Compétences d`auto soins

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Education thérapeutique
Dr Milka MARAVIC
Hôpital BELLAN, DIM, Paris
Hôpital LARIBOISIERE, Rhumatologie, Paris
3ème journée Partage des Expériences sur les traitements innovants en Rhumatologie – 11/09/08 - Paris
1
Sigles
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
AM : assurance maladie
•
ARH/ARS : Agence régionale
d’hospitalisation/Agence régionale de santé
•
CNAMTS : Caisse nationale d’assurance maladie •
des travailleurs salariés
•
COG : Contrat d’objectifs et de gestion
•
CPOM : Contrat pluriannuel d’objectifs et de •
moyens
•
DRASS : Direction régionale des affaires
•
sanitaires et sociales
•
DRDR : Dotation régionale pour le
•
développement des réseaux de santé
ET : Education thérapeutique
FAQSV : Fond d’amélioration de la qualité et de •
•
la coordination des soins dispensés en ville
FIQCS : Fond d’intervention pour la qualité et
la coordination des soins
FNPEIS : Fond national de prévention
d’éducation et d’information sanitaire
GRSP : Groupement régional de Santé publique
HAS : Haute Autorité de Santé
INPES : Institut national de prévention et
d’éducation pour la santé
MSA : Mutualité Sociale Agricole
MCO : Médecine Chirurgie Obstétrique
MIG : Mission d’intérêt général
PRSP : Plan régional de santé publique
OMS : Organisation mondiale de la santé
QdV : Qualité de vie
SFSP : Société Française de Santé Publique
SP : Santé publique
SROSS : Schéma régional d’organisation
sanitaire et sociale
SS : Sécurité sociale
URCAM : Union régionale des caisses
d’assurance maladie
2
Etat des lieux en France
• Pas de programme d’ET dans toutes les pathologies
chroniques.
• Diversité des programmes d’ET existant (à interpréter en
fonction de la gravité au sein d’une maladie donnée) -->
nécessité de mettre en place des recommandations.
• Offre essentiellement hospitalière mais inégale sur le
territoire, segmentée par pathologie sans coordination
transversale.
• Insuffisance de la formation initiale.
• Formation continue disponible mais critères de qualité à
mettre en place.
• Modalités de financement hétérogènes et insuffisantes
face aux besoins et du nombre de patients.
Etat des lieux en France
3
Enquête INPES
• Questionnaire envoyés à 333 établissements ayant
reçu un financement MIG « prévention et éducation
thérapeutique » en 2005
• 57% de réponses (191/333 établissements)
• 208 hôpitaux dont 17 CHU, 749 activités
• Priorité institutionnelle dans 75% des établissements
• Coordination dans 38% des établissements
• Diversité des pratiques éducatives
• Diabète
(27%
des
activités)
et
maladies
cardiovasculaires (23%), neurologie (10%), …,
Affections ostéo-articulaires ou rhumatologiques (4%)
Etat des lieux en France
4
ET / SROSS 3
Définition SROSS, méthode
Résultats
•
•
SROSS 3:
–
–
–
•
•
Réponse globale, cohérente et coordonnée
de l’organisation des soins par rapport aux
besoins de la population
Organisation des soins dans la loi de santé
publique (SP) (2004)
Prise en compte des programmes
régionaux de SP (PRSP)
Description de la place de l’ET dans les
différents SROSS (INPES):
26 actions ET :
–
–
–
–
Activité de soins la majorité >> prévention
Priorité de santé : insuffisance rénale
chronique >> cancer, > psychiatrie
Priorité populationnelle : prise en charge
des enfants et des adolescents > >
personnes âgées
Mode de prise en charge spécifique : HAD
•
•
•
•
Citée dans tous les SROSS, prioritairement dans
certains volets
Manque de moyens humains et financiers
(faible reconnaissance financière), nécessité de
formation, création de lien et coordination avec
le secteur ambulatoire, réseaux et association
de patients
Terminologie utilisée à revoir
Vision prospective de la place de l’ET à affiner
sur le territoire
Actions ET : diabète, maladies cardiovasculaire,
insuffisance rénale, asthme
– Seule «ET » en rhumatologie décrite 
Martinique
•
•
État des lieux : éducation difficile en
raison du faible nombre d’associations
de malades (1 association de PR)
Objectifs : amélioration de l’information
des
patients
pour
améliorer
l’observance des tt
Etat des lieux en France
5
Définition (OMS, 1998)
• L’éducation thérapeutique a pour but d’aider les patients à
acquérir ou maintenir les compétences dont ils ont besoin
pour gérer au mieux leur vie avec une maladie chronique.
– Elle fait partie intégrante et de façon permanente de la prise en
charge du patient.
– Elle comprend les activités organisées, y compris un soutien
psychosocial, conçues pour rendre les patients conscients et
informés de leur maladie, des soins, de l’organisation et des
procédures hospitalières, et des comportements liés à la santé
et à la maladie. Cela a pour but des aider (ainsi que leur famille),
à comprendre leur maladie et leur traitement, collaborer
ensemble et assumer leurs responsabilités dans leur propre
prise en charge dans le but de les aider à maintenir et améliorer
leur qualité de vie.
