Aménagement du local chaufferie

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LA REGLEMENTATION
DES CHAUFFERIES
J-M R. D-BTP
2006
1
Aménagement du local chaufferie
Électricité en chaufferie
Annexes
2
Aménagement du local chaufferie
Accueil
Aménagement du local
Implantation
Sections amenées et sorties d’air
Accès chaufferie
Accès mini-chaufferie
Murs et planchers de la chaufferie
Traitement du bruit
Conduits de fumées
3
Accueil
Sont traités dans ce document les aspects de la réglementation liés aux
réseaux de distribution dont la température est inférieure à 110°C.
ECBT = Installations à eau chaude basse température.
4
Aménagement du local 1/8
Gaine pompier
Elle est obligatoire pour les chaufferies en soussol. C’est un conduit partant de la chaufferie et
débouchant à l’extérieur au niveau du sol.
Elle permet aux pompiers de mettre en œuvre
les moyens de ventilation pour l’évacuation des
fumées.
Sa section rectangulaire ou circulaire est de 16
dm2. Les parois du conduit sont au moins de
degré coupe feu ½ h.
Elle est équipée sur l’extérieur d’un raccord
spécifique comprenant un grillage.
Elle est signalée à l’extérieur par une plaque
« gaine pompier chaufferie ».
Gaine pompier
chaufferie
5
Aménagement du local 2/8
Coupures extérieures
Elles permettent de couper l’alimentation
électrique et l’alimentation du combustible en cas
d’urgence.
Les alimentations électriques sont scindées en
deux, une circuit lumière et une circuit puissance.
Avant sa pénétration dans la chaufferie chaque
circuit passe par une coupure extérieure, ici
groupées dans le même boîtier.
Coupure
électriques
Vanne
police
Chaufferie
L’alimentation du combustible possède également
une coupure extérieure (vanne police ou vanne de
coupure en fonction du combustible).
Une plaque signalétique est posée à proximité des
coupures .
6
Aménagement du local 3/8
Équipements de lutte contre l’incendie et les risques des chaufferies Gaz.
La porte de la chaufferie est équipée d’une serrure
anti-panique, son classement au feu dépend de la
position de la chaufferie dans le bâtiment.
La porte de la chaufferie doit ouvrir sur
l’extérieur.
Ne pas
utiliser sur
Prévoir 1 extincteur pour feux de classe 5A-34 B.
flamme
gaz
Mettre en place un panneau « Ne pas utiliser sur
flamme gaz ».
7
Aménagement du local 4/8
Équipements de lutte contre l’incendie et les risques chaufferies fioul
La porte de la chaufferie est équipée
d’une
serrure
anti-panique,
son
classement au feu dépend de la position
de la chaufferie dans le bâtiment.
La porte de la chaufferie doit ouvrir sur
l’extérieur.
Prévoir 2 extincteurs pour feux de classe
34 B1 ou B2 minimum.
Prévoir 0.1 m3 de sable avec une pelle.
8
Aménagement du local 5/8
Principe de ventilation :
La ventilation d’une chaufferie est
obligatoire quel que soit le
combustible utilisé.
La ventilation basse permet d’amener
de l’air extérieur dans le local et
éventuellement d’amener l’air de
combustion.
La sortie d’air en partie haute permet
de ventiler le local tout en évitant que
la température de celui-ci ne soit trop
élevée.
9
Aménagement du local 6/8
Ventilation se trouvant sur les parois
Les orifices de ventilation sont posés
dans les parois en contact avec
l’extérieur.
VH
Ils sont posés en diagonale pour créer
un balayage de l’air dans la
chaufferie.
VB
Les prises d’air accessibles au public
doivent être protégées par un grillage
à mailles ou tous dispositifs
analogues.
10
Aménagement du local 7/8
Section des orifices de ventilation pour combustibles liquides
Ventilation basse :
S en dm2 = 0.03 * Putile des générateurs
VH
Avec S = 3.5 dm2 minimum
Ventilation haute :
S en dm2 = 0.02 * Putile des générateurs
VB
Avec S = 3.5 dm2 minimum
11
Aménagement du local 8/8
Section des orifices de ventilation pour combustible gaz naturel
Ventilation basse :
S en dm2 = Putile des générateurs / 23
Ventilation haute :
S en dm2 = Surface chaufferie / 10
VH
GN
Avec S = 2.5 dm2 minimum
VB
12
Implantation 1/3
Moyennant certaines conditions relatives à chaque emplacement, une chaufferie gaz peut
être installée selon le tableau suivant :
P  2 000 kW
2 000 < P
 5 000 kW
P > 5 000 kW
Terrasse (1)
Non
Non
Non
Terrasse (2)
Oui
Oui (3)
Non
Dernier niveau
Oui
Oui (3)
Non
Étage courant, rez-de-chaussée, sous-sol
Oui
Non
Non
Extérieur
Oui
Oui
Oui
(1)
Cas des terrasses comportant des logements, bureaux ou zones accessibles au public à une
distance horizontale de la chaufferie inférieure à 10 mètres.
(2)
Cas des terrasses ne comportant pas de logements, bureaux ou zones accessibles au public à
une distance horizontale de la chaufferie inférieure à 10 mètres.
(3)
La température de l’eau chaude des générateurs ne doit pas pouvoir atteindre 110 °C et leur
puissance unitaire ne doit pas excéder 2 000 kW.
13
Implantation 2/3
La dimension de la porte d’entrée doit
permettre d’entrer le matériel.
0.50 m
0.50 m
0.50 m
Les socles ont une hauteur de 10 cm, ils
dépassent de chaque coté de la chaudière de
10 cm et sont désolidarisés du gros oeuvre.
0.50 m
La distance entre 2 chaudières est au
minimum de 0,5 mètre.
B
Les chaudières doivent être distantes au
minimum de 0,5 mètre des parois de la
chaufferie.
La cote B doit être suffisante pour
permettre les interventions de maintenance.
