Les exploitations baissent, les banques et les industries font faillite, le chômage s’installe (25 %).
Le produit national brut (PNB) du Canada décroît de 42 %. Ceux qui sont le moins touchés sont
les agriculteurs québécois. (lire pp.79 à 81)
Les divers paliers de gouvernement mettent en place les secours directs pour aider les victimes
de la crise. On distribue des coupons de rationnement pour les produits essentiels de subsistance.
Des programmes de travaux publics sont organisés et, en 1931, le ministère du Travail est créé.
Le Québec adopte une politique de colonisation et le clergé prône un retour aux valeurs
traditionnelles et à la terre.
Le gouvernement fédéral hausse ses tarifs douaniers pour protéger le marché canadien. (lire pp.
81 à 83)
Pour plusieurs, c’est le système capitaliste qui a provoqué la crise. On assiste donc à
l’émergence de nouvelles doctrines (fascisme, communisme, socialisme, corporatisme,
coopératisme (Caisses Desjardins), nationalisme) et de nouveaux partis politiques (CCF
(l’ancêtre du NPD), Crédit social, ALN, Union nationale).