Séminaire Agriculture 18 – 22 février 2013 Bruxelles Contribution programme Bénino-Belge 1 Structures de la présentation 1. 2. 3. 4. Présentation Problématique Stratégies mises en œuvre Leçons tirées 2 I. Présentation 3 I. Présentation Objectif Global : Contribuer à la croissance économique et à la sécurité alimentaire et nutritionnelle du Bénin Objectif Spécifique : Assurer la compétitivité, l'attractivité et l'accès des productions et produits aux marchés grâce à la promotion des certaines filières agricoles dans le respect des rôles des différents acteurs institutionnels Nom projet FAFA MC ADEFIH AIMAEP PAFIRIZ FAFA AD FAIA PAPDC ABSSA Total Date CMO Avril 2008 Décembre 2007* Janvier 2009 Septembre 2009 Septembre 2010 Septembre 2011 Juillet 2008* - Durée (mois) 60 36 48 36 60 60 48 - Budget (M€) 5, 5 3 3,5 5,28 5.5 11 12.2 2.8 45.3 4 I. Présentation CONTEXTE DE TRANSITION: • Formulation nouveau Programme Indicatif de Coopération Bénino-belge 2013-2017 • Identification et formulation nouveau Programme Agriculture • Evolution effective vers une approche programme à travers cadre logique commun, répartition des responsabilités, délais, intégration budgets, système de suivi-évaluation commun • Meilleure articulation entre les modalités d’intervention • Institutionnalisation FNDA et FADEC Affecté Agriculture • Élections municipales 5 I. Présentation PLUSIEURS ANCRAGES INSTITUTIONNELS: AU NIVEAU NATIONAL Vision ALAFIA 2025 DSCRP (SCRP) MAEP MDGLAAT PSRSA PONADEC FNDA FADEC SDE, PTF, SECTEUR PRIVE, SOCIETE CIVILE, COMMUNE I. Présentation PLUSIEURS ANCRAGES INSTITUTIONNELS : AU NIVEAU DEPARTEMENTAL ET LOCAL: Préfecture CONSEILS COMMUNAUX CERPA / CECPA SERVICES COMMUNAUX Coopératives, UNIONS, SPEC, GEL PTF, SOCIETE CIVILE, SECTEUR PRIVE II. Problématique de l’appui au secteur privé agricole Est-il concevable d’appuyer des opérateurs privés avec des fonds publics? (question de choix d’utiliser l’argent du contribuable belge pour financer les opérateurs privés qui veulent s’enrichir?) Choix politique du Bénin (économie libérale, désengagement de l’Etat des activités de production, transformation et commerce, approche filières et rôle accru du secteur privé dans le PSRSA) Faire du Bénin, une puissance agricole dynamique à l’horizon 2015, compétitive, attractive, respectueuse de l’environnement, créatrice de richesse répondant aux besoins de développement économique et social de la population(PSRSA). Choix raisonné: Les acteurs directs de l’agriculture sont les opérateurs privés Impacts sur l’économie locale (réduction pauvreté, création emplois et richesses, redistribution des revenus) Professionnalisation entreprenariat – durabilité versus assistanat / attentisme / bénéficiaires) 8 II. Problématique de l’appui au secteur privé agricole Définition du secteur privé agricole et avec quels acteurs ? Le secteur privé agricole comprend: Producteurs, transformateurs, commerçants, individuels et leurs organisations professionnelles Fournisseurs d’intrants, de services ou d’équipements Variation de la taille des entrepreneurs (petits exploitants familiaux / entrepreneurs agro-business). Deux logiques différentes au niveau des producteurs: Opérateurs familiaux constituent la majorité de la population rurale (besoin essentiel d’autosubsistance, secteur informel – sécurité alimentaire) 9 Entrepreneurs agricoles (augmentation des revenus) II. Problématique de l’appui au secteur privé agricole Conséquences : Défis liés à la diversité des acteurs du secteur privé agricole Défi 1 : Ciblage des partenaires (pauvres, moins pauvres, riches?) Défi 2 Cohérence du programme (subventions, crédits, investissements collectifs, accompagnement payant ou non payant, …) Défi 3 : Stratégie (inclusive, sélective ou « séparatiste »?) Défi 4 : Lutte contre la pauvreté ou accroissement des revenus ? Défi 5 : Sécurité alimentaire ou approche marché? 10 Interactions secteur public / privé et intervention de la CTB Main d’oeuvre Consommation impôts Salaires, emplois MENAGES SECTEUR PRIVE Facilitation, Climat des affaires Sécurité, services Croissance économique, recettes fiscales SECTEUR PUBLIC 11 III. Stratégies de l’appui au secteur privé agricole INTRODUCTION Comment intervenir en faveur du secteur privé dans un programme de coopération bilatérale? 1. Appui au secteur public pour la promotion du secteur privé 2. Les Fonds d'appui direct au secteur privé et transition vers le FNDA 3. Accompagnement secteur privé agricole 12 3.1. Appui au secteur public pour la promotion du secteur privé Expériences et résultats : Appuis institutionnels • • • Appuis pour l’élaboration des politiques, stratégies, réformes MAEP, SDE (AIMAEP, FAIA, FAFA) Stratégies sectorielles en faveur de la promotion du secteur privé (AIMAEP) Mise en place des mécanismes nationaux de financement privés / publics (FAIA) Appuis opérationnels • • • Plans de développement des filières (FAFA, PAFIRIZ) Réalisation des investissements communaux publics (FAFA MC, PAPDC) Renforcement capacités maîtrise d’ouvrage des communes (PAPDC) 13 3.1. Appui au secteur public pour la promotion du secteur privé Le FADEC-Agriculture FADEC = dotation budgétaire directe de l’Etat central aux Communes, qui définissent leurs priorités FADEC-Agriculture = dotation du Ministère de l’agriculture, orientée vers les investissements qui stimulent l’agriculture/filières agricoles, procédures FADEC adaptés Stimulant pour un partenariat public-privé au niveau communal avec clarification des rôles (privé, comités usagers, public local et national) Durabilité du mécanisme : dotations budgétaires + apports des PTF au-delà des interventions ponctuelles 14 3.2. Fonds d'appui direct au secteur privé et transition vers le FNDA Résultats : • FAFA Mono-Couffo : 100 microprojets financés (82 % production, 11% transfo, 3% commercialisation) + 50 ha de riz + 48 ha de maraîchage + 27 investissements communaux; 720 producteurs ‘(CEF120x5 )’. • PAFIRIZ : 13 projets en transformation/commercialisation du riz + 39 projets en aménagement rizicole (844 ha) • FAFA Atacora Donga : 119 MIP validés/ FODEFI (46% production,19% transformation, 35% commercialisation); revenus annuels générés : 125 millions (190K€); 41 dossiers financés/FOREVA (6 FAFA/AD) 15 3.2. Fonds d'appui direct au secteur privé et transition vers le FNDA Résultats : FAIA : • Capitalisation (acquis, stratégies, procédures) • Réflexion/stratégies Développement économique local/entreprenariat • Aide dans la formulation de dossier/Business Plan, appui conseil de gestion, entreprenariat • Mise en place FADEC Agriculture et FNDA • Harmonisation procédures de financement avec les autres PTF AIMAEP : • • 2 Répertoires des opérateurs privés dans les filières Capitalisation des 3 expériences « communes –secteur privés/filières 16 3.3. Accompagnement secteur privé agricole Expériences : Appui institutionnel (OP, Faîtières d’OP, CCIB) - FAFA Accords d’exécution directs avec les organisations des producteurs Contractualisation avec opérateurs de type ONG pour l’accompagnement des entrepreneurs (PAFIRIZ) Contractualisation et développement des liens d’affaires (FAFA, PAFIRIZ) Appui à des initiatives d’achat et de ventes groupés Appui à la contractualisation des liens d’affaires Déploiement des «Business Development services» (FAFA, PAFIRIZ, FAIA): Guichets Economie Local, Structures de Promotion de l’Economie Locale, Chambre de Commerce et d’Industrie du Bénin, Point d’Information Commerciale / Système de gestion information riz 17 IV. Leçons tirées 1. Faire-Faire ou Facilitation? Réflexions « Faire-faire » : • • • • • • • • Sous-traitance, Prestation de service. Le projet = décideur = maître d’ouvrage. Sous-traitant = maître d’œuvre, partenaire de mise en œuvre Contrat de résultats/délivrables/cahier des charges Efficacité technique et efficacité financière (Taux d’exécution) Préalable : Sous traitants qualifiés + capacité de contrôle Mieux adapté pour contrats avec secteur privé (?) Risque : faible appropriation 18 IV. Leçons tirées 1. Faire-Faire ou Facilitation? Réflexions « Facilitation » : • Stimuler, orienter et accompagner • Projet = Accompagnateur, méthodologie • Partenaires = deviennent maîtres d’ouvrage Faible Efficacité financière (Taux d’exécution) • Mieux adapté pour contrats avec secteur public et associatif (?) • Investissement de longue durée : perte de temps • Meilleure appropriation • Adaptée dans une logique partenariat • Faible Efficacité financière (Taux d’exécution) • Préalable : engagement sur le moyen terme 19 IV. Leçons tirées Partenariats public-privé: expériences faibles, discours reste à concrétiser, intérêts communs, engagement politique ferme et à long terme Certaines rôles entremêlées entre le secteur public et privé Défi : Climat des affaires problématique Défi : Leadership vs services publics aux populations (politisation poussée du pouvoir communal!) Défi : A-t-on le droit de reculer suite aux lenteurs, lourdeurs, complexité de l’environnement, contradictions du climat des affaires? NON!!! 20 IV. Leçons tirées • A chacun son métier: • Les producteurs ne sont pas nécessairement des transformateurs / commerçants mais devrait disposer d’une vision globale de la valeur ajoutée au sein de la filière • Importance de pouvoir s’inscrire dans un plan stratégique propre à la structure appuyée • Durabilité, service réel aux membres, climat de confiance, vision de moyen terme, • mobilisation des fonds propres et diversification • Appuyer la re-construction des OPA à partir de la base et non du sommet 21 IV. Leçons tirées Durabilité de l’intervention: Inscrire l’appui financier dans une perspective de projets d’entreprenariat différent des simples demandes de subvention Accompagnement entreprenariat du promoteur avant, après et même sans subvention Appuyer l’élaboration code d’investissement agricole, politique de financement agricole, application de la loi foncière 22 IV. Leçons tirées Durabilité des mécanismes: Délivrance des services d’appui conseil dans une approche business to business Ancrage institutionnel des mécanismes de financement pour des investissements privés et publics agricoles Diversification des moyens / stratégies de financement (subvention amortissable, crédit bancaire, garantie, fonds d’investissement etc.) 23 MERCI 24