Français - nicolas Ribol

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Vous êtes à Bucarest en Roumanie.
L’arrivée s’effectue par l’aéroport d’Otopeni, d’allure
provinciale, les formalités sont faciles depuis qu’il n’y a plus
de visa. Des amis sont venus vous attendre, la ville de Bucarest
a des allures de Sarcelle avec ses grands ensembles aux rues
vides entourés de beaux quartiers aux allures de bois de
Boulogne. Le Dimanche, faute d’argent, les habitants restent
chez eux et les avenues semblent surdimensionnées, un peu
comme la monnaie locale le « lei » avec laquelle on compte par
millions.
Les salaires s’échelonnent de 500F à 4000F, les prix sont
moitié par rapport aux prix français mais l’impôt direct est
lourd: 18% à partir de 500F de revenu jusqu’à 40% après
4000F sans abattements.
Il y a trop peu de choses à voir:
l‘Arc de Triomphe dans les
quartiers résidentiels
Des Théâtres bien entretenus
Le siège du parti communiste…
Voici le Palais de Ceausescu,
immense, deuxième construction au
monde après le pentagone. Les
roumains en sont fiers et
considèrent que tout n’est pas à
rejeter du règne communiste;
Il est très beau et bordé d’avenues
pleins de merveilleux tilleuls qui
embaument.
Une petite église dans
le vieux Bucarest où
tout n’a pas été
détruit ..
Les hôtels sont très chers à partir de 800F la nuit, il vaut mieux
louer un appartement
Entrée de l’immeuble, 400F la nuit, centre ville
Un petit déjeuner sympa à l’auberge
Hanuc Manul, absolument déserte
La patronne qui n’a pas les 3
francs pour rendre la monnaie fait
l’appoint avec une bouteille d’eau
et une chanson française
Toujours prêts à renseigner le
touriste égaré
A téléphoner pour lui d’une
cabine où il n’y a pas la queue …
À lui vendre des
gauloises blondes !!
Les mariages sont pleins d’entrain et les mariées rayonnent de
bonheur. « Réveille toi Roumain » est l’hymne National.
Voici l’immeuble en réfection après le
dernier tremblement de terre. C’est
l’équivalent des XV-XX. C’est là où
nous serons reçu par le Dc Anca
Ionescu ([email protected])
Chef de service
Voici la boutique du rez de
chaussée où les patients achètent
leurs implants (Alcon ou Schmidt)
avant l’intervention, puis leurs
lunettes après.
Les patients examinés
avant l’intervention
Le Dc Ionescu fait amener l’unique boite
qui lui servira pour son programme de 10
cataractes
Voici son vieux phaco: un OMS
à bout de souffle
Puis le patient est installé
Le champ en tissu n’a pas de
poche pour recueillir les liquides
Anca toujours
souriante !
Les cataractes sont totales et l’incision
sclérale, jamais de point.Une troisième
infusion pallie au manque de visqueux
La même tubulure sert
aux dix interventions.
Elle sera re stérilisée et
fera environ 50
programmes soit 500
cataractes avant d’être
jetée.
Les étudiantes nettoient les
instruments à l’alcool entre les
interventions car Anca n’a
qu’une boite mais bien équipée.
Les Ophtalmologistes roumains sont très compétents et
francophones mais manquent de Moyens. Il est temps de songer à
les aider !
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