Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia école thématique CNRS « reconstruction d’images » Nice 18 juin, Fréjus 19-22 juin 2012 formation des images Yves Rabbia, UMR Lagrange, [email protected] 1 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia formation des images : le plan préambule lumière : deux descriptions images : deux visions (parmi d’autres) formation : 1.5 approche(s) optique géometrique / optique diffractive optique géométrique : limites optique diffractive phénoménologie basiques de la théorie machinerie algébrique des « outils » : ( jargon : PSF, MTF) exemples ( presque « au niveau du vécu ») 2 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 3 Yves Rabbia Lumière, une definition, deux modèles Lumière : phénomène de transport d'énergie deux descriptions intuitives pour ce transport rayons energie portée le long des rayons issus d’une source (empirique, pas de physique en soutien) front d'énergie l’energie emise par la source est portée par le front d’energie, elle se dilue dans l’espace en s’eloignant de la source modèle physique : onde electromagnetique expression typique en un point P de l’espace V (t , P ) A(P ). exp i .( 2 . t (P )) A modelisation en partie incorrecte mais convenable pour notre propos V(t) t Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 synthèse des descriptions intuitives l’énergie est portée par les fronts Yves Rabbia rayon dilution en 1/dist^2 energie collectée collecteur collecteur surface S, distance d W S d2 4 source front d’énergie les rayons sont localement normaux aux fronts d'energie théorème de Malus ils illustrent la direction de propagation de l'énergie portée par les fronts Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 5 images : deux aspects optique : distribution d’intensité lumineuse ou ensemble de « points lumineux » traitement du signal : distribution d’intensité lumineuse échantillonnée : ensemble de « pixels » et/ou tableau de nombres 0000000 1110111 1111111 0011100 0011100 0000000 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 6 approche géométrique de la notion d'image mot-clef : conjugaison point à point objet = ensemble de points lumineux (points "objet") point objet = origine d'un faisceau divergent situation idéale : stigmatisme, l'image d'un point est un point. le système transforme le faisceau divergent en un faisceau qui converge vers UN point appelé image du point objet image de l'objet : ensemble des points images Problème : C’EST QUOI PHYSIQUEMENT UN POINT ? hors situation idéale : il n'y a plus stigmatisme les directions des rayons en sortie ne se rencontrent pas en un seul point on parle alors d'aberrations Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia en passant : resolution and resolution detector resolution : large number of pixels is not the point what counts for the astronomer is the size of pixels over the sky and this depends on the instrument (including observing conditions) pixel on the sky jargon : resel, resolution element one resel may cover several pixels on the detector 7 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 8 Yves Rabbia optique géométrique : quick-look 01 (souvenirs, souvenirs, .....) notions et outils basiques rayons, dioptre*, indice optique lois de Snell-Descartes : reflexion, refraction i' i réfléchi incident emploi : tracé de rayons position et grandeur des images données par le système optique n r réfracté sin i = sin i’ sin i = n sin r * dioptre ( grec "dioptrion" : voir à travers) = surface de séparation entre deux milieux d'indices différents, s'applique aux miroirs par extension sémantique dioptre n1 sphérique n2 dioptre plan dioptre plan Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 9 tracé de rayons : exemples simples, académiques objet d d' image usage de rayons remarquables usage itéré de sini = n sin r Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia tracé de rayons : exemples ingénierie optique de nos jours c'est fait avec des logiciels d'ingénierie OSLO, ZEEMAX, Code V, ASAP, ....... 