Définition de l’éducation thérapeutique
6
Définition
maladie chronique (1/2)
• Définition donnée dans le plan d’amélioration de la QdV des maladies
chroniques
• Maladie de longue durée, évolutive, souvent associée à une invalidité et à
la menace de complications graves.
• Comprend :
– Maladies comme l’insuffisance rénale chronique, bronchite chronique,
asthme, maladies cardiovasculaires, cancer ou le diabète, maladies
lourdement handicapantes, comme la sclérose en plaque ;
– Maladies rares comme la mucoviscidose, la drépanocytose et les myopathies ;
– Maladies transmissibles persistantes, comme le SIDA ou l’hépatite C ;
– Troubles mentaux de longue durée (dépression, schizophrénie).
• Pathologies évoluant plus ou moins rapidement pendant plusieurs mois au
minimum, au rythme de complications plus ou moins graves et se
traduisant dans nombre de cas par un risque d’invalidité ou de handicap
temporaire ou définitif.
Définition de la maladie chronique
7
Définition
maladie chronique (2/2)
• Dans le plan amélioration de la QdV des maladies chroniques,
la maladie chronique correspond aux critères suivants :
– Présence d’une cause organique ou psychologique ;
– Ancienneté de plusieurs mois ;
– Retentissement de la maladie sur la vie quotidienne :
limitation fonctionnelle des activités, de la participation à
la vie sociale, dépendance vis-à-vis d’une thérapeutique,
d’une technologie médicale, de l’intervention de
professionnels (besoin de soins médicaux ou
paramédicaux, d’aide psychologique, d’éducation ou
d’adaptation).
Définition de la maladie chronique
8
Démarche d’ET
en 4 étapes
• Étape 1 : Elaboration du diagnostic éducatif
• Etape 2 : Définition du programme
personnalisé avec priorité d’apprentissage
• Etape 3 : Planification et mise en œuvre des
séances d’ET individuelle ou collective, ou en
alternance
• Etape 4 : Evaluation des compétences
acquises, du déroulement du programme
Démarche de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
9
Programme d’ET
• Ensemble coordonné d’activité d’éducation animées par des
professionnels de santé ou une équipe avec le concours d’autres
professionnels et de patients
• Destiné au patient et à leur entourage
• Concourt à l’atteinte de finalités (acquisition et maintien de compétences
d’auto soins, mobilisation ou acquisition de compétences d’adaptation ou
psychosociales)
• Sous-tendu par des approches et des démarches (partage entre les
professionnels de santé ou dans l’équipe de valeurs communes)
• Elaboration selon une méthode rigoureuse, partenariat entre
professionnels de santé / patients et associations
• Ce n’est pas une succession d’actes, ni un moyen de standardisation de la
prise en charge auquel tout patient ayant une maladie chronique devrait
se soumettre.
Définition d’un programme d’éducation thérapeutique
10
Compétences
Compétences d’auto soins
Compétences d’adaptation
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Soulager les symptômes
Prendre en compte les résultats d’une
auto surveillance, d’une auto mesure
Adapter les doses de médicaments,
initier un auto traitement
Réaliser des gestes techniques et des
soins
Mettre en œuvre des modifications à
son mode de vie (équilibre diététique,
activité physique, …)
Prévenir des complications évitables
Faire face aux problèmes occasionnés
par la maladie
Impliquer son entourage dans la gestion
de la maladie, des traitements et des
répercussions qui en découlent
•
•
•
•
•
•
Se connaître soi-même, avoir confiance
en soi
Savoir gérer ses émotions et maîtriser
son stress
Développer un raisonnement créatif et
une réflexion critique
Développer des compétences en
matière de communication et de
relations interpersonnelles
Prendre des décisions et résoudre un
problème
Se fixer des buts à atteindre et faire des
choix
S’observer, s’évaluer et se renforcer
Définition d’un programme d’éducation thérapeutique
11
Bénéficiaires
• Patients atteints d’une maladie chronique
• Mais choix fonction :
– Gravité :
• « soins » : finalité de réduction des complications et améliorations de l’état de
santé (MCO, SSR, HAD, …) ;
• « de sécurité » : éducation initiale pour éviter les complications classiques du
diabète par exemple.
– Pathologie et efficacité
– Volontariat : appel d’offres avec une enveloppe financière définie,
choix régional
– Priorité nationale
– Vulnérabilité de certaines populations
– Cibler les perdus de vue non suivis
• Nécessité d’une orientation nationale avec appel d’offre et choix
régional.
