DIETETIQUE DE L `ENFANT

publicité
DIETETIQUE DE L ’ENFANT
Denise Paillet Cadre diététicien
CHU de Grenoble
DIETETIQUE DE L ’ENFANT




Les apports
Le comportement alimentaire
Le statut nutritionnel des petits français
et les mesures de santé
Le soin nutritionnel dans le cadre de
l ’obésité, des allergies alimentaires,du
diabète
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

Les apports :
– Les Apports Nutritionnels Conseillés
(ANC):
• Assurer la croissance des organes, du
squelette, des muscles et du cerveau
• Construire les défenses immunitaires
• Constituer des réserves énergétiques pour la
dépense physique
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin





Besoins énergétiques
Protéines
Lipides
Glucides
Eléments minéraux et Vitamines
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

L ’ENFANT
• Les besoins varient considérablement en
fonction de l ’âge
• Sous la dépendance de la famille qui par
tendance naturelle est moins vigilante que dans
la petite enfance
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Besoins énergétiques
• Age
• Sexe
• Activité: sédentaire, moyennement actif,
sportif
A
POIDS
F
G
2
11,8/12,2
1050
1150
4
16,5/ 16,9
1240
1340
6
21,2/21
1600
1740
9
30/30
1960
2100
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Besoins énergétiques
• Adolescents entre 10 et 18ans en fonction
des niveaux d ’activité:
– garçons, 50 kg: 2150 à 3250 kcal/j
– filles, 45 kg: 1800 à 2500 kcal/j
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

LES NIVEAUX D ’ACTIVITES:
•
•
•
•
•
•
•
•
sommeil et sieste
télévision, micro ordinateur
activités diverses, assises
activité légère debout
activités modérée (récréation, jeux peu actifs)
activité moyenne:marche, travail manuel,vélo
EPS, entraînement
compétition
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les ANC reposent sur les dépenses
énergétiques qui représentent plus de
98% des besoins en énergie
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Protéines:
– Les besoins :
• maintenance
• croissance
• apports sécuritaires
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Protéines (g/j):
AGE
GARCON
FILLE
4
15
14
10
27
27
14
41
42
18
50
43
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Protéines:
• En moyenne la consommation en Europe
dépasse 100g/j vers 13 à 15 ans soit des
quantités trois à cinq fois supérieures aux
besoins !
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Lipides:
– source d ’énergie, 35% des apports
– source majeure d ’acides gras essentiels
– pas de restriction dans les premières
années, modification des apports à partir
de 3 ans.
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Lipides:modification des apports
– limiter les graisses saturées
– les lipides totaux à 35% AET
– Le cholestérol à 300 mg/j
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Glucides:
– source d ’énergie: complètent la ration
énergétique
– principal carburant du muscle et du
cerveau
– privilégier les amidons au saccharose
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Glucides:
– source d ’énergie: complètent la ration
énergétique
– principal carburant du muscle et du
cerveau
– privilégier les amidons au saccharose
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le sodium:
• grande capacité de régulation de l ’excrétion
urinaire, il convient de ne pas habituer les
enfants à manger salé, les aliments en
contenant naturellement
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Potassium:
• croissance
• compensation des pertes urinaires, cutanée et
digestives
• encourager la consommation des aliments
riches en K+ (fruits, légumes et céréales)
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Phosphore:
• présents dans les aliments en concentration
notable
• teneur souvent accrue par la présence
d ’additifs
• situation de carence très rare !
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Magnésium:
• chez l ’enfant en croissance régulière, le besoin
est de 5 mg/kg/j
• à la période pubertaire, le besoin augmente à
5,3 mg/kg/j
• penser aux céréales complètes et légumes
secs !!
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Calcium:
• minéralisation minimale suivant la croissance
volumétrique
• augmentation de la densité minérale
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Calcium:
• manque de données en période prépubertaire
• études de bilan calcique, difficiles à conduire et
sujettes à des erreurs méthodologiques
• études de supplémentation, suivies sur un
terme trop court et bénéfices obtenus restent
incertain à long terme
• études épidémiologiques: résultat discordants
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Calcium, ce que l ’on peut dire !
• Enfant pré pubère: besoins 2 à 4 fois
supérieurs aux besoins de l ’adulte (mg/kg)
• puberté et adolescence: acquisition de 40% de
la masse osseuse: 1200mg/j
• 200 ml de lait = 250 mg de Ca
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les éléments minéraux:
– Le Fer:
• La carence en fer est la plus fréquente en
France
• Les aliments à privilégier: VPO, légumes secs,
penser à l ’apport en Vit C
• besoins:
– 7mg/j de 1 à 7 ans
– 10 à 16 mg/j pendant l ’adolescence, plus élevés
chez la fille
LES ANC
édition 2000 coordonnateur Ambroise Martin