14
Implantation 3/3
2.00 m mini
Si la chaufferie est équipée d’une
passerelle la distance libre au dessus du
plancher de la passerelle doit être au
minimum de 2.00 m.
2.20 m mini
La hauteur de la chaufferie doit être au
minimum de 2.20 m.
15
Sections amenées et sorties d’air
Amenée d’air
Type d’amenée d’air
Fonction
Section ou débit
Ventilation + air comburant
VB : S (dm²) > P (kW) / 23,2
Ventilation seule (1)
VB : S (dm²) > A / 5
Ventilation + air comburant
Débit d’air indispensable au
fonctionnement des générateurs ou,
à défaut Qv = 1,75 m3/h par kW de
puissance installée
Ventilation seule (1)
Pdc 2,5 Pa
Qv m3/h > 10 A
Naturelle par orifice dans une paroi
Naturelle par conduit d’air
ou
Mécanique (2) par orifice dans une paroi
ou
Mécanique (2) par conduit d’air
Sortie d’air
Type d’évacuation
Section
Ouvertures latérales
VH > A / 10 avec mini 2,5 dm²
Conduit débouchant en toiture
VH > F / 2 avec mini 2,5 dm²
A : surface en m² du plancher de la chaufferie
P : puissance utile totale des générateurs
F : section totale en dm² des conduits de fumées
(1)
Les générateurs sont alimentés directement en air comburant depuis l’extérieur
(2)
Le fonctionnement des brûleurs est asservi au fonctionnement du moyen mécanique d’amenée d’air 16
Accès chaufferie 1/2
Accès à la chaufferie
S'il existe un accès à la chaufferie depuis l'intérieur du bâtiment d'habitation, cet accès
doit comporter :
•soit un sas fermé par deux portes pare-flamme de degré 1/2 heure, s'ouvrant dans
le sens de la sortie,
•soit une porte coupe-feu de degré 1 heure munie d'un ferme-porte,
•soit tout autre dispositif coupe-feu de degré 1 heure.
Si l'accès est équipé d'un sas, seule la porte permettant le passage du sas vers le bâtiment
peut posséder un verrouillage de l'extérieur ; cette porte doit, toutefois, pouvoir être
ouverte de l'intérieur du sas, même si le dispositif permettant le verrouillage depuis
l'extérieur est fermé.
De plus, si la chaufferie se trouve en terrasse ou au dernier étage, l'accès doit être en
direction sensiblement perpendiculaire au chemin menant à la cage d'escalier. Dans le
cas d'une chaufferie en sous-sol, un accès de plain-pied de 4 m² sera respecté.
Dans le cas d'une chaufferie située à moins de 10 mètres d'un bâtiment d'habitation et
comportant un accès direct par l'extérieur, la porte doit être au moins de degré coupe-feu
une demi-heure. Si la chaufferie est située à plus de 10 mètres, la porte d'accès par
l'extérieur est dispensée de toute condition de résistance au feu.
Le tableau 2 ci-joint résume les caractéristiques concernant les dispositifs d'accès
17
Accès chaufferie 2/2
Mode d’accès à la chaufferie
Depuis l’intérieur d’un bâtiment par des parties
communes
Dispositif d’accès *
Porte CF 1 h avec ferme-porte ou autre dispositif
CF 1 h ou sas** fermé par deux portes PF ½ h
s’ouvrant dans le sens de la sortie.
D < 10 m
Porte CF ½ h
D > 10 m
Pas de conditions de CF pour la porte.
Depuis l’extérieur d’un bâtiment
D : distance entre la porte et le bâtiment – PF : pare-flamme – CF : coupe-feu
• Les portes interposées doivent s’ouvrir de l’intérieur vers l’extérieur de la chaufferie et pouvoir être
ouvertes de l’intérieur même si le dispositif permettant le verrouillage depuis l’extérieur est fermé.
** dans le cas d’un sas, seule la porte permettant le passage du sas vers le bâtiment peut posséder un
verrouillage de l’extérieur.
18
Accès mini-chaufferie 1/3
En terrasse
Si d < 5 m M0
si d > 5 m CF ½ h
CF ½ h
« d » représente la plus courte distance entre les parois ou l’accès à la chaufferie et les façades légères,
portes, baies ou fenêtres du bâtiment d’habitation ou d’un bâtiment tiers, non situées sur le même plan.
19
Accès mini-chaufferie 2/3
En comble
CF ½ h
CF ½ h
20
Accès mini-chaufferie 3/3
En sous-sol
1 porte CF ½ h
CF ½ h
ou 1 sas avec 2 portes PF ½ h
21
Murs et planchers de la chaufferie 1/3
Les murs périphériques et les planchers hauts et bas du local chaufferie, situés à
l'intérieur du bâtiment, doivent être construits en matériaux classés MO du point
de vue de la réaction au feu et de degré coupe-feu 2 heures au moins à l'exception
des ouvertures indispensables pour la ventilation de la chaufferie.
Les murs et la couverture d'un local chaufferie situé à moins de 10 mètres du
bâtiment seront construits en matériaux classés MO du point de vue de la réaction
au feu et de degré coupe-feu 2 heures au moins. En matériaux MO seulement si le
local est à plus de 10 mètres.
Pour les chaufferies situées en terrasse, seul le plancher bas doit être en matériaux
MO coupe-feu 2 heures. Les murs et couverture seront seulement construits en
matériaux de classe MO.
Les dispositions constructives concernant les caractéristiques de résistance au feu
des parois sont résumées dans le tableau suivant
22
Murs et planchers de la chaufferie 2/3
Caractéristiques des parois*
Implantation de la
chaufferie
Murs latéraux
Plancher haut
Plancher bas
Couverture
MO
-
MO – CF 2 h
MO
MO – CF 2 h
MO – CF 2 h
MO – CF 2 h
-
D < 10 m
MO – CF 2 h
-
-
MO – CF 2 h
D > 10 m
MO
-
-
MO
En terrasse
À l’intérieur d’un bâtiment
À l’extérieur
d’un bâtiment
D : distance de la chaufferie au bâtiment
MO : matériaux incombustibles - CF 2 h : coupe-feu de degré 2 heures
* À l’exception des ouvertures indispensables à la ventilation de la chaufferie.