Définition d’un programme d’éducation thérapeutique
12
Acteurs
• Soignants : médecins, infirmier(e)s, psychologues, diététicien(ne)s,
podologues, kinésithérapeutes, ergothérapeutes
• Non soignants : éducateurs médicosportifs, professionnels ou
volontaires d’association d’usagers ou de malades, éducateurs pour
la santé, enseignants, assistantes sociales
• Caractère multiprofessionnel et multidisciplinaire recherché
• Compétences éducatives : relationnelles, pédagogiques,
d’animation, méthodologiques, organisationnelle, biomédicales, de
soins
• Formation initiale / continue
• Evolution vers une nouvelle fonction plutôt qu’un nouveau métier
Définition d’un programme d’éducation thérapeutique
13
Dossier d’ET
• Identité (nom, prénom, date de naissance,
maîtrise de la langue)
• Maladie, traitement
• Dimensions du diagnostic éducatif
• Synthèse du diagnostic éducatif
• Mise en œuvre de l’ET
• Évaluation de l’ET individuelle (suivi éducatif)
• Suivi médical
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
14
Dimension du
diagnostic éducatif
•
•
•
•
•
•
•
•
Projet personnel, professionnel
Connaissances sur sa maladie
Contraintes professionnelles : métier, situation à risque
Profil du patient : ressources personnelles, sociales,
potentialités d’apprentissage, motivation, centres d’intérêt
Conditions de vie : entourage, personnes ressources,
activité physique
Facteurs de vulnérabilité
Facteurs de fragilité (avancée en âge, situation de
handicap)
Troubles psychologiques et/ou addictions
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
15
Synthèse
du diagnostic éducatif (1/2)
• Climat et tonalité de la rencontre
• Ce que le patient exprime de ses besoins, attentes, préoccupations,
difficultés
• Ressources du patient et facteurs positifs (soutien proche, …)
• Besoins et compétences à développer par le patient et
éventuellement ses proches
– Compétences d’auto soins et d’adaptation à sa situation
– Compétences visant à faire face, à s’adapter à la situation et aux
conséquences de la maladie dans la vie quotidienne ; aux émotions
suscitées par la situation ; à rechercher un soutien social
– Compétences, dites de sécurité, visant à ne pas mettre la vie du
patient en danger
– Compétences spécifiques fondées sur les besoins propres du patient
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
16
Synthèse du
diagnostic éducatif (2/2)
•
•
•
•
Difficultés et facteurs de vulnérabilité psychologique et sociale
Troubles somatiques, difficultés psychologiques et sociales
Prises en charge médicales complémentaires
Contact pris avec les professionnels des champs sanitaires,
social et médicosocial
• Suivi envisagé : éducatif, médical, prises en charge
complémentaire, orientation vers des spécialistes
• Coordonnées de la personne ressource qui occupe la mission
de coordination
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
17
Mise en œuvre de l’ET
• Hiérarchisation des priorités d’apprentissage perçues
par le patient et le professionnel de santé
• Planification des séances : objectifs éducatifs, durée,
fréquence, techniques pédagogiques
• Type de séances : individuelles, collectives, en
alternance, auto-apprentissage
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
18
Évaluation de l’ET
individuelle (suivi éducatif)
• Évaluation des compétences acquises, à maintenir et à
soutenir, et des changements chez le patient
• Évaluation du déroulement des séances, évaluation de leur
caractère adapté aux besoins du patient
• Évolution dans les acquisitions des compétences d’auto
soins
• Difficultés d’autogestion du traitement par le patient
• Vécu de la maladie au quotidien
• Évolution de l’adaptation du cadre et du mode de vie,
équilibre entre la vie et la gestion de la maladie
• Maintien des séances éducatives planifiées, et utilité d’en
prévoir d’autres
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
19
Suivi médical
• Évolution de la maladie
• Ajustement du traitement et du plan d’action
• Prise en charge complémentaire si besoin (troubles
psychiques, addictions)
• Gestion de la maladie au quotidien : réussites,
difficultés, compétences à soutenir, …
• Qualité de vie
• Fréquence des rechutes, du recours aux urgences, des
consultations non programmées, des hospitalisations,
des séjours en réanimation, de l’absentéisme
professionnel ou scolaire
Dossier de l’éducation thérapeutique - Recommandations HAS
20
Recommandations SFSP
Définition
1.
Intégrer la définition de l’ET dans le
code de la SP
Gouvernance
2.
3.
4.
Intégrer dans la prochaine Loi de SP les
modalités
d’organisation
des
programmes d’ET : orientation pour le
national, pilotage pour le régional
Confier l’orientation nationale au
ministère de la santé
Confier aux pôles prévention des ARS le
pilotage régional des programmes
régionaux d’ ET
Appel à programme
Financement
6.
7.
Créer un fond sanctuarisé « ET de ville »
Pour l’hôpital, financement des
programmes agrées : financement MIG
ou création de tarifs forfaitaires « ET »
se situant entre la CS et l’hôpital de jour
Les programmes sont pluriannuels font
l’objet d’une convention d’objectifs et
de moyens et sont soumis à des
évaluations tous les 4 ans
Les programmes sont évalués de
manière indépendante
8.
9.
Formation
10.
5.
Structurer les offres de formation
Appel à programme ARS sur la base d’un
cahier des charges et des orientations
nationales
Recommandations de la SFSP
21
Plan d’amélioration
QdV maladie chronique
• 15 millions de personnes, 20% de la population, 7,5 millions de
personnes en ALD
• 60% de décès dont la moitié survient avant 70 ans
• Conséquences sur la QdV : scolarité, formation, risque de perte
d’emploi par inadaptation au poste de travail, refus d’assurance ou
d’emprunt, limitation de la pratique du sport et d’autres activités
nécessaires à l’équilibre personnel
• Évolution sur plusieurs mois avec complications plus ou moins
graves, risque d’invalidité, handicap temporaire ou définitif
• 15 mesures sur 4 axes sur 5 ans
• Financement d’un montant de 135,7 millions d’euros en 2007
• Coût total sur 5 ans de 726,7 millions d’euros :
– 12,6 millions au titre de la loi des finances
– 716,1 millions au titre de la loi de financement de la sécurité sociale
Plan QdV maladie chronique 2007-2011 : rationnel
22
Plan d’amélioration
QdV maladie chronique
1er axe : Mieux connaître sa maladie
pour mieux la gérer
3ème axe : Faciliter la vie au quotidien
des malades
1.
