volcampagne.pps par Yves CORDIER

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LE VOL SUR LA CAMPAGNE…
L’auteur de ce diaporama espère vous donner quelques bases théoriques qui
vous permettront de prendre de bonnes décisions en vol sur la campagne…
Yves CORDIER – janvier 2005
PARTIR SUR LA CAMPAGNE EN SECURITÉ C'EST…
s’être fait à l’idée que le vol se terminera peut-être dans un champ
(aspect psychologique du refus de la vache, cause d’accidents) ;
avoir organisé son dépannage, même pour les plus optimistes…
avoir préparé son vol (Météo, Navigation,Timing, Zones, Radio, Cartes…) ;
maîtriser la prise d’ascendances et l’exploitation des différents types de pompes
(entraînement en vol local) ;
savoir exploiter la MTO instantanée (aspect du ciel, nuages, évolution dans le temps et
l’espace, ensoleillement, vent, nature du sol) ;
connaître les performances et limitations de sa machine ;
maîtriser les atterrissages de précision sur son propre terrain
(contrôle précis VOA et point d’aboutissement, entraînement atterrissages de précision) ;
savoir se repérer et naviguer (avec ou sans GPS) ;
connaître un minimum de Circulation Aérienne
(types d’espaces, conditions de pénétration, contacts radio, conditions de survol).
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
ET AUSSI…
emporter les documents administratifs pouvant faire l’objet d'un contrôle :
licence, carnet de vol ;
carnet de route ;
certificat de navigabilité ;
certificat d’immatriculation ;
licence de station d’aéronef (LSA).
les documents utiles au vol projeté :
La carte routière (Michelin ou IGN)
n’indique pas les zones interdites ou
réglementées ( aspect juridique… ) ;
ne pas négliger son confort :
Vous n’êtes pas à l’abri d’une petite soif, d’une petite faim ou d’une petite envie…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
SOMMAIRE
Rappels sur la polaire des vitesses - Vitesses caractéristiques
L’anneau Mac-Cready - Construction - Utilisation - Calages
Influence des mouvements verticaux
Influence du vent - L’équivalent vent
Influence du ballastage
Vitesse de croisière - Vitesse de transition
Les 3 tranches d’altitude
L’autonomie du planeur
L’atterrissage en campagne
Bibliographie
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES…
Vzp=f(V)
POINTS CARACTÉRISTIQUES :
● Vitesse de taux de chute mini
● Vitesse de décrochage
● Vitesse limite VNE
● Angle de plané δ ( le mini correspond à la finesse max )
● Vitesse de finesse max en air calme
0
100
150
200
δ mini.
Vzp mini.
1
Conditions de validité :
• pour un planeur donné
(ex : LS1)
• masse d’air calme
(Vz=0, Vw=0)
• charge alaire donnée
(ballast)
• vol rectiligne stabilisé
symétrique
(n=1 et vitesse constante)
• centrage donné
• configuration donnée
(train, volets, AF)
• état de surface donné
(pluie, moustiques)
2
3
4
On a : f 
Vi
Vzp
Vzp ( m/s )
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Nota : les vitesses données en exemple sont totalement arbitraires
V ( km/h )
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES…
A un angle de plané δ donné, correspondent 2 régimes de vol possibles :
- Un régime lent : vitesse faible, taux de chute faible et incidence forte
- Un régime rapide : vitesse forte, taux de chute fort et incidence faible
0
100
150
200
δ donné
1
2
3
4
L'angle de plané est le même, mais la vitesse change…
Vzp ( m/s )
POLAIRE DES VITESSES
Vz = f (Vi)
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
V ( km/h )
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES…
… il n’y a qu’un seul angle de plané mini, qui correspond à la vitesse de finesse max en air calme.
0
100
150
200
δ mini
Vz= 0,9 m/s
1
2
3
4
Vzp ( m/s )
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
POLAIRE DES VITESSES
Vz = f (Vi)
Vi ( km/h )
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES…
La séparation des 2 régimes de vol se fait à la vitesse de chute minimum : soit 90 km/h pour ce planeur
0
100
150
200
Vzp mini.