10 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 11 Yves Rabbia l’approche geometrique ne parle pas de formation d’image ! le tracé de rayons permet d'avoir une description précise mais partielle et discrète diagram) 10000 mm 40 mm par la distribution des impacts de rayons dans l'image (spot l’approche geometrique nous parle de position, grandeur et aberrations mais pas du processus physique qui decrit la formation de l’image on obtient des details structurels (aberrations), mais on n'a pas accès de façon fondamentale (physique) à la distribution d'énergie pourquoi ? Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 12 l'optique géométrique ne restitue pas la distribution d’energie détaillée dans les images. Pourquoi ? parce que ! diffraction ! ! Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ phenomenologie pour l'optique géométrique (stigmatique) l'image d'un point devrait être un point 13 Yves Rabbia système optique S objet S' image l'experience montre que ce n'est pas le cas et cela independament des histoires d’aberrations et même si le stigmatisme est assuré la distribution obtenue avec un point source à l’infini est la Fonction d’Etalement du Point (FEP) ou Point Spread Function (PSF) point source à l’infini avec une ouverture circulaire c’est la tâche d’Airy x axe optique 1.22 0 x D Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction : basiques de la théorie _ 1 14 Yves Rabbia modèle ondulatoire lumière = onde progressive expression typique V (t ) A. exp i .( 2 . t ) V(t) A t modelisation incorrecte mais convenable pour notre propos A : amplitude, liée à l’energie transportée pendant : frequence de l’oscillation ( couleur) : phase de l’onde, c’est quoi physiquement ? 2 E A . c / phase : elle traduit un decalage temporel versus onde de reference V (S ,t ) A exp(i 2 . .t )) r V (P ,t ) V ( S, t - t0 ) n = indice refraction distance S c r n t0 r v c V (P ,t ) A . exp(i .2 . .t ).exp( i .2 . P t0 r .n ) temps Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia diffraction_ basiques de la théorie _ 2 la phase decrit les avatars du front d’onde la traversée d’un milieu materiel d’indice « n » induit un trajet « n.r » plus grand que « r » d’où un retard qui se traduit par une deformation du front d’onde cette deformation est decrite par la phase e n1 2 .e .n1 2 .e 2 .n 2 2 .e 3 .n 3 1 n2 n3 n1< n2< n3 1< 2< 3 x (x ) 2 .e (x ) .n 15 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ basiques de la théorie _ 3 Yves Rabbia amplitude complexe 16 on a vu une expression frequente decrivant l’onde electromagnetique V (t ) A. exp i .( 2 . t ) pour une longueur d’onde donnée, le facteur « exp(i2t) » est commun à tous les points de l’espace recevant la lumière de la source. Ce facteur n’intervient pas dans la distribution spatiale de l’energie. Le facteur qui intervient pour la formation de l’image est celui qui porte la fonction de phase de l’onde et traduit algébriquement les avatars du front d’onde en chaque point, on l’appelle amplitude complexe exemple dans le vide n=1 r (x , y , z ) A . exp( i .2 . ) A . expi . (x , y , z ) illustration au cours de la propagation la phase augmente proportionnellement au trajet parcouru ( le vecteur de Fresnel qui decrit dessine une hélice) Im Im () Re () phase Re r(x,y,z) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ basiques de la théorie _4 onde sphérique déjà vu : intuitif 17 Yves Rabbia onde spherique / onde plane P(x,y,z) formulation mathematique : A 2 (P ) . exp(i . (P ) ) r (P ) 2 . r (P ) et S r r (P ) x 2 y 2 z 2 facteur 1/r sur l’amplitude pour exprimer la dilution de l’energie en 1/r2 onde plane evolution de l’onde sphérique quand r devient très grand la dilution n’apparait plus sur un trajet local dr (r+dr r) la phase est constante dans un plan transversal en z x,y front d'onde (x , y , z ) (z ) (z Z ) (z ) 2 z (x , y , z ) A . exp(i 2 Z . (z ) ) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 01 Yves Rabbia c’est l’optique de Fourier 18 