Et avec le détecteur ATLAS

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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Recherche de nouveaux bosons de jauge
provenant de dimensions supplémentaires avec
le détecteur ATLAS
Julien MOREL
ATLAS Exotic group
LPSC - Grenoble
Journées Jeunes Chercheurs – La Rochelle - 2006
LPSC - Grenoble
Julien MOREL
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
1
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Plan
Un peu de théorie …
Un peu d’expérience …
Un peu d’analyse …
Un peu de résultats …
Un peu de conclusion … et de perspectives !
LPSC - Grenoble
Julien MOREL
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
2
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Le modèle standard en théorie …
Théorie de jauge : SU(3)C  SU(2)L U(1)Y
Forte
QCD
8g
Faible et électromagnetique
Théorie électrofaible
W+,W-,Z,g
Dans les années 1965 :
La théorie électrofaible
Glashow, Weinberg et Salam proposent une théorie de jauge
SU(2)LU(1)Y pour décrire à la fois les forces faible et EM.
Cette unification est réalisée grâce à 3 bosons : W±, Z, g
Le mécanisme de Higgs
Higgs explique la masse des particules en introduisant un nouveau
champ dans la théorie.
Il en résulte l’existence d’un boson de Higgs.
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
3
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Le modèle standard en pratique…
Découverte des bosons W+,W- et Z
Ou?
CERN (SPS)
Quand ?
1982
Evénement Ze+e- à UA2 sur le SPS au
CERN à l’automne 1982
e   e g
Découverte du quark top
Ou ?
TeVatron
Quand ?
1995
Chainon manquant : le boson de Higgs
Ou ?
CERN (LHC) ??
Quand ?
2008 ??