23
Murs et planchers de la chaufferie 3/3
Le sol d’une chaufferie en terrasse ou en dernier niveau doit former une cuvette
de rétention possédant une canalisation d’évacuation munie d’un siphon.
Pour une chaufferie située au sous-sol, il suffira d’un dispositif d’évacuation
adapté, siphon de sol ou réceptacle.
Dans tous les cas, elle doit être munie d’un robinet de puisage d’eau.
L’isolation thermique des parois doit être réalisée de telle sorte que le flux de
chaleur provenant de la chaufferie ne puisse provoquer dans les locaux contigus
une élévation de la température intérieure résultante de plus de 2 °M.
24
Traitement du bruit 1/4
Origine du bruit
Remèdes possibles
Circulation de l’eau
Dégazer et équilibrer l’installation
Si possible, réduire la vitesse de circulation
Rechercher une meilleure position de réglage pour certains robinets ou
certaines vannes
Pompes
Rectifier les paliers usés ou changer les roulements
Réviser éventuellement le traitement anti vibratile
Ventilateur
Rectifier les paliers usés ou changer les roulements
Équilibrer les équipages tournants
Parois des chaudières
Ceci est dû à une pression trop élevée dans la chaudière et peut être traité en
modifiant la tête du brûleur pour que les pertes de charge gaz et air se
reportent au maximum sur elle
Poste de détente
Désolidariser la conduite de gaz du bâti
Enrober la conduite en aval du détendeur par des coquilles en laine de roche
Diminuer la réverbération du local avec un revêtement absorbant
Utiliser un silencieux
25
Traitement du bruit 2/4
Le niveau de bruit engendré par une chaufferie ne doit pas dépasser :
- 30 dB (A) dans les locaux situés dans le même bâtiment que la chaufferie
- 50 dB (A) à l’extérieur des bâtiments voisins et du bâtiment contenant la
chaufferie s’il est habité.
Les mesures extérieures sont faites à 2 mètres des façades.
Ceci oblige à réfléchir sur les mesures de traitement du bruit….
L'isolation acoustique des chaufferies est déterminée à partir de trois critères :
• la situation de la chaufferie par rapport à l'immeuble,
• le type d'équipement utilisé en chaufferie,
• la puissance installée (P).
On obtient ainsi 14 cas répertoriés diapositive suivante.
Les lettres (A, B...Y) renvoient à la liste des éléments essentiels à prendre en
compte lors de la conception de la chaufferie, afin de traiter convenablement
l'isolation acoustique de celle-ci.
26
Traitement du bruit 3/4
Les éléments essentiels à prendre en compte :
A : Ne pas placer la chaufferie au-dessus (ou contre) les zones de repos.
B : Isoler la chaufferie des zones habitées par des locaux techniques ou communs.
C : Les parois auront au moins 15 cm d'épaisseur (béton ou parpaings pleins).
D : Les parois auront au moins 20 cm d'épaisseur (béton ou parpaings pleins).
E : Le plancher aura au moins 15 cm d'épaisseur (béton).
F : Le plancher (ou le plafond) aura au moins 20 cm d'épaisseur (béton).
G : Utilisation d'un plancher flottant.
H : Utilisation d'un plafond suspendu pour une chaufferie en sous-sol.
J : Utilisation d'un caisson flottant sur laine de roche. Les planchers de 15 à 20 cm d'épaisseur seront séparés par une
épaisseur de laine de roche de plus de 100 mm.
K : Utilisation d'un caisson flottant sur plots anti-vibratoires.
L : Veiller à l'homogénéité de masse des parois et du plafond de la chaufferie (pas de toiture légère).
M : Création d'un vide technique visitable entre le plancher haut de l'immeuble et la chaufferie.
N : Passage des gaines techniques dans le vide technique visitable.
P : Le traitement antivibratoire des pompes est nécessaire.
Q : L'utilisation de manchettes souples placées sur les canalisations d'entrée et de sortie de chaudière est nécessaire.
R : Les gaines de ventilation seront équipées de matériau absorbant.
S : Les orifices de ventilation seront orientés vers les zones non habitées ou vers des façades aveugles.
T : Ne pas placer la cheminée contre les zones de repos.
V : Renoncer à utiliser les brûleurs à air soufflé (sinon, faire appel à un ingénieur-conseil en acoustique).
X : Il est recommandé de faire appel à un ingénieur-conseil en acoustique qui suivra la réalisation de la chaufferie.
