accouchement difficile (trop prolongé)
 Anoxie = manque d’oxygène (obstructions des voies aériennes, enroulement du cordon ombilical
autour du cou, …)
 Prématurité (naissance avant le développement suffisant et normal du cerveau
Postnatales (10% des cas):
 Convulsions
 Traumatisme
 encéphalite
INFIRMES MOTEURS CÉRÉBRAUX (IMC)
Les caractéristiques:
IMC = ce ne sont pas des paralysies, mais des troubles du tonus musculaire et de la régulation automatique des mouvements (présence mouvements
involontaires et incontrôlables)
Syndrome de Little:
 Hypertonie des MI ( flexion des hanches, des genoux et extension des pieds
 Marche possible avec ou sans canne
 Intelligence souvent parfaitement normal
 Hémiplégie cérébrale infantile:
 Hémiplégie spastique (hypertonique)  MI (pied en équin) et MS (replié en flexion)
 Intelligence pas toujours parfaite – trouble du caractère – épilepsie
L’athétose:
 Existence de mouvement anormaux (mvt incontrôlé) essentiellement sur les MS et le tronc (mvt
assez lent, « enroulement – torsion »)
 Les mouvements anormaux s’accompagnent d’hypertonie ( contraste avec le tonus de repos
normal ou faible) – les mouvements anormaux sont augmentés avec l’excitation.
Type d’IMC
Athétose –> vidéo
Syndrome de
Little
 SYNDROME CÉRÉBELLEUX:
 Rappel : Le cervelet se situe dans le crane, a la base du cerveau dans
sa partie postérieure. Le rôle du cervelet est de coordonner les gestes
en fonction de toutes ces informations et d’assurer l’équilibre dans tous
les plans de l'espace. C'est un régulateur.
 Causes, le cervelet peut être lésé par :



Un traumatisme (trauma crânien)
Lésion vasculaire (rupture d’angiome)
Une tumeur
 Les caractéristiques :





Démarche pseudo-ébrieuse
Difficulté à tenir en équilibre (voire même assis)
Troubles de la coordination (hypermétrie = doigt sur le nez)
Impossibilité à réaliser des mvts rapides et coordonnés
Dysarthrie : trouble de l'articulation. La dysarthrie se manifeste par des
difficultés d'articulation, une altération de la voix et du débit de parole
INFIRMES MOTEURS CÉRÉBRAUX (IMC)
Les complications:





Troubles de la sensibilité
Troubles de la vue (souvent mauvaise, strabisme)
Troubles de la parole accompagnée par de l’hyper salivation
Comitialités (crise d’épilepsie)
Déficience intellectuelle
Malgré la gravité et la complexité de leur handicap, les enfants infirmes moteurs cérébraux sont :
 souvent très attachants
 avec des possibilités mentales très correctes
 très émotifs (une difficulté inattendue, une réprimande ou une grande joie peuvent entrainer
une exagération de tous leurs troubles, notamment de leur hypertonie et de leurs mouvements
involontaires)
Apres un long apprentissage, ils sont capables de mieux se dominer, et le sport est un des moyens
les plus sûrs de leur donner cette possibilité.
LES AUTRES MALADIES
La sclérose en plaque :




Maladie d’origine inconnue qui provoque une démyélinisation
L’état du patient dépend de la localisation de ces atteintes
Maladie évolutive par poussées
La fatigue et les efforts peuvent influencer les poussées
Rôle du responsable sportif
 Demander et recevoir du médecin les conseils concernant les possibilités de la personne et les limites
autorisées dans les exercices.
LES AUTRES MALADIES
La Poliomyélite :





