CHAPITRE 8 - Les HADRONS et les QUARKS 8.1 Introduction - Nous venons de voir que la diffusion eN inélastique peut être interprétée comme la diffusion élastique eq eq, où q est un quark dans les hadrons. - Nous n’avons pas décrit la force forte. Regardons d’abord quelle est la structure des hadrons et des états liés. 8.2 Les nombres quantiques des HADRONS quark d u s c b t Q B S C B T -1/3 2/3 -1/3 2/3 -1/3 2/3 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 0 0 -1 0 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 -1 0 0 - antiquark : opposé en 0 signe 0 0 0 Table 8.1 0 a) Les hadrons (première approximation) sont composés de baryon (qqq) modèle simple des quarks mésons (qq ) Les hadrons ont : masse charge nombres quantiques s, p, c, etc en espace temps p 1 e.g. proton J 2 e.g. 0 J pc 011 nombres quantiques internes (B, S, C, etc.) Particules par ex: p uud n udd K (494) su D- (1869) dc B- (5279) bu B S C B T 1 1 0 0 0 0 0 -1 0 0 0 0 0 -1 0 0 0 0 0 -1 0 0 0 0 0 Table 8.2 1 b) Pour simplifier, considérons u, d, s . Baryon S 0 -1 -2 -3 . Mesons Quark s ss sss u, d Table 8.3 Q S Quark 2,1, 0, -1 1, 0, -1 0, -1 -1 1 0 -1 s i j s Q 1, 0 1, 0, -1 0, -1 i j uu, dd, ud, du, ss - En utilisant les nombres quantiques de la Table 8.2, nous pouvons appliquer la conservation d’étrangeté dans les interactions fortes : pp pn pp pp0 K p 0 0 etc. 8.3 ISOSPIN dans le modèle des quarks (conservé par les interactions fortes) a) Nous introduisons : quark d u s c b t ~ Y BS C B T I3 Q Y 2 I (I3 )max pour les quarks B Y Q I3 I 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 1/3 -2/3 4/3 -2/3 4/3 -1/3 2/3 -1/3 2/3 -1/3 2/3 -1/2 +1/2 0 0 0 0 1/2 1/2 0 0 0 0 b) Exemple : ud (I, I3 ) (1, 1) 1 0 (uu dd ) (1, 0) 2 ud (1, 1) 1 0 (uu dd ) (0, 0) 2 (hypercharge) Table 8.4 2 b) (cont) Exemple : Les systèmes Exemple : On observe N N -p 0n (section 4.3) n K p 0p avec ~ 10 10 sec. i) désintégration faible ii) Interaction production forte par conservation pour 0 0 K p Question : composition quark de -B=1 Y=0 - S = -1 I3 = 1 C BT0 I=1 triplet , 0 , n , 0 p n 0 0 , 0 1189 MeV m 0 1193 MeV m 1197 MeV Exemple : m faible EM Si les différences viennent des interactions EM entre les paires de quarks M M 0 ms 2md ed2 ed es es2 M 0 ms 2m d m u / 3 M 0 M 0 ms m d m u / 3 M M 0 ms 2m u / 3 mu md 3.7 MeV ~ comme observé 3 8.3 RESONANCE et les QUARKS A. 1 .4 Etats liés (ud) avec m 1.5 GeV 1 .2 1 .0 p 0 0 .8 "STABLE" désintégra tion faible ou e.m. pour 0 ~ 10 10 sec. 02 0 1 0 1 2 J p - pour nomenclatu re 2S1 LJ on a : L 0 2 S1 2 , 4 p3 2 X instable - désintégra tions fortes ~ 1023 sec. avec p (1)L1 pour mesons p (1) L12 L3 pour baryions L 1 2 p1 2 , 2 p3 2 4 p1 2 4 p5 2 L2 2 L L2 2 , 2 L L1 2 , 4 L L3 2 ...... 4 L L3 2 p X 0 n X 0 p n pour les résonances : N(M) K m - m0 2 2 4 (Breit - Wigner) (à voir : Dality : M 2 vs M 2n ) 4 8.3 (cont.) RESONANCE et les QUARKS B. Considérons les baryons p.ex. p R XN I 3 2 : , , 0 , I 1 2 : N0 , N X N p ou n p u d Exemple : Les lignes de quarks p u u u d p uu Exercice : p p K p ? K p ça existe ? (non) 5 8.4 CHARM & BEAUTY - observation A) A) SPEAR (1974 ):e e J / hadrons ee etc. (Aussi BNL : p B2 J / X ee ) E dE ~800nb (dans ce cas, nb MeV) (E) e e J / e e 4 2 2J 1 2 ee 4 2s1 12s2 1E E R 2 4 2 Breit - Wigner : s s 1 1 2 2 J 1 L' état n 2; ' (3700) où p 6 Un deuxième état fut trouvé quelques semaines après. B) Les états (31000) et (3700) sont au dessous du seuil (D+ D-) - Justification de J = 1 addition de 2 amplitudes - I 0 pour J / , les taux sont égaux 00 - les états étaient très étroits état (ss ) etc. exclus. Proposition d’un état cc , avec m 2mc m 2m c pour e e 2 symétrie de Bose, C (-1) n (1)s e e 3 J 1, C 13 1s cc 3 S1 J 1, C 13 3g 7 c) Observation du Upsilon bb e e hadrons ee p Be X Fermilab m 4S 2m b 4S BB - Nous avons observé les états liés cc et bb rien n’empêche les états cu cd les mesons et les baryons "charm" p.ex. D bu bd etc. les mesons et les baryons "beauty" p.ex. B 8 8.5 POSITRONIUM (état lié électromagnétique) - ee état ee 2 J 0 C 1 ortho ee 3 J 1 C 1 para p12 p 22 - Le Hamiltonian sera : H 2m1 2m 2 Vr1, r 2 p2 Vr 2m r dans le système CMS e2 r solution de l’équation Shroedinger, comme pour l’atome hydrogène 2mr En : E1 6.8 eV 4n 2 2 a 1.06 108 cm 2 mr e - Corrections : relativisite spin - orbitale - états 0 n spin - spin - états 3S1, 1S0 p p1 p 2 mr m1m 2 m1 m 2 E epos 4 m 11 2n 3 32 n E epos 4 m 11 1 / 2 2 1 2n 3 32 n 3 4 12 3 j 1 1 j 3 1 2 1 j 1 : annihilation 1S0 : pour 0 (au repos) E am 4m 0, S 1 4n 3 9 8.5 Les états liés : bb, cc a) Quelle différence : qq vs e e - Force forte échelle au niveau de MeV/GeV au lieu de eV - ~ non-relativiste (sauf uu etc.) - EM s mg 0 et s 1 g m 0 s 1 - Pour r petit, nous essayons V 1 + structure du même type que e e r Pour r grand, nous devrons confiner les quarks nous essayons V r Vr M Vr 4 s kr 3 r m1 m 2 E énergie liée possible potentielle FORTE potentielle EM (LES CALCULS SONT MODELDEPENDENT) 10 11 8.7 Le modèle des quarks et les mésons légers a) - Les mésons sont construits dans le modèle des quarks par : M q1 q 2 - Pour chaque mésons, il y a des nombres quantiques I I3 L, J, S Parité P P1 P2 (1) L (1) L1 C C (1) LS - Les mésons existent avec dans le 0cas où c'est défini p.ex. 1 0 2 0 K* (892 ) 1 0 2 1 K* (1430 ) 1 1 2 2 K* (1780 ) 1 2 2 3 K* (1045 ) 1 2 4 K (492 ) I L JP 3 Dans notre discussion, nous considérons L = 0, et les 3 quarks u, d, s a) Avec q1 q2 : I Is s u 1 2 1 2 1 2 d 1 1 2 2 1 2 s 0 0 1 2 u 1 1 2 2 1 2 d 1 2 1 2 1 2 s 0 0 1 2 12 13 8.7 (cont.) Le modèle des quarks et les mésons légers B) Les classifications - SU (3)FLAVOR u d SU(3) octet s =+ singlet s SU(3) d u quark triplet - Les états neutres sont : uu dd ss A partir de ça, nous avons : I 1, I3 0 : uu d d 2 uu dd I 0, I3 0 : 2 s s 0 - Nous associons uu d d 2 J P 0 0 uu d d 2 J P 1 - Pour l’état I = 0, I3 = 0, il y a 2 états : un singlet : un membre d’octet et les états physique peuvent être un mélange. Pour J P 0 : ' (958) singlet (548) octet uu dd ss 3 uu dd 2ss 6 Pour J P 1 : (782 ) octet uu dd (1019 ) singlet s s 2 14 8.7 (cont.) Le modèle des quarks et les mésons légers B) (cont.) Si SU(3) n’était pas brisé, m = 0 pour toutes les particules dans un multiplet - m K m ms m u m K m K 0 effet de masse des quarks u et d m m effet de l' orientatio n de spin c.f. S1 S2 8.8 Le modèle des quarks et des baryons légers A) En utilisant Fig. 8.8.1 (p. 8.17), considérons le cas simple de L 0 J s s s 1 2 3 L' 0 a) J 3 2 3 3 , 2 2 3 1 , 2 2 3 1 , 2 2 3 3 , 2 2 3 4 composants symétriques 