1
2
3
4
Vzp ( m/s )
domaine de vol aux
grands angles d’incidence
ou « second régime »
quand Vi diminue, Vz augmente
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
domaine de vol aux
petits angles d’incidence
ou « premier régime »
quand Vi augmente, Vz augmente
Vi ( km/h )
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES
Vitesse mini de vol…
Conclusion : il n’y a aucun intérêt à voler dans cette zone, c’est à dire sous la vitesse de taux de chute mini,
sauf dans certaines pompes, pour rester dans le noyau de l’ascendance …
0
100
150
Vzp mini.
1
2
3
4
Vzp ( m/s )
À bord, où trouver la vitesse de taux de chute mini ?
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
200
Vi ( km/h )
RAPPELS THÉORIQUES SUR LA POLAIRE DES VITESSES…
ICI !
C'est l’origine des vitesses portées sur l'anneau Mac Cready
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
D’AUTRES EXPRESSIONS DE LA FINESSE
Vi (km/h)
δ
On a vu que :
Cz
f
Vi
Vzp
On a aussi :
Vz (m/s)
f
Cz
Cx
δ
Ou encore :
h
f
D
h
Cx
δ
D
avec : f = 1/tg δ
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
ou formule approchée :
f = 60 / δ
L’ANNEAU MAC CREADY :
EFFETS D’UNE MASSE D’AIR ANIMÉE DE MOUVEMENTS VERTICAUX
Exemple d’une descendance
0
50
vitesse de
finesse max.
Vzw = 0
vitesse de
finesse max.
Vzw = -2 m/s
94 km/h = 26 m/s
132 km/h = 37 m/s
100
150
200
Vi (km/h)
Vzp
-1
f≈52
Vzd
Vzw
-2
-3
f≈12
-4
-5
-6
Vz (m/s)
Vzw
-2 m/s
Vzp = taux de chute propre du planeur
Vzw = mouvement vertical de la masse d’air
Vzd = taux de chute total = Vzp + Vzw
Dans une masse d’air descendante, la vitesse de meilleure finesse augmente. Sa valeur se dégrade fortement.
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ANNEAU MAC CREADY :
CONSTRUCTION DE LA COURBE MAC-CREADY…
La polaire en air calme est décalée verticalement.
+2
+1
50
0
100
150
200
Vi (km/h)
-1
-2
Vzw = +2 m/s
-3
Vzw = +1 m/s
-4
Vzw = Vzp mini
Vzw = 0
Pour chaque valeur de
Vzw, donc aussi de Vzd, on
détermine une nouvelle
vitesse de meilleure
finesse.
Ce sont les valeurs de
cette courbe qui sont
reportées sur la
couronne Mac Cready
-5
Vzw = -1 m/s
-6
Vzw = -2 m/s
Vz (m/s)
Vzw = -3 m/s
95
Vzw = -4 m/s
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Un point particulier : quand
Vzd = 0, la vitesse de finesse
max et la vitesse de chute
mini sont confondues…
Une seconde méthode…
0’+3
Vzw
-3 m/s
-1’+2
vitesse de
vitesse de
vitesse de
finesse max.
finesse max.
finesse max.
Vzw = 0
pour Vzw = -3 m/s
pour Vzw = +2 m/s
-2’+1
50
-3’ 0
Vzw
+2 m/s
100
150
200
Vi (km/h)
-4’ -1
0’’ -2
-3
-4
Vz (m/s)
On obtient le même résultat en décalant l’origine de la tangente…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Et voilà le travail !