Eradiquée en Belgique et en cours d’éradication mondiale
Causée par un virus qui pénètre dans l’organisme soit avec l’eau de boisson ou soit par baignade en eau douce polluée.
Le virus se localisent sur les méninges du cerveau et sur la substance grise de la moelle épinière (y détruisant les corps
cellulaires des neurones périphériques
Le virus n’atteint que les cellules nerveuses motrices et pas les cellules nerveuses sensitives  jamais de trouble
sensitif toucher, appliquer du chaud et du froid, piquer, tout est parfaitement ressenti  pas de risque d’escarre,
Pas de trouble sphinctérien
Evolution :
 Période d’installation des paralysies :
Incubation de quelques jours  la poliomyélites apparait en quelques heures  paralysie asymétrique (sur un ou
plusieurs membres ou même le tronc et les muscles respiratoires).
Période de régression des paralysies :
 Les paralysies installées sont définitives  possibilité d’amélioration par le DVP des fibres musculaires non
paralysées  fonde des muscles paralysés.
 Période des séquelles :


Un ou deux ans après le début de la polio, tous les progrès que l’on pouvait espérer
ont été réalisés  les séquelles paralytiques persistent.
Après de nombreuses années  possibilité de syndrome « post-polio »  perte de
force sur les muscles déjà atteints.
Aptitudes au sport: (de moins en moins de cas)
L’aptitude à l’exercice physique des sujets atteints de séquelles de poliomyélite est
absolument extraordinaire  le handicap est d’ordre uniquement moteur  tous
les muscles restant peuvent être efficacement utilisés. Ils peuvent pratiquer et
pratiquent tous les sports.
Rôle du responsable sportif:
 Bien connaitre l’étendue des paralysies du sujet sportif.
 Se méfier de la fragilité osseuse et des risques de fractures.
 Bien connaitre les problèmes orthopédiques qui peuvent se poser (exemple
instabilité du genoux ou de le hanche qui peuvent être aggravé par une grande
charge sportive.
LES AUTRES MALADIES
La Myopathie:
 Maladie musculaire de nature dégénérative et d’évolution progressive.
 Maladie souvent familiale et héréditaire. (Nombreuses formes de myopathie)
 Cause = absence d’une ou plusieurs protéines de liaison dans la fibre musculaire du à une anomalie chromosomique sur un ou
plusieurs gènes.
 Ce n’est pas une atteinte des cellules nerveuses  pas de paralysie mais bien une diminution progressive de la force
musculaire.
Aptitudes au sport:
Interdire les sports physiquement éprouvant.
Inversement l’absence total d’exercice physique peut entrainer des complications  rétraction musculaire. Il faut donc
trouver un compromis et recommander des exercices physiques non fatigantes.
Ils peuvent pratiquer sans problème le foot-fauteuil, le tir à air. Ils peuvent parfois pratiquer la natation, le tennis de table,…
Rôle du responsable sportif:
 Connaitre le caractère évolutif de la maladie (distinguer les myopathies à évolution rapide (pas de sport) et à évolution lente)
 Tenir compte à la lettre des recommandations médicales
LES AUTRES MALADIES
Le Spina Bifida:
 Malformation localisée de la moelle épinière, des ses enveloppes et des vertèbres qui l’entourent. musculaire de
nature dégénérative et d’évolution progressive.
 Ernie contenant du tissu nerveux (moelle et/ou racine) qui entraine une paraplégie.
 Il existe trois formes de spina bifida:
 La myéloméningocèle : forme la plus grave. Saille de la moelle
épinière et ses membranes (méninges) par une ouverture dans
la colonne vertébrale.
 La méningocèle : seules les méninges font protrusion
 Spina Bifia occulta : forme les plus bénigne. La brèche dans les
vertèbres est recouverte par la peau  asymptomatiques : car
pas d’hernie  fréquent (10% de la population  sans
conséquence  dépisté à la radiographie
LES AUTRES MALADIES
Le Spina Bifida:
 Les causes :
 Inconnue à ce jour.
 Il y a une erreur durant les 2 premiers mois qui suivent la conception
 Les femmes ayant un faible taux d’acide folique (une vitamine B) sont plus sujettes.
 Quand il y a un antécédent  risque plus élevé d’avoir un enfant avec une telle malformation.
 Néanmoins, la plupart des cas arrive dans des familles sans antécédent.
 Facteurs à risque = obésité et diabète non contrôlé
 Facteur géographique = fréquence plus élevé dans les pays du nord (Angleterre = 8/1000, France = 0,5/10000 et
pratiquement nul en Afrique)
Les Amputations
Qu’est-ce qu’une
amputation?
C’est la perte définitive
d’une partie
ou de la totalité d’un
membre.
Elle peut être
congénitale ou
acquise.
Amputation et prothèse
Les Amputations
Les causes :
Les amputations congénitales:
 Dues généralement à un défaut dans la formation de l’embryon : certaines
sont d’origine toxique (Thalidomide  médicament des années 50 qui
provoquait des malformations).
 Ce sont en fait des agénésies, c’est à dire des absences du développement
d’une partie ou de la totalité d’un membre et non des amputation.
Les amputations acquises:
 Artérites des MI (70% des cas). Artérite  L’artère détériorée finit par se
boucher  gangrène du pied ou de la jambe. L’artérite touche les sujets d’un
certain âge  peu ou pas de possibilité de pratiquer un sport.
 Les traumatismes, blessures de guerre, accidents de la voie publique ou du
travail, peuvent conduire à l’amputation.
 Les amputations pour tumeurs cancéreuses. Elles sont destinées à enlever
des tumeurs qui sont mortelles en l’absence d’extirpation large. Survient
généralement chez les jeunes qui, malgré leur amputation, ont souvent le
désir légitime de connaître les joies du sport.
LES AMPUTATIONS DU MS
Les caractéristiques:
+/- 20 % des amputations
Amputation congénitale:




