La variation de vitesse des moteurs à courant continu 1 sommaire Technologie des moteurs Variation de vitesse freinage des moteurs Les aimants permanents 2 Technologie des moteurs Auxiliaires de commutation 1B1, 1B2, 2B1, 2B2 rotor Bobinage Induit A1-A2 Porte balai Inducteur F1-F2 Compensation C1-C2 Stabilisation D1-D2 collecteur Vue générale stator refroidissement 3 Stator On peut retenir 3 parties : - fixation du moteur (bride ou support de fixation) - la boite à bornes (câblage) - la culasse Voir catalogues constructeurs La culasse forme la partie extérieure. Sa fonction : - Supporter tous les éléments constitutifs d ’une MCC - Guider les lignes du champ inducteur. Elle peut être constituée d ’acier massif car le flux est fixe retour4 Inducteur Il magnétise la machine par l ’intermédiaire d’un champ fixe constant ou réglable. 2 solutions sont possibles pour cela : - bobine + pièce polaire (page suivante) - aimant permanent (un chapitre lui est consacré) 5 Inducteur Le bobinage est réalisé en fil de cuivre de section plus faible que celui de l’induit (excitation indépendante) L’inducteur peut être massif, mais le passage de la denture de l’induit provoque une pulsation de flux dans la partie des épanouissements polaires. Pour cette raison on réalise les pôles inducteurs en un assemblage de tôles magnétiques (acier à 3,5% de silicium). Avec cette solution on peut régler la vitesse retour 6 Rotor ou induit Il est constitué de 3 parties le circuit magnétique le collecteur le circuit électrique 7 Rotor ou induit Le circuit magnétique Onflux peutdans retenir : est variable. Pour diminuer les pertes par Le le CM - tôles isolées et à 3,5% de silicium, épaisseur mm hystérésis courants de Foucault le CM0,35 est feuilleté - des pertes de 3 W/kg pour une induction de 1T 8 Rotor ou induit Le circuit électrique (terminologie) Têtes de bobinage (chignons) 1 section c’est : = 2 faisceaux = x spires 1 faisceau = x brins Lame du collecteur Représentation d ’une section Les sections sont montées dans les encoches de l ’induit 9 Rotor ou induit On rencontre 2 sortes de bobinage y1 y2 y1 y2 yc Bobinage imbriqué yc Bobinage ondulé Représentation Le choix des bobinages dépendrapanoramique des courants et tensions appliquées à l ’induit. Yc = pas au collecteur ; y1 = pas de bobine ou pas arrière ; y2 = pas avant bobinage imbriqué : forte intensité, faible tension bobinage ondulé : faible intensité, forte tension retour10 Rotor ou induit retour Collecteur Départ d ’une section Couronne de positionnement Lame de cuivre Retour d ’une section Arbre rotor Écrou de serrage isolant C’est l’élément qui limite le plus les performances du moteur 11 Balais et porte-balais L’usure du balai provoque la mise en court-circuit du collecteur (flash). Nécessité de souffler, avec de l ’air comprimé, le collecteur et les porte-balais Un balai couvre environ la largeur de 1 lame et demi. La pression du balai est assurée par un ressort. La matière utilisée pour les balais est à base de graphite. La chute de tension eB due à un balai est d’environ 0,3V à 3V. 12 Sélection des balais * Charbon dur (8A/cm2). Pour appareil ménager et moteur universel en général. Usure importante du collecteur. * Charbon électrographite (12A/cm2). Les performances sont excellentes pour les applications les plus diverses. * Charbon graphite (12A/cm2). Adapté aux petits moteurs à courant continu, pour l'automobile Le choixpar desexemple. balais est encore aujourd'hui une affaire d'expérience. Il est donc vivement conseillé de suivre les Par mélange de graphite et de métal,enfritté on obtientde une meilleure indications du constructeur cas ensemble, de remplacement balais. conductivité électrique et un effet lubrifiant. * Charbon graphite - cuivre (25A/cm2). Ce type de balai est bien adapté aux faibles tensions et la résistance à l'usure est grande. * Charbon graphite - argent (2OA/cm2). la chute de tension aux bornes est très faible. Bien adapté pour les tachys et les instruments de mesure. retour13 réaction magnétique d ’induit RMI Ligne neutre S S NN W 1er : :moteur vide 3ème fonctionnement moteur. On a composition des 2 champs. 