La dépression par le médecin généraliste par le docteur Champin

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DR CHAMPIN:
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La Dépression par le Médecin Généraliste
La dépression est une situation à laquelle le
médecin généraliste est régulièrement
confronté.
Les patients s’adressent souvent à lui en
première intention pour plusieurs raisons :
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MEDECIN DE PREMIER RECOURS
Obtention d’un rendez-vous rapidement.
Bonne connaissance du patient, de son
histoire, de son environnement, de son
entourage. « Médecin de famille ».
Appréciation d’une « rupture » avec un état
antérieur.
Respect du parcours coordonné de soins.
« Médecin traitant »
Il intervient à plusieurs étapes de la maladie :
(1) ETAPE DIAGNOSTIQUE
 La plus importante.
Deux situations peuvent se présenter :
Les symptômes caractérisant la maladie sont
évidents : fatigue, tristesse, perte de l’élan
vital, « souffrance morale », pauvreté du
discours, de l’expression, troubles du
sommeil, difficultés de concentration, perte
de l’estime de soi, etc… rendant le diagnostic
aisé.
(1) ETAPE DIAGNOSTIQUE
Des symptômes somatiques sont au
premier plan et peuvent égarer le
diagnostic : plaintes fonctionnelles
diverses (sphère digestive, cardiaque,
urogénitale), douleurs rachis, altération
de l’état général, etc…
Deux écueils à éviter :
(1) DIAGNOSTIC PAR EXCES
« Voir des dépressions partout » :
Tristesse passagère, crise existentielle, « coup
de blues », caractères, personnalités
moroses.
Mettre tout sur le compte des « nerfs »
Eliminer des affections organiques pouvant
être à l’origine des symptômes : problèmes
hormonaux, thyroïde, troubles métaboliques,
neurologiques, syndrome d’apnées du
sommeil, cancers, etc…
(1) DIAGNOSTIC PAR DEFAUT
Ne pas détecter de réelles dépressions
« masquées » derrière des signes somatiques, une
addiction, etc…
Difficulté chez la personne âgée
Difficulté de soigner un confrère, un proche, soimême
Sous-estimer la sévérité des plaintes fonctionnelles
Pour les éviter ces « pièges » : temps d’écoute
suffisant, examen clinique complet, examens
complémentaires éventuels. Recours au spécialiste.
(2) ETAPE D’INFORMATION
Informations au patient voire à ses proches (avec son
accord) dans le respect du secret professionnel et de
la confidentialité (Loi Kouchner du 4 mars 2002, code
de déontologie) :
Explications claires, loyales, adaptées sur la maladie :
causes, traitements, possibilités de guérison mais
aussi de rechutes, etc…
Nécessité d’une adhésion (consentement) du patient
au traitement qui peut mettre un certain temps avant
d’agir et être long et d’un suivi médical.
Déculpabiliser.
(3) ETAPE DECISION-TRAITEMENT
 Abstention thérapeutique, attente, revoir le
patient
Choix d’un traitement médicamenteux.
Recours au psychiatre.
Hospitalisation.
Thérapies cognitives complémentaires.
Arrêt de travail.
(4) ETAPE DU SUIVI
Calendrier, rendez-vous de consultations de
suivi.
Renouvellement des médicaments.
Modification des doses ou des produits.
Changement de la décision initiale :
Consultation spécialisée ou hospitalisation
Informations entre les divers intervenants
Ne jamais perdre de vue le risque de
« passage à l’acte »
L’AVENIR APRES GUERISON
Rester vigilant.
Dépister à temps les prémices de rechute.
Essayer d’agir sur les causes extérieures.
Garder le lien.
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