8.
2.
3.
Diffuser au près des patients des cartes
individuelles d’information et de conseils
Créer un portail Internet sur les maladies
chroniques
Impliquer patients et associations dans
l’élaboration des recommandations aux
soignants
2ème axe : Elargir la médecine des soins à
la prévention
4.
5.
6.
7.
Intégrer à la formation médicale l’éducation
thérapeutique du patient
Rémunérer l’activité d’éducation du patient à
l’hôpital et en ville
Mettre des outils d’éducation thérapeutique à
disposition des médecins traitants
Reconnaître de nouveaux acteurs de
prévention
9.
10.
11.
12.
13.
4ème axe : Mieux connaître les besoins
14.
15.
Plan QdV maladie chronique 2007 - 2011
Développer un accompagnement personnalisé
des malades
Permettre aux aidants de pratiquer certains
gestes techniques indispensables à la vie
quotidienne des malades
Etendre aux malades chroniques les missions
du correspondant handicap dans l’entreprise
Augmenter les possibilités de prise en charge à
domicile et en appartement thérapeutique
Aider les parents handicapés ou atteints de
maladies chroniques à s’occuper de leurs
enfants
Faire accéder les personnes atteintes de
maladies chroniques aux prestations liées aux
handicaps
Analyser et consolider les données
épidémiologiques
Développer les connaissances sur les
conséquences des maladies chroniques sur la
qualité de vie
23
Recommandations (1/5)
1. L’éducation thérapeutique s’entend comme un processus de renforcement des
capacités du malade et/ou de son entourage à prendre en charge l’affection qui le
touche, sur la base d’actions intégrées au projet de soins. Elle vise à rendre le
malade plus autonome par l’appropriation de savoirs et de compétences afin qu’il
devienne l’acteur de son changement de comportement, à l’occasion
d’évènements majeurs de la prise en charge (initiation du traitement, modification
du traitement, événement intercurrents,…) mais aussi plus généralement tout au
long du projet de soins, avec l’objectif de disposer d’une qualité de vie acceptable.
2. La mise en œuvre d'une politique nationale d’ETP ne peut être que progressive.
Certaines pathologies devront être choisies comme prioritaires dans la première
phase de cette mise en œuvre. Ce choix pourrait être fait par décret du ministre.
Dans l'état actuel des expériences en France et de la validation de l’ETP au niveau
scientifique, les membres de la mission proposent que les pathologies prioritaires
soient le diabète, les pathologies cardio-vasculaires, l'asthme et le VIH.
3. Les nouvelles agences régionales de santé auront pour mission d’évaluer les
programmes d’éducation thérapeutique du patient mis en œuvre en ambulatoires
et au sein des établissements de santé. Cette évaluation (quantitative et
qualitative) devra apprécier l’organisation du programme, son efficience et son
impact sur la qualité de vie des patients.
Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient – Septembre 2008
24
Recommandations (2/5)
4. Les nouvelles agences régionales de santé auront pour mission de labelliser les
équipes et les structures au sein des établissements de santé et aussi pour les
pratiques ambulatoires, sur la base d’un cahier des charges national, élaboré sous
la responsabilité de l’Institut national de prévention et d'éducation à la santé
(INPES).
5. L’éducation thérapeutique du patient devra être reconnue dans la loi pour toute
personne atteinte d’une maladie chronique et dont l’état le nécessite. Cette
éducation thérapeutique du patient devra être intégrée dans un plan de soins
coordonnés.
6. L’accompagnement des patients dans l’ensemble de ses dimensions et vis à vis de
l’ensemble de ses acteurs potentiels devra faire l’objet d’une mention légale
renvoyant, si nécessaire, à des cahiers des charges, des référentiels ou des
règlementations ad-hoc.
7. Un patient est en droit de ne pas accepter un programme d’éducation
thérapeutique du patient qui lui serait proposé.
8. Le refus par le patient d’un programme d’E.T.P. ne pourra conduire à une sanction
et ne peut donc amener les assureurs à prononcer des sanctions financières à son
encontre.
Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient – Septembre 2008
25
Recommandations (3/5)
9. Un enseignement spécifique de l’éducation thérapeutique concernant la
problématique, la méthodologie et les spécificités selon les différentes pathologies
chroniques devra être dispensé à tous les futurs médecins dans le cadre de leur cursus
de formation initiale. Cet enseignement devra être proposé à tous les professionnels de
santé en formation initiale, selon des modalités spécifiques à chacune des formations.
10. Les directions hospitalières devront permettre la poursuite des activités éducatives
existantes en matière d’E.T.P et leur développement. au sein des services ou des pôles
hospitaliers, en attente de labellisation. Il conviendra donc d’en assurer le financement.
11. Les nouvelles agences régionales de santé devront négocier dans les conventions
d’objectifs et de moyens, les activités d’éducation thérapeutique au sein des
établissements de santé, publics et privés, et planifier le maillage territorial pour ces
pratiques en ambulatoire.