2ème induit àseul alimenté. seula l’inducteur est alimenté. Conséquence : transversal On un champ au champ inducteur. On a un champ uniforme. -Ce rotation de neutre champ estladeligne plusde faible intensité. -Crenforcement deslalignes de champs sous les cornes polaires d ’entrée ’est lui qui crée réaction magnétique d ’induit. - réduction des lignes de champs sous les cornes polaires de sortie 14 Correction de la RMI En fonctionnement moteur la RMI entraîne une diminution du flux inducteur donc une augmentation de la vitesse Par des pôles de compensation sur des machines de puissance supérieure à 150 kW Par des enroulements de stabilisation sur des machines de puissance supérieure à 10 kW Par des pôles de commutation sur des machines de puissance supérieure à 1 kW Ces valeurs de puissance sont indicatives car elles varient d’un constructeur à l’autre suivant les dispositions technologiques adoptées 15 Pôles de compensation Ils sont placés dans les épanouissements polaires et sont connectés en série avec l’induit. Ils produisent un flux inverse de la RMI. Uniquement pour les inducteurs bobinés retour16 Enroulement de stabilisation Enroulement de stabilisation Enroulement inducteur F inducteur F stabilisation Il est connecté en série avec l’induit de façon à produire un flux additif ( sur l ’inducteur). Il limite les effets de la RMI. retour17 Pôles auxiliaires de commutation Ils limitent la production Ils sont câblés en série avec d’étincelles entre le collecteur l’induit et se trouvent et les balais par annulation perpendiculaires à l ’axe de du courant dans la section où l ’inducteur le courant s ’inverse Pour des machines de petite puissance (1 à 10 kW), on utilise cet enroulement pour faire la compensation de la réaction magnétique d ’induit (RMI) retour18 Rôle des différents bobinages : excitation 1 : auxiliaire de commutation 2 : compensation 3 : série stabilisation 4 : réaction d ’induit retour19 Refroidissement Inducteur elles peuvent être plus importantes que dans l’induit. Les principales sources de chaleur . Elles sont essentiellement dues aux pertes par effet joule dans les conducteurs électriques Induit Dans le cas d’un inducteur à aimant il n’y pas de pertes à ce niveau. 20 L ’évacuation des sources de chaleur se fait par 3 modes de transfert conduction rayonnement convection * naturelle * forcée 21 Refroidissement sommaire Du point de vue industriel lorsqu’on installe une Mcc, c’est pour l’utiliser associée à un variateur on fixe un ventilateur qui fonctionne indépendamment de la Mcc. La circulation d’air dans l’entrefer est ainsi forcée. Excepté : robotique, équipement automobile, petite puissance. 22 Variation de vitesse Modèle équivalent I R L On ne s’intéressera qu’à l’étude des Mcc à excitation indépendante à flux constant Uinduit E en application moteur. « Charge entraînante ou non. » R : résistance du bobinage de l’induit L : inductance du bobinage de l’induit E : fcem dans l ’induit due au mouvement de rotation du rotor (champ inducteur coupé par les sections de l’induit) 23 Rappel des expressions U = RInotre + eBcas + LEdI/dt +E Dans et I peuvent se ramener aux expressions Avec K constante de machine suivantes : K=2..Z.p/a E=KxWxF E = K’ . W C=KxIxF C = K’ . I Z = nombre de conducteurs dans une encoche p = nombre de paires de pôles a = nombre de paires de voies W = vitesse de rotation en rad/s F = flux inducteur en Wb I = courant d’induit en A eB = chute de tension aux balais (négligée) 24 Simplification des expressions Dans un premier temps on considère que : - La chute de tension aux bornes de la résistance reste faible. - Le courant est suffisamment lissé pour que LdI/ dt = 0. On obtient les expressions suivantes : U K’W I C / K’ Pour faire varier Si on modifie la vitesse U ilalors suffit ondemodifie faire varier W. la tension Si le couple (charge) varie alors courant varie. moyenne appliquée sur le moteur 25 Caractéristiques mécaniques Caractéristiques à flux constant en charge W W C1 U3 C2 C3 U2 U1 U C Courbes paramétrées en U Source