Expériences historiques : mise en évidence de phénomènes d

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L’OEIL
Préparation concours interne SVTSTU.
Année 2011-2012.
A) La structure de l’œil
Lumière
N.
gangli
onnair
es
Ne
rf
opt
iqu
e
N.
bipolai
res
Photo
récept
eurs
Vision périphérique
Vision centrale (fovéa)
Acuité visuelle faible
Acuité visuelle forte
Vision nuances de gris
Vision des couleurs
B) Le développement embryonnaire de
l’œil.
• L'oeil des Vertébrés dérive de formations
issues de plusieurs feuillets embryonnaires :
– De l'ectoderme dérivent des tissus épidermiques
(le cristallin, la cornée, l'iris), et des tissus
neurodermiques (la rétine).
– Du mésoderme dérivent la sclérotique, la
choroïde, ainsi que les muscles oculomoteurs (qui
permettent les mouvements de l'oeil).
C) Les inductions lors du
développement .
• Expériences historiques : mise en évidence
de phénomènes d'induction
Spemann (1901) et Lewis (1904) ont réalisé des
expériences chez l'Amphibien montrant que le
champ morphogénétique de la vésicule
optique (c'est à dire le neuroderme donnant par
la suite du développement la vésicule optique)
est capable d'induire la formation du cristallin.
Expérience de Spemann (1901) chez l'Amphibien. L'ablation du champ
morphogénétique de la vésicule optique (donc de la rétine) conduit à deux
constatations : le territoire correspondant (la rétine) ne se développe pas, mais
dans le même temps les autres structures de l'oeil (et en particulier le cristallin, issu
de l'ectoderme - donc de tissus encore présents chez l'embryon opéré) ne se
développent pas non plus. Cette expérience permet de conclure qu'un signal était
émis par la vésicule optique, induisant la formation du cristallin en particulier à
partir de l'ectoderme ; si cela n'était pas le cas, la rétine aurait du se développer.
Tous les embryons sont observés par leur face dorsale, pole antérieur en haut et
pole postérieur en bas.
• Expérience de Lewis (1904). De manière similaire à ce que
Spemann observe, la greffe d'une vésicule optique induit la
formation des structures ectodermiques de l'oeil, et ainsi
aboutit à un oeil complet. Ceci confirme l'induction du
cristallin par la vésicule optique. Toutefois, une observation
importante est réalisée : cette induction ne se produit que dans
le cas d'une greffe dans la région céphalique de l'embryon
receveur (par soucis de simplicité, les structures optiques
situés du même côté que le greffon ont ici été omises). Une
greffe en région troncale n'aboutit pas à une induction. Ceci
permet de conclure que l'ectoderme doit être compétent pour
recevoir ce message inducteur : l'ectoderme céphalique a
acquis cette compétence, et peut donc être induit, alors que
l'ectoderme troncal n'est pas compétent, et ne peut donc pas
être induit. Les embryons sont orientés de manière similaire à
la figure précédente.
D) Histoire évolutive de l’oeil.
La convergence structurale des yeux.
Les photopigments présentent donc de nombreuses caractéristiques communes. Ils
sont constitués d'une partie protéique membranaire (apoprotéine), l'opsine, et d'une
partie lipidique, le chromophore.
. L'apoprotéine
est constituée de 7 hélices transmembranaires
La réponse cellulaire est déclenchée suite à l'activation du photopigment dont
l'opsine, et produit, via un second messager, une cascade d'activation.
On distingue chez les Vertébrés 6 grandes
familles d'opsines :
§
Les Rhodopsines (ou RH1)
exprimées
préférentiellement
dans
les cellules en bâtonnets.
§
Les pigments proches de la
Rhodopsine
(Rhodopsin-like
pigments ou RH2).
§
Les pigments sensibles aux
courtes longueurs d'ondes de type 1 et 2
(Short wavelength sensitive pigments,
ou SWS1 et SWS2).
§
Les pigments sensibles aux
longueurs d'ondes moyennes à longues
(Middle and long wavelength sensitive
pigments, ou M/LWS).
§
Les pigments pinéaux (ou
pigments P) ne se trouvent pas dans la
rétine, mais exclusivement dans la glande
pinéale.
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