La France dans CMS
Des capteurs de silicium finement segmentés (en micro-
pistes et en pixels) permettent de reconstruire les
trajectoires des particules chargées et de mesurer leurs
impulsions. Elles indiquent également la position où les
particules instables sont désintégrées.
Cinq laboratoires en France, situés à Annecy
(LAPP), Lyon (IPNL), Palaiseau (LLR ), Saclay
(CEA), et Strasbourg (IPHC) participent à
l’expérience CMS. Environ 120 physiciens et
ingénieurs sont impliqués depuis le début des
années 90 dans la conception et la construction
des sous-détecteurs, (en particulier le
trajectographe et le calorimètre
électromagnétique) ainsi que dans l’électronique,
le software et le système d’acquisition et de
partage de données de CMS.
Les groupes français sont également impliqués
dans les analyses de recherche du boson de
Higgs et de nouvelle physique, telle que la
Supersymétrie ou l’existence de dimensions
supplémentaires.
Environ 80000 cristaux en tungstate de plomb (PbW04)
sont utilisés pour mesurer précisément l'énergie des
électrons et des photons. Un détecteur de pied de gerbe,
constitué de capteurs au silicium, contribue à
l’identification des particules dans les bouchons.
Le calorimètre électromagnétique Le trajectographe