Très bon accord théorie-expérience (masse des W/Z, masse du top, …)
Instabilité de la masse du higgs (problème de hiérarchie)
Hiérarchie de masse des fermions (Me±=511 keV vs Mtop=175 GeV)
Quantification de la charge électrique
N’inclut pas la gravitation …
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Julien MOREL
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
4
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Le LHC devra découvrir la physique au delà du modèle standard
Plusieurs extensions possibles …
Parmi elles :
La Super Symétrie
Introduction d’une nouvelle symétrie Fermions-Bosons
Solution au problème de la hiérarchie (Annulation des divergences)
Les théories de grande unification
Description des forces fondamentales par la même théorie de jauge
Les théories à dimensions supplémentaires
Introduction de dimensions supplémentaires spatiales
Solution au problème de la hiérarchie (en abaissant l’échelle de Planck)
Principalement deux types de modèles (ADD, RS)
…
Dans la suite de cet exposé nous nous intéresserons
principalement à un Z’ provenant d’un modèle à
dimensions supplémentaires de type RS
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Julien MOREL
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
5
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Modèle à dimensions supplémentaires de type Randall-Sundrum
Modèle original de RS [ L.Randall, R.Sundrum, Phys. Rev. Lett. 83 3370 (1999) ]
1 dimension spatiale supplémentaire compacte (accessible au graviton)
Espace à 5D « bulk » avec une géométrie déformée, bordé par deux « branes » à 4D
Permet une réduction de l’échelle de Planck (cf facteur de déformation)
Modèle de RS avec matière dans le bulk
[ G.Moreau, J. I. Silva-Marcos, hep-ph/0602155 (2006)]
Brane de Planck
Brane du TeV
(notre espace 4D)
t
u
Dans ce modèle
Il fournit
Les bosons de jauge et les fermions se
propagent dans le bulk (en plus du graviton)
Les fermions possèdent une localisation
particulière selon la 5ème D
Une nouvelle interprétation de la hiérarchie
de masse des fermions
Des candidats pour la matière noire
(excitation de KK des particules)
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
6
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Modèle à dimensions supplémentaires de type Randall-Sundrum
Métrique à 5D :
ds  e
2
t
u
2 k y
 dx  dx  dy 2
Masse de Planck :
M Pl5 D  e  kRc M Pl4 D  w M Pl4 D
Facteur de déformation
Les excitations de Kaluza-Klein
Dimension
supplémentaire
compacte (finie)
Etats quantiques
supplémentaires
(discrets)
Le Z’ se couple aux mêmes particules
que le Z/g :
les 3 processus g/Z/Z’ vont interférer
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Julien MOREL
Etat fondamental = particule MS
Etats excités = excitations de KK
Visibles comme des nouvelles
particules dans notre espace 4D
On s’intérresse à la 1ère
excitation KK du Z/g = Z’ RS
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
7
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Signature expérimentale
Dans un collisionneur hadronique
u, d , s
Décroissance hadronique :
rapport signal / bruit très faible
f
Processus
Drell-Yan
Décroissance leptonique :
Faible bruit physique (processus rares)
g, Z ,Z '
Canal leptonique privilégié
f
u,d , s
Nombre d’évenements
Expérimentalement, on s’intéresse au spectre de masse invariante des deux leptons
Z sur couche de masse
104
qq  Z  e e
103
Z’ hypothétique
qq  Z '  e e
Processus DY
e ee e
qqqqZZ/ g/ g/ Z' 
102
10
Le Z est visible sous la forme d’une
résonance
à 91.2 GeV (masse du Z)
de largeur 2.5 GeV (largeur du Z)
Un Z’ serait visible sous la
forme d’une nouvelle résonance
1
50
100
150
200
250
300
350
400
450
500
Masse invariante dilepton (GeV)
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
8
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Signature expérimentale
Les expériences du TeVatron ont déjà contraint l’existence de Z’
Limites actuelles sur la masse des Z’
Mesures
Théorie
Z’ provenant de GUT
MZ’  800 GeV
Recherche direct au TeVatron
Z’ provenant de Dim. Supp.
MZ’  3 TeV
Mesures de précision au LEP
Le TeVatron pourra sonder un Z’ jusqu’à une
masse de l’ordre de 1TeV en recherche directe
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
9
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Et avec le détecteur ATLAS … ?
Grenoble à participé à la
construction du EM Cal.
La calorimétrie
Très bonne résolution sur l’énergie des
électrons (1% à 500 GeV)
2200
Entries = 3202
2000
1800
1600
1400
1200
1000
800
600
400
E / E (GeV)
200
0
-0.1 -0.08 -0.06 -0.04 -0.02
Canal leptonique
privilégié
LPSC - Grenoble
+
Bon calorimètre
électromagnétique
Julien MOREL
=
0
0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
A Grenoble, on s’intéresse au
processus pp  Z’e+e-
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
10
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Comment identifier un candidat Z’ dans le détecteur ?
Critères d’identification nécessaires
Au moins deux candidats électrons dans la partie centrale du calorimétre ||< 2.5
Ces deux candidats sont identifiés comme électrons
Ces deux électrons ont une charge opposée (électron + positron)
Cette paire électron/positron est dos à dos dans le plan transverse
1.2
100%1
Cut efficiencies
2 gene elec with |eta|<2.5
2 reco elec.
Electrons back to back
2 elec with opp ch.
IsEm=0
1000
800
0.8
600
0.6
400
0.4
200
0.2
0
Entries = 8819
Mean = -0.00056 ± 0.00012
Sigma = 0.0099 ± 0.0001
With Tracker
600
800
1000
1200
1400
1600
On reconstruit un événement sur deux
LPSC - Grenoble
Julien MOREL
0
-0.2
-0.15
-0.1
-0.05
-0
0.05
0.1 0.15
(M
- M Z’Reco ) / M
Z’Gene
0.2
Z’Gene
Bonne résolution sur la masse du Z’
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
11
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Comment savoir s’il existe un Z’RS ?
Conclusion
Simulation
# events
Pour calculer le potentiel de découverte d’un Z’RS avec ATLAS, on
procède à un comptage d’évènements.
Processus DY (Z/g du modèle standard sans Z’ RS)
Si
Processus avec Z’ (g/Z/Z’RS ) MZ’ = 3 TeV
l’on considère un Z’RS, il apparait
deux effets :
Une nouvelle résonnance qui définie
la masse et la largeur du Z’
(excès d’événements)
103
102
Une interférence avec le processus
DY du MS
Dans le cas d’un Z’RS l’interférence
est destructive.
(défaut d’événements)
10
1
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
M ll (GeV)
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Il faut veiller à ce que
ces deux effets ne se
compensent pas
Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
12
Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Potentiel de découverte
Section efficace intégrée au delà de Mll >500 GeV
 qq g / Z / Z 'e e
 