12. Il sera créé au sein de la conférence nationale de santé une formation dont l'intitulé
sera "formation spécialisée sur l'éducation thérapeutique et l’accompagnement des
patients". Cette formation pilotera un groupe de travail avec les représentants des
organismes d’assurance maladie, des organisations professionnelles des professionnels
de santé et des associations des usagers pour organiser un partage d’information dans
les domaines dont elle a la charge. Cette formation spécialisée pourra être consultée
par le ministre en charge de la santé sur toutes les questions ayant trait à l’E.T.P. ou à
l’accompagnement du patient.
Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient – Septembre 2008
26
Recommandations (4/5)
13. Suite à un appel régional à projet, l’ARS sera seule compétente dans son ressort
territorial, pour retenir les programmes, habiliter les équipes à les à mettre en place et
les financer. Pour exercer cette compétence, l’A.R.S. s’appuiera sur le respect d’un
cahier des charges national et tiendra compte des priorités nationales et régionales en
matière d’éducation thérapeutique du patient.
14. La pratique de l’éducation thérapeutique du patient devra s’appuyer sur des
compétences nouvelles (incluant la validation des acquis de l’expérience), à acquérir par
un professionnel de santé. L’éducation thérapeutique du patient nécessite une
formation spécifique et agréée, pour tout professionnel de santé qui souhaiterait
l’exercer.
15. Concrétiser les propositions de l’Institut national de prévention et d'éducation à la santé
(INPES) afin que soient mieux définis le contenu des enseignements en matière
d’éducation thérapeutique du patient et les formes pédagogiques les plus adéquates,
Dans cette perspective, un lien contractuel entre les filières de formation à l’éducation
thérapeutique, l’Université et les équipes de terrain où elle se pratique est demandé
par la mission.
16. Les membres de la mission ne considèrent pas « l’éducateur thérapeutique » comme
un nouveau métier mais comme l’acquisition (ou validation des acquis de l’expérience)
de compétences spécifiques. Ces compétences devront être exercées au sein d’une
équipe soignante.
Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient – Septembre 2008
27
Recommandations (5/5)
17. Tout service de court séjour qui propose des hospitalisations pour mettre en œuvre certaines des
activités d’un programme d’ETP devra pouvoir continuer à le proposer dans le cadre d’une
tarification spécifique à l’éducation thérapeutique du patient.
18. Une équipe hospitalière compétente en E.T.P devra avoir la possibilité de piloter et d’animer un
programme d’éducation thérapeutique du patient réalisé en ambulatoire et réciproquement.
19. Le financement des activités et des programmes d’éducation thérapeutique du patient devra être
assuré d’une part sur une tarification spécifique, en ambulatoire comme à l’hôpital, et d’autre
part sur un fonds national clairement identifié et réparti au niveau régional sur les agences
régionales de santé.
20. La création d’un fonds national pour le développement de l’ETP permettra de regrouper et
d’identifier l’ensemble des financements, publics ou privés, consacrés à la conception, à la
coordination, à l’évaluation des programmes et à la formation en ETP.
21. L’ARS sera le financeur unique régional de l’éducation thérapeutique du patient.
22. L’ARS financera des programmes agréés d’E.T.P. ; elle aura pour mission de financer la ou les
structures transversales de compétences et de ressources, participant à l’élaboration des
programmes. Elle financera en outre, les actions d’accompagnement.
23. La réforme en cours de la T2A devra intégrer la tarification spécifique des activités d’éducation
thérapeutique du patient, selon les deux possibilités retenues (GHS ou forfait spécifique).
24. La classification pour les soins de suites et de rééducation (S.S.R.), en cours d’expérimentation,
devra intégrer la rémunération de l’activité spécifique d’éducation thérapeutique qui est et sera
développée par ces établissements (en hospitalisation complète et de jour).
Pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du patient – Septembre 2008
28
Formation
•
•
•
Formation initiale et continue +++ (proposition SFSP, Plan QdV maladie
chronique)
Sensibilisation et promotion des recommandations HAS et INPES pour faire
évoluer la pratique
Qualité de la formation :
–
–
–
–
•
•
•
•
•
Niveau 1 : expert en ET (formations spécialisées)
Niveau 2 : responsable de programmes d’ET (DU 120 – 200h)
Niveau 3 : sensibilisation intensive à l’ET (modules formation 30 – 50h)
Niveau 4 : sensibilisation à l’ET (congrès, EPU)
2ème axe, 4ème mesure du plan 2007-2011 d’amélioration de la qualité de vie
des personnes atteintes de maladie chronique
Prioriser l’ET dans les formations hospitalières et conventionnelles (SFSP)
Faciliter les processus de validation des acquis de l’expérience pour l’accès à
des formation niveau master (SFSP)
Permettre la formation des volontaires associatifs pour qu’ils agissent en tant
que patients formateurs ou qu’ils développent des actions communautaires
(SFSP)
Liste des formations :
– http://www.inpes.sante.fr/index.asp?page=FormationsEpS/index.asp
Formation en éducation thérapeutique
29
Financement
Hôpital
• MIG pérenne ou ponctuel
• GHS spécifique à l’ET
• Tarif négocié entre la
consultation spécialisée et
l’hospitalisation de jour
• Facturation possible de
l’activité en externe
• Crédits régionaux
Ville
• Convention d’objectifs et de
gestion 2006 – 2009,
Convention
médicale
(avenants 12 et 23)
• (FAQS, DRDR) FIQCS
• (FNPEIS)

Crédits
régionaux
Autres financements
Financement
30
MIG – Circulaire
DHOS 2007 – 216 (1/4)
• Développement de l’ET priorité du plan pour l’amélioration
de la qualité de vie des personnes atteintes de maladie
chronique.