Y : Les tuyauteries ne doivent pas être installées sur le mur mitoyen au volume habitable
27
Traitement du bruit 4/4
Synthèse des éléments à prendre en compte
La chaufferie
Brûleurs
atmosphériques
Brûleurs à air
soufflé
En terrasse
Interne au bâtiment
Externe au
bâtiment
P < 200 kW
A– C-E
P < 200 kW
A-B-C-E-T
P < 500 kW
Pas de traitement
P > 200 kW
A-C-F-P-Y
P >200 kW
A-B-C-F-P-Y-T
P > 500 kW
Q
P < 200 kW
A-D-F-G-Q-Y-P
P < 200 kW
A-D-G-H-Q-R-T-Y-P-T
P < 500 kW
R-S
200 < P < 1000 kW
A-J-Q
200 < P < 1000 kW
A-D (insuffisant si mur
mitoyen d’une pièce de vie)G-H-Q-R
P < 500 kW
L-Q-R
P > 1000 kW
K-M-N-Q-X
P > 1000 kW
V-T
28
Conduits de fumées
Mise en œuvre des conduits de fumées des chaufferies au gaz naturel
Puissance
Matériaux
Implantation du conduit
P > 300 kW
Extérieur au bâtiment
Mise en œuvre conforme au DTU 24.1 (conduit extérieur)
Autorisé par l’arrêté
du 23 juin 1978 si :
Désolidarisé
Matériaux
non
spécifiques
gaz
Intérieur au bâtiment
Dans gaine MO
visitable conforme au
DTU 24.1 (§ 3.722)
Matériaux
spécifiques
gaz
Extérieur au bâtiment
P < 300 kW
-conforme au DTU 24.1 (conduit
intérieur)
- si dans gaine, conforme au DTU
24.1 (§ 3.722), la mise en œuvre sera
celle des conduits extérieurs
- conforme au DTU 61.1 et dans
gaine MO décrite dans le DTU 61.1
(AG, § 8.224)
Mise en œuvre conforme au DTU 61.1
29
Électricité en chaufferie
Caractéristiques du local
Alimentation générale de la chaufferie
Réglementation des locaux présentant des risques d’incendie
Choix du matériel électrique
Câbles et fils autorisés
Indices de protection IP, IK
Le code UTE
Le code harmonisé CENELEC
Pose des canalisations
Masses
Mise à la terre
Mise à la terre des réservoirs d’hydrocarbures
Équipement réglementaire des générateurs
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies
30
Caractéristiques du local
Selon la codification UTE (Union Technique de l’Electricité), une chaufferie présente
les caractéristiques suivantes :
· chute verticale de gouttes d’eau possible,
· présence « appréciable » de poussière dans les chaufferies à combustible solide,
« négligeable » dans les autres chaufferies,
· les matériels peuvent y être soumis à des chocs d’énergie de 2 à 6 joules au plus
suivant les conditions d’aménagement,
· le milieu présente un risque de contact fréquent avec des éléments conducteurs
susceptibles d’être portés à un potentiel électrique dangereux,
· le local présente un risque d’incendie du fait des combustibles utilisés.
Les critères ont été définis pour déterminer la nature et la qualité des appareils et des
canalisations installés à l’intérieur d’une chaufferie.
Les sous-stations et d’une manière générale les locaux n’abritant pas d’appareils de
production de chaleur par combustion ne sont pas assimilés aux chaufferies, en
particulier en ce qui concerne le risque d’incendie.
31
Alimentation générale de la chaufferie 1/6
Références : arrêté du 23 juin 1978 et NF C 15.100.
Article 14.
Deux dispositifs de commande, l’un pour les circuits d’éclairage électrique, l’autre
pour tous les autres circuits électriques doivent être placés à l’extérieur du local et
sur chaque chemin d’accès.
Chaque dispositif doit être convenablement repéré par une plaque qui précise le
sens de la manœuvre.
Chaque dispositif de commande doit être constitué par un interrupteur à coupure
omnipolaire (coupure de tous les conducteurs actifs, y compris le neutre) ou un
dispositif d’arrêt d’urgence.
Les dispositifs de commande des circuits électriques ainsi que le dispositif d’arrêt
de l’admission de combustible gazeux ou liquide doivent être placés dans un endroit
facilement accessible en toute circonstance et parfaitement signalé.
Les dispositifs électriques de coupure doivent fonctionner suivant le principe de la
sécurité positive.
32
Alimentation générale de la chaufferie 2/6
33
Alimentation générale de la chaufferie 3/6
Nota : le parcours des canalisations d’alimentation en amont des appareils de
coupure ne doit pas traverser la chaufferie ni aucun autre local à risques spéciaux.
34
Alimentation générale de la chaufferie 4/6
35
Alimentation générale de la chaufferie 5/6
Article 16.
Il ne doit pas exister dans la chaufferie d’autres appareils et canalisations électriques
que ceux nécessaires au fonctionnement de la chaufferie et de ses annexes.
Les canalisations électriques ne doivent pas être placées parallèlement au-dessous
d’une conduite de gaz, d’hydrocarbures et de canalisations pouvant donner lieu à des
condensations.
Une canalisation électrique doit être distante d’au moins 3 cm d’une canalisation non
électrique.
36
Alimentation générale de la chaufferie 6/6
Article 17.
L’éclairage de la chaufferie doit être suffisant pour permettre la conduite de la
chauffe et une lecture facile de tous les appareils de réglage, de contrôle et de sécurité
des chaudières.
Niveau d’éclairement recommandé :
1. - ambiance et circulation ; 150 lux,
- appareillage de contrôle, commande et de lecture ; 500 lux.
Prises de courant :
- soit sous 220 V alimentées à travers une protection contre les courants différentiels
résiduels à haute sensibilité (30 mA) ou à travers un transformateur de séparation,
- soit sous 24 V et conformes à la norme.
Eclairage de sécurité
Au moins un appareil d’éclairage :
- soit un appareil alimenté par une source de sécurité conforme à la norme,
- soit un bloc autonome conforme à la norme et agréé par l’UTE.
Cet éclairage est imposé lorsque la chaufferie est occupée en permanence par du
personnel ou lorsque le DTU 70-1 est mentionné dans le cahier des charges.
37
Réglementation des locaux présentant des risques d’incendie
Références : décret N° 62-1454 du 14/11/1962 et décret N° 75-112 du 19/02/1975.
Article 43.
Dans les locaux ou sont traitées, fabriquées ou entreposées des matières susceptibles
de prendre feu au contact d’une flamme ou d’une étincelle et de propager rapidement
l’incendie, les canalisations et les appareils électriques doivent être pourvus de
dispositifs empêchant leur contact accidentel avec ces matières ainsi que l’échauffement
de celles-ci.
En outre :
a) les conducteurs nus ainsi que les pièces nues destinées à être mises sous tension
sont interdits,
b) les canalisations électriques ne doivent pas pouvoir propager la flamme,
c) le matériel dont le fonctionnement provoque des arcs ou des étincelles ou de
l’incandescence d’éléments n’est autorisé que si ces sources de danger sont incluses
dans des enveloppes appropriées.
38
Réglementation des locaux présentant des risques d’incendie
Références : décret N° 62-1454 du 14/11/1962 et décret N° 75-112 du 19/02/1975.
.
Article 44.
Dans les zones présentant des risques d’explosions, les installations électriques
doivent :
- être réduites à ce qui est strictement nécessaire aux besoins de l’exploitation,
- répondre aux prescriptions de l’article 43 ci-dessus.
