1. 2. 3. 4. RESEAU : Développer une infrastructure SERVICES : Mettre en place des services sur ce réseau ECONOMIE : Le numérique : outil de développement économique ENVIRONNEMENT : Le Haut-Débit au service de l’environnement La Vallée de la Doller et du Soultzbach est la plus méridionale des vallées vosgiennes haut-rhinoises. Elle compte 17 communes regroupées en Communauté de Communes depuis le 1er janvier 2002. Cette Communauté de Communes a repris le périmètre et les compétences du SIVOM de la Doller, créé en 1976, preuve d’une intercommunalité déjà ancienne sur le territoire. Contexte économique et résidentiel • Un basculement progressif de l’activité de l’industrie vers le tertiaire, essentiellement du fait de la décroissance du textile, alors que le secteur tertiaire a presque doublé sur la période 1976 à 1993, compensant même les pertes d’emplois industriels. En 1999, le tertiaire représente ainsi plus de 1000 emplois. • Une concentration des emplois et activités en région mulhousienne, sur le territoire de Belfort et maintenant aussi dans l’avant-vallée, qui représente 1 977 emplois en 1999 (soit près de 50% des emplois du territoire) • Un effet « vallée de montagne » qui induit un déséquilibre territorial dans la répartition en quantité des populations, activités, services, emplois…et se traduit par : o Une concentration des activités et emplois en avant vallée ou hors territoire (région mulhousienne…) o D’importantes navettes domicile-travail qui diffusent sur toute la vallée en empruntant un axe routier unique (RD 466) : en 1999, plus d’un actif sur quatre de la haute-vallée travaille à Mulhouse. • Une déprise agricole, avec en corollaire des paysages qui se ferment et une spécialisation résidentielle en haute vallée INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE 1975 : une réception télévisuelle difficile 1976-1980 : la construction d’un réseau câblé en Haute-Vallée par TDF o Des gaines vides sont posées en parallèle du réseau télé par une entreprise locale, CET o Elles seront utilisées début 2000 pour la pose de fibre optique ENVIRONNEMENT INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE 1980: une dimension intercommunale o Le SIVOM de la Doller finance les liaisons entre les communes o l’opérateur déploie le réseau chez les habitants ENVIRONNEMENT INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE 2000 : l’opérateur fournit Internet par le câble 2002-2003 : la Communauté de Communes réalise le câblage de l’ensemble des communes 2003-2005 : les habitants ont accès à Internet à Haut-Débit : o sur l’ensemble du territoire Communautaire o dans des secteurs non équipés en ADSL o une connexion permanente et illimitée ENVIRONNEMENT coût 390 000 € pour 16 km soit en moyenne 25 000 €/km INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Le câble a été posé en fonction des travaux de voirie dans la Vallée pour en réduire le coût 1975-2001 2002-2003 INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE 2005 : la connexion à la Boucle Régionale Haut-Débit o le débit proposé augmente o la Zone d’Activités est ouverte à l’ensemble des opérateurs o les entreprises peuvent disposer d’une fibre optique particulière ENVIRONNEMENT INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT 2007 : modification des statuts de la Communauté de Communes • Gestion, par mise à disposition, des réseaux communaux (enfouissement des câbles notamment) • La Communauté de Communes devient le gestionnaire unique des fourreaux du câble, des liaisons intercommunales jusqu’aux réseaux de desserte des particuliers • La Communauté de Communes finance toutes les mises en souterrain du câble (fibre optique ou coaxial) ce qui incite les communes à poser des fourreaux (surcoût faible) INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Relations avec l’opérateur • depuis 2006, l’exploitant du réseau est Numéricâble, par une Convention d’Occupation du Domaine Public (CODP), sans exclusivité • la Communauté de Communes reste propriétaire des fourreaux • l’opérateur équipe ce réseau (fibre ou coaxial) et l’entretient à ses frais • l’opérateur verse une redevance annuelle à la Communauté de Communes (18€ /km de réseau en 2008, soit env 1 300 €/an) • l’opérateur garantit la qualité du réseau et des services (Triple Play…) INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Relations avec l’opérateur : services et débits La présence de Numéricâble permet de fournir à l’ensemble des habitants un service équivalent aux zones urbaines : • Internet Haut-Débit 30Mo-100Mo/s (rappel : ADSL moyen 8Mo/s) • Débit symétrique • Télévision numérique + VOD • Téléphonie sur IP Et ce, en tout point du territoire (habitations isolées, zones peu peuplées…) INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Relations avec l’opérateur : effets induits La présence de Numéricâble a également eu pour conséquence d’attirer les autres opérateurs (Orange, Free, Neuf…), sur le réseau téléphonique classique (ADSL), mais avec les contraintes classiques de cette technologie : • très performant à proximité des NRA (répartiteur téléphonique), beaucoup moins en s’éloignant (ex : Sickert) • pas de symétrie de débit • pas de Triple Play au-delà de 2km linéaire du NRA (seulement 5 NRA pour tout le territoire) INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Partenariats dans le développement de ce réseau : Les communes : qui ont confié la compétence à la Communauté et qui posent systématiquement des fourreaux lors de leurs travaux de génie civil la Région Alsace : qui a amplifié les possibilités par la « Boucle Régionale Haut-Débit » en desservant la vallée qui avait déjà un réseau adapté le Département du Haut-Rhin : qui, par le programme de Développement Local, a été le seul partenaire financier de l’opération de câblage (5% de l’opération) l’Opérateur Numéricâble qui a équipé et exploite le réseau communautaire INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Perspectives : • continuer la pose de réseau : la Communauté de Communes veille à l’ensemble des travaux de génie civil des communes et propose systématiquement l’ajout de fourreaux vides • anticiper les évolutions technologiques : avoir la maîtrise du réseau permet de prévoir l’avenir dans ce domaine, et notamment pour le FTTH (Fiber To The Home), c’est-à-dire l’équipement en fibre optique jusque chez l’habitant • intéresser les opérateurs : tout opérateur peut s’installer sur le réseau (à condition de l’équiper) et trouve alors en la Communauté de Communes l’unique interlocuteur pour l’ensemble du réseau. INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Conclusion Aujourd’hui, la Communauté de Communes de la Vallée de la Doller et du Soultzbach dispose d’un équipement extraordinaire à plusieurs titres : • Il permet d’offrir un service Haut-Débit de grande qualité, souvent supérieur aux zones urbaines, à ses habitants • Ce service est accessible en tout point du territoire • Il contribue à l’attractivité générale de la Vallée (installation de nouveaux habitants par exemple) Ce réseau ne s’est pas construit tout seul, il a impliqué des engagements politiques forts, des dépenses importantes et une vision stratégique claire et à long terme. Valoriser ce réseau, c’est aujourd’hui lui donner du sens par des applications concrètes. INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Créer des services, c’est mettre en place des applications utiles pour les habitants, de manière aussi à « vulgariser » l’approche des TIC : • accès à Internet : Bornes d’accès gratuit dans les Mairies • éducation : Equipement informatique des écoles • média : Télé Doller INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Bornes d’accès gratuit dans les Mairies Mises en service en 2002 (équipement des ménages plutôt faible à l’époque) Principe : • 20 bornes sont installées dans les Mairies, OT et ComCom, reliées entre elles à un serveur unique • elles permettent l’accès libre à Internet et l’impression • elles sont surveillées à distance par un système de mots-clés • 1 seul abonnement Internet pour les 20 bornes • Machines standard, paramétrées pour le seul accès Internet (pas d’enregistrement, pas de clé USB…donc pas de virus !) Bilan : • après 7 ans de fonctionnement, aucune panne machine • en moyenne, 360 visites par mois – 30 par mois par borne • coût de fonctionnement très faible (peu de maintenance, abonnement par mois, mise en route et extinction automatique) 1 INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Bornes d’accès gratuit dans les Mairies Coût d’Investissement : 66 000 € HT Subvention Conseil Général (D Local) : 50% Bilan des usages : • depuis 2002, la hausse nette de l’équipement des ménages a entraîné une baisse des usages des bornes • en 