d ’énergie Variation de Umoy Courbes paramétrées en C Mcc = W charge synoptique d ’un moto variateur (en B.O.) 26 Les grandeurs U et I sont positives ou négatives ; donc les grandeurs mécaniques sont positives ou négatives. Cela définit les quadrants de fonctionnement mécanique et électrique. W (U) générateur moteur moteur 2 1 3 4 C (I) générateur C’est la puissance P = C . W qui définit la nature du fonctionnement. récepteur P > 0 générateur P < 0 27 Structures des variateurs Plusieurs critères sont à prendre en compte : - nature de la source d ’énergie (continue ou alternative) ; - 1 ou 2 sens de rotation ; - charge entraînante ou non ; - freinage naturel ou forcé ; - puissance du moteur ; - le moteur fonctionne en couple ou en vitesse ; - etc.... La structure interne des variateurs est liées à ces critères. On se limitera à la prise en compte des 4 premiers critères. 28 Alimentation par le réseau Réseau électrique = Mcc = W charge Le variateur est un redresseur commandé : - soit avec un pont mixte ; - soit avec un pont complet. 29 Alimentation par le réseau monophasé P < 10 kW Pont PD2 mixte Double pont PD2 complet W W 1 0,65 ….. 9,3 kW C 2 1 3 4 C 0,6 ….. 8,6 kW Source Schneider Électrique gamme Rectivar 30 Alimentation par le réseau triphasé P > 3 kW Double pont PD3 complet Pont PD3 complet W W 1 6 ….. 1690 kW C 2 1 3 4 C 2,7 ….. 1530 kW Source Schneider Électrique gamme Rectivar 31 avec un pont mixte Th1 Th2 Réseau DRL D1 M = D2 Schéma de principe Les I.S. sont unidirectionnels en courant (non réversible en couple). Un seul sens de rotation. 1 quadrant de fonctionnement (N°1). Aucune contrainte de freinage. 32 Si on veut un 2ème sens de rotation moteur Th1 Th2 Réseau D1 DRL M = D2 Il faut croiser les connexions sur le moteur (inversion de polarité) à l’aide d’un contacteur 2 quadrants de fonctionnement (N°1 et 3). Les conclusions précédentes restent identiques 33 Industriellement on utilise plutôt la structure suivante. Th1 D1 Réseau Th2 M = D2 Ce bloc assure la fonction DRL Les zones ombrées représentent des blocs intégrés. 34 avec un pont complet Th1 Th2 Réseau Th4 M = Th3 Schéma de principe Les I.S. sont unidirectionnels en courant (non réversible en couple). 2 sens de rotation. 2 quadrants de fonctionnement (N°1 et 2). Freinage statique (quadrant N°2). 35 Si on veut un 2ème sens de rotation moteur 1ère solution Th1 Th2 Réseau Th 4 M = Th3 Il fautcroiser connexions sur leenmoteur Les I.S.les sont unidirectionnels courant(inversion de 2 àsens de rotation. polarité) l ’aide d’un contacteur. 4 Solution quadrantspeu de fonctionnement. retenue industriellement. Freinage statique (quadrant N°2 et 4). Elle ne permet pas un freinage dynamique 36 2ème solution Th1 Th2 Réseau Th4 Th1 Th2 M = Th3 Réseau Th4 Th3 Les I.S. sont unidirectionnels en courant 2 sens de rotation. 4 quadrants de fonctionnement. Freinage statique et dynamique (quadrant N°2 et 4). Il faut gérer le passage de la conduction d’un pont sur l’autre (passage Q2 Q3 et Q1 Q4) 37 Industriellement le pont complet n’est utilisé que dans le cas où la récupération d’énergie est possible (levage, traction,….). De plus le facteur de puissance d’un pont mixte est supérieur à celui d’un pont complet. Le dimensionnement des constituants sera mieux optimisé. 38 Alimentation continue Réseau continu = = Mcc = W charge Le variateur est un hacheur de type série. Le réseau continu provient : - soit de batteries - soit d’un redresseur à diode 39 Principe du hacheur HACHEUR 1 0 IM E commande DRL M = UM Composant de base du hacheur : - transistor bipolaire, - transistor MOS, - transistor IGBT, - thyristor. 1 0 UM E IM t1 T Signal de commande t1 T Etat logique du hacheur t1 T Tension moteur DI Courant moteur Le choix dépend essentiellement de la puissance, de la date de création. 40 Quadrant de fonctionnement W Moteur P>0 Générateur P<0 4 1 C Avec ce type de hacheur on peut travailler dans un quadrant (1) ou 2 quadrants (1 et 4) suivant la réversibilité en courant de l’interrupteur statique et de la source. 