+3
+2
Vzw
+2 m/s
Vzw
+1 m/s
+1
50
0
100
150
200
Vi (km/h)
-1
Vzw
-1 m/s
-2
-3
Vzw
-2 m/s
-4
Vz (m/s)
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Vzw
-3 m/s
L’ANNEAU MAC-CREADY :
EFFETS D’UNE MASSE D’AIR ANIMÉE DE MOUVEMENTS HORIZONTAUX…
exemple d’un vent de face de 65 km/h
0
50
-1
100
150
200
Vi ou Vs (km/h)
f≈47
f≈17
Vw=65 km/h
-2
-3
-4
Vz (m/s)
Sans vent la finesse max est de 47, obtenue pour une vitesse indiquée de 100 km/h,
Le vent décale la polaire de 65 km/h vers la gauche,
L’angle de plané a fortement augmenté,
La finesse max / sol est descendue à 17, obtenue à une vitesse indiquée de 60 + 65 = 125 km/h.
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ANNEAU MAC CREADY : L’ÉQUIVALENT VENT…
A
équivalent
vent : 1 m/s
50
50 0’
0
100
150
Vs
100
150
200
Vi (km/h)
-0,8 m/s
-1
f≈47
f≈17,5
-2
Vw=65 km/h
-3
-4
Vz (m/s)
En réalité on préfère déplacer l’origine vers la droite, ce qui revient au même.
La tangente à la polaire recoupe l’axe des Vz en un point A : c’est l’équivalent vent.
Autrement dit, avec ce planeur, 65 km/h de vent de face produisent le même effet
qu’une dégueulante de – 1 m/s !
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
RÉCAPITULONS : EFFETS DU VENT SUR LA POLAIRE
1. Vent arrière
Le vent effectif arrière a pour effet
d’augmenter la vitesse sol
vitesse air
vent
effectif
vitesse sol
0’’
0
100 50
150 100
200 150
200
Vi ou Vs (km/h)
-1
vent arrière
-2
vitesse sol
-3
f≈76
-4
Vz (m/s)
La vitesse de meilleure finesse diminue. La valeur de celle-ci, finesse sol, augmente…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
2. Vent de face
Le vent effectif avant a pour effet
de diminuer la vitesse sol …
vitesse air
vitesse sol
vent
effectif
vitesse de
finesse max.
120 km/h
équivalent
vent
50 0’
0
100
50
150
100
200
150
Vi ou Vs (km/h)
-1
-2
vent de face
-3
vitesse sol
f≈23
-4
Vz (m/s)
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
La vitesse de meilleure finesse augmente. La finesse sol diminue fortement …
L'ANNEAU MAC CREADY : TABLEAU DES ÉQUIVALENTS VENT…
On décalera l’origine de l’anneau Mac Cready vers les vario positifs
Équivalent vent
f ≤ 35
35 ≤ f ≤ 45
f ≥ 45
0.5 m/s
30
40
50
1 m/s
50
60
70
2 m/s
70
80
90
Vent effectif de face ( km/h )
On ne corrige pas le vent effectif arrière
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ANNEAU MAC CREADY
Exemple d’affichage d’équivalent vent :
Pour un planeur, de finesse 35, subissant un vent de face de
50 km/h, on décalera l’origine de l’anneau Mac Cready d’un
équivalent vent de 1 m/s.
Équivalent
vent
f ≤ 35
35 ≤ f ≤ 45
f ≥ 45
0.5 m/s
30
40
50
1 m/s
50
60
70
2 m/s
70
80
90
Vent effectif de face ( km/h )
Il devra voler à 105 km/h pour garder la meilleure finesse sol.
Rappel : On ne corrige pas le vent effectif arrière ...
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
INFLUENCE DE LA CHARGE ALAIRE : UTILISATION DES WATER-BALLASTS
Planeur 1 : Charge alaire 32 kg/m²
Planeur 2 : Charge alaire 43 kg/m²
vitesse de
finesse max.
116 km/h
vitesse de
finesse max.
100 km/h
0
50
100
150
δ
-1
-2
À partir de 105 km/h
le planeur chargé
chute moins.