point–clef 1 : amplitude complexe : OK on a vu point-clef 2 : principe de Huyghens Fresnel : Qk rk P rn chaque point Qn d'une distribution d'amplitude Qn émet une onde sphérique Ces ondes sphériques sont toutes synchrones (Huyghens) leurs différences de phase se conservent au cours du temps (Fresnel). L'onde reçue en un point P distant est la somme (pondérée) de ces ondes sphériques (principe de superposition) addition des amplitudes complexes, dont la phase porte le trajet parcouru de Qn à P Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 02 espace de travail standard h x y z regles du jeu fondatrices x z 0. lumiere = onde electromagnetique (vecteur champ electrique) 1. approximation scalaire : polarisation ignorée (aspect vectoriel ignoré) 2. 3. 19 approximations de Fresnel : dimensions transversales >> D,Dh,Dx,Dy >> distances axiales >> distances transversales Z >> x,y,x,h conditions paraxiales (Gauss) faisceaux peu ouverts et peu inclinés sur l’axe Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 20 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 03 exploitation des points-clef si je connais la distribution d'amplitude dans le plan x,h situé à la côte « z » je peux calculer la distribution d'amplitude en chaque point du plan x,y, situé à la côte (z+Z) h x et comment je fais ça ? par une somme pondérée des amplitudes reçues en P chacune exprimant une onde sphérique V(Qn) issue de Qn et portant le chemin r qui dépend des Qn (d'où x et h) et de P (d'où x et y) attention : pour un seul point P, on a besoin des amplitudes de tous les Qn Qn x z [ poids ] . V (Qn ) . exp ( i . x,y r(x,h , x,y ) Qn z 2 z P x,h naïvement on arrive alors à : (P ) y z P . chemin ) Dx .Dh Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 04 (P ) on part de l’expression Qn 21 Yves Rabbia ça se complique (pas longtemps) [ poids ] . V (Qn ) . exp ( i . 2 . chemin ) Dx .Dh on peut étendre à une somme continue (x , y ) [ poids ] . V (x ,h ) . exp ( i . pupille (x ,h ) 2 . r (x ,h, x , y ) ) dx .dh h x V(x,h) c’est l’amplitude qui sort en (x,h) y et qu’est ce qu’on fait avec le poids ?? z le travail a été fait par Fresnel, Kirchhoff et Helmoltz : x P considérations mathématiques et physiques et nos approximations avec une amplitude incidente (x,h) et une transmission pupillaire T(x,h) ça donne z (x , y ) 1 i . .Z T (x ,h ) . (x ,h ) . exp ( i . 2 . r (x , h, x , y ) ) . dx .dh Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 05 on explicite r(x, h,x,y) (Pythagore) r (x , h , x , y ) ) (x x ) 2 ( y h ) 2 Z 2 onde incidente 22 Yves Rabbia ça redevient presque humain pupille diffractante transmission écran T(x,h) d'observation h x y x et avec x,y,x,h << Z r Z on a : (x x ) ( y h ) 2.Z 2 i z (x , y ) 2 e .Z i . .Z 2 z par suite : T (x ,h ) . (x ,h ) . exp ( i . . 2 2 (x x ) ( y h ) .Z x,y z Z(x,y) ) . dx .dh pas belle la vie ?? et c’est pas fini le bonheur Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 06 i 2 .Z e z (x , y ) i . .Z 23 Yves Rabbia quelques manipulations T (x ,h ) . (x ,h ) . exp ( i . . 2 2 (x x ) ( y h ) .Z ) . dx .dh cette formulation est horrible, et fait mal à la tête (même pour des matheux ??) pour plus de convivialité il est interessant d’exhiber son architecture z (x , y ) coeff . ce qui s’ecrit aussi Machin (x ,h ) . Truc (x x , y h ) . dx .dh z (x , y ) coeff . Machin(x , y ) Truc (x , y ) explicitons : Machin = amplitude complexe sortant de l’ecran diffractant Truc = exponentielle complexe quadratique exprimant un effet de phase au point (x,y) induit par l’addition des ondes issues de l’ecran diffractant. C’est une sorte d’operateur, transformateur de phase (voir manips claude) on note DZ(x,y) et on appelle operateur propagation de Fresnel le produit coeff x truc, et on a z (x , y ) Machin(x , y ) DZ (x , y ) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 07 i 2 .Z e z (x , y ) i . .Z T (x ,h ) . (x ,h ) . exp ( i . . 