• Fond 3,3 millions € au profit de la MIG « actions de
prévention et d’éducation thérapeutique relatives aux
maladies chroniques ».
• Budget alloué dans chaque région pendant une année pour
accompagnement méthodologique et pédagogique apporté
par une équipe hospitalière déjà existante.
• En 2008, budget alloué par les ARH (même montant) pour
les établissements dont les actions éducatives sont le plus
adaptés au contexte local.
Financement - Hôpital
31
MIG – Circulaire DHOS
2007 – 216 (2/4)
•
•
•
Choix par l’ARH d’une équipe hospitalière d’accompagnement et des
programmes éducatifs / établissements de santé participant à la démarche
d’évaluation/action selon les modalités le plus adaptés au contexte régional
Choix des équipes et programmes par groupement régional de santé publique,
comités régionaux et départementaux d’éducation et de promotion de la santé
Equipe hospitalière d’accompagnement de la démarche :
– Expertise dans le champ de l’éducation du patient et des compétences en
méthodologie et évaluation
– Pilotée par l’ARH
– Mise en œuvre sur une année de la démarche d’évaluation/action des
établissements de santé publics/privés (appui méthodologique,
conceptuel, dynamique d’amélioration de la qualité des programmes
évalués
– Démarche appuyée sur état des lieux réalisé (enquêtes, recommandations
HAS)
– Définition des axes d’amélioration intégrant un volet évaluation, avenant
aux CPOM
Financement - Hôpital
32
MIG – Circulaire DHOS
2007 – 216 (3/4)
• Support méthodologique de la démarche d’évaluation – action
• Description programme :
–
–
–
–
–
–
Pathologies concernées
Activités développées
Ancienneté du programme
Type de personnel et effectif ETP
File active de patients
Action de formation, d’enseignement et de recherche
• Formation des intervenants :
– Proportion d’intervenants formés
– Type de formation
• Niveau 1 : expert en ET (formations spécialisées)
• Niveau 2 : responsable de programmes d’ET (DU 120 – 200h)
• Niveau 3 : sensibilisation intensive à l’ET (modules formation 30 – 50h)
• Niveau 4 : sensibilisation à l’ET (congrès, EPU)
Financement - Hôpital
33
MIG – Circulaire DHOS
2007 – 216 (4/4)
• Support méthodologique de la démarche d’évaluation – action
•
Structuration du programme :
– Fond :
•
•
•
Existence d’objectifs pédagogiques
Support théorique à la base du programme développé
Définition de la population cible : critères d’inclusion/d’exclusion, territoire couvert, pluridisciplinarité
de l’équipe
– Forme :
•
•
•
•
Existence de procédure écrite
Formalisation du ou des programmes, des séances
Outils utilisés
Méthode de suivi et d’évaluation des programmes
– Cadre des séances individuelles et collectives : HC, HJ, HS, cs hospitalière, cs libérale, visite à
domicile, réseau
•
Relation avec l’environnement :
–
–
–
–
–
Partenariat au sein de l’établissement de santé
Partenariat avec les libéraux, réseaux ; nb de professionnels libéraux associés
Formation des professionnels de santé
Relation avec les associations de malades
Mode de recrutement des patients
Financement - Hôpital
34
MIG – Circulaire DHOS 2008 – 236
• Modélisation du financement retenue pour la MIG « éducation
thérapeutique »
• Répartition du financement de manière proportionnée aux activités
et sur la base de critères de qualité.
• Allocation MIG si critères de qualité :
– Programme structuré, résultats évalués
– Programme mis en œuvre par des professionnels formés
– Programme organisé en lien avec le médecin traitant pour l’orientation initiale et le suivi
après la sortie de l’hôpital
– Prise en charge en ambulatoire uniquement
– 250 € par patient par an
– Il est rappelé que l’utilisation de l’hôpital de jour pour des séances d’éducation va à
l’encontre des textes sur les activités «frontières » entre activité ambulatoire et activité
d’hospitalisation.