Les Vitamines:
– Vit D: absorption intestinale du Ca
– Vit E: apports liés aux apports en AGPI
– Vit K: au dessus de 1 an besoins couverts
par une alimentation variée riche en
légumes
– Vit C et B: à l ’exception de la B12, non
stockées, les apports doivent être réguliers
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

Comment couvrir les besoins
– Le code de bonne conduite:
• En structurant la journée alimentaire :
l’alimentation instinctive (grignotages et
envies) n ’est pas prioritaire !
• en variant l ’alimentation : plusieurs itinéraires
alimentaires pour un même équilibre,
l ’important est de respecter les goûts de
l ’enfant !
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

L ’aventure alimentaire et ses repères !
– Les produits laitiers: un à chaque repas en
variant les types de produits
– Viande, poisson, œuf:
• 4 à 6 ans: 60 à 80 gr/j
• 7 à 9 ans: 100 à 120 gr/j
• 10 à 12 ans: 120 à 150 gr/j
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

L ’aventure alimentaire et ses repères !
– Féculents: céréales, pain pomme de terre,
légumes secs, pâtes: sous différentes
formes à tous les repas
– Légumes et fruits: 2 crus + 2 cuits
– Matières grasses: en quantité raisonnable
en variant les origines
– Produits sucrés = alimentation plaisir !
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

L ’aventure alimentaire et ses repères !
– Les quatre grands moments de la journée:
•
•
•
•
Petit déjeuner
Déjeuner
Goûter
Dîner
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

Le petit déjeuner:
– donner l ’habitude
– prendre le temps
– le partager
– accepter des caprices sur la composition,
l ’important est de préserver l ’envie
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

Le déjeuner et le dîner:
– moment de plaisir à partager:
• jouer sur les équivalences: légumes et fruits,
viande et produits laitiers
• trouver des solutions même au prix de
quelques principes
• dégoûts et aversions: souvent passagers
• être ferme sur la prise du repas et évaluer les
grignotages
DIETETIQUE DE L ’ENFANT

Le goûter:moment utile et moment de
plaisir: souvent propice à la
consommation de produits laitiers et de
fruits
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE

Le contexte de l ’enfance: un moment
opportun pour apprendre à bien manger
– envie d ’apprendre
– envie de plaire aux parents, à l ’instituteur
– prêts à écouter et imiter les adultes
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
– Résultat d ’une étude menée sur 1000
enfants entre 9 et 11 ans
• Aliments et santé (fruits, légumes, laitages)
• Préférence vers les féculents, les sucreries et
pâtisseries
• Source de connaissance: la télévision !
• Importance du rituel familial: 86% préfèrent
prendre leur repas en famille
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE

L ’apprentissage du goût: maturation du
goût liée à la présence d ’enzymes

La dépendance jusqu ’à 2 ans: attitudes
différentes:
– la confiance aux parents
– en l ’absence de représentation, le refus
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE

La phase d ’autonomisation: manger est
un acte identitaire qui relève d ’un
apprentissage
– il sait choisir (mémoire, autonomie
d ’action)
– il doit choisir : carte d ’identité
– pour être sur qu’il choisit, il doit aussi
s ’opposer : se définit / environnement
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE

L ’adolescence: le rejet de l ’infantile !
– Conduite de refus, à risque par rejet du
modèle familial et recherche de leur propre
identité
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE

