Le standard XBRL Les avantages d’XBRL Il est extensible. Il peut s’adapter à la spécificité de l’entreprise Il évite la ressaisie des informations Il peut être traduit dans n’importe quel format ( Excel, PDF, Word,…) Il permet le multilinguisme Il permet la validation des données rentrées grâce à des calculs de conformité Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG Aujourd'hui: Complexité de la chaine d’information financière Rapports financiers (imprimés) Système comptable Reporting Réglementaires Données complémentaires Informations de tiers Site Web Rapports fiscaux Demandes de crédit Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG Utilisation d’XBRL comme format pivot Rapports financiers (imprimés) Système comptable Données complémentaires Informations de tiers Reporting Réglementaires XBRL Site Web Rapports fiscaux Demandes de crédit Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG XBRL , source de qualité pour les financiers Le problème des deux jeux de comptes dans les groupes 1. Le management des groupes pilote sa B.U. ( et son bonus) avec les comptes consolidés ( US GAAP, UK GAAP, IFRS). 1. Ceux-ci sont alimentés à la base (généralement) par les comptes individuels , beaucoup plus détaillés(ex: environ 25 comptes de charges patronales salariales en France), et très liées à la réglementation sociale ou fiscale locale. 1. Lesdits comptes individuels sont établis à l’ € près (liasse fiscale), et sont audités avec un seuil de matérialité d’environ 200K€ ( 2 M€ pour les comptes de groupe). Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG XBRL , source de qualité(suite 1) Les deux jeux de comptes ( suite) Deux situations peuvent se produire : 1. Ou bien l’entité locale a la maîtrise de son logiciel de saisie d’écritures (ERP ou autre système ) de comptes individuels ,et le problème du déversement dans la liasse de consolidation ( Hypérion, Cartesis, etc…) est le sien . Force est de constater que la ressaisie purement manuelle occupe encore une place beaucoup trop importante. 2. Ou bien elle doit se greffer sur une zone de disque de l’ E.R.P. « central » , enregistre (ou fait enregistrer) ses écritures directement en comptes consolidés , et doit (à son niveau) veiller à ce que le plan de comptes qui lui est attribué soit bien cohérent avec ses besoins locaux, pour produire ensuite ses comptes individuels dans le respect des règles fiscales et du P.C.G. ( plan de comptes , journaux par nature). Processus trop long et parfois coûteux. Ce petit « jeu »interactif entre le local et le central est usant et source de conflits , du fait des différences de culture ,et des souhaits toujours réitérés par le centre de simplification à tout prix. Le moindre changement de réglementation revêt alors un aspect très « chronophage » ( ex : changement de caractère de l’ I.F.A.). Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG Les inconvénients de la situation actuelle 1. Lourdeur de la gestion des différentes situation de « mapping » ( Cf. les deux slides précédents). 2. Reconnaissance de l’information financière par le groupe si et seulement si celleci est déversée (par tous moyens) dans la liasse de consolidation , sans garantie que les données de base garderont le même caractère comptable d’un système à l’autre ( délais et seuil de matérialité différents). Exemples : redressement fiscal de TVA normalement traduite en charges opérationnelles à la base et déclarée en I.S. en conso. 3. Demande d’information du siège hors du système comptable ( rien n’existe avant la conso) , et toujours en mode de crise. Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG Faisons un rêve …( processus de reporting XBRLisé …) 1. Le dictionnaire de correspondance plus facile à établir et plus rigoureux à maintenir ( chaque compte sera « taggé ») . 2. Le siège aura , de par sa connaissance de l’arborescence du mapping , la connaissance des comptes détail qui se regroupent dans la liasse de consolidation et pourra donc mieux cibler ses demandes d’explication , évitant par là-même un management abusif des comptes « coussins » généralement peu questionnés ( dettes fiscales et sociales , I.S.). 3. En cas de changement de système sur un mode de crise ( ex: après une acquisition) , la nouvelle architecture sera plus « soft » ) à mettre en place si l’acquéreur et la cible sont tous les deux « XBRLisés ». Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG En résumé : Une des sources de « material weakness » dénoncées par les auditeurs serait éliminée (utilisation Excel = processus manuel). Un gain de temps appréciable pour les utilisateurs des états financiers ( ex : télédéclarations). Une meilleure utilisation des équipes finances dans les groupes , par la construction de liens organiques entre la comptabilité et le reporting. Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG C’ est pourquoi….. Le Président de la DFCG s’est fortement prononcé pour une imposition du standard en France (Revue « Echanges » , Octobre 2007). « La France et ses entreprises ont été à la pointe de l’ EDI , ce qui explique une partie du retard actuel » . Il appelle l’ AMF et le CESR à suivre l’exemple du C.E.B.S. ……sans oublier l’ INSEE, la DGI (toujours sur Edifact) et l’ INPI. Il souligne que « retarder l ’échéance fait perdre le gain de la norme aux acteurs économiques français ». En bref , « l’initiative publique est devenue IN-DIS-PEN-SABLE » ! Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG ET … MERCI POUR VOTRE ATTENTION ! Réunion FBF XBRL du 13 Décembre 2007 Jean – Luc Peyret, Président de la commission comptable de la DFCG