Constatées dès la naissance. Il peut s’agir de l’absence d’une main, d’un avant-bras, d’un bras (d’un seul ou des deux).
Les moignons sont très variables d’un sujet à l’autre et sont souvent mal formés (main normale ou quelques doigts au
niveau du coude ou de l’épaule).
Au maximum les deux bras et les deux épaules sont inexistants.
Les enfants atteints d’amputation congénitale, bien que gravement handicapés, se débrouillent admirablement bien avec ce
qu’il leur reste comme segments de membre, peut-être simplement parce qu’ils n’ont pas connu d’autre situation.
Amputation acquise :

Survient presque toujours de traumatismes : section, broiement, brûlure… Le moignon peut être de mauvaise qualité,
porteur de cicatrices .
 Aptitudes sportives : La prothèse est exceptionnellement utilisée  plus une gêne ou un danger qu’une aide.


Amputation d’un membre : le tennis de table, l’escrime, les lancers, le tir à air, etc… avec l’aide du bras restant. Pas de souci
pour les courses et les sauts  mieux vaut être amputé que d’avoir le même bras paralysé et inerte.
Amputation des deux membres : ils sont capables de courir, de sauter, de jouer au tennis de table (palette fixée sur un
moignon), de nager très efficacement.
LES AMPUTATIONS DU MI
Les caractéristiques:
+/- 80 % des amputations
Différents niveaux:

Amputation d’une partie du pied : le talon est conservé (la marche se fait très correctement avec une chaussure
orthopédique) (Constatées dès la naissance. Il peut s’agir de l’absence d’une main, d’un avant-bras, d’un bras (d’un seul ou
des deux).

Amputation de jambe, ou tibiale : le pied et la partie inférieure de la jambe ont été enlevés. La marche est possible avec
une prothèse emboîtant le moignon et comprenant un pied artificiel

Amputation de cuisse ou fémoral : emportant la jambe et le genou. L’appareillage consiste à fixer sur le moignon une
emboîture qui se prolonge par un système prothétique comprenant un genou et un pied artificiels. La marche est possible,
mais elle se fait avec une légère boiterie.  une grande différence entre les amputés de jambe, qui, correctement
appareillés, peuvent faire presque tout et les amputés de cuisse.