41 2 sens de rotation On peut utiliser un contacteur comme dans la solution faut réaliser “ Ilredresseur ”. une inversion de polarité sur les bornes de l’induit. aura le fonctionnement quadrants On préfèreOn une structure “ pont en Hdans ” quiles nous permet 1deet 3. fonctionner dans les 4 quadrants. T1 T2 IM E T4 M = UM T3 42 Quadrant de fonctionnement W moteur générateur moteur 2 1 3 4 C générateur Pour travailler dans les 4 quadrants il est nécessaire que les I.S. et que la source soient réversibles en courant. sommaire 43 Freinage du moteur à courant continu 44 Dans le cas où il est nécessaire de ralentir la charge il y a plusieurs solutions pour dissiper l’énergie cinétique emmagasinée par le rotor et la charge : - Freinage mécanique (non abordé dans ce chapitre) - Utilisation d’un module de freinage (résistance électrique) dans lequel vient débiter la Mcc. - Renvoi de l’énergie dans la source. 45 Point de fonctionnement W moteur générateur moteur 2 1 3 4 C générateur Passage du quadrant 1 vers 2 sur une variation de couple brutale 2 cas peuvent présenter (la vitesse ne peut passevarier instantanément.) Passage du quadrant 1 vers 4 lors d’une inversion de vitesse. (Le couple ne peut pas varier instantanément) 46 Redresseur commandé avec un pont mixte Th1 Th2 Réseau DRL D1 M = Module de freinage D2 Aucune possibilité de freinage par le variateur rajout d ’un module de freinage 47 Redresseur commandé avec un pont complet Th1 Réseau Th4 Th2 M = Module de freinage Th3 Ce convertisseur nous permet de travailler dans les quadrants 1 et 2. Il est donc possible d’avoir un freinage par inversion de la tension (renvoi de l’énergie sur le réseau). Par contre la réversibilité en courant n’est pas possible. Une solution consiste à rajouter un module de freinage. On a alors un freinage possible dans les quadrants 2 et 4. 48 Hacheur avec un interrupteur statique HACHEUR IM DRL E M UM commande Le freinage peut se faire sans modification de la Il faut alors surveiller la tension aux bornes de la source afin qu’elle structure si l’interrupteur statique et la source sont ne devienne pas trop importante (tenue des composants en tension). réversibles en courant. Dans le cas d’une impossibilité de la réversibilité de la source on rajoute un module de freinage 49 Hacheur avec un pont en H Le freinage peut se faire sans modification de la structure à condition que : -les interrupteurs statiques soient réversibles en courant. -La source d’alimentation soit réversible en courant. Dans le cas d’une non réversibilité de la source, ce qui est souvent le cas du point vue industriel, et que par ailleurs on désire un freinage rapide, il faut rajouter un module de freinage aux bornes de la source. 50 Exemple Sur un équipement de levage le moteur doit fournir le profil de vitesse et de couple suivant W 157 rd/s t Cmot 4 Nm 2 1 A B C D E F t 51 On peut en déduire la nature de la réversibilité statique et dynamique du moteur. Cela permet de faire le choix du moto-variateur W 2 157 générateur 1 B A C moteur C 1 moteur 4 F D 3 2 E -157 générateur 4 sommaire 52 Les aimants permanents 53 On les retrouve dans toutes sortes d ’applications Électrotechnique : moteur, soufflage d ’arc,…….. Électronique : haut-parleur, tube TV, ……….. Mesure : débitmètre, capteur vibration, ……… Divers : crochets de porte, aimants souples, ….. Un article publié par la société ARELEC dans la revue Technologie N°93 de janv/fév 1998 permet d ’avoir une idée des nombreuses applications possibles 54 Interprétation par la théorie des domaines de Weïss A l ’intérieur d’un domaine (10-9 cm3) tous les moments magnétiques sont orientés dans le même sens En présence d ’une excitation magnétique H le comportement sera différent suivant les matériaux. 