24 Yves Rabbia autre approche pour Z(x,y) 2 2 (x x ) ( y h ) .Z ) . dx .dh (x,y) = amplitude arrivant sur l’ecran diffractant avec source ponctuelle à l’infini et sur l’axe on a (x,h) = A (onde plane) maintenant on developpe l’integrand i z (x , y ) 2 A .e .Z . exp ( i . . i . .Z x 2 y .Z 2 ) T (x ,h ) . exp ( i . . (x 2 h .Z 2 ) . exp ( i .2 . horrible, mais là encore on reconnait une architecture familiere 2 2 (x h ) z (x , y ) coeff . TransFouriée de T (x ,h ) . exp ( i . . ) . Z y x avec les variables conjuguées et .Z .Z c’est la Transformée de Fresnel de T(x,h) ( x .x y .h ) .Z ) . dx .dh Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _08 on peut reconnaitre la physique qui est derriere la formule z ( x , y ) A .e . i. 2 .z i. . x2 y2 .z .e i . .z T ( x , h ) .e i. 2. . x 2 h2 i . . x .x y .h .z . z .e . dx .dh ici on voit que la phase évolue avec la distance entre la pupille diffractante et le plan d'observation l'integrale, c'est la TF de cette fonction là c'est la dilution de l'énergie avec la propagation des ondes spheriques et les facteurs exponentiels à phase quadratique ?? 25 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 26 Yves Rabbia facteurs de phase quadratique ? diffraction_ la machinerie algébrique _ 09 il s'agit de voir la physique portée par les facteurs e i. 2 . x y 2 .z et e i. 2 . x h 2 .z la clef est : écart entre sphère et plan tangent à deux dim ça fait h ( x , y ) x,h x 2 y 2.R x2 h( x ) 2.R 2 h(x) x x,y z z z r =z+h, le "h" se manifeste (pour les deux plans) dans la phase 2.chemin/ d'où 2 x 2 y 2 e i. . 2.z e i. . x2 y2 .z Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 27 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 10 la transformée de Fresnel c'est bien, mais ce n'est pas très gracieux. Heureusement il y a un coup magique parachuté : la transmission complexe d'une lentille de focale F s'exprime par : i . . x 2 h2 .F LF ( x , h ) e si l'écran d'observation est à la distance F de l'écran diffractant et si derrière l'écran diffractant (pupille) on place une lentille mince de focale F, la transmission résultante sera G(x,h ) = T(x,h).LF(x,h) Ainsi dans le plan à la distance F on aura l'amplitude complexe F (x , y ) T (x , h ) . e i . y x i .2. . .x .h . x 2 h 2 i. . x 2 h 2 .F . dx .dh .F .F . e .F .e ce qui se réduit à la TF de T(x,h) aux points (x/z, y/z) En définitive , on a : i. 2 A .e F ( x , y ) i . .F .F .e i. . x2 y2 ˆ( .F .T x , y ) .F .F Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _11 Yves Rabbia 28 résumé connaissant l'amplitude complexe sortant d'une ouverture diffractante, placée en « z » je sais calculer l'amplitude complexe en tout point d'un plan situé en « z+ Z » sur l'axe de propagation pour cela deux approches possibles 1. convolution avec l'opérateur propagation 2. transformée de Fresnel si j'ajoute une lentille de focale F et que j'observe à la distance F la transformée de Fresnel se réduit à une transformée de Fourier (avec les variables conjuguées qui vont bien) et si l'onde incidente n'est pas plane ? la forme du front d'onde se traduit par une fonction de phase qu'on inclut dans la transmission de l'écran diffractant Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _12 Fresnel pur jus (juste la pupille) résumé pictorial h 0 (x ,h ) 2 .Z e Z (x , y ) [ 0 (x , y ).T (x , y )] [ iZ .e i. Z (x , y ) (x 2 y 2 ) Z ] 2 .Z i. (x 2 y 2 ) e Z Z (x , y ) .e iZ TF [ 0 (x ,h ).T (x ,h ) . e Fourier (foyer lentille) 0 (x ,h ) i. h T (x ,h ) ou aussi i .Z x i. (x 2 y 2 ) e F (x , y ) . e Z iZ TF [ 0 (x ,h ).T (x ,h ) ] uv yx//FF y F (x , y ) F z ( x 2 h 2 ) u x / F Z ] v y / F F (x , y ) [ 0 (x , y ).T (x , y ) . LF (x , y )] [DZ (x , y )] 2 x Z ou aussi i y T (x ,h ) x Z (x , y ) [ 0 (x , y ).T (x , y )] [DZ (x , y )] i 29 Yves Rabbia x z Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 30 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 12 source ponctuelle sur l’axe et à l’infini : l’intensité observée au plan focal est la réponse à un Dirac autrement dit la réponse impulsionnelle pour la pupille considérée pupille infini reponse impulsionnelle onde incidente lentille