Ere de la Prosperite( Wilfred Laurier)

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UNE ÈRE DE PROSPÉRITÉ
1896 :
Point tournant dans l’histoire économique
mondiale.
Période de croissance économique jusqu’en 1929
Deuxième vague d’industrialisation au Québec
Élection d’un gouvernement libéral à Ottawa avec
Wilfrid Laurier comme chef (premier francophone
à occuper le poste de Premier ministre au fédéral).
SITUATION POLITIQUE ENTRE 1896
ET 1929

Malgré l’établissement de la Confédération, on
remarque toujours une divergence d’idée entre les
Canadiens français et les Canadiens anglais.

Pour les Canadiens français : l’idée
d’indépendance du Québec émise par les
Patriotes a disparue. On parle plutôt
d’indépendance du Canada vis-à-vis l’Angleterre.
C’est le nationalisme canadien. Henri Bourassa en
est le chef.
Pour les Canadiens anglais :
• la fidélité à l’empire britannique
demeure très présente.
• On doit répondre à la mère patrie
positivement chaque fois qu’elle en fait
la demande.
• C’est l’impérialisme.
LA GRANDE GUERRE ET
LA CONSCRIPTION
C’est à ce moment que
vont s’affronter ces idées
différentes.
En Afrique du Sud
Oppose les colons hollandais à la
Grande- Bretagne
- La Grande-Bretagne demande l’aide du
Canada. Plusieurs Canadiens anglais
se portent volontaires
- les Canadiens-français ont de la
sympathie pour les Boers.
Laurier accepte d’envoyer des
volontaires.
b) Plus tard, en 1910
La Grande-Bretagne demande à ses
colonies de l’aider à grossir son arsenal, car
elle craint la montée de l’Allemagne.
Laurier fait un compromis : il crée la Marine
de guerre canadienne.
Résultats :
• les impérialistes ne le trouvent pas assez
généreux
• Les nationalistes jugent que le Canada ne
doit pas prendre part à un conflit éventuel
en Europe
De plus,
il y a projet
de libreéchange
avec les
États-Unis.
En 1911,
Laurier sera
battu par
Borden.
c) La guerre 1914-1918
Déclenchée par l’assassinat de l’archiduc
d’Autriche, le prince Ferdinand, par un
Serbe.
Quand l’Angleterre entre en guerre, le
Canada croit devoir suivre.
Henri Bourassa (Parti National) s’oppose.
60,000 soldats canadiens meurent dans cette guerre.
La bataille de Vimy est le plus haut fait d’armes pour les
Canadiens.
-
1918 : Conscription
(obligation de s’enrôler)
Émeute à Québec : 5 morts et plusieurs blessés
Un député du Québec propose l’indépendance.
L’impact de la conscription :
Le parti libéral va dominer au Québec
et au fédéral pendant plusieurs années.
Durant la guerre, au Canada
- Hausse de l’économie pour la guerre.
- Femmes sur le marché du travail.
INDÉPENDANCE DU Canada
 1919 : le Canada signe le Traité de Versailles (met
fin à la guerre) et devient membre de la S.D.N.
(Société des Nations).
 1923 : le Canada signe un accord commercial
avec les Etats-Unis
 1926 : Rapport Belfour : Les Dominions et
l’Angleterre sont partenaires égaux.
1931 : Statut de Westminster
Indépendance politique du Canada.
Seule la Constitution reste à Londres.
Elle sera ramenée au Canada en 1980.
LE MOUVEMENT FÉMINISTE ET LE
DROIT DE VOTE
§ Plusieurs femmes dans le monde
participent activement au mouvement
d’opposition à la guerre.
§ Les femmes occupent les emplois lorsque
les hommes sont à la guerre.
GUERRE ET ÉCONOMIE
- «Bons de la Victoire» pour financer la
guerre. On emprunte ainsi 2 milliards.
- Impôts sur les profits des entreprises.
- Rationnement des produits.
- Chômage disparaît car relance de
l’économie
Selon le Code civil du Québec : la femme
mariée a un statut mineur vis-à-vis son mari.
Elle doit être soumise.
Droit de vote des femmes
1917 : droit de vote, au fédéral, pour les
femmes ayant un parent dans l’armée.
1918 : toutes les femmes
peuvent voter au fédéral.
1921 : toutes les provinces, sauf le Québec,
ont accordé le droit de vote aux femmes.
LES FEMMES AU QUÉBEC
Plusieurs femmes
revendiquent :
Thérèse Casgrain et Idola St-Jean
