Historique des soins palliatifs

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SOINS PALLIATIFS
aperçu historique et lois actuelles
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Naissance en Grande-Bretagne
Année 1950 - 1960
Docteur Cicely Saunders:
 constate que les traitements des douleurs chroniques sont
très insuffisants
 développe des recherches sur l ’administration orale de
morphine, le concept de souffrance globale (la douleur est
physique, mais aussi émotionnelle, sociale, familiale et
spirituelle)
 crée, en 1967 à Londres, le premier établissement de soins
palliatifs : le St Christopher ’s hospice
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Les années 1970-1980
 Au Canada, en 1975, le Docteur Balfour Mount fonde le
premier service de soins palliatifs à Montréal (lits et
consultations hospitaliers, équipes de soins à domicile).
 Au États-Unis, le Docteur Kübler-Ross, médecin d ’origine
suisse, nous dit à travers de nombreuses publications et
conférences, que le « mourant est, jusqu’au bout, un
vivant »; ce médecin cherche à rendre les réactions des
soignants moins inappropriées aux personne proches de
leurs fin.
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En France
 Août 1986:
Circulaire Laroque, relative à l ’organisation des soins et à
l ’accompagnement des malades en phase terminale.
 Juin 1987
Ouverture, par le professeur Abiven, à l ’hôpital de la cité
universitaire à Paris, de la première Unité de Soins
Palliatifs (USP)
 1988
CREFAV (Centre de Recherche Et de Formation sur
l ’Accompagnement en fin de Vie)
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De 1990 à nos jours
1990:
*SFAP (Société Française d ’Accompagnement et de soins
Palliatifs) : instance représentative auprès des pouvoirs
publics et des décideurs.
• Création du 1er Diplôme Universitaire de Soins Palliatifs.
1995:
*Charte du patient Hospitalisé et articles 37 et 38 du
Code de Déontologie médicale
1999:
*Loi n° 1999-477 du 9 juin 1999 visant à garantir le droit d’accès
aux soins palliatifs.
2002:
*Circulaire n° 2002-98 du 19 février 2002 relative à l’organisation
des soins palliatifs et de l’accompagnement, en application de la loi
du 9 juin 1999.
Loi n°2002-303 du 4 mars 2002 relative aux droits des
malades et à la qualité du système de santé.
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DE 1990 à nos jours
Circulaire n°2002/98 du 19/02/2002:
En application de la loi du 9 juin 1999 visant à garantir le
droit à l’accès aux soins palliatifs, de ses décrets
d’application et du nouveau plan 2002-2005, la présente
circulaire précise l’organisation des soins palliatifs et de
l’accompagnement à domicile et en établissement. Elle met
l’accent sur les missions et les modalités de fonctionnement
des « équipes à domicile », notamment dans le cadre de
réseaux ville-hôpital. Elle définit les notions de places
d’hospitalisation à domicile (HAD) «identifiées » et de lits
« identifiés » de soins palliatifs dans le cadre de projet de
service et/ou d’établissement. Elle décrit les missions des
équipes mobiles de soins palliatifs (EMSP) auprès des
équipes soignantes des établissements de santé et des
patients hospitalisés et le rôle des unités de soins
palliatifs (USP) en matière de soins, d’enseignement, et de
recherche.
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De 1990 à nos jours
*Loi n° 2002- 303 du 4 mars 2002 relative aux droits
des malades et à la qualité du système de santé.
 Art.1110-2 : la personne malade a droit au respect de sa
dignité.
 Art.110-4 : toute personne a le droit de recevoir des soins
visant à soulager sa douleur. Celle ci doit être en toute
circonstance prévenue, évaluée, prise en compte et traitée.
 Les professionnels de santé mettent en œuvre tous les
moyens à leur disposition pour assurer à chacun une vie
digne jusqu’à la mort.
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* Loin° 2005-370 du 22 avril 2005 relative aux
droits des malades et à la fin de vie
Cette loi vient conforter l’organisation des soins
palliatifs mise en place 6 ans plus tôt par la loi du
9 juin 1999.