focale F note : la pupille n’est pas forcément connexe Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 illustration : observables on va en calculer deux Yves Rabbia exemples de reponses impulsionnelles 31 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia illustration : le montage utilisé pour voir des reponses impulsionnelles pupille diffractante pupille d’entrée d’un instrument 32 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 33 Yves Rabbia pupille circulaire, diamètre D, longueur d’onde x h y h x ( / 2R) 1 T (x ,h ) ( ) ; x 2 h 2 D q I (q ) Tˆ( ) F 2.J1( x x q 2 y .D .q ) .F h x R 2 2.J1( Z ) (Z ) 2 .D .q ( ) .F le premier zero de J1 est à Z= 3.83 (c'est comme ça , c'est les maths) distance à l'origine du premier zero : q0 3.83 .F F q0 . 1.22 D D 0 q0 x Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 34 Yves Rabbia deux ouvertures circulaires, diamètre D, separation B B B T (x ,h ) ( ) [ (x ) (x )] D 2 2 B .x B .x i 2 . i 2 . ˆ ( q ) . e 2F e 2F (x ) F x y h x B .x I (x , y ) 2 .Airy (D, , F ) . 1 cos( 2 . ) F /B /D x Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 35 Yves Rabbia source ponctuelle , à l’infini, hors d’axe phase en x = phase liée à l'inclinaison de la surf d'onde (plane) (x ) 2. . ( che min_ opt ) 2. x,h a0 . ( x .a 0 ) amplitude sortant de la pupille T (x ,h ) .e i . 2 .x .a 0 x x0 avec a 0 F a amplitude au foyer x x0 x x0 y x y ˆ ˆ T( , ) ( ) T ( , ) F F F F F intensité observée x x0 y ˆ I (x , y ) T ( , ) F F x,h 2 a0 simple translation selon x la PSF (reponse impulsionnelle) n’est pas modifiée F x,y z I(x,y) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 36 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 13 on a vu : relation objet-image_ 01 reponse impulsionnelle (PSF) invariante par on pense à filtrage linéaire et relation entrée sortie r(t) = s(t) avec h = reponse impulsionnelle et ici relation objet-image * h(t) I(x,y) = O(x,y) * R(x,y) illustration au niveau du vecu sur le ciel : image objet PSF : R Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 37 diffraction_ la machinerie algébrique _ 14 derivation (une variable): relation objet-image_ 02 objet = collection de diracs ponderes par la brillance locale O (a ) O (ak ) . (a ak ) k image = collection de reponses aux diracs ponderes (a ak ) R (a ak ) I (a ) O (ak ) . R (a ak ) convol k ak discrete R(x,y) = et on peut la jouer en somme continue O (a') . (a a').da' I (a ) O (a') . R (a a').da' O (a ) R (a ) O (a ) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 15 relation objet-image I(x,y) = O(x,y) * 38 Yves Rabbia fonction de transfert_ 01 R(x,y) c’est la description de l'image dans l'espace des coordonnées en optique R(x,y) = Point Spread Function (fonction d'étalement du point) fonction de transfert c’est la description dans l'espace des frequences spatiales : un coup de TF Iˆ(u ,v ) Oˆ(u ,v ). Rˆ(u ,v ) Rˆ(u ,v ) = fonction de transfert = TF de la réponse impulsionnelle elle quantifie comment sont transmises les frequences spatiales presentes dans l’objet ( spectre spatial Ô(u,v) ) spectre objet (source) fonction de transfert spectre image (transmis) freq spat Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 16 39 Yves Rabbia fonction de transfert_ 02 optique de Fourier : PSF = TF(pupille) 2 fonct. de transfert = TF(PSF) = TF(TF(pupille) 2) ce qui nous ramène (en gros) à : fonct. de transfert = pupille pupille (Parseval-Rayleigh) exemple : lunette ou telescope sans obstruction centrale transmission = fonction camembert PSF : Airy pattern 0 q0 x 1 -D/ 1 h Rˆ(u ) ( .u / D ) à une dimension Rˆ(u ) fonction ( / 2R) u +D/ R x Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 40 Yves Rabbia diffraction_ la machinerie algébrique _ 17 fonction de transfert_ 03 exemple à 1 variable : x P (x ) ( ) D ˆ ( D.a ) PSF 2 1 D ( x/D) l^ (u) l2 ^ x a a /D /D Rˆ(u ) ( .u / D ) Rˆ(u ) TF de la PSF .u Rˆ(u ) ( ) D frequence de coupure D/ 1 -D/ u +D/ il y a reduction du contenu en frequences du spectre spatial de l’objet les hautes frequences (fins details ) sont perdues : le systeme est un filtre passe-bas Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 18 41 Yves Rabbia fonction de transfert_ 04 Rˆ(u ) ( .u / D ) comment on s’en sert ??? 