réclament le droit de vote des femmes
Marie-Gérin
Lajoie pour
amender le
code civil.
Annie Macdonald
et
Irma Levasseur
réclament le droit de pratiquer
comme avocate et médecin.
• Plusieurs femmes pensent que leur rôle
est d’élever des enfants.
• Prêtres et politiciens s’opposent au
droit de vote car cela entraînerait le
désordre social.
LA DEUXIÈME PHASE
D’INDUSTRIALISATION
AU QUÉBEC
1.
LA PREMIÈRE PHASE
- Main-d’œuvre non qualifiée
- Industries de biens de consommation
-
Investissements britanniques
-
Surtout le bois et l’agro-forestier,
sauf à Montréal et Québec.
2. LA DEUXIÈME PHASE
Industries dans le domaine des matières premières :
. Hydroélectricité
. aluminium (énergivore)
. surtout des investissements américains
. bois s’oriente vers la fabrication de papier
Deuxième phase (suite)
. Ouvriers mieux instruits et mieux organisés
. L’urbanisation touche
la majorité de la population.
2.1 LE DÉVELOPPEMENT DES
RÉGIONS
Développement de centres industriels
dans des régions qui étaient agricoles.
- Mauricie, Lac St-Jean et Saguenay :
pâtes et papiers.
Estrie, Abitibi : minerais.
Les villes voient leurs industries proliférer :
• alimentation,
• textiles,
• vêtements,
• cigarettes,
• produits du fer et de l’acier,
• produits chimiques.
2.2
CAPITAUX ET MONOPOLES
- Les capitaux viennent des États-Unis.
- Les entreprises familiales cèdent la place à
de plus grandes entreprises à actions.
- Plusieurs achats d’entreprises ou fusion
afin de former des monopoles ou des
oligopoles et pouvoir ainsi contrôler les
prix.
Cela se voit dans :
Banques
37 en 1896
11 en 1929
Services publics
Textile
Pâtes et papiers
Le pouvoir des grosses entreprises se fait sentir sur :
. Fournisseurs
. Clients
. politique (caisse de parti)
Au Québec, on laisse l’industrie au privé.
Le gouvernement se montre prudent,
investit peu et se limite aux besoins traditionnels.
2.3 VIE URBAINE ET CONDITION
OUVRIÈRE
- Augmentation de l’urbanisation.
- Naissance des banlieues.
- Construction de routes, asphalte dans les rues.
- Premiers tramways.
- Magasins à rayons.
- Édifices à bureaux à plusieurs étages.
- L’électricité se répand.
Les services publics se multiplient :
•
•
•
•
•
Pompiers
Police
Aqueduc
Parcs
bains publics
• Écoles
• Hôpitaux
Les villes se modernisent à l’américaine
2.3.1 CONDITIONS DE VIE :
- Maladies et morts dans les quartiers ouvriers.
- Les institutions de charité aident.
- 1921 : le gouvernement du Québec crée
la Loi d’assistance publique
pour aider les chômeurs et les ouvriers.
- L’industrialisation entraîne la syndicalisation
- Le clergé voit une menace dans les syndicats
internationaux (A.F.L., C.I.O.). On va créer des
syndicats catholiques fidèles aux enseignements
de l’Église.
- 1921 : CTCC (Confédération des travailleurs
catholiques du Canada) ancêtre de la CSN.
Il y aura augmentation des grèves où on réclame :
de meilleures conditions de travail, de meilleurs
salaires et la sécurité d’emploi.
La reconnaissance officielle des syndicats
par les gouvernements se fera :
. en 1920 au fédéral
. en 1924 au Québec
2.3.2 LOIS SUR LE TRAVAIL
AU QUÉBEC
1909 : Loi des accidents de travail
Ouverture de bureaux de placement
Interdiction de travail :
aux enfants de moins de 14 ans
aux analphabètes de moins de 16 ans.
1919 : Semaine de 60h pour les femmes
avec octroi du salaire minimum.
2.4 LE MONDE RURAL
- Perfectionnement des machines.
- Population rurale diminue.
- L’agriculture est une activité familiale.
- On se regroupe pour former des coopératives.
• 1910 Création du bulletin des agriculteurs.
• 1915 Création du Cercle des fermières.
• 1924 Création de l’U.C.C.
(Union catholique des cultivateurs)
qui deviendra l’U.P.A.
(Union des producteurs agricoles).
Monde où les traditions sont très ancrées.
Les conditions de vie se modifient lentement.
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