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Les organes de sens
S. MacInnes 2008
Une fois stimulés, les récepteurs
(organes de sens) génèrent des
influx nerveux qui sont acheminés
jusqu’au SNC
 Après les avoirs perçus et traités, le
SNC envoie des influx aux muscles
effecteurs afin qu’ils réagissent en
conséquence

Chaque récepteur réagit à un
stimulus défini.
 L’œil
ne réagit qu’aux ondes
lumineuses
 L’oreille ne réagit qu’aux ondes
sonores
L’interprétation revient au cerveau et en
particulier a une région définie pour
chaque sens
 Le cerveau est généralement capable
d’identifier le type de stimulus, son
intensité et son origine

Les intérorécepteurs situés dans le
corps surveillent la pression sanguine, la
dilation des poumons et de la vessie et le
mouvement des membres
 Les extérorécepteurs quant à eux
sont localisés près de la surface corporelle;
ils réagissent aux stimuli externes
 chémorécepteurs : les récepteurs
responsables du goût et de l’odorat car ils
sont sensibles à certaines substances
chimiques se trouvant dans les aliments,
dans les boissons, et dans l’air

Sens du goût

Chez les Mammifères, les récepteurs
responsables du goût se nomment les
bourgeons gustatifs
Chaque bourgeon contient de nombreuses
cellules allongées dont les microvillosités
émergentes par le pore gustatif, ouverture de la
surface linguale qui donne accès aux bourgeons
 Ces microvillosités sont très sensibles aux
substances chimiques de l’environnement

Sens du goût cont.
Quatre types de saveur : l’amer, l’acide, le
salé, et le sucré
 Comme cette sensibilité des d’origine
génétique, on s’explique pourquoi les
goûts diffèrent d’un individu à l’autre et
pourquoi certains apprécient un aliment
alors que d’autres ne l’aiment pas

Sens de l’odorat
Les récepteurs responsables de l’odorat sont
situés au plafond de la cavité nasale
 Ces récepteurs sont en fait des neurones
modifiés qui communiquent par des synapses
avec des fibres du nerf olfactif
 Chaque cellule olfactive comprend de six à huit
cils sensibles à de nombreuses substances
gazeuses
 La sensibilité olfactive est généralement plus
développée que la sensibilité gustative

Sens de l’odorat cont.
La gustation et l’olfaction sont étroitement
associés car le cortex cérébral les interprète
toutes les deux ensemble
 C’est ainsi que lorsqu’on est enrhumé, la
nourriture semble insipide alors qu’en réalité,
seule notre olfaction est temporairement
affectée
 L’inverse est vrai : lorsque nous sentons quelque
chose, certaines molécules vont de la cavité
nasale la cavité buccale pour stimuler certains
de nos bourgeons gustatifs

Photorécepteur
Récepteurs sensibles à la lumière
 Un photorécepteur renseigne sur la présence de
la lumière et sur son intensité
 Les structures oculaires plus complexes sont
composées de lentilles qui concentrent la lumière
sur certains récepteurs
 Dans les humains, il n’existe qu’une seule lentille
qui capte l’image du champ visuel sur des
photorécepteurs serré les uns contre les autres et
qu’on peut comparer à une portion de film
photographique, mais le phénomène est en fait
très complexe

L’œil humain
La sclérotique externe est une couche
fibreuse blanche sauf au niveau de la cornée
qui joue le rôle d’une fenêtre
 Le choroïde contient de nombreux vaisseaux
et un pigment qui sert à absorber les rayons
lumineux
 La pupille joue le rôle d’un diaphragme car il
contrôle la taille d’une ouverture centrale
 La rétine est la couche interne qui contient
les photorécepteurs : les cônes et les
bâtonnets

L’œil humain cont.
Là où le nerf traverse la rétine, il n’y a
aucun cône ni bâtonnet; cette région où la
vision est impossible se nomme tache
aveugle
 La rétine contient aussi une région
particulière qu’on appelle fovéa centralisé;
elle est munie d’une dépression où ne se
trouvent que des cônes. Cette région
correspond à la zone visuelle la plus sensible
durant le jour et la nuit, comme elle est peu
sensible, ce sont les bâtonnets situés à la
périphérie de la rétine qui prennent la relève

Fonctions des structures de l’œil
Structure
Fonction
Cristallin
Iris
Pupille
Choroïde
Sclérotique
Cornée
Humeurs
Corps ciliaire
Muscle ciliaire
Rétine
Bâtonnets
Cônes
Nerf optique
Fovéa
Réfraction et mise au point
Réglage de l’entrée de la lumière
Passage de la lumière
Absorption des rayons lumineux
Protection
Réfaction de la lumière
Réfaction de la lumière
Maintient du cristallin en place
Accommodation
Emplacement des récepteurs
Vision en noir et blanc
Vision des couleurs
Transmission des influx
Portion rétinienne riche en cônes
Physiologie de la vision
L’image, sur la rétine, se forme à l’envers et on
pense que le cerveau l’interprète à l’endroit
 C’est grâce aux cônes, situés surtout dans la
fovéa, et activés par la lumière forte, que nous
détectons les fins détails et les couleurs
 La vision des couleurs dépend de trois types de
cônes qui contiennent des récepteurs
pigmentaires sensibles au bleu, au vert, et au
rouge

