Vous êtes à Bucarest en Roumanie. L’arrivée s’effectue par l’aéroport d’Otopeni, d’allure provinciale, les formalités sont faciles depuis qu’il n’y a plus de visa. Des amis sont venus vous attendre, la ville de Bucarest a des allures de Sarcelle avec ses grands ensembles aux rues vides entourés de beaux quartiers aux allures de bois de Boulogne. Le Dimanche, faute d’argent, les habitants restent chez eux et les avenues semblent surdimensionnées, un peu comme la monnaie locale le « lei » avec laquelle on compte par millions. Les salaires s’échelonnent de 500F à 4000F, les prix sont moitié par rapport aux prix français mais l’impôt direct est lourd: 18% à partir de 500F de revenu jusqu’à 40% après 4000F sans abattements. Il y a trop peu de choses à voir: l‘Arc de Triomphe dans les quartiers résidentiels Des Théâtres bien entretenus Le siège du parti communiste… Voici le Palais de Ceausescu, immense, deuxième construction au monde après le pentagone. Les roumains en sont fiers et considèrent que tout n’est pas à rejeter du règne communiste; Il est très beau et bordé d’avenues pleins de merveilleux tilleuls qui embaument. Une petite église dans le vieux Bucarest où tout n’a pas été détruit .. Les hôtels sont très chers à partir de 800F la nuit, il vaut mieux louer un appartement Entrée de l’immeuble, 400F la nuit, centre ville Un petit déjeuner sympa à l’auberge Hanuc Manul, absolument déserte La patronne qui n’a pas les 3 francs pour rendre la monnaie fait l’appoint avec une bouteille d’eau et une chanson française Toujours prêts à renseigner le touriste égaré A téléphoner pour lui d’une cabine où il n’y a pas la queue … À lui vendre des gauloises blondes !! Les mariages sont pleins d’entrain et les mariées rayonnent de bonheur. « Réveille toi Roumain » est l’hymne National. Voici l’immeuble en réfection après le dernier tremblement de terre. C’est l’équivalent des XV-XX. C’est là où nous serons reçu par le Dc Anca Ionescu ([email protected]) Chef de service Voici la boutique du rez de chaussée où les patients achètent leurs implants (Alcon ou Schmidt) avant l’intervention, puis leurs lunettes après. Les patients examinés avant l’intervention Le Dc Ionescu fait amener l’unique boite qui lui servira pour son programme de 10 cataractes Voici son vieux phaco: un OMS à bout de souffle Puis le patient est installé Le champ en tissu n’a pas de poche pour recueillir les liquides Anca toujours souriante ! Les cataractes sont totales et l’incision sclérale, jamais de point.Une troisième infusion pallie au manque de visqueux La même tubulure sert aux dix interventions. Elle sera re stérilisée et fera environ 50 programmes soit 500 cataractes avant d’être jetée. Les étudiantes nettoient les instruments à l’alcool entre les interventions car Anca n’a qu’une boite mais bien équipée. Les Ophtalmologistes roumains sont très compétents et francophones mais manquent de Moyens. Il est temps de songer à les aider !