55 H H Les domaines restent orientés de façon quelconque Égaux et parallèle 2 à 2 opposés Matériau amagnétique (faiblement magnétique) Matériau anti ferromagnétique (ex : le chrome) 56 H Les domaines s’orientent tous dans le même sens. Matériau ferromagnétique (ex : fer) H Inégaux et parallèle 2 à 2 opposés Matériau ferrimagnétique (ex : les ferrites) formule générale : X Fe2 O4 avec X = Co ; Ni ; Cu ; Zn 57 Cycle d ’hystérésis B(T) Br Hc H(kA/m) |BH| (kJ/m3) |BH|max Les constructeurs fournissent une grandeur - Hc : champ coercitif Un aimant est un générateur. supplémentaire importante pour le dimensionnement des : induction rémanente On qui caractérise les- Br aimants à partir du quadrant 2. CM est l ’énergie spécifique. On l ’appelle la courbe de désaimantation. - |BH|max : énergie spécifique (facteur de qualité) 58 Les aimants actuellement disponibles Ils se retrouvent sous 3 formes : -les alnico (aluminium, nickel, cobalt) -les ferrites (obtention par frittage à chaud) -les composées métaux-terres rares (Sm-Co et Nd-Fe-B) 59 Caractéristique des aimants 60 Ferrite Alnico Samarium Cobalt Néodyne Fer Bore Énergie spécifique Bhmax (kJ/m3) 30 60 200 320 Densité (g/cm3) 5 7,3 8,4 7,5 Coefficient de température -0,2 -0,02 -0,03 -0,6 (% par degré K) Attention à la température. Point de Curie Si(°C) le point de Curie magnétiques 450 est dépassé, 740 à 860 les matériaux 720 à 820 310 Prix perdent leur qualité. Ils ne retrouvent pas forcément leur (F/kg en 1995) 20 200 1350 1000 propriété après refroidissement . Production (t/an) 300 000 Qques 1 800 3 400 milliers avantage Prix faible Stabilité H et Hc élevé H et Hc élevé Hc élevé thermique Compact Compact H important inconvénient Cassant Hc faible Corrosion Corrosion Tolérances Coût fluctuant Prix Coefficient de limitées Sujet aux courants de température Faucoult Disponibilité. Difficile à magnétiser 61 Démontage d’un moteur Que se passe-t-il lorsqu’on retire le rotor d’un moteur ? Afin de simplifier, imaginons le circuit magnétique suivant Ha, Ba la, Sa F lf, Rf À partir du théorème d’Ampère on démontre que : la Ba Ha Rf . Sa Constante = pente D1 C’est la caractéristique externe du CM 62 Point de fonctionnement du CM P C. externe (pente D1) Ba Br La pente de la droite de recul est la tangente en Br C. interne Ha Hc Si le champ H varie, on décrit des « mini » cycles d ’hystérésis très étroit. C’est le lieu de déplacement du point P. On peut le confondre avec une droite qu’on appelle la droite de recul 63 On ajoute un entrefer (retrait du rotor) lf, Rf Ha, Ba la, Sa Ba Ha F la Sa.le Rf .Sa 0 Se le, Se, 0 Constante = pente D2 Pente D1 < pente D2 64 Nouveau point de fonctionnement du CM P P’ C. externe (pente D1) C. externe (pente D2) Ba Br C. interne Ha Hc Si le champ H varie, on décrit des « mini » cycles d ’hystérésis très étroit autour de la droite de recul (déplacement de p’). 65 On referme l’entrefer (remise en place du rotor) P’’ C. externe (pente D1) C. externe (pente D2) Ba Br C. interne Ha Hc P’ Le point de fonctionnement du CM sera en P’’. H et B seront inférieurs aux valeurs avant démontage. 66 Tant que la caractéristique interne est confondue avec la droite de recul il n ’y aura pas de perte d ’aimantation. Il ne faut pas aller au-delà des coudes de désaimantation. Remarque : la droite de recul et la C. externe du Sm Co sont confondues. 67 sommaire Montage des aimants Alnico : ce sont des aimants fondus et aimantés en place. Ils sont très cassants. Les formes peuvent être diverses. Utilisé dans des petites puissances Ferrites et terres rares : ce sont des aimants obtenus par frittage dans des formes simples. Ils sont difficiles à usiner et sont souvent associés à des pièces polaires pour canaliser le flux magnétique. Généralement les ferrites sont utilisés dans les petites puissances (< 1 kW) mais ce sont celles qui ont le plus d ’applications diverses. Leur support peut être souple ou rigide. Ils sont pour la plupart du temps « anisotrope ». 68 FIN Bibliographie aimants permanents : - extraits du « guide des aimants » publié par la société ARELEC paru dans les revues Technologie N°92, 93 et 94. - Technique de l ’ingénieur volume D2 I génie électrique Jean-François Ansoud Lycée du Val de Saône 01606 Trévoux 69 Anisotrope : qualifie un corps (ou un milieu) dont les propriétés varient selon une direction privilégiée dans l’espace. Isotrope : qualifie un corps (ou un milieu) dont les propriétés sont identiques quelque soit la direction dans l’espace. retour 70