39
Choix du matériel électrique
Tout matériel électrique en général doit être du degré IP convenable, s’il est installé
hors de l’armoire et, par ailleurs, convenir au risque incendie c’est-à-dire :
- retarder la propagation de la flamme,
- être disposé de telle façon qu’une élévation importante de température dans le
matériel ne puisse provoquer le feu à l’extérieur.
40
Câbles et fils autorisés 1/2
Canalisations
apparentes
encastrées
Fils sous conduit
HO7V-U, R ou K
Câbles
HO7V-U,
R ou K
Appareillage
Appareils
MRB MSB
IRO IRL*
ICO ICA*
ICD ICTL*
Sous
conduit
isolant ou
non
IP degrés
minimaux de
protection
autorisé
autorisé
autorisé
autorisé
205
interdit
autorisé
autorisé
Interdit°
autorisé
5/617
interdit
autorisé
interdit
Interdit°
autorisé
217
A05VV-U, R
RO2V R12N
07RN-F
RGPFV
Pu < 70 kW
autorisé
Pu > 70 kW charbon
Pu > 70 kW autres
CHAUFFERIES
LOCAUX ANNEXES DES CHAUFFERIES DE Pu > 70 kW
Soute à charbon
interdit
autorisé
autorisé
interdit
autorisé
5/607
Soute à fioul
interdit
autorisé
interdit
Interdit°
autorisé
207
Soute à gaz liquéfié et
local de détente
interdit
autorisé
autorisé
Interdit°
autorisé
207
Sous-stations
interdit
autorisé
interdit
Interdit°
autorisé
237
Local vase d’expansion
autorisé
autorisé
autorisé
autorisé
autorisé
215
* Nouvelle désignation des produits ° Sauf s’ils sont soustraits aux risques de chocs.
41
Câbles et fils autorisés 2/2
Nouvelle désignation des conduits (norme NF EN 500086-1)
Les lettres ont la signification suivante :
I = isolant
M = métallique
C = composite
R = rigide
A = annelé
C = cintrable
L = lisse
T = transversalement élastique
S = souple
42
Indices de protection IP, IK 1/3
Indice de protection IP. (Norme NF EN 60-529)
Il est caractérisé par 2 chiffres relatifs aux influences externes, idem aux deux
premières colonnes du tableau diapositive suivante.
Indice de protection IK. (Norme NF EN 50-102)
Il est caractérisé par un groupe de chiffres de 00 à 10, relatif à la protection contre les
chocs mécaniques.
43
Indices de protection IP, IK 2/3
Code IK
Lettre additionnelle (en option)
Code
Energie de choc
00
-
01
0,15 Joule
02
0,20 Joule
03
0,35 Joule
04
0,50 Joule
05
0,70 Joule
06
1 Joule
07
2 Joule
08
5 Joule
09
10 Joule
10
20 Joule
Protection des personnes contre l’accès aux parties dangereuses
Désignation
A : protégé contre un accès du dos de la main
B : protégé contre l’accès du doigt
C : protégé contre l’accès d’un outil de diamètre supérieur à 2,5 mm
D : protégé contre l’accès d’un outil de diamètre supérieur à 1 mm
44
Indices de protection IP, IK 3/3
CEI 60529, EN 60529 et NF C 20-010
45
Indices de protection IP, IK 3/3
protection contre les chocs mécaniques
Selon la norme : NF EN 50102 / NF C 20-015
46
Le code UTE
Deux codes sont actuellement en vigueur :
1. Le code UTE (Union Technique de l’Electricité)
U câble faisant l’objet d’une norme UTE
Norme
Tension nominale
Souplesse de l’âme
Nature de l’âme
Enveloppe isolante
Bourrage
Gaine de protection
non métallique
Revêtement
métallique
Forme du câble
250 V
500 V
1000 V
Pas d’indication : âme rigide
S : âme souple
Pas d’indication : cuivre
A : aluminium
C : caoutchouc
vulvanisé
R : PRC
V : PVC
G : gaine de
bourrage
0 : aucun bourrage ou
bourrage ne formant
pas gaine
1 : gaine d’assemblage et de
protection formant bourrage
2 : gaine de
protection épaisse
C : caoutchouc
vulcanisé
V : PVC
N:
polychloroprène
ou équivalent
P : gaine de plomb
F : feuillard acier
Pas d’indication : câble rond
M : câble méplat
47
Le code harmonisé CENELEC
2. Le code harmonisé CENELEC (Comité Européen de Normalisation de l’ELECtrotechnique)
Norme
Tension nominale
Enveloppe isolante
Gaine de protection
non métallique
Forme du câble
Souplesse de l’âme
Nature de l’âme
Indications
éventuelles
H :série harmonisée
O3 : 0/300 V
A : série nationale reconnue
O5 : 300/500 V
V : PVC
O7 : 450/750 V
R : Caoutchouc vulcanisé
V : PVC
R : Caoutchouc
vulcanisé
N : Polychloroprène
Pas d’indication :
rond
H : câble méplat
divisible
H2 : câble méplat indivisible
U
R
Rigide massive rigide câblée
Pas d’indication : cuivre
n : nb de
conducteurs
X : câble sans
vert/jaune
F
souple
H
K
très souple souple pour instal fixes
A : aluminium
G : câble avec
vert/jaune
Chiffre section
48
Pose des canalisations 1/2
FIXATION DES CABLES.
La distance entre les points de fixation par brides ou colliers (les crochets gaz sont
interdits) doit être au maximum de 0,40 m.
RAYON DE COURBURE DES CABLES.
6 à 8 fois le diamètre extérieur du câble.
FIXATION DES CONDUITS
Les conduits doivent être fixés à l’aide de pattes, colliers ou étriers appropriés.
Les conduits notamment s’ils sont métalliques doivent être posés de façon à éviter
toute introduction d’eau ou accumulation d’eau de condensation en quelque point
que ce soit.