-3
-4
Vz (m/s)
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
200
Vi ou Vs (km/h)
UTILISATION DES WATER-BALLASTS : AVANTAGES - INCONVÉNIENTS
AVANTAGES :
dans les transitions entre ascendances, le planeur ballasté ira plus vite et chutera moins ;
la vitesse de croisière est améliorée ( 10 à 20 % ).
INCONVENIENTS :
la vitesse de décrochage augmente ;
le taux de chute est plus important à faible vitesse ;
pour une même inclinaison le rayon de virage est plus grand.
CONCLUSION : par petit temps, vidanger !
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LA VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE – Définition :
Vcr =
C
d3
d1+d2+d3
T
Introduction
de la notion
de temps
d2
A
d1
B
Il ne s’agit plus de voler une distance max pour une altitude donnée,
mais de parcourir une distance donnée dans le temps le plus court…
Il faudra rechercher le vol à vitesse de croisière maximale…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LA VITESSE DE CROISIÈRE – Posons le problème…
A
B
Z1
vitesse de transition
Z2
d
Notre planeur part du cumulus A, à l’altitude Z1, avec une vitesse de transition Vt . Il espère bien retrouver son
altitude Z1 sous le cumulus B qui se trouve à une distance d.
Une course en planeur peut être assimilée à une succession de vols élémentaires comme celui-ci.
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
D
LA VITESSE DE CROISIÈRE – Posons le problème …
A
B
Z1
vitesse de transition
h
Vzd
t1
Z2
d
D
Pendant cette transition, il va subir un taux de chute total (propre + masse d’air) Vzd, pendant un temps t1,
qui va lui faire perdre une hauteur h pour se retrouver à l’altitude Z2
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LA VITESSE DE CROISIÈRE – Posons le problème …
A
B
Z1
vitesse de transition
h
Vza
t2
Vzd
t1
Z2
d
D
Arrivé sous le cumulus B, il faudra qu’il spirale pendant un temps t2, dans une ascendance de force Vza,
pour retrouver son altitude de départ Z1
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LA VITESSE DE CROISIÈRE – Posons le problème …
T
A
B
Z1
vitesse de transition
Vza
h
t2
Vzd
t1
Z2
D
d
Pour cette portion de vol, il aura parcouru une distance d et aura mis un temps T égal à :
t1 (temps de transition) + t2 (temps de montée dans la prochaine ascendance).
La vitesse de croisière Vcr de notre planeur est égale à :
Vcr =
La problématique de l’ascendance à venir est déjà posée …
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
d
T
LE VOL À VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE :
Vcr =
d
T
Pour augmenter sa vitesse de croisière Vcr, la distance d, entre les deux cumulus étant sinon fixe, du moins
non modifiable, notre pilote n’a pas d’autre choix que de diminuer le temps total T ;
donc diminuer, à la fois, le temps de transition t1 et le temps de montée t2 dans la future ascendance.
Règle 1 : L’influence de t2 , donc de la vitesse de montée Vza dans l’ascendance,
est beaucoup plus importante que t1 qui dépend la vitesse de transition Vt.
Il va donc falloir, certes, optimiser notre vitesse de transition…
mais surtout réduire au maximum notre temps de montée dans les ascendances…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LE VOL À VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE
Optimisation de la vitesse de transition :
L’expression mathématique du cas de vol précédent aboutit à la formule suivante :
Vcr
Vza
=
Vza – Vzd
Vt
Traduction en langage vélivole :
Le rapport « vitesse de croisière sur vitesse de transition » ne dépend en définitive que
de la vitesse ascensionnelle Vza escomptée dans la prochaine ascendance
et
de la vitesse totale de chute Vzd, subie pendant la transition…
Alors comment optimiser notre vitesse de transition ?
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LE VOL À VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE
Optimisation de la vitesse de transition :
Encore une fois l’anneau Mac-Cready va nous y aider :
Mise sous forme graphique de
+3
Vcr
Vza
=
Vza – Vzd
Vt
+2
Vza
+1
50
0
100
vitesse de croisière
Vzd
150
200
Vi (km/h)
-1
vitesse de transition
-2
-3
-4
Vz (m/s)
Règle 2 : Si l’origine de l’anneau Mac-Cready est calée sur l’ascendance prévue, l’aiguille
du variomètre indique la vitesse de transition qui donnera la meilleure vitesse de croisière.
