Toile de fond conceptuelle
Aucun des deux n’utilise le mot résilience mais tous les deux étudient les
compotements humains dans les situations de chocs (maladie, accidents,
traumatismes psychique, handicaps acquis et expériences traumtisantes de la
condtion sociale de handicap)
Il s’occupent des thèmes du choc dans les ‘transitions’ (sociales, culturelles,
professionnelles, contextuelles)
Vygotskij centre ses recherches sur l’enfance et l’adolescence : les
apprentissages dans les situations difficiles (handicap, enfants fragilisés par le
contexte socio-culturel et familial), Devereux s’occupe plutot des adultes
(meme s’il n’ignore pas les enfants et il écrit des choses très intéressantes sur
comment les représentations adultes de l’enfance- peuvent etre traumatisantes
pour celle-ci-il s’inspire des travaux de S.Ferenczi)
Tous les deux insistent sur l’existence d’un ‘riche répertoire de réponses’, d’un
riche potentiel de vie pour le développement, d’une ‘multiplicité de capacités’
de la part de la personne en situation difficile et de choc
Concepts clés: processus , développement, transition, médiation,
apprentissage complexe, continuité/discontinuité
Tous les deux ont tendance a repousser le concept d’adaptation comme
indicateur de ‘bonne santé mentale’: Vygotskij prend l’exemple de l’énfant qui
rèsiste et réagit à la tentative de normalisation de l’enseignant (pour ce n’est
pas le symptome d’un déséquilibre mais le signal d’un potentiel de vie),
Devereux fait l’exemple des résistants dans les régimes fascistes . Vygotkij
préfère parler de production de sens à travers la structuration d’un langage
intrapsychique alors que Devereux parle d’orientation psychique et de
compréhension