49
Pose des canalisations 2/2
POSE DES CABLES SUR CHEMIN DE CABLES.
Les moyens de fixation des chemins de câbles doivent être choisis et disposés de
manière à ne pas pouvoir porter préjudice aux câbles.
Dans les parcours verticaux, il y a lieu de s’assurer que les efforts de traction
exercés par le poids des câbles ne risquent pas de conduire à des ruptures ou à des
déformations des âmes conductrices. Ces efforts de traction ne doivent pas s’exercer
sur les bornes de connexion.
Sur les chemins de câbles, les câbles sont de préférence disposés en une seule
couche.
Les chemins de câbles métalliques, étant considérés comme des masses, doivent être
reliés à la terre. La liaison à la terre doit être effectuée seulement aux deux
extrémités de leur parcours si la continuité électrique entre deux éléments
consécutifs est assurée.
50
Masses
Les masses des appareils électriques, appareils d’éclairage à enveloppe métallique,
moteurs de pompes, armoires, brûleurs à allumage électrique … installés dans les locaux
des chaufferies ou de leurs annexes doivent être reliées à la prise de terre de l’installation
générale par un conducteur de protection.
Le conducteur de protection doit présenter une section au moins égale à celle des
conducteurs actifs du circuit de plus forte section desservant la chaufferie.
Il doit être de préférence inclus dans la même canalisation. S’il n’est pas dans la même
canalisation, il ne doit pas être passé dans un conduit métallique et doit avoir une section
minimale de :
·
2,5 mm2 s’il est protégé mécaniquement,
·
4 mm2 s’il ne comporte pas de protection mécanique et est posé en apparent.
 En aucun cas, il ne peut être posé directement dans les parois.
51
Mise à la terre
MISE A LA TERRE.
L’armoire électrique ou le tableau de commande installé à l’intérieur de la
chaufferie doit comporter une borne ou un barreau de terre pour relier les
conducteurs de protection connectés aux masses des appareils électriques installés
dans la chaufferie et les locaux annexes. Un conducteur de terre doit relier la borne
principale de terre et la prise de terre.
52
Mise à la terre des réservoirs d’hydrocarbures 1/2
MISE A LA TERRE DES RESERVOIRS D’HYDROCARBURES.
Les réservoirs d’hydrocarbures liquides, qu’ils soient aériens ou enterrés, doivent
être mis en liaison avec le conducteur principal de terre de l’installation électrique.
Cette liaison peut être effectuée :
· soit par l’intermédiaire des tuyauteries de carburant si celles-ci sont métalliques et
sans discontinuité électrique,
· soit, dans le cas contraire, par un conducteur de 4 mm2 de section minimale,
protégé mécaniquement.
Si cette liaison n’est pas réalisable, la mise à la terre doit être assurée par une prise de
terre séparée, d’une résistance inférieure à 300 ohms, connectée à une borne placée
sur le corps du réservoir si celui-ci est métallique, sur le couvercle du trou d’homme
si le réservoir est en matière plastique.
53
Mise à la terre des réservoirs d’hydrocarbures 2/2
Prise de terre
Tableau chaufferie
ou sous-station
Barrette de
mesure
Canalisation principale
Répartition
Éclairage
Boucle à fond de
fouille
Brûleurs
Cuve fioul
Liaisons
équipotentielles sur
éléments métalliques
Pompe
Régulation
Préparateur ECS
Liaisons équipotentielles
54
Équipement réglementaire des générateurs 1/2
Référence : Ministère de l’intérieur, règlement de sécurité contre l’incendie.
Dispositions générales. Edition janvier 1987.
ARTICLE : CH 23.
1 : Les chaudières à eau chaude ou à vapeur équipées de brûleurs doivent être munies de
dispositifs destinés à produire automatiquement l’arrêt du brûleur en cas de dépassement
de la température ou de la pression. De plus, les chaudières à vapeur doivent posséder un
dispositif indiquant le manque d’eau.
La remise en marche après un tel arrêt, quelle que soit sa durée, ne doit pouvoir se
faire que par une intervention directe du personnel, et à l’emplacement même des
appareils.
De plus, en cas d’arrêt de fonctionnement d’un brûleur par suite d’un manque de
tension électrique et, pour un brûleur gaz, par suite du déclenchement du dispositif de
contrôle de pression minimale, l’intervention manuelle n’est pas exigée si la conception
de l’équipement thermique est telle que le cycle de fonctionnement est repris à son point
d’origine.
55
Équipement réglementaire des générateurs 2/2
Référence : Ministère de l’intérieur, règlement de sécurité contre l’incendie. Dispositions
générales. Edition janvier 1987.
ARTICLE : CH 23. (suite)
§ 2 : Les générateurs électriques directs d’eau chaude ou de vapeur doivent être asservis
aux dispositifs de sécurité imposés par la réglementation les concernant.
§ 3 : Les générateurs d’eau chaude électriques par accumulation par voie sèche ou par
fluide thermique doivent être munis de dispositifs appropriés destinés à limiter à 20 °C audessus de la température normale d’utilisation l’échauffement des échangeurs en cas d’arrêt
accidentel de la circulation d’eau chaude dans ceux-ci.
§ 4 : Il doit être prévu pour les installations situées en chaufferie une signalisation qui
avertira le personnel préposé à la surveillance de l’installation dans le cas où :
· une intervention manuelle est exigée (§ 1)
· un dispositif de sécurité se met en fonctionnement.
56
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies 1/5
GENERALITES.
- L’armoire comportera un sectionneur général omnipolaire, c’est à dire assurant la
coupure de tous les conducteurs actifs y compris le conducteur neutre. Le sectionneur
pourra être actionné de l’extérieur de l’armoire.
Sur la façade de l’armoire est disposé l’ensemble des commutateurs
d’enclenchement et de déclenchement des divers appareils ainsi que les voyants
lumineux de présence tension, de contrôle des opérations et d’alarmes. On peut
également y trouver des compteurs horaires de fonctionnement. Le bouton d’arrêt
d’urgence n’est pas obligatoire. S’il existe, il devra être à accrochage mécanique.