2009, on observe néanmoins une consultation régulière, par des publics qui n’ont pas (ou plus) forcément les moyens de s’équiper • les consultations concernent de plus en plus l’emploi • 1 nouveau public apparaît : les touristes, ravis de relever leurs mails gratuitement INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Equipement informatique des écoles Démarré en 2002 (environ 40 postes par an) Objectifs : • fournir à toutes les écoles un équipement de qualité • garantir une équité d’équipement sur le territoire de la Communauté • permettre la création de projets pédagogiques TIC • favoriser l’obtention du B2i par les enfants Principe : • de 2002 à 2008 : équipement et gestion d’un parc de 150 machines, réparties dans les écoles selon leur taille (y compris les maternelles) • financement des abonnements (28/mois) • fourniture de périphériques (webcams, imprimantes, Disque Dur, graveur…) • maintenance des machines (salarié ComCom) • antivirus, formations personnalisées INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Equipement informatique des écoles Bilans : • Beaucoup de projets autour des TIC dans les écoles (habitude de travail) • Constitution d’un réseau d’écoles du territoire sur la thématique • Projets multimédia avec la Télévision Locale Coût : • Investissement (2002-2008) : 169 533,83 € • Subvention Conseil Général (D Local) : 55 282 € (soit 32,61%) • Fonctionnement annuel (abonnements) : 10 720,80 € • maintenance (8h /semaine) : 6 915 € /an chargé Perspectives : • Classe Mobile et TBI : 7 projets en 2009 (projet ENR Education Nationale) • à partir de 2010 : remplacer les postes par des classes mobiles INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE Equipement informatique des écoles Un nouveau tournant : la mise en réseau des écoles • consiste à virtualiser toutes les machines (cloud ) • chaque enfant dispose d’un login et d’un mot de passe • il dispose d’un espace de travail personnalisé et suivi durant le primaire • les élèves peuvent mener des projets entre écoles, entre villages • gestion en amont de la sécurité, de la sauvegarde et de l’environnement Un équipement adapté : • un TBI par classe à terme • remplacer les anciennes machines par les classes mobiles ENVIRONNEMENT INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Télé Doller Démarré en 2002 Objectifs : • Soutenir et professionnaliser la Télévision associative locale • permettre son passage au numérique sur le câble • Organiser son autonomie par rapport aux financements publics • Missions de service public Principes : • de 2002 à 2009 : subvention de fonctionnement de la ComCom • 6 salariés • diffusion de deux émissions de 40 mn chacune par semaine • actions dans les écoles (découverte du multimédia, tournages…) • mémoire vidéo et outil de communication INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Télé Doller Bilans : • Télé Doller constitue un lien local fort entre les habitants • Environ 5 000 ménages abonnés sur 6000 dans la Vallée • Diffusion sur le réseau Numéricâble (160 000 foyers) dans le Grand Est Coût : • Investissement Matériel (2002-2008) : 274 658,91 € • Subvention Conseil Général (D Local) : 25 502€ (soit 0,9 %) • Fonct (subventions) : 521 449 € (36 949 € en 2002 – 110 000 € en 2008 • Subvention Conseil Général (D Local) : 65 870 € (soit 12,63 %) • numérisation de la chaîne : 125 000 € (2007) INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Le Développement économique à partir des TIC correspond à un axe stratégique de la Charte de Développement et fixe les objectifs principaux : Valoriser la présence de Fibre Optique sur tout le territoire de la Communauté Proposer des solutions de développement économique pour la Haute-Vallée de la Doller Anticiper les changements technologiques et sociaux liés à l’économie numérique Développer des activités peu consommatrices d’espace, d’énergie et d’infrastructures Permettre l’installation d’activités à haute valeur-ajoutée INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Proposer des solutions de développement économique pour la Haute-Vallée de la Doller L’analyse du tissu économique de la Haute-Vallée de la Doller laisse apparaître une fragilité marquée avec une augmentation des navettes domicile-travail en dehors de la Vallée, une baisse des emplois proposés dans la commune de résidence, voire dans la ComCom de résidence. Cette