Mécanorécepteurs
La peau humaine contient différents types
de mécanorécepteurs sensibles à la
pression : les récepteurs du toucher – faites
de tissu conjonctif enroulées autour de
l’extrémité dendritique d’un neurone sensitif
 Les récepteurs de la douleur sont au
contraire les dendrites non myélinisées des
fibres sensitives
 Les récepteurs de la douleur sont au
contraire les dendrites non myélinisées des
fibres sensitives

Oreille humaine
L’oreille humaine contient trois parties :
l’oreille externe, l’oreille moyenne et l’oreille
interne
 L’oreille externe comprend le pavillon et le
canal auditif, lequel est bordé de petits poils
qui filtrent l’air
 L’oreille moyenne débute avec la membrane
tympanique et se termine contre une cloison
osseuse portant deux petites ouverture
recouvertes d’une membrane, la fente ovale
et la fenêtre ronde

Oreille humaine cont.
Il existe trois petits os ou osselets, le marteau,
l’enclume, et l’étrier qui joignent le tympan à la
fenêtre ovale
 La trompe d’Eustache joint la cavité de l’oreille
moyenne au pharynx et permet ainsi d’équilibrer la
pression de l’air de part et d’autre du tympan
 Dans un ascenseur ou en avion, le fait de mâcher
du chewing-gum, de bâiller ou d’avaler sa salive
permet à l’air de parcourir la trompe d’Eustache
lorsqu’on monte ou qu’on descend

Oreille humaine cont.
 Contrairement
aux parties externe et
moyenne qui contiennent de l’air,
l’oreille interne est remplie de liquide
 Cette partie contient trois régions
anatomiques : le vestibule et les
canaux semi-circulaires servent à
l’équilibration alors que la cochlée sert
à l’audition
Fonctions des structures de l’oreille
Structure
Fonction
Oreille externe
Lobe
Réception des ondes sonores
Oreille moyenne
Tympan et osselets
Amplification des ondes sonores
Oreille interne
Fenêtre ovale
Canaux cochléaires
Organe de Corti
Utricule et saccule
Canaux semi-circulaires
Émission des ondes de pression
Transmission des ondes de pression
Récepteur de l’audition
Équilibration statique
Équilibration dynamique
Le vestibule est une cavité située entre les
canaux semi-circulaires et la cochée; il est
composé de deux petits sacs : l’utricule et
le saccule
 Dans chacun d’eux se trouvent de petites
cellules dont les cils sont enveloppés d’une
couche gélatineuse appelés otolithes
 Quand on penche la tête d’un côté ou de
l’autre, les otolithes touchent les cils selon
une direction donnée et déclenchent des
influx qui informent le cerveau de la
position de la tête

Les canaux semi-circulaires jouent le rôle
d’organes d’équilibre dynamique car ils sont
sensibles au mouvement
 Lorsque le corps ce déplace, le liquide situé
dans les canaux se met à bouger en
accusant un certain retard : la cupule se
déplace aussi les cils se recourbent
 L’orientation des trois canaux est telle que
la détection du mouvement se fait dans
toutes les directions

Physiologie de l’audition
Les ondes sonores atteignent l’organe de
Corti après avoir traversé l’oreille externe
et l’oreille moyenne
 Habituellement, ces ondes ne transportent
pas beaucoup d’énergie mais lorsqu’un
grand nombre d’entre elles frappent le
tympan, celui-ci se met à vibrer
 Le marteau transmet la pression exercée
par le tympan à l’enclume qui la transmet à
son tour à l’étrier

Physiologie de l’audition cont.
Celui-ci fait vibrer la fenêtre ovale qui
transmet l’onde de vibration au liquide de
l’oreille interne
 Ces ondes forcent la membrane basilaire à
onduler et les cils des cellules ciliées
touchent ainsi, à chaque ondulation, la
membrane tectoriale
 À chacun des ces contacts, un influx naît et
se rend à l’aire auditive du cerveau par le
nerf auditif

Les neurones des différentes régions de la
cochlée conduisent l’influx à différents
points de l’aire auditive du cerveau
 Le volume sonore est fonction de
l’amplitude des ondes sonores
 Les bruits forts, (mesurés en décibels ou
dB) forcent le liquide de la cochlée à
osciller davantage et la membrane basilaire
à onduler plus fortement
 Le cerveau interprète ainsi les bruits selon
la quantité de stimuli qui lui parviennent

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