- Le matériel électrique : discontacteurs, contacteurs, relais, fusibles… est à l’intérieur
de l’armoire sur châssis.
- Les régulateurs peuvent être montés en façade ou sur châssis.
57
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies 2/5
GENERALITES (suite).
- Il est recommandé que les circuits de commande et de signalisation soient réalisés en
basse tension (24 ou 48 V), pour la sécurité des personnes et également pour la
longévité des lampes de signalisation. Ce point est obligatoire dans les ERP
(Établissements Recevant du Public) ou imposé par certains cahiers des charges.
- A l’intérieur de l’armoire, chaque circuit de puissance doit être associé à un
dispositif de protection électrique calibré par rapport à la puissance (coupe circuits ou
sectionneurs à fusibles, disjoncteurs) permettant l’isolement d’un circuit en cas
d’intervention de dépannage tout en laissant les autres circuits sous tension.
- Chaque circuit (commande, régulation …) doit être protégé par une protection
bipolaire (fusibles ou disjoncteur de séparation).
- Tout incident de fonctionnement (défaut des brûleurs, disjonctions de moteurs,
manque d’eau, surchauffe …) doit être signalé par un dispositif d’alarme sonore et
lumineuse.
58
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies 3/5
GENERALITES (suite).
- Un report d’alarme peut être placé dans le local de surveillance de l’immeuble
ou à distance (téléalarme, télégestion). Cette installation doit être alimentée par
une source permanente et autonome. La canalisation des circuits d’alarme doit être
indépendante des autres canalisations électriques. Elle ne doit pas traverser des
locaux techniques dont elle n’assure pas l’alarme.
- Le matériel amovible (lampe baladeuse) doit être alimenté sous 24 V par
l’intermédiaire d’un transformateur de sécurité installé à demeure dans l’armoire
ou dans un coffret extérieur à celle-ci.
- Les prises de courant 220 V seront alimentées à travers une protection
différentielle de 30 mA ou à travers un transformateur de sécurité.
- Les socles des prises de courant 24 ou 220 V doivent être posés à 1m au moins
au-dessus du sol du local.
59
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies 4/5
SPECIFICITES DE CABLAGE.
- Asservissements :
En cas d’existence d’une pompe de recyclage, le fonctionnement du brûleur sera
asservi au fonctionnement de celle-ci. L’asservissement peut se faire par relayage,
mais il est conseillé de doubler celui-ci par un contrôleur de débit hydraulique.
La ou les pompes de circulation peuvent être asservies à un aquastat minimum
chauffage interdisant leur fonctionnement si la consigne de température n’est pas
atteinte.
60
Guide de réalisation des armoires électriques de chaufferies 5/5
SPECIFICITES DE CABLAGE (suite).
- Chaîne de sécurité brûleur :
L’alimentation du circuit de commande du contacteur ou discontacteur brûleur
ne pourra se faire qu’après certaines conditions :
a) la chaudière est bien irriguée (asservissement pompe recyclage),
b) l’installation est en eau (asservissement pressostat manque d’eau). Nota ; bien
que la législation ne l’oblige que pour les chaudières à production de vapeur, il est
recommandé, par sécurité d’en équiper tous les générateurs,
c) la température maximum du fluide n’est pas dépassée (thermostat de sécurité
110 °C).
61
Annexes
Réaction au feu
Classes de réaction au feu
Classes de feu
Résistance au feu
Immeubles d’habitation de la première famille
Immeubles d’habitation de la deuxième famille
Immeubles d’habitation de la troisième famille
Immeubles d’habitation de la quatrième famille
Classifications complémentaires des immeubles d’habitation
Etablissements recevant du public
62
Réaction au feu
La '‘réaction au feu'' classe et définit les matériaux de construction en fonction de
leur combustibilité.
Définition : comportement du matériau en tant qu’aliment au feu.
Il sera pris en compte le temps nécessaire avant le début de la combustion et la
vitesse à laquelle la combustion se développe.
Plus les matériaux sont riches en oxygène, plus leur inflammation sera propice.
La réaction au feu prend en compte tous les événements qui se produisent à partir
de l'élévation en température jusqu'à la destruction complète du matériau.
En résumé ce classement est défini en fonction de leur participation comme
combustible lors d'un incendie.
63
Classes de réaction au feu
M 0 : Matériaux incombustibles.
M 1 : Matériaux non inflammables.
M 2 : Matériaux difficilement inflammables.
M 3 : Matériaux moyennement inflammables.
M 4 : Matériaux facilement inflammables.
Non Classé : Matériaux qui ne peuvent être classés comme M4
et dont leurs caractéristiques sont au-delà de cette catégorie.
- Incombustible : Matériau dont la combustion n'est pas possible.
- Ininflammable : Matériau à combustion lente, sans flamme.
- Inflammable : Présence de flammes lors de la combustion.
64
Classes de feu
Les feux sont classés en trois catégories :
1° les feux de classe A (feux secs)
2° les feux de classe B (feux gras)
3° les feux de classe C (feux de gaz)
Cette classification est celle que l'on adopte en France.
Certains pays y ajoutent une ''Classe D'' pour les feux de métaux ainsi qu'une
''Classe E'' pour les feux d'origine électrique.
Pour les feux de "Classe D", chaque métal a une poudre spécifique.
65
Résistance au feu 1/2
La ''Résistance au feu'' classe les éléments de construction en fonction de leur durée de
résistance avant détérioration lors d'un incendie (début de combustion).
Définition : Temps pendant lequel un élément de construction joue le rôle qui lui est
dévolu malgré l'action de l‘incendie.
Les matériaux de construction englobent tout ce qui a permis de construire les locaux.
les murs, le sol, le plafond, les portes, les gaines et fils électriques…
Le classement s'effectue suivant le degré d'étanchéité du matériau à la chaleur, aux
flammes et aux gaz inflammables.
Il existe trois degrés de résistance au feu : les matériaux stables au feu, pare-feu et
coupe-feu.