L ’alimentation équilibrée passe par le
manger qui répond à trois impératifs:
– se nourrir
– se socialiser
– se faire plaisir
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
– Conseils aux parents et éducateurs :
» Professeur Matty CHIVA
• Ne jamais forcer un enfant
• Tenir compte de l ’âge, du statut et des
capacités du sujet (adolescent)
• Savoir n ’équivaut pas à faire (poids de l ’affect)
• Argumentation santé et prévention inopérante
• Importance du modèle donné par l ’adulte
signifiant
LE COMPORTEMENT
ALIMENTAIRE
– Si tu habites près de la mer, ne cherche
pas à construire une muraille pour que ton
enfant ne se noie pas, apprends lui plutôt à
nager...
LE STATUT NUTRITIONNEL
– 12% d ’enfants obèses mais aussi 1
millions d ’enfants en dessous du seuil de
pauvreté
– Apports alimentaires des enfants (étude
sur la tranche 9 - 11 ans):
• 4 repas/24 h en majorité, 97% ont petitdéjeuné, 98% ont goûté
• 2/3 consomment de la viande à midi et 1/3 le
soir
• 42% grignotent vers 22 heures
LE STATUT NUTRITIONNEL

Le déjeuner:
– l ’accompagnement de la viande est un
féculent pour 61%
– 85% finissent leur repas sur un produit
laitier dont 71% sur un yaourt
– 26% consomment un fruit
LE STATUT NUTRITIONNEL

Le dîner:
– pour 45% est composé de 2 plats
– 77% mangent un plat principal (à base
de viande, jambon ou pâtisseries
salées)
– accompagnement, majoritairement un
féculent
– produits laitiers: 79%
– fruits: 19%
Ministère de la Santé
Début des travaux en 2001
PNNS en 2002 et DHOS mars 2002
C.L.A.N


Circulaire DHOS/E1 n° 2002-186 du 29 mars 2002
objectifs principaux
Comité consultatif d ’appui pour la CME et la DG des
établissements: force de proposition visant à améliorer A.N.
Bilan de l ’existant : des structures et des moyens,
personnels et techniques (y compris équipement)
Améliorer dépistage de malnutrition et dénutrition
Évaluation des pratiques professionnelles dans le domaine
de l ’alimentation-nutrition,
Définir des actions prioritaires « restauration et nutrition »
Évaluer les actions entreprises
Organiser des formations spécifiques dans le cadre du
plan de formation
LE PNNS




Programme National Nutrition-Santé
présenté le 31 janvier 2001 par le
secrétariat d ’état à la santé
Objectif: améliorer l ’état de santé de
l ’ensemble de la population en agissant
sur l ’un des déterminants majeurs
qu ’est la nutrition
développement sur 5 ans, reconduit sur
5 ans !
LE PNNS
– 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS :
– modification des consommations !
• augmenter la consommation de fruits et
légumes
• augmenter la consommation de calcium
• réduire les apports lipidiques: 35% AET
• augmenter l ’apport glucidique (50% AET) et
l ’apport en fibres de 50%
• réduire la consommation d ’alcool à moins de
20 g/j
LE PNNS
– 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS :
– modification des marqueurs
• réduire de 5% la cholestérolémie moyenne des
adultes
• réduire de 10 mm Hg la pression artérielle
systolique des adultes
• réduire de 20% la prévalence du surpoids et de
l ’obésité (IMC > 25)
• interrompre l ’augmentation de la
prévalence de l ’obésité chez les enfants
LE PNNS
– 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS
SPECIFIQUES :
• lutter contre la carence en fer pendant la
grossesse
• améliorer le statut en folates chez la femme en
âge de procréer
• promouvoir l ’allaitement maternel
• améliorer le statut en fer, calcium et vit. D
des enfants
• améliorer le statut en calcium et vit.D de la
personne âgée
LE PNNS
– 9 OBJECTIFS NUTRITIONNELS
SPECIFIQUES :
• prévenir la dénutrition de la personne âgée
• lutter contre les déficiences vitaminiques,
minérales et la dénutrition des personnes en
situation précaire
• lutter contre les déficiences vitaminiques et
minérales chez les personnes ayant un régime
restrictif et les problèmes nutritionnels lors des
troubles du comportement alimentaire
• prendre en compte l ’allergie alimentaire
PNNS
•Des informations relayées par les
médias,
•Des outils pour les professionnels de
santé
•Des guides « grand public »
•Un site: www.mangerbouger.fr
L ’OBESITE