Définis comme une priorité de santé publique, les
soins palliatifs sont restés assez mal connus du
grand public et peu pratiqués par les soignants
eux-mêmes.
La loi du 22 avril 2005 renforce les droits du
malade en fin de vie.
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De 1990 à nos jours
*2005: Loi n°2005-370 du 22 avril 2005 relative aux
droits des malades et à la fin de vie.
*2006: Décrets d’application de la loi de 2005, avec les
directives anticipées
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2006:Charte de la personne hospitalisée annexée à la
circulaire ministérielle n° 95-22 du 2 mars 2006 relative
aux droit de la personne hospitalisée.
Principes généraux :
1 -Toute personne est libre de choisir l’établissement de santé
qui la prendra en charge, dans la limite des possibilités de
chaque établissement. Le service public hospitalier est
accessible à tous et en particulier aux personnes les plus
démunies et,en cas d’urgence,aux personnes sans
couverture sociale. Il est adapté aux personnes
handicapées.
2 - Les établissements de santé garantissent la qualité de
l’accueil, des traitements et des soins. Ils sont attentifs
au soulagement de la douleur.
3 - L ’information donnée au patient doit être accessible et
loyale. Le patient participe aux choix thérapeutiques qui le
concernent.
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Chartre de la personne hospitalisée (suite)
4 - Un acte médical ne peut être pratiqué qu’avec le
consentement libre et éclairé du patient.Celui-ci a le
droit de refuser tout traitement. Toute personne
majeure peut exprimer ses souhaits quant à sa fin de vie
dans des directives anticipées.
5 - Un consentement spécifique est prévu, notamment, pour
les patients participant à une recherche biomédicale,
pour le don ou l ’utilisation des éléments et produits du
corps humain et pour les actes de dépistage.
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6 – Une personne à qui il est proposé de participer à une
recherche biomédicale est informée, notamment, sur les
bénéfices attendus et les risques prévisibles. Son accord
est donné par écrit. Son refus n’aura ps de conséquence
sur la qualité des soins qu’elle recevra.
7 – La personne hospitalisée peut, sauf exceptions prévues par
la loi, quitter à tout moment l’établissement après avoir
été informé des risques éventuels auxquels elle s’expose.
8 – La personne hospitalisée est traitée avec égards. Ses
croyances sont respectées. Son intimité est préservée ainsi
que sa tranquillité.
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9 - Le respect de la vie privée est garanti à toute personne
ainsi que la confidentialité des informations
personnelles, administratives, médicales et sociales qui la
concernent.
10 – La personne hospitalisée (ou ses représentants légaux)
bénéficie d’un accès direct aux informations de santé
la concernant.
Sous certaines conditions, ses ayants droit en cas de
décès bénéficient de ce même droit.
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Charte de la personne hospitalisée (suite)
11 – La personne hospitalisée peut exprimer des observations
sur les soins et l’accueil qu’elle a reçus. Dans chaque
établissement, une commission des relations avec les
usagers et de la qualité de la prise en charge veille,
notamment, au respect des droits des usagers. Toute
personne dispose du droit d’être entendue par un
responsable de l’établissement pour exprimer ses griefs et
demander réparation des préjudices q’elle estimerait avoir
subis, dans le cadre d’une procédure de règlement amiable
des litiges et / ou devant les tribunaux.
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Code de Déontologie
Ordre National des Médecins
Conseil National de l ’Ordre - Édition octobre 1995
Article 37
En toutes circonstances, le médecin doit s’efforcer de
soulager les souffrances de son malade, l’assister
moralement et éviter toute obstination déraisonnable
dans les investigations ou la thérapeutique.
Article 38
Le médecin doit accompagner le mourant jusqu’à ses
derniers moments, assurer par des soins et mesures
appropriés la qualité d’une vie qui prend fin, sauvegarder la
dignité du patient et réconforter son entourage. Il n’a pas
le droit de provoquer délibérément la mort.
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