fragilité constitue un risque de phénomène de « Vallée-dortoir » avec des conséquences démographiques déjà présentes Part des nouveaux arrivants dans la population Source : INSEE Saint-Amarin en % de la population de 1999 18 ou plus de 12 à moins de 18 moins de 12 Thann Cernay Masevaux INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Anticiper les changements technologiques et sociaux liés à l’économie numérique L’économie numérique (télécommunications, audiovisuel, logiciel, services informatiques, services en ligne) représente le secteur le plus dynamique de l’économie mondiale. Dans la plupart des pays développés, son taux de croissance est le double de celui de l’économie. Elle représente désormais plus de 25 % de la croissance mondiale. Elle en représentera 30 % avant 5 ans. L’économie numérique est le principal facteur de gain de compétitivité des économies développées. Les investissements dans l’économie numérique sont identifiés comme les plus productifs, parce qu’ils accroissent la compétitivité de l’ensemble des autres secteurs de l’économie. En France, cet investissement est deux fois plus faible qu’aux États-Unis, et trois fois plus faible que les pays d’Europe du Nord, au Japon ou en Corée. Un doublement des investissements dans l’économie numérique représenterait un point de croissance supplémentaire. En outre, les emplois de l’économie numérique sont peu délocalisables : les réseaux de télécommunications, leur installation, leur gestion, ne sont pas déplaçables. Les circuits de distribution ne peuvent, eux non plus, être éloignés du client final. Les contenus et services en ligne sont très majoritairement produits localement. Et si les équipementiers français et européens subissent une concurrence effrénée de la part des pays asiatiques, l’apparition de nouvelles technologies à très haut débit, pour lesquelles ces entreprises disposent d’avantages comparatifs, est susceptible de constituer la base d’une nouvelle politique industrielle française et européenne. source : Plan Numérique 2012 INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Développer des activités peu consommatrices d’espace, d’énergie et d’infrastructures Les activités qui utilisent la Fibre Optique permettent un développement économique qui correspond bien à la géographie de la Vallée de la Doller, à savoir : - pas de dépendance de la desserte routière - pas d’impact CO2 , ni de rejet dans l’environnement - pas de besoin de foncier important, ni d’infrastructure Permettre l’installation d’activités à haute valeur-ajoutée INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Le projet doit ainsi répondre à plusieurs objectifs, dans ce cadre stratégique : Permettre et encourager l’implantation d’entreprises TIC en Haute-Vallée Proposer des lieux de formation et téléformation aux organismes régionaux et ainsi rapprocher géographiquement les formations des habitants Proposer aux entreprises locales des lieux de travail (salle de séminaire, salle de visioconférence…) Encourager le Télétravail dans l’optique du Plan Numérique 2012 Installer Télé Doller en Haute-Vallée et pérenniser sa position INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Permettre et encourager l’implantation d’entreprises TIC en Haute-Vallée 5 boxes sont mis à la commercialisation, d’une surface de 40 m² chacun, dotés de services haut-débit innovants (Internet avec débit à la demande, téléphonie sur IP, services communs…) et des infrastructures communes (salles de réunion, point d’accueil, sauvegardes, backup Internet 3G…) 1er étage INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Proposer aux entreprises locales des lieux de travail (salle de séminaire, salle de visioconférence, FOAD…) Cette notion a été développée avec le Club des Entreprises de la Doller qui a défini des besoins précis en terme d’infrastructures (1 grande salle, plusieurs petites…) Rez-de-chaussée INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Encourager le Télétravail dans l’optique du Plan Numérique 2012 L’économie de l’Internet fait émerger de nouveaux modes d’organisation du travail dans les entreprises. Porté par les technologies de l’information, le télétravail devait être l’un des phénomènes majeurs de ce début de siècle. Le constat établi est qu’une faible part de la population active se trouve aujourd’hui concernée par ce mode de travail. Les