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LE VOL À VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE
Optimisation de la vitesse de transition :
La règle reste valable en cas de dégueulante,
elle prend en compte Vzd, vitesse de chute totale du planeur,
vitesse de chute propre + vitesse de chute de la masse d’air ;
le vol à vitesse de croisière maximale exige une grande prudence,
la perte d’altitude est plus importante et ne se justifie que si vous êtes sûr de
reprendre une bonne pompe ;
pour optimiser la vitesse de transition on doit caler le Mac-Cready sur la valeur
de l’ascendance À VENIR, d’où la difficulté …
par sécurité on choisit un calage intermédiaire compris entre la moyenne des
Vz déjà rencontrées et celles espérées …
tout changement de la charge alaire modifie la polaire, donc le calage de
l’anneau Mac-Cready,
planeur chargé = vitesses augmentées.
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LA VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE
Prudence dans l’utilisation des corrections
Règle 3 : On ne cumule pas les différentes corrections
Si vous êtes ballasté, dans une zone de
dégueulante, avec une correction Mac-Cready de
croisière, cumulée avec une correction de vent
face, on ne va pas tarder à faire connaissance …
Priorité : Sortir de cette zone de m…
Alors oubliez la croisière max, volez à Vi de finesse max, vidangez les ballasts, repartez, même
vent dans le dos, vers une zone plus accueillante.
Car avant tout, il faut rester en l’air…
Attention : une correction de 1 m/s au Mac-Cready fait perdre 5 points de finesse .
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
LE VOL À VITESSE DE CROISIÈRE MAXIMALE
Diminution du temps dans l’ascendance :
Il s’agit d’augmenter sa vitesse verticale moyenne dans l’ascendance Vza, pour diminuer le temps t2 passé
dans la pompe (dont on a dit que c’était le facteur le plus influent sur la vitesse de croisière).
Soigner le pilotage : pas de dérapage intérieur ou extérieur (glissade ou dérapage pour les anciens)
qui diminue les performances du planeur ;
négliger les pompes trop faibles par rapport à la moyenne du jour ;
centrer au mieux l’ascendance pour rester dans les meilleures Vza ;
déterminer le meilleur compromis entre inclinaison, vitesse, rayon de virage, en fonction de
la puissance de l’ascendance ;
quitter l’ascendance avant le plafond si elle faiblit trop ;
en dernier recours écouter les champions parler…
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Tiens, tiens, de
la visite…
STRATÉGIE DE VOL : les 3 tranches d’altitude ( selon plafond )
Z (m)
Faut pas
rigoler ! ! !
1800
300 m *
1500
Voler à la vitesse de croisière max ( Mac Cready décalé : meilleure vitesse de croisière )
Rechercher la performance
N’exploiter que les meilleurs thermiques ( à la Vza moyenne)
1000
Voler à la vitesse de finesse max ( Mac Cready calé à l'origine + correction vent de face )
Ne plus délaisser les pompes moyennes (≥ à la Vza moyenne)
Envisager la vidange des ballasts
Repérer les grandes zones plus favorables aux vaches
500
Priorité : rester en l’air ( Vidange ballasts, sauf si on est vraiment sûr de soi )
Voler à la vitesse de finesse max ( + éventuellement correction vent de face )
Prospecter toutes les ascendances
SOL
SÉCURITÉ : Trouver et rester en local d’un champ vachable
( * Définition des conditions VMC – Distance verticale par rapport aux nuages . )
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’AUTONOMIE DU PLANEUR – Le local rapproché ou f = 10 ou local visuel
Z (m)
Maxi 15 km, décalé dans le vent
1500
Vw = 10 km/h
1000
500
10 km
5 km
SOL
La marge de sécurité est telle … que la PTL est comprise !
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Facile, tu divises
ta hauteur en
mètres par 100,
ça te donne ton
autonomie en km
L’AUTONOMIE DU PLANEUR – Le grand local ou f = 20, Z > 500 m/sol
Z (m)
1000 m (de 500 à 1500 m) à finesse 20 = 20 km + 5 km à finesse 10 ; total 25 km
À 25 km je dois être à 25000 / 20 soit 1250 m mini + PTL 250 m ; total 1500 m
Maxi 25 km, décalé dans le vent
1500
Vw = 10 km/h
1000
500
15 km
Trop
compliqu
é pour
moi .
5 km
250 m
SOL
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’AUTONOMIE DU PLANEUR – L'autonomie calculée ou local mesuré …
Z (m)
1500
1000
Vw = 10 km/h
500
SOL
Bon,
je me casse.
c’est trop fort
Et je mesure comment ???
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
CALCUL D’AUTONOMIE DU PLANEUR – LE LOCAL MESURÉ…
Solution riche : calculateur de bord + GPS + vario électronique (intègrent un maximum de paramètres) ;
Calculer sa finesse réelle au cours d’une transition ;
(intègre le vent, mais n’est valable que dans une direction) et faire son exercice de calcul mental.
Se faire une règle (omnidirectionnelle mais ne tient pas compte du vent) ;
Encore mieux : combiner les 2 méthodes précédentes.
Attention !
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
Il est impératif, sur la campagne, de voler au QNH !
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : comment se poser aux vaches…
Comme sur ton terrain,
avec les repères sol en moins,
c’est pas le moment d’improviser …
But : Diminuer le stress, pour garder toute son attention sur le champ choisi et la précision de son pilotage
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : avant de se poser aux vaches…
VERDO
V ent
E tat de surface
R elief
D imensions
Obstacles
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : avant de se poser aux vaches…
Etat de surface
Choisir par ordre de préférence :
1 - Champs labourés et hersés
2 - Jeunes céréales max 10 / 15 cm
3 - Labours non hersés
4 - Cultures basses (sol visible)
5 - Cultures fourragères
6 - Prairies d’herbes basses ou fauchées
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : avant de se poser aux vaches…
Etat de surface
Il faut refuser :
1 - Les prairies non fauchées
2 - Les cultures en sillons
3 - Les cultures hautes
4 - La vigne
5 - Les champs à relief
6 - Les champs avec lignes électriques
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : quelques conseils quand même …
Rejoins une zone posable suffisamment tôt
(voir autonomie du planeur)
Choisis ton champ vers 400-500 m/sol et reste en local
tout en essayant de raccrocher, construis ta PTL
À 200 m/sol mini passe en vent arrière
et évite de changer d’avis sauf en cas de force majeure.
Attention !
Après quelques heures de vol et plusieurs centaines de kilomètres, l’indication de l’altimètre est forcément fausse !
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
L’ATTERRISSAGE EN CAMPAGNE : check-list vache …
CHECK LIST VACHE
V
E
R
D
O
Tout Va Bien, Ça Roule …
VENT
vitesse
direction
dérive du planeur
ombres des nuages
direction des fumées
État de surface
couleurs marron
marron vert
vert
jaune de chaumes
RELIEF
sens des sillons
pente du champ
DIMENSIONS
le plus grand possible dans l’axe du vent ou
dans la pente montante
OBSTACLES
Septembre 2004
Yves CORDIER / UALRT – janvier 2005
En plus de l’habituel
approche dégagée
fils entre les poteaux
piquets
animaux
ombres au sol
Tiens, on
parle de
moi
THE END
Merci de votre attention.
BIBLIOGRAPHIE…
● MANUEL DU PILOTE VOL À VOILE – SFACT
● ECOLE DE VOL SUR LA CAMPAGNE – FFVV
● LA COURSE EN PLANEUR – Helmut Reichman
● LE VOL SPORTIF – Bruno Balay CTS
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