Le Plan national maladies rares 2011-2014

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2011-2014
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Plan national
Maladies rares :
d’où venons nous,
où allons nous ?
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Les principes du Plan national maladies rares
2005-2008 qui restent d’actualité en 2011
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 Les maladies rares : une priorité de santé publique
La loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004 range
les maladies rares parmi les 5 priorités de santé publique devant faire
l’objet d’un plan stratégique.
 Les maladies rares : l’identification d’un enjeu social
La préface du premier plan rappelait qu’il s’agit du problème de la
« prise en compte des plus faibles et des moins nombreux », dont les
enjeux sont l’égalité d’accès aux soins et la meilleure qualité de prise
en charge et d’accompagnement.
 Les maladies rares : la place des associations
Le premier plan s’est appuyé tant pour son élaboration que pour son
suivi sur les associations représentant les patients, qui forment avec
les professionnels de santé impliqués une communauté.
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Capitaliser sur les points forts du premier plan
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Sur la période de 2005/2008 :
 L’accès au diagnostic et à la prise en charge
131 centres de références - 501 centres de compétences
 L’information des professionnels de santé, des malades et du grand
public
Le Soutien au développement d’Orphanet : Le portail des maladies rares et
des médicaments orphelins http://www.orpha.net/
 La recherche, avec le financement de 241 projets de recherche
clinique et le renforcement des coopérations, au sein, notamment, du « GIS
Institut des Maladies Rares » http://www.institutmaladiesrares.net/
 Le développement des coopérations européennes, au travers des
actions menées par la France, dans le cadre du groupe de travail qu’elle
anime sur les « réseaux européens de référence » et des manifestations
qu’elle a organisées dans le cadre de sa présidence de l’Union
européenne.
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Les missions de Centres de référence maladies rares
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4 Appels à projets auprès des centres hospitaliers universitaires en vue de l’obtention du label de
« centre de référence pour une maladie ou un groupe de maladies rares
Assurer au malade une prise en charge globale et cohérente : diagnostic, annonce,
organisation de la filière de soins, information des patients et familles
Améliorer la prise en charge de proximité en lien avec les établissements et les
professionnels de santé : organisation de la filière de soins, formation et information
Participer à l’amélioration des connaissances et des pratiques professionnelles
dans le domaine des maladies rares : épidémiologie, recherche, essais
thérapeutiques, bonnes pratiques (PNDS)
Développer des outils de coordination entre les différents acteurs et structures
prenant en charge la même maladie ou groupe de maladies : organisation de la
filière de soins
Apporter aux autorités administratives les connaissances essentielles pour évaluer et
piloter la politique sanitaire dans le domaine des maladies rares, et être
l’interlocuteur des associations de malades pour œuvrer à l’amélioration de la prise
en charge et de la qualité de vie du malade et de sa famille : alerte, organisation,
information
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Le Plan national maladies rares 2011-2014
3 axes - 15 mesures - 47 actions - 4 focus
 Améliorer la qualité de la prise en charge des patients
atteints de maladies rares
3 focus : La banque nationale de données maladies rares – Prendre en
compte les besoins des patients d’Outre-mer - Soutenir l’action des
associations maladies rares
 Développer la recherche sur les maladies rares
1 focus : La Fondation “maladies rares”
 Amplifier les coopérations européennes et
internationales
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Améliorer la qualité de la prise en charge des
patients atteints de maladies rares (1/2)
8 mesures - 29 actions - 3 focus
Des actions qui visent à :
 Améliorer l’accès au diagnostic et à la prise en charge des patients atteints de
maladie rare en structurant les centres de référence en fédérations, en donnant sa
place à la biologie au coté de la clinique, en favorisant le développement de la
télémédecine et en améliorant le recueil de données en faveur de l’épidémiologie avec
notamment la mise en place d’une banque nationale de maladies rares.
 Optimiser les modalités d’évaluation et de financement des centres de référence
maladies rares en faisant évoluer notamment le dispositif d'évaluation et de
labellisation.
 Intensifier la rédaction de protocoles nationaux de diagnostic et de soins pour en
accroitre la disponibilité.
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Améliorer la qualité de la prise en charge des
patients atteints de maladies rares (2/2)
 Garantir la qualité de prise en charge médicamenteuse adaptée à chaque patient
atteint de maladie rare en prévenant notamment les arrêts de commercialisation et en
améliorant la connaissance sur l’utilisation des médicaments spécifiques.
 Développer les liens entre les acteurs de la prise en charge et l’accompagnement et
notamment ceux du médico-social en améliorant les connaissances sur les
conséquences des maladies rares en termes de handicap et de retentissement sur la
scolarité et la qualité de vie des personnes et répondant aux besoins de répit des
personnes ayant une maladie rare ou de leurs aidants.