télétravailleurs se situent en France autour de 7 % de la population active, alors qu’ils sont en moyenne 13 % en Europe et 25 % aux États-Unis. Le télétravail correspond à une culture de travail par projet. Selon les conclusions du rapport, l’Union européenne compte dix millions de télétravailleurs, dont : • des télétravailleurs salariés qui, pour la plupart, travaillent alternativement chez eux et dans les locaux de leur employeur ; • des télétravailleurs indépendants qui travaillent normalement depuis leur domicile ; • des travailleurs mobiles qui sont en déplacement (c’est-à-dire qui ne sont ni chez eux, ni sur leur lieu de travail principal) pendant au moins dix heures par semaine - parce qu’ils effectuent des voyages d’affaires ou se rendent chez des clients, par exemple - et utilisent alors des connexions informatiques pour travailler en ligne ; • des télétravailleurs occasionnels qui pourraient entrer dans la première catégorie mais travaillent depuis leur domicile pendant moins de dix heures par semaine. Source : Plan Numérique 2012 INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Encourager le Télétravail dans l’optique du Plan Numérique 2012 Pour le PER, l’idée est de développer un fonctionnement médian, en encourageant le télétravail dans un lieu proche du domicile, adapté technologiquement (postes en Terminal Server, VPN avec les entreprises, transfert du téléphone sur IP…) et modulable en fonction des besoins (possibilité de location à la ½ journée ou à la journée). Objectif affiché : permettre des économies de trajet, de carburant et de temps possibilité de moduler ce télétravail un ou plusieurs jours par semaine attirer des télétravailleurs ou des entreprises de télétravail accueillir des télétravailleurs nomades ponctuellement 1er étage INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Installer Télé Doller en Haute-Vallée et pérenniser sa position Actuellement, l’association est locataire d’un local privé. Les objectifs sont multiples : - valoriser la présence de Télé Doller en Haute-Vallée - créer des partenariats avec les utilisateurs du PER (utilisation de l’image) - assurer une présence permanente sur le site (gestion de l’accueil notamment) 1er étage INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Chiffrage définitif HT Acquisition du bâtiment 180 000 € Travaux 964 506 € Etudes - Honoraires 148 944 € Equipement 410 640 € Total 1 704 090 € INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Par ce projet, la Vallée de la Doller veut engager un nouveau tournant dans le développement de son économie, un développement résolument tourné vers les activités innovantes et correspondant bien à son environnement. Le développement économique en zone rurale, dès lors qu’il peut s’appuyer sur un réseau HautDébit, est parfaitement envisageable et porteur de solutions d’avenir, sans pour autant dégrader son cadre de vie. INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Mieux gérer les ressources en énergie grâce aux TIC : une nouvelle approche Selon ce schéma de l’ADEME, un bâtiment doit avant tout maîtriser ses dépenses énergétiques que d’utiliser les énergies renouvelables Pour le projet de Pôle d’Excellence Rurale, la Communauté de Communes a décidé d’expérimenter cette démarche à 2 niveaux : • une isolation optimale du bâtiment (bois…) • la gestion des ressources par la domotique, pièce par pièce Ainsi, partant du principe que des pièces non occupées peuvent être sous-chauffées, l’objectif est de gérer, à distance, toutes les sources de consommation d’énergie en fonction des besoins (chauffage, lumière, appareils informatiques…) et d’éviter ainsi le gaspillage INFRASTRUCTURE SERVICES ECONOMIE ENVIRONNEMENT Les TIC en alternative aux transports : une volonté affichée Lorsque l’on vit dans une Vallée, qui plus est avec très peu de transports en commun (pas de train), la seule possibilité pour les déplacements est la voiture. La Fibre Optique, par les possibilités qu’elle offre, permet des alternatives aux déplacements en voiture, que ce soit : • pour les services (commande de produits, achat en ligne…) • pour les salariés (Télétravail…) • pour la formation (Formation à Distance…) • pour les entreprises (visio-conférence…) La Communauté de Communes, dans le cadre de sa participation au Plan Climat du Pays ThurDoller, établira des bilan-carbone des usages des TIC.