Les données actuelles:
– une maladie qui se développe rapidement
partout dans le monde
– en Europe: 10 à 20% de la population
– en France: - de 10%,  16% / an, touche
9,6% des adultes et 12 % des enfants
– en Isère: 7 à 7,9% de la population
L ’OBESITE

La problématique en France:
– l ’obésité est un fait de société lié au mode
de vie
– l ’obésité sévère augmente plus
rapidement que l ’obésité modérée
– l ’obésité touche les enfants et laisse
présager des complications à plus long
terme compromettant leur santé
L ’OBESITE
La problématique en France:
% d’enfants présentant un excès pondéral (97
ème percentile des courbes de corpulence)

– 3% de la population en 1965
– 5% de la population en 1980
– 12% de la population en 1996
– 16% de la population en 2000
L ’OBESITE

Définition de l ’obésité:
– modérée: 20 < IMC < 25 kg/m²
– sévère: IMC > 25
– IMC situé au delà du 97eme centile
(abaque des carnets de santé)
recommandations publiées dans les cahiers de
nutrition et de diététique
L ’OBESITE

La prévention de l ’obésité infantile:
– surveillance de la femme enceinte
– allaitement maternel (hypothèse):
• moins d ’obésité à 8 ans
• rebond d ’adiposité plus tardif
– L ’éducation alimentaire
– l ’activité physique:
• corrélation entre le temps passé devant la
télévision et le % de masse grasse
• les enfants consomment plus facilement leurs
lipides pour un exercice modéré
L ’OBESITE
texte des recommandations

La prévention de l ’obésité infantile:
– l ’information nutritionnelle:
• réduire les excès d ’apports caloriques
• repérer les aliments à forte densité
nutritionnelle (aliments riches en matières
grasses et boissons)
• réduire les prises alimentaires en dehors des
repas
L ’OBESITE
texte des recommandations

Les messages de prévention:
– orienter vers l ’équilibre alimentaire et
exclure la référence à la notion de poids
idéal
– orienter vers l ’activité physique
L ’OBESITE
texte des recommandations

Les actions de prévention:
– s ’appuient sur l ’éducation nutritionnelle à
l ’école
– sont relayées par les organismes chargés
de l ’éducations pour la santé
– sont orientées vers les populations
particulièrement affectées: jeune et milieu
défavorisé
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
– l ’enquête alimentaire permet de mettre en
évidence les mécanismes alimentaires
participant à l ’obésité:
• apports nutritionnels inadaptés
• alimentation hyperlipidique (choix des aliments
et des recettes)
• absence de schéma alimentaire
• manque de variété...
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
– la prise en charge est:
• pluri-professionnelle: tous les acteurs de santé
au sens large, bien-être moral physique et
psychique
• un accompagnement: déculpabiliser, prendre
en compte le comportement alimentaire
spontané et le contexte familial
• un acte de rééducation au sens de manger
pour se nourrir ⇨ modification des repères
sociaux et du plaisir de manger !
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
– responsabilisation de l ’enfant: infléchir le
comportement alimentaire ou comment
passion rime avec maîtrise
– le projet de soin est négocié avec l ’enfant(
contrat moral), la famille est associée pour
contribuer au projet
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
– la réduction des apports est modérée
compte tenu de la croissance et des effets
secondaires comportementaux des
régimes restrictifs
– résultat attendu doit s ’inscrire dans la
durée
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
– objectif double: perte de poids et
stabilisation
– reconstruction d ’une identité alimentaire et
d ’une identité tout court !
L ’OBESITE

L ’obésité infantile:
– les aliments à repérer:
•
•
•
•
•
•
•
les préparations très grasses: fritures
les boissons du commerce
les bonbons et confiseries
les produits laitiers sucrés
la charcuterie
les préparations cuisinées du commerce
la mayonnaise et autres sauces
L ’OBESITE