 Améliorer les pratiques des professionnels de santé en renforçant notamment les
connaissances sur les maladies rares des professionnels de santé et du secteur social.
 Rendre accessible l’information et la diffuser.
 Positionner Orphanet comme un outil pour l’information et la recherche.
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Développer la recherche sur les maladies rares
4 mesures - 9 actions + 1 annexe actualités – 1 focus
Des actions qui visent à :
 Créer une structure nationale d’impulsion de la recherche en interface
avec les acteurs publics et privés ayant pour objectif de structurer et
d'harmoniser les différentes actions engagées dans le domaine de la
recherche sur les maladies rares, notamment les biothérapies, les
thérapies innovantes et les approches pharmacologiques.
 Promouvoir les outils permettant d’augmenter les connaissances sur les
maladies rares et inscrire dans les programmes de l’ANR un montant
minimum dédié à la recherche maladies rares.
 Promouvoir le développement des essais thérapeutiques.
 Favoriser la recherche clinique et thérapeutique translationnelle.
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Amplifier les coopérations européennes et
internationales
3 mesures - 8 actions
Des actions qui visent à :
Promouvoir le partage de l’expertise au niveau international via les
réseaux européens de référence.
Améliorer la capacité à conduire des essais cliniques multinationaux,
l’accès aux tests diagnostiques disponibles au niveau européen et le
contrôle de qualité des tests.
Améliorer l'accès au diagnostic, aux soins et à la prise en charge, la
recherche et l'information sur les maladies rares en structurant les
coopérations européennes et internationales.
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La gouvernance
du Plan national maladies rares 2011-2014
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 Un comité de suivi et de prospective présidé par la DGOS
Installation le 19 mai 2011
 Deux vice-présidents scientifiques « recherche » et « santé » garants de la
coordination et de la cohérence des actions menées dans leurs domaines
respectifs
 Une composition faisant une place aux différents acteurs :




Représentants ministériels
Représentants d’agences sanitaires
Représentants associatifs
Personnalités qualifiées…
 Un secrétaire général, chargé de la mise en œuvre du Plan, ayant en charge
la représentation européenne, notamment à l’EUCERD, la coordination
interministérielle et l’animation du réseau des Agences régionales de santé.
 Une articulation importante avec les ARS pour notamment l’adéquation de
l’offre médico-sociale aux besoins de prise en charge des maladies rares en
dehors du champ sanitaire et l’accompagnement des patients atteints de
maladies rares et la coordination autour d’eux des différents intervenants des
secteurs tant sanitaire que médico-social.
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Le comité de suivi et de prospective :
un rôle majeur d’aide à la décision stratégique
Les principales missions :
 suivre la mise en œuvre et accompagner le déploiement du deuxième
plan national maladies rares et des programmes qui en découlent;
 mettre en place le groupe de travail d’aide à la labellisation des centres
de références et de compétences et tout autre groupe de travail en tant
que de besoin ;
 proposer aux ministres les mesures correctives rendues nécessaires
en cours d’exécution du plan ;
 proposer des mesures pour le renforcement des actions de recherche,
de formation, d’information et de surveillance épidémiologique,
en lien avec les recommandations européennes, notamment dans le
cadre de l’EUCERD
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Les travaux initiés dès septembre 2011
•
5 groupes de travail créés
groupe permanent « Méthodologie de labellisation des centres de référence » :
responsable Pr Sabine SARNACKI , vice-présidente « santé », pilotage
administratif DGOS
•
groupe « Filières » : responsable Pr Sabine SARNACKI , vice-présidente «
santé », pilotage administratif DGOS
•
groupe « Information et outils d'amélioration de la prise en charge des
patients » : responsable Pr Brigitte Chabrol , pilotage administratif DGS
•
groupe « Plateformes nationales de laboratoires de diagnostic approfondi » :
responsable Pr Michel Goossens, pilotage administratif DGOS
•
groupe « Banque nationale de données maladies rares (BNDMR) »
responsable Pr Paul Landais, pilotage administratif DGOS
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Pour en savoir plus
Dans le dossier « maladies rares » sur le site du ministère chargé de la
santé
http://www.sante.gouv.fr/les-maladies-rares.html
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19 mai 2011 : Installation du comité de suivi et de prospective du plan
national maladies rares 2011- 2014
http://www.sante.gouv.fr/plan-national-maladies-rares-2011-2014-installation-ducomite-de-suivi-et-de-prospective.html
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28 février 2011 : Deuxième plan national maladies rares 2011-2014
http://www.sante.gouv.fr/2eme-plan-national-maladies-rares-pnmr-20112014.html
 Axes/mesures / actions du plan national 2011-2014
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Plan_national_maladies_rares.pdf
 Dispositif de suivi du plan national 2011-2014
http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Dispositif_de_suivi_Plan_national_maladies_rares.p
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