66
Résistance au feu 2/2
Les matériaux stables au feu ( SF ) gardent leurs qualités mécaniques lors d'un
incendie. Ils n'ont pas de propriétés propres à lutter efficacement contre un feu.
Les matériaux pare-feu ( PF ) ont la propriété de stopper les flammes et les gaz
inflammables lors d'un incendie. Par ailleurs ils laissent passer la chaleur.
Les matériaux coupe-feu ( CF )sont une barrière efficace aussi bien contre la
chaleur, les flammes et les gaz inflammables.
Ces trois degrés de stabilité sont assujettis à un temps défini quant à leur
résistance au feu avant détérioration :
¼ h, ½ h, ¾ h, 1 h, 1 h ½, 2 h, 3
h, 4 h et 6 h.
67
Immeubles d’habitation de la première famille
Habitations individuelles isolées ou jumelées à un étage sur rez-de-chaussée, au plus
Habitations individuelles à rez-de-chaussée groupées en bande.
Toutefois, sont également classées en première famille les habitations individuelles à un
étage sur rez-de-chaussée, groupées en bande, lorsque les structures de chaque habitation
concourant à la stabilité du bâtiment sont indépendantes de celles de l'habitation contiguë.
68
Immeubles d’habitation de la deuxième famille
Habitations individuelles isolées ou jumelées de plus d'un étage sur rez-de-chaussée
Habitations individuelles à un étage sur rez-de-chaussée seulement, groupées en
bande, lorsque les structures de chaque habitation concourant à la stabilité du
bâtiment ne sont pas indépendantes des structures de l'habitation contiguë.
Habitations individuelles de plus d'un étage sur rez-de-chaussée groupées en bande
Habitations collectives comportant au plus trois étages sur rez-de-chaussée.
Pour l'application des classifications ci-dessus : sont considérées comme maisons
individuelles les bâtiments d'habitation ne comportant pas de logements superposés.
69
Immeubles d’habitation de la troisième famille 1/2
Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à vingt-huit
mètres au plus au-dessus du sol utilement accessible aux engins des services de
secours et de lutte contre l'incendie, parmi lesquelles on distingue :
•Immeubles de la troisième famille A : habitations répondant à l'ensemble des
prescriptions suivantes :
•comporter au plus sept étages sur rez-de-chaussée ;
•comporter des circulations horizontales telles que la distance entre la porte
palière de logement la plus éloignée et l'accès à l'escalier soit au plus égale à
sept mètres ;
•être implantées de telle sorte qu'au rez-de-chaussée les accès aux escaliers
soient atteints par la "voie échelles" définie par l'arrêté du 31 janvier 1986
relatif à la protection contre l'incendie des bâtiments d'habitation.
•Immeubles de la troisième famille B : habitations ne satisfaisant pas à l'une des
conditions précédentes.
70
Immeubles d’habitation de la troisième famille 2/2
Ces habitations doivent être implantées de telle sorte que les accès aux escaliers soient situés à moins
de 50 mètres d'une voie ouverte à la circulation répondant aux caractéristiques définies à l'article 4 de
l'arrêté du 31 janvier 1986 "voies engins".
Toutefois, dans les communes dont les services de secours et de lutte contre l'incendie sont dotés
d'échelles aériennes de hauteur suffisante, le maire peut décider que les bâtiments classés en
troisième famille B, situés dans le secteur d'intervention desdites échelles, peuvent être soumis aux
seules prescriptions fixées pour les bâtiments classées en troisième famille A.
Dans ce cas, la hauteur du plancher bas du logement le plus haut du bâtiment projeté doit
correspondre à la hauteur susceptible d'être atteinte par les échelles et chaque logement doit pouvoir
être atteint soit directement, soit par un parcours sûr.
71
Immeubles d’habitation de la quatrième famille
Habitations dont le plancher bas du logement le plus haut est situé à plus de
vingt-huit mètres et à cinquante mètres au plus au-dessus du niveau du sol
utilement accessible aux engins des services publics de secours et de lutte
contre l'incendie (arrêté du 23 novembre 1992).
72
Classifications complémentaires des immeubles d’habitation
La réglementation fait parfois une distinction supplémentaire entre les immeubles
selon qu’ils possèdent plus ou moins de 10 logements par cage d’escalier.
On trouve également une distinction entre les immeubles neufs et anciens, les
prescriptions réglementaires pouvant être différentes selon le cas.
73
Etablissements recevant du public
Par établissements recevant du public, on distingue tous les bâtiments locaux ou
enceintes dans lesquels des personnes sont admises soit librement soit moyennant
une rétribution ou une participation quelconque ou dans lesquels sont tenues des
réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation payante ou non.
Cette définition extrêmement large englobe un nombre considérable de bâtiments et
de locaux répartis en types différents suivant la nature de l’activité principale à
laquelle ils sont destinés.
Salles de spectacles ou d’audition
Magasins, centres commerciaux, supermarchés, hypermarchés…
Restaurants, cafés, brasseries, débits de boissons…
Hôtels pensions de famille…
Bals, dancings, salles de réunions, salles de jeux…
Salles de conférences
Établissements d’enseignement public et d’enseignement privé
Musées, bibliothèques, centres de documentation…
Halls et salles d’exposition
Hôpitaux, cliniques, établissements sanitaires publics ou privés
Établissements de divers cultes
Banques et administrations publiques ou privées
Piscines couvertes, gymnases, salles de sport…
Établissements de plein air
74
Etablissements recevant du public
En outre les établissements sont classés en catégories d’après l’effectif du public
qui y est admis.
1ére catégorie : au dessus de 1 500 personnes
2éme catégorie : de 701 à 1 500 personnes
3éme catégorie : de 301 à 700 personnes
4ème catégorie : au dessous de 300 personnes, à l’exception des établissements
compris dans la 5éme catégorie.
5éme catégorie : établissement dans lesquels l’effectif du public n’atteint pas le
chiffre minimum fixé par le règlement de sécurité pour chaque type
d’exploitation.
75
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