(fb)
104
Effet du à la résonance
g /Z /Z '  g /Z
102
Effet du à l’interférence destructive
g /Z /Z '  g /Z
100
98
96
g /Z
g /Z /Z'
94
92
MZ’ en TeV
90
3
4
5
6
7
8
9
10
Si le Z’ est trop lourd on ne voit plus la résonance mais on détecte toujours
l’interférence destructive
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Potentiel de découverte
Pour calculer le potentiel de decouverte d’un tel Z’ à ATLAS, il nous faut :
L’efficacite du detecteur (e)
La section efficace qq  g / Z / Z '  e e (Z’)
La section efficace du DY (DY)
Une convention pour la signification statistique (S12)
Nous utilisons la convention S12 de hep-ph/0204326 (réaliste):
S12 
SB
B
S  B  Signal + Bruit de fond   Z '   Ldt  e
B  Bruit de fond   DY   Ldt  e
On demande |S12| > 5 pour une découverte
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Potentiel de découverte
Le paramètre M1 représente les limites d’intégration
Processus DY
Processus avec Z’ Z/g/Z’RS
103
M1 est choisi indépendament du modèle :

# events
Lors du comptage d’événement, il ne faut pas que “l’interférence
masque la résonance”.
On calcule S12 dans deux régions du spectre de masse :
Dans la région de la résonance
Excès d’événements
S12  0
Au delà de M1
Dans la région de l’interférence
Défaut d’événement
S12  0
Entre 500 Gev et M1
d DY
 15 events
s  M1
ds
s 
102
10
M1 représente la “fin” du processus DY. On garde 15
événements au delà pour calculer S12 avec un nombre
de bruit de fond différent de zéro
1
M1
1000
2000
3000
4000
5000
6000
7000
M ll (GeV)
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Potentiel de découverte d’un Z’ de RS avec matière dans le bulk
 
Résonance : M ll  [ M1e e ; ]
Lumi = 100 fb-1
M1 = 1730 GeV
 
Interférence : M ll  [500; M 1e e ]
 
Résonance : M ll  [ M1e e ; ]
 
Interférence : M ll  [500; M 1e e ]
Lumi = 10 fb-1
M1 = 1070 GeV
 
Résonance : M ll  [ M1e e ; ]
 
Interférence : M ll  [500; M 1e e ]
Lumi = 300 fb-1
M1 = 2320 GeV
ATLAS peut découvrir un tel Z’RS jusqu’à 4,5 TeV avec 100 fb-1
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Conclusions et perspectives
On a étudié le potentiel de découverte d’ATLAS pour
différents Z’
Théories de dimensions supplémentaires (ADD, RS)
Théories de grande unification
Utilisation de différentes observables (Masse invariante, asymétrie
avant-arrière)
S’il existe un Z’ en deçà de 5 TeV, on devrait s’en rendre compte...
Il va falloir penser à étudier le détecteur …
résolution en énergie (en cours)
linéarité du calorimètre (en cours)
les triggers
…
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Recherche d’un Z '  e  e  avec ATLAS
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Data set and Athena version
We use :
Athena version : 11.0.41
Process : Z’e+e- at 1TeV (Mll > 500 GeV)
Data Set : csc11.005605.Zprime_ee_pythia_chi1000.recon.AOD.v11004205
Number of events : 24000 Z’
Cross section = 376.5 fb
 Ldt  0.1 fb
Entries = 38
10
 Ldt  1 fb
Entries= 376
-1
102
-1
Entries = 377
Entries = 38
10
1
1
600
800
1000
1200
1400
1600
400
600
800
1000
1200
1400
1600
1800
2000
Dilepton invariant mass (GeV)
Dilepton invariant mass (GeV)
Signal visible with 1 fb-1
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Théorie
Expérience
Analyse
Résultats
Conclusion
Et le Large Hadron Collider …
The installation of
the LHC's magnets is
progressing rapidly
The beam pipe
closure date will be
August 2007
LHC will start in 2007 with 450 GeV per beam
2008 :
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7 TeV per beam
Instantaneous luminosity = 1033 cm-2 s-1 (low lumi)
= 1034 cm-2 s-1 (high lumi)
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