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La Vérité de Noël
Pour des bergers :
« Dans le Principe était le Verbe,
le Verbe était Dieu, Il était face à face avec Dieu »
Dans l’Incarnation, nous avions vu : « Verbo concepit Filium »,
Marie a conçu le Fils dans le Verbe (Le Verbe et le Fils, c’est la
même Personne).
Marie a réalisé cela par la foi
Vous pouvez écouter ces CD
pour garder l’espérance
engendrée par les voix ...
angéliques de ces six enfants
de France:
Ils portent le message de ceux qui
aiment le miracle étonnant
des voix de nos enfants ,
enfants qui ont su cultiver la beauté de la vie
La voix des anges
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C’est Noël... Les bergers sont là, à deux lieues, il fait nuit, ils sont sales,
ils sentent mauvais, ils gardent des porcs (c’était interdit, la loi dit : pas de
cochon), ils étaient des bergers esclaves. Et d’un seul coup l’Ange de la
Gloire se pose sur eux, ce même Ange de l’Annonciation apparaît. Pas
face à face : il se pose sur eux, épestè Angelos
L’Ange se pose sur eux : les cochons sont effacés, les ténèbres et la nuit
s’effacent, les bergers sont comme les Fils du Dieu vivant : L’Ange de
Dieu lui-même lumière de Dieu, lumière de la gloire de la génération du
Fils dans le sein du Père, avec la clarté glorieuse du ciel tout entier en Lui
l’Ange de la face de Dieu, fait resplendir dans toutes les cellules de leur
corps comme le dit le texte de saint Luc, toujours très précis : « circum
fulsit », la clarté glorieuse de la Face de Dieu circum-fulgurait dans toutes
leurs cellules. Alors l’Ange dit : « n’ayez pas peur,
Evangelizomai umin, Je vous évangélise,
Je vous haggadise ». C’est extraordinaire,
« Je vous haggadise » : Voilà ce qui inspire
la Face de Dieu à l’instant de maintenant,
quand Il est en train de naître : « déposons
en nous cette inspiration qui est de Dieu pour
qu’elle nous inspire de la même inspiration que celle qui spire Dieu
Son Fils en ces moments de lumière» : « Je vous haggadise ».
Contraste de la crèche où cette Haggadah se fait sans parole,
silencieusement et dans l’effacement mutuel, l’esprit de pauvreté.
D’un côté il y a les pauvretés de fait, et de l’autre, il y a l’esprit surnaturel
de la pauvreté infuse, de l’humilité infuse, et l’un fait comprendre l’autre.
Noël est un mystère de lumière incréée.
Effectivement, ils ont compris que c’était Dieu vivant qui était né
dans un petit germe embryonnaire tout lumineux et vivant, enveloppé dans
des haillons et déposé dans une mangeoire d’animaux. Ils y vont, en toute
hâte, ils courent.
J’avoue que saint Luc me plaît: Alors, cet Ange-là, une fois qu’ils
ont compris, bienheureux s’est tout entier
englouti dans cette Haggadah, et du coup il est
remplacé par des myriades et des myriades,
c’est à dire des milliards et des milliards d’autres
anges (un,déjà, c’était impressionnant) qui
d’un seul coup leur tombent dessus et clament: Gloire à Dieu au plus haut
des cieux. Les bergers ne savaient plus où ils étaient. Cela veut dire que
cette nativité de Dieu prend tous les esprits purs, ce que les bergers
voient de leurs propres yeux, entendent de leurs propres oreilles, pour
saisir tout . En effet, les anges ont en charge les moindres particules
de matière créée de l’univers… Donc tout l’univers est saisi dans cette
Haggadah.
Puis d’un seul coup tout s’arrête et ils se retrouvent dans la nuit avec les
cochons. Ils sont dû se regarder, et se dire : « je ne dis rien, parce qu’on
va m’enfermer, déjà qu’on est mal vu… ». Puis ils se parlent, ils
comprennent tous les six, et ils disent : « allons vite voir ».
La Vérité sur Noël Et ils découvrent, ils découvrent… Il
faudrait voir le mot grec, j’espère que c’est une apocalypse. Ils voient se
dévoiler… et c’est cela qui est impressionnant dans saint Luc : ils voient
quoi ? En français : « ils voient Marie et Joseph ». On ne s’attendait pas à
cela, l’Ange n’avaient pas parlé d’eux. En grec, ça devient incroyable : ils
voient « ten te Mariam kai ton Joseph » (on ne peut pas traduire en
français). Ten Mariam veut dire LA Marie, et ton Joseph, LE
Joseph. C’est la particule de divinisation, c’est
Marie et Joseph divinisés, avec le kai entre les
deux. Kai veut dire : c’est-à-dire, simultanément :
Marie divinisée c’est-à-dire Joseph divinisé. Le
‘te’ renforce le kai : vois les fusionnés, ensemble:
Les bergers ont vu l’unité sponsale transfigurée, dans la lumière, et
alors le germe embryonnaire tout lumineux et enveloppé de haillons,
déposé dans la mangeoire d’animaux. Dans le texte de saint Luc, c’est
clair …nous voyons bien que ce germe divin émane de l’unité sponsale.
Le mystère de la Nativité est trop beau!
L’acte de foi de Marie fait qu’elle va être Mère de Dieu et va faire en sponsalité
avec Elle de Joseph le père de Dieu. Ce n’est plus Marie seule dans la lumière
surnaturelle de la foi qui va réaliser le mystère de la naissance virginale in partu
(en latin).
La Vérité sur Noël
A propos de la virginité in partu, l’Eglise
enseigne que Noël a réalisé un enfantement
virginal, corporellement parlant, et que c’est une
contemplation incréée qui vient du ciel qui a saisi
la chair sponsale de Marie et Joseph, pour qu’à travers cette unité sponsale
puisse émaner, dans la chair et de manière virginale et lumineuse venant de
cette lumière glorieuse venant du ciel, un enfant. Il est né à travers la Chair
sans l’abîmer comme Il le fera à travers la porte du Cénacle à la
résurrection, sans l’abîmer (St Augustin) … Un enfant qui était déjà saisi
dans son cœur par le cœur eucharistique de tous les membres vivants du
corps mystique vivant de Jésus vivant, puisqu’il y avait eu la Visitation.
C’est l’Eglise de la Jérusalem glorieuse qui est née dans l’étable.
Grâce à saint Luc, nous nous rapprochons un petit peu plus de ce que
cache le Mystère de la Nativité
L’Ange Gabriel l’avait dit : « ne vous inquiétez pas ». « Comment allons-nous
faire pour la naissance ? » Ils n’ont même pas eu besoin de poser la question,
vous comprenez ? Superveniet in te Spiritus Sanctus et obumbrabit tibi
totipotentia Patri : la toute puissance t’obombrera, et super-viendra de l’intérieur
de toi le feu du Saint Esprit. C’est comme cela que se réalisera la Nativité. Cette
fois-ci, c’est tombé dans l’oreille de l’unité sponsale, pas seulement dans l’oreille
de la Vierge. C’est cette parole qui a rebondi du cœur eucharistique de Jésus, qui
palpitait déjà dans leur unité sponsale.
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