Désarticulation de hanche : l’amputation enlève la totalité du membre inférieur, et même quelquefois une partie de l’os
iliaque. Dans les cas de désarticulation de la hanche, l’appareillage consiste en une prothèse qui emboîte le bassin et qui se
prolonge par un membre artificiel articulé
LES AMPUTATIONS DU MI
Les aptitudes sportives:

Les amputés de jambe : Avec une bonne prothèse : athlétisme, tennis de table, le ski, cyclisme, … Sans prothèse : Basket en
fauteuil roulant, natation, volley assis,…

Les amputés fémoraux : Avec une bonne prothèse : athlétisme, tennis de table, le cyclisme… Sans prothèse : Volley assis,
basket en fauteuil roulant, le ski, la natation, …

Les amputés bilatéraux : Ils sont nettement plus gênés. Certains peuvent pratiquer les lancers, le tir à l’arc, le tennis de
table, et, sans leur prothèse, la natation. Souvent, ils pratiquent des activités en fauteuil : basket, tennis, course, ski …

Désarticulation de hanche : l’amputation enlève la totalité du membre inférieur, et même quelquefois une partie de l’os
iliaque. Dans les cas de désarticulation de la hanche, l’appareillage consiste en une prothèse qui emboîte le bassin et qui se
prolonge par un membre artificiel articulé.
Rôles du responsable sportif:




Bien connaitre le ou les niveaux d’amputation.
Se méfier de l’état du moignon. Un bon moignon est un moignon indolore dont la peau est en bon état et qui supporte
parfaitement la prothèse. Une emboîture mal adaptée peut-être dangereuse pour le moignon.
Ne pas faire prendre de risques exagérés a un amputé. C’est ainsi qu’une chute, chez un amputé, peut-être grave si
fracture du membre opposé sain. Un amputé des MS qui chute , il ne sait pas se protéger (attention à la tête)
Se rappeler que la marche, le saut ou la course avec une prothèse, à performance égale, demande plus d’énergie que la
même activité chez un valide
LES CLASSIFICATIONS
BUTS de la classification
• Pour concourir sur un pied d’égalité, les
athlètes sont classés en diverses
catégories et classes.
• Un système de classification est appliqué
à chaque sport, en fonction des
spécificités de celui-ci et aux
conséquences du handicap sur la
performance de l’athlète.
Analogie avec les catégories de
poids
• Une procédure
analogue est appliquée
tout aussi bien aux
athlètes valides, par
exemple l’utilisation des
catégories de poids en
boxe. Un boxeur poids
moyen n’est jamais
opposé sur le ring à un
poids lourd.
La classification fonctionnelle
• Tous les athlètes de la
même catégorie ont un
niveau d’aptitude
fonctionnelle similaire
(mouvement, coordination
et équilibre).
• Des athlètes présentant des handicaps différents
peuvent concourir ensemble s’ils présentent un
degré égal d’aptitude fonctionnelle.
Catégories de handicaps
1. ATHLETES HANDICAPES PHYSIQUES
• Athlètes amputés
• Athlètes avec lésion de la
moelle épinière
• Athlètes avec paralysie
cérébrale : IMC
• Autres catégories : athlètes atteints
d’affections provoquant des problèmes
locomoteurs et non couverts par les catégories
mentionnées ci-dessus.
Catégories de handicaps
2. ATHLÈTES
MALVOYANTS
ET NON-VOYANTS
3. ATHLÈTES PRÉSENTANT UN
HANDICAP MENTAL OU PSYCHIQUE
Altération significative du fonctionnement
intellectuel, indiquée par un Q.I inférieur à 75
reconnu avant les 18 ans du sportif.
Les classificateurs
• Qui?
Des médecins ou des kinésithérapeutes
Passionnés de sport et d’handisport
• Comment?
Formation internationale à l’IPC (anglais)
De 2 à 7 jours
Pratiquement?
CV en anglais à envoyer à
la LHF
Préciser les sports qui
intéressent
Les classifications
• Nationale
Chez le classificateurs
Tests dépendent du sport
De 30 min à qq heures
• Internationale
Lors des compétitions internationales
Classifications « groupées »
Les classifications
Les classifications fonctionnelles :
 Exemples par rapport à la discipline :
Le ski :
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