• Recueil de données du nombre de séances et du nombre de patients
renseignés par les établissements, rétroactif depuis le 1er janvier 2008
(parmi les pathologies listées, aucune ne concerne le champ de la
rhumatologie)
Financement - Hôpital
35
Financement – Ville
• Programme personnalisé de prévention :
– Convention d’objectifs et de gestion 2006-2009 :
• Entre l’état et les caisses nationales des principaux régimes de la
SS
• Levier de la modernisation et d’amélioration de la performance de
la SS dans l’amélioration de la qualité du service rendu à l’usager
• CNAMTS : gestion du risque au cœur de l’action de l’AM
– Avenants 12, 23 de la convention médicale : rôle du
médecin traitant dans la prévention et l’éducation des
patients notamment en ALD
– Rémunération forfaitaire de la coordination de la prise en
charge pour tout médecin traitant d’un patient en ALD
Financement - Ville
36
CNAMTS :
Financement ET (1/4)
• Séminaire plan qualité de vie maladie chronique (juin 2008)
• Orientation stratégique votée par le conseil CNAMTS : accompagner
les patients atteins de maladies chroniques et soutenir le
développement de la mise en place à leur intention d’offre d’ET
• Volonté forte de développer les actions d’ET et de soutenir le
financement
• 3 axes :
– Homogénéiser les actions d’ET financées
– Financer des expérimentations d’actions ET en ambulatoire sur le
FNPEIS
– Proposer une offre d’ET aux médecins traitants dans les centres
d’examens de santé
Financement - Ville
37
CNAMTS :
Financement ET (2/4)
• Homogénéiser les actions d’ET financées :
• Cahier des charges national
• Définition des critères d’éligibilité pour autoriser un
financement d’actions ET sur FIQCS (ou FNPEIS)
– Organisation pluridisciplinaire
– Séance d’éducation collective
– Réalisation par des professionnels formés à l’ET
Financement - Ville
38
CNAMTS :
Financement ET (3/4)
• Expérimentation en ville :
• Financer la rémunération des professionnels :
– frais de lancement 1 000 €
– rémunération pour la formation : 1 000 € par professionnel
– mutualisation pour éviter des frais de structure supplémentaire
– rémunération au forfait par patient de l’ensemble constitutif de la
démarche d’ET: 200 à 250 €, 100 € si abandon du patient
• Évaluation des actions financées +++
• Cible : 35 000 patients
• Financement : 7 Millions € disponibles et dédiés sur le
FNPEIS
Financement - Ville
39
CNAMTS :
Financement ET (4/4)
• Centre de santé :
• Objectif : étude de faisabilité d’une offre de service aux
médecins traitants
• 21 centres volontaires
• 600 patients cibles : diabète type II venus passer un
examen périodique de santé ciblés
• Financement à budget constant (COG Etat, CNAMTS)
• Expérimentation lancée en janvier 08
• Évaluation intermédiaire en novembre 09 et rapport final
d’évaluation en juillet 10
Financement - Ville
40
(FAQSV)
• Fond d’amélioration de la qualité et de la coordination de
soins dispensés en ville
• Période d’existence : 1999- 2006
• Bénéficiaires : professionnels libéraux (en ville)
• Contenu :
• amélioration des pratiques en ville (démarche qualité, élaboration
référentiels, recherches-action, démarrage de réseaux, programme de
formation), mise en place permanence des soins
• ET via les formations pluri professionnelles ou démarrage des réseaux
de santé
• Avis : URCAM
• Durée du financement : annuel, non pérenne, reconductible
(convention de financement)
Financement
41
(DRDR)
• Dotation régionale pour le développement des réseaux de
santé
•  2007
• Bénéficiaires : structures juridiques constitués de libéraux, des
établissements de santé, des institutions sociales/
médicosociales, des représentants des usagers
• Contenu :
• financement de tout ou d’une partie des dépenses
• Financement possible de l’ET via fonctionnement réseau, même si
coordination des soins est la partie la plus importante dans le réseau
• Avis : guichet unique URCAM-ARH
• Durée du financement : dotation pérenne sur 3 ans
Financement
42
FIQCS
• Fond d’intervention pour la qualité et la coordination
des soins
• Loi de financement de la sécurité sociale 2007 (fusion
DRDR et FAQSV)
• Bénéficiaires : idem que DRDR et FAQSV
• Contenu : aide à l’expérimentation concourant à
l’amélioration de la qualité et la coordination des soins
dispensés en ville
• Avis : mission régionale de santé
• Durée du financement : dotation pluriannuelle,
maximum sur 5 ans, avec évaluation obligatoire
Financement
43
(FNPEIS)
• Fond national de prévention et d’éducation et
d’information sanitaire
• Bénéficiaires : porteurs de projet de prévention
• Contenu : projet en rapport avec la politique régionale
(sous réserve que l’ET fasse soit une priorité) ou les
thèmes nationaux
• Avis : guichet unique URCAM-DRASS
• Durée du financement : annuel, non pérenne
• Devrait disparaître pour être remplacé par les crédits
régionalisés du programme national annuel en SP
prévention (SPP)
Financement
44
Crédits régionalisés
• Crédits régionalisés du programme national annuel
en santé publique prévention (SPP)
• Bénéficiaires : porteurs de projet de prévention
• Contenu : financement destiné à mettre en œuvre
les plan de SP découlant de la loi du 9 août 2004 et
selon les actions du PRSP (priorités régionales, plan
amélioration QdV maladie chronique)
• Avis : GRSP
• Durée du financement : annuel, reconduction
possible
Financement - Hôpital - Ville
45
PRSP
•
•
•
•
•
Définition de la politique de santé publique en région