3 15 8.8 (cont.) Le modèle des quarks et des baryons légers b) J 1 2 1 1 , 2 2 2 interchang e 1 2 antisymétr ique 1 1 , 2 2 2 1 1 , 2 2 1 1 , 2 2 2 interchang e 2 3 antisymétr ique 2 =++ J 1 2 J 3 2 B) Antisymétrique pour un baryon, la fonction d’état devra être antisymétrique (espace) (spin) (flavor) (color) L L' s J 2 3 symétrique symétrique J 1 2 partiel C) Pour Flavor = 27 = + + + J 3 2 a) uuu, ….. ddd …. sss 10 états symétrique (p. 8.17, 8.18) decuplet b) (uds - usd + dsu - dus + sud - sdu)/ 6 1 état singlet antisymétrique c) Partiellement antisymétrique 1 2 2 * 8 états octet J = 1/2 23 16 8.8.1 17 18 19 8.8 (cont.) Le modèle des quarks et des baryons légers D) Qu’en est-il de (couleur) ? - il y a 3 couleurs - r, g, b - dans QCD, chaque particule libre est un SINGLET de COULEUR (color) (rgb rbg gbr grb brg bgr) 6 antisymétr ique (spin) (flavor ) devra être SYMETRIQUE a) DECUPLET J b) OCTET 1 2 ou spin antisymétr ique 2 3 et flavor 23 J 1 spin antisymétr ique 1 2 1 2 2 et flavor 20 8.9 Vers QCD A) - Les quarks à courte distance sont quasi-libres à l’intérieur des hadrons - MAIS, les quarks libres n ’ont jamais été observés - De nombreuses indications expérimentales indiquent l’existence des quarks et des gluons QCD - une théorie de gauge des interactions fortes entre les quarks. p. ex. . . . . le « scaling » de Bjorken classification des hadrons désintégration 0 les interactions e e qq qq e e qq - Le Rapport B) ee 3 jet R indique S ~ 0.2 (à voir) ee 2 jet Couleurs - Une propriété des quarks, responsable des interactions fortes. - La couleur prend 3 valeurs : : R, V, B : WR , WV , WB 3 quarks : WR , WV , WB 3 antiquarks - Les interactions fortes procèdent avec l’échange de couleur. - Les particules (bosons) d’échange sont les gluons RB, RV BV, VR, VB RR BB RR BB 2VV 2 8 états 6 21 8.9 (cont.) Vers QCD B) (cont.) RR BB VV 3ne porte pas la couleur, donc - L’état symétrique ne peut pas participer. Cet état existe-t-il ? 1 g e2 4 EM : EM ~ 137 - Grandeur de l’interaction ? gs2 4 s : s ~ 0.1 0.2 couplage égal pour chaque couleur invariance sur les rotations conservation du nombre de couleur uV uR (g s ) g RV - Au contraire, des interactions EM, les gluons portent la couleur g RV possitilités de : ~ g s g RB g VB les gluons ont g BV mg 0 p 0 spin 1 g RB gs2 g RB uR - p. ex : 0 uB uV g VB g RB dR g BV dB états liés dV 22 8.9 (cont.) Vers QCD C) Le POTENTIEL - 4 Vr ~ s kr 3 r ; s ~ 0.2 ne permet pas la séparation des couleurs et les anti - couleurs 1 fm - Disgression . il n’y a pas de forces de grande distance entre les singlets de couleur. La force nucléaire entre (p.ex. n et p) à basse énergie est l’interaction résidue, parce que les quarks ne sont pas à la même position. . Sauf EM S, les règles de Feynman restent valables si S 1. D) Polarisation de Vide EM FORTE EM q 2 0 2 0 q 1 n m 3 S q 2 ... 2 S 2 q 1 11n 2f n S 2 12 avec q 2 2 2 n # couleurs, f # flavours 23 24 25 26 On définit l’énergie dans une cellule du calorimètre du détecteur et ET EiT On défini i EiT 4 GeV Evidence des collections localisées des particules dos-àdos en (fragmentation) - seule une petite partie des événements a une « collision dure », ou de « haut PT » Le « underlining event » est caractéristique des collisions de faible Q2 27