L ’obésité infantile:
– les consommations à évaluer:
•
•
•
•
•
•
viandes
pâtisseries et dessert
légumes
fruits
pain
fromage sec
L ’OBESITE

L ’obésité infantile:
– les comportements à repérer:
• le grignotage ⇨ déstructuration de
l ’alimentation
• l ’importance des goûters au dépend des repas
principaux
• un nombre de repas inférieur à 3/j.
• le plaisir impératif du manger
• les envies qui régissent les consommations
L ’OBESITE

Quentin, 14 ans, 1m63, 63 kg, enfant
unique,ses parents travaillent tous les
deux et rentrent tard le soir, il prend ses
repas à la cantine scolaire. Il pratique le
basket 3 fois/semaine, sport pour lequel
il est très motivé (suit les match NBI à la télé,
joue au basket sur sa console de jeux et veille à ses
apports en glucides lents pour améliorer sa
performance sportive !)
L ’OBESITE




Rachid, 2ans 1/2, en surpoids
vit seul avec sa mère
niveau social correct, origine
magrhébine
consomme uniquement le couscous de
sa maman et refuse l ’alimentation
proposée en crèche
L ’OBESITE

Le traitement de l ’obésité infantile:
Le soignant, par ses connaissances
techniques, son bon sens, sa capacité
d ’écoute apporte des repères
alimentaires à l ’enfant, autant de
bouées nécessaires à l ’apprentissage
de la nage...
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Augmentation de l ’incidence de
l ’allergie alimentaire:
– mondialisation des échanges et
introduction d ’aliments nouveaux
– évolution des techniques et des
transformations alimentaires
– augmentation de la prévalence aux
pneumallergènes
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Dans la très grande majorité des cas,
les antigènes alimentaires ingérés
induisent une suppression du système
immunitaire appelée tolérance orale,
dans l ’allergie alimentaire, il y a rupture
de cette tolérance immunitaire
ALLERGIES ALIMENTAIRES

liste d ’aliments responsables
d ’allergies graves:
•
•
•
•
•
•
céréales
poisson et crustacés
œuf et produits dérivés
arachide
soja
lait et produits dérivés
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Liste d ’aliments responsables
d ’allergies graves:
•
•
•
•
noix et fruits secs
graine de sésame
moutarde
céleri
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Les allergies croisées:
– manifestation allergique entre allergènes
différents sans contact préalable en lien
avec une identité de structure:
• ex: farine de blé et de seigle, pomme et pollen
de bouleau, latex et kiwi
ALLERGIES ALIMENTAIRES

La prévention du risque:
– Toute protéine est un allergène potentiel,
la difficulté est de savoir ce qui transforme
une protéine inoffensive pour l ’ensemble
de la population en un allergène agressif et
dangereux pour certains consommateurs
ALLERGIES ALIMENTAIRES

La prévention du risque:
– L ’apparition des nouveaux aliments et
notamment ceux issus des biotechnologies
accroît la préoccupation des
consommateurs et des pouvoirs publics
– nécessité d ’un suivi épidémiologique
impliquant, les allergologues, les
associations de patients allergiques et les
industriels.
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Le diagnostic de l ’allergie:
– manifestation aiguë: implication de
l ’aliment repéré
– maladie chronique: analyse du régime
alimentaire:
• enquête catégorielle alimentaire: relevé des
ingestats alimentaires, étiquette de composition
des produits, recettes
• parallèlement relevé des manifestations
cliniques
ALLERGIES ALIMENTAIRES

La prévention des chocs:
– régime d ’éviction établi sur prescription
médicale
– en restauration collective:
• identification lisible de tous les plats en terme
de recette
• identification des ingrédients utilisés pour
élaborer les recettes et visibilité en terme de
composition
ALLERGIES ALIMENTAIRES

La prévention des chocs:
– régime d ’éviction établi sur prescription
médicale:
• élaboration du plateau repas en collectivité:
– élaboration d ’un menu conforme à la prescription
médicale (rôle des diététiciennes)
– identification et repérage du plateau repas
– organisation du circuit de préparation et de
distribution
– support commun à tous les acteurs pour assurer la
traçabilité du régime
ALLERGIES ALIMENTAIRES