Sous l’autorité du préfet de région en collaboration avec les pôles régionaux, ARH, AM, conseil
régional, collectivités territoriales, +/- partenaires économiques et sociaux, observatoires régionaux
de santé, professionnels du secteur sanitaire et social, associations de patients, familiales,
consommateurs, protection environnement …
Atteindre les objectifs régionaux en santé
Mise en œuvre du volet régional des programmes nationaux de santé publique
Elaboration du diagnostic régional partagé et bilan de l’existant :
–
–
–
•
•
•
•
•
•
•
•
Diagnostic sur l’état de santé
Bilan des programmes et plans existants
Diagnostic régional des ressources
Détermination des axes prioritaires du PRSP
Concertation à mettre en œuvre
Articulation entre SROSS / PRSP
Plan régional d’action relatif à l’alerte et à la gestion des situations d’urgence sanitaire
Plan régional santé –environnement
Programme d’études et de statistiques
Programme de santé des jeunes en milieu scolaire
Aspects relatifs à la santé au travail
Financement - Hôpital - Ville
46
Diagnostic régional
du GRSP en IdF
• À partir des plans nationaux stratégiques, définition de 12
thématiques majeures de santé :
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
Alimentation / nutrition
Addiction
Cancer
Environnement et santé
IVG – contraception
Périnatalité
Qualité de vie des personnes atteintes de maladies chroniques
Santé mentale
Santé des personnes âgées
Santé des populations en situation de vulnérabilité sociale
VIH/Sida-IST-hépatites
Violence et santé
Financement - Hôpital - Ville
47
Autres financements
• Appel à projet Institut de Recherche en Santé
publique (HAS, Ministère, INC, INPES) :
www.iresp.net
• Fonds de prévention de la MSA
• Programmes européens
• Fonds privés de l’industrie pharmaceutique,
fondations
• Fonds des collectivités territoriales, villes
Financement - Hôpital - Ville
48
Autres financements
• Appel à projet Institut de Recherche en Santé
publique (HAS, Ministère, INC, INPES) :
www.iresp.net
• Fonds de prévention de la MSA
• Programmes européens
• Fonds privés de l’industrie pharmaceutique,
fondations
• Fonds des collectivités territoriales, villes
Financement - Hôpital - Ville
49
Conclusion
• Reconnaissance par la Loi de l’éducation thérapeutique
du patient
• Mise en place d’une gouvernance avec orientation pour
le national et pilotage pour le régional à travers les
agences régionales de santé (ARS) chargées d’habiliter les
équipes, de retenir et de financer les programmes et
enfin de les évaluer
• Inscription de l’éducation thérapeutique du patient dans
les programmes de formation initiale et continue
• Création d’un fonds national pour le développement de
l’éducation thérapeutique du patient
• Tarification spécifique en MCO et SSR
Conclusion
50
Références
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Convention d’objectifs et de gestion 2006-2009. (http://securite-sociale.fr/chiffres/cog/listecog.htm)
Présentation du plan sur l’amélioration de la qualité de vie des patients atteints de maladies chroniques. Intervention de Philippe
BAS, Ministre de la santé et de la solidarité, 24 avril 2007
Circulaire DHOS/F2/DSS/1A n°2007-188 du 9 mai 2007 relative à la campagne tarifaire 2007 des établissements de santé
Circulaire DHOS/E2 n° 2007-216 du 14 mai 2007 relative au développement de l’éducation du patient atteint de maladies
chroniques : mise en œuvre d’une démarche d’évaluation des programmes éducatifs financés dans le cadre des missions d’intérêt
général et d’aide la contractualisation (MIGAC)
Education thérapeutique du patient dans les SROS 3, INPES, 2007
Structuration d’un programme d’éducation thérapeutique du patient dans le champ des maladies chroniques, Juin 2007, HAS
Education thérapeutique : définition, finalités et organisation, comment la proposer et la réaliser ?, comment élaborer un
programme spécifique d’une maladie chronique ?, Recommandations, Juin 2007, HAS
Décret n° 2007-973 du 15 mai 2007 relatif aux fonds d’intervention pour la qualité et la coordination des soins. Journal Officiel, 16
mail 2007
Séminaire Plan Qualité de Vie Maladies Chroniques – Démarche de la CNAMTS pour le financement d’actions d’éducation
thérapeutique, Paris, 9 juin 2008
Intervention O Obrecht, à la journée « Accompagnement et éducation tt des patients atteints de maladies chroniques. Quels enjeux
; quelles perspectives. 9 juin 2008 au Ministère de la santé
10 recommandations pour le développement de programmes d’éducation thérapeutique du patient en France – SFSP – 13 juin
2008
Fournier C, Buttet P. Education du patient dans les établissements de santé français : l’enquête EDUPEF. Evolution N°9 - Mars 2008
(http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/IMG//pdf/Evolutions_9.pdf)
Plan qualité de vie des maladies chroniques (http://www.sante-jeunesse-sports.gouv.fr/dossiers/sante/plan-qualite-vie-maladieschroniques/plan-qualite-vie-maladies-chroniques.html)
Circulaire N°DHOS/E2/F/MT2A/2008/236 du 16 juillet 2008 relative au financement de la mission d’intérêt général (MIG) «actions
de prévention et d’éducation thérapeutique relatives aux maladies chroniques » et portant sur la mise en place d’un suivi de
l’activité d’éducation thérapeutique dans les établissements de santé.
Christian Saout, Bernard Charbonnel, Dominique Bertrand. Rapport pour une politique nationale d’éducation thérapeutique du
patient. Septembre 2008
Financement - Hôpital - Ville
51
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