1 exo : quelle fréquence spatiale de l'objet sera transmise avec un gain 0.5 pour un télescope de 10 m, utilisé à 5 µm ? -D/ 1 réponse : D/2 1million. Un million de quoi ? patate ! D/ u D/2 de cycles / radian , on dit aussi rad-1 c'est quoi cette histoire de radian-1 ? et quel rapport avec la pupille ? pupille diamètre D, lobe : /D angle en radian, frequence u = 1/lobe en rad-1 = D/ ca indique combien de /D dans un radian u +D/ 1 rad /D D Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 42 Yves Rabbia deux remarques importantes h x remarque 1 : la relation objet-image ne suppose rien sur la forme de la pupille celle-ci peut être diluée (domaine non connexe) remarque 2 : la convolution dans la relation objet-image implique que la reponse impulsionnelle (reponse à un dirac) est invariante par translation (décalage hors d'axe) si tel n'est pas le cas, la relation de convolution n'est pas valide on ne devrait pas parler de fonction de transfert en optique cette contrainte fixe le domaine d’isoplanetisme domaine angulaire, dans lequel la fonction de transfert ne depend pas de la direction de pointage y x z Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 19 43 Yves Rabbia fonction de transfert_ 05 autre exemple de fonction de transfert pupille à deux ouvertures circulaires (derivation à une variable) D’abord la PSF x B B x x P(x) 2 ) ( 2) P (x ) ( D D D D x a F a PSF Pˆ( ) 2 2 i. D . a ˆ( PSF ) 1 1 2 Re ( e x F x B y h 2 .a .( ˆ (D .a ) . e B B ) 2 2 2 i. 2 B .a . 2 e i. 2 B 2 .a . 2 2 2 .B i. .a D . a ˆ ) 2 . ( ) 1 Re ( e ) ˆ (D .a ) 1 cos( 2 .B .a ) PSF 2 . 2 /B /D a Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 illustrations réalisées pendant l’école_01 source = bille chromée éclairée par le soleil instrument = telescope, masque à deux ouvertures, systéme dispersif (réseau) webcam, ordinateur Yves Rabbia 44 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia illustrations réalisées pendant l’école_02 à compléter par images de PSF avec manip d’Eric 45 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 diffraction_ la machinerie algébrique _ 20 ˆ (D .a ) 1 cos( 2 .B .a ) PSF 2 . 2 46 Yves Rabbia fonction de transfert_ 06 /B /D a fonction de transfert = TF de la PSF encore un peu d’algebre .u 1 1 Rˆ(u ) PSˆF (u ) 2.( ) (u ) (u B ) (u B ) D 2 2 .u .(u B ) .(u B ) Rˆ(u ) PSˆF (u ) 2.( ) ( ) ( ) D D D illustration : avec ce montage on peut sonder Rˆ(u ) / Rˆ(0) 1 1/2 D/ des frequences spatiales gouvernées par la separation B des ouvertures bien superieures à la frequence de coupure D/ liée à une ouverture. B/ u Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia 47 résumé / conclusion l’approche « optique géométrique » est très utile en ingénierie optique mais elle ne donne qu’une information discrete et partielle sur l’image formée et sur ses aberrations s’il y a lieu l’approche « diffractive » permet d’avoir une description analytique plus détaillée et plus complète, produisant une fonction continue pour décrire la distribution d’intensité lumineuse qui forme l’image elle utilise le formalisme de la Transformée de Fourier très connu et très commode et qui permet de rattacher l’analyse la formation de l’image à des outils courants dans le domaine du traitement du signal (en particulier la notion de Fonction de Transfert) Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia une pause qqs secondes pour récupérer 48 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia une pause qqs secondes pour récupérer 49 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia une pause qqs secondes pour récupérer 50 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia une pause qqs secondes pour récupérer 51 Ecole thematique CNRS « Reconstruction d ‘Images » Frejus, Juin 2012 Yves Rabbia une pause qqs secondes pour récupérer 52