Chloé 3 ans est allergique aux protéines
de lait de vache, au soja et à l ’huile
d ’arachide…
– que devez vous vérifier en tant
qu ’infirmiers, en quoi votre responsabilité
est engagée, quelles questions soulèvent
la prise en charge alimentaire de cette
enfant?
LE DIABETE

La Diététique, complément du
traitement hormonal a pour objectif
d ’assurer:
– un apport alimentaire régulier pour limiter
les variations glycémiques
– un bon équilibre nutritionnel comme on
le souhaite pour tous les enfants
LE DIABETE

Le soin diététique:
– veiller à l ’équilibre glycémique:
• apport de glucose correspondant aux besoins
nutritionnels et de croissance
• et non apports réduits en glucose pour faire
baisser la glycémie
LE DIABETE

Équilibre glycémique:
– apports alimentaires réguliers en quantité
et en horaires
– rythme alimentaire adapté au schéma
insulinique
– produits sucrés consommés modérément
et pendant les repas
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– le principe alimentaire:
• manger lorsque l ’activité insulinique est
forte
• s ’abstenir lorsqu ’elle est faible
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– le fractionnement de l ’alimentation:
les collations permettent de prévenir les
hypoglycémies lorsque la digestion des
glucides est achevée alors que l ’activité
insulinique est encore forte
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– le fractionnement de l ’alimentation tient
compte :
du schéma thérapeutique
de l ’organisation de vie de l ’enfant
(ex: collation de 22 heures)
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– choix des glucides:
• consommer le moins possible de produits
sucrés
• limiter les aliments à fort index glycémique
• utiliser les boissons sucrées et les confiseries
lors de la pratique d ’un sport intense
• connaître les correspondances entre les
principaux féculents
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– l ’index glycémique:
exprime le pouvoir hyperglycémiant des
aliments et permet de classer les aliments
en fonction de l ’amplitude de
l ’hyperglycémie induite par leur
consommation
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– choix des glucides:
les édulcorants:
non conseillés car ils entretiennent
le goût du sucre
utiles car ils aident l ’enfant à se
sentir comme les autres dans certaines
situations de vie
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– choix des glucides:
recommandations:
céréales (pain pâtes riz semoule), pomme de
terre et légumes secs: apport en protéines
vitamines et minéraux absence de lipides
⇨ indispensable à l ’équilibre glucides lipides
LE DIABETE

Equilibre glycémique:
– choix des glucides:
recommandations:
légumes et fruits: vitamines et minéraux
lait source de calcium
⇨ consommation obligatoire
produits sucrés: limitée à 10% des calories
ingérées
LE DIABETE

Apport en lipides:
– globalement consommer moins de
graisses:
• choix des modes culinaires
• choix des aliments
• connaître l ’existence des graisses cachées:
viande, charcuteries, fromages, préparations
cuisinées du commerce
LE DIABETE

Apport en lipides:
– diversifier les sources de lipides
alimentaires:
• réduire l ’apport en acides gras saturés
• équilibrer au mieux l ’apport lipidique
⇨ réduit le risque athérogène
LE DIABETE

Les contraintes alimentaires de l ’enfant
diabétique:
– variations d ’horaires des injections et
repas
– collations: oubli, lassitude
– la gestion du goûter, hyperglycémiant
– les sucreries: être réaliste
– le grignotage: travailler sur le
comportement alimentaire
LE DIABETE
Le soin diététique de l ’enfant diabétique
passe par:
– l ’éducation de l ’enfant et la famille
– une acquisition progressive des
connaissances
– des stages de formation pratique (atelier)
– un entretien des connaissances
(association)
LE DIABETE
Les enfants diabétiques se heurtent au
quotidien à des problèmes pratiques et des
contraintes, ce qui rend difficile le respect
au long court des consignes nutritionnelles.
Les professionnels de santé connaissant
les enjeux de santé doivent tenir compte
de ces difficultés dans leurs démarches
éducative et de suivi thérapeutique…Sans
cette prise de conscience, on ne peut
parler de soin...
Téléchargement