DÉPARTEMENT DES RELATIONS EXTÉRIEURES Service Communication Presse. Valérie Bombaerts, tel 32 2 650 25 34, 0474 27 00 77, [email protected] __________________________________________________________________________________________________________________ Bruxelles, le 15 février 2016 COMMUNIQUÉ DE PRESSE Après-midi à l’université pour les rhétos Un thème, plusieurs regards sur « le conflit » Le vendredi 19 février 2016 de 12h30 à 16h30, l’ULB organise sur le campus du Solbosch une après-midi de rencontre avec des élèves de dernière année du secondaire, tous réseaux confondus. À travers une série d’activités, l’Université libre de Bruxelles les invite à découvrir comment un même sujet peut-être abordé selon des points de vue et des méthodologies différents. La rencontre portera cette année sur le thème du conflit. Initiée il y a 2 ans, cette nouvelle édition affiche déjà « complet »: près de 800 élèves provenant de 15 établissements sont attendus sur le campus universitaire. Après l’accueil par les autorités de l’ULB à 13h, une mise en réflexion soutenue par une activité ludique sur le thème du conflit et animée par Mousta Largo sera proposée dans l’amphithéâtre La Fontaine (Bâtiment K). Les élèves pourront ensuite participer à deux ateliers (dans les domaines de la santé, des sciences humaines ou des sciences exactes), animés par des professeurs et des chercheurs de l’ULB. Aperçu des ateliers organisés sur le campus du Solbosch « Une mort créatrice de formes : l’apoptose ou mort cellulaire programmée » « Qui doit écouter, le médecin ou le patient ? » « Le dentiste face aux besoins du patient » « Le conflit à ne pas prendre par-dessus l’épaule » « Les situations de conflit dans le monde pharmaceutique » « Les interférences destructives ou le conflit des phases dans la lumière » « Quand les machines fonctionnent toute seules… » « Confrontation moléculaire » « La théorie des jeux et les systèmes informatiques complexes » « Conflit dans le monde biologique » « Climat et Groenland : le duel est lancé » « À tort ou à raison » « Du conflit relationnel au conflit épistémique » « Économie des conflits » « Les nombres peuvent-ils être source de conflits ?» « Le conflit dans tous ses états » « La religion, facteur de conflit ou de paix ? » « La querelle entre les sons et les lettres » « Choisir son camp : guerre civile et réseaux familiaux » « Étudier l’insulte à l’université ? » « Histoire de l’écriture : conflits linguistiques et continuité culturelle » « Rhétorique et conflit » « Conflits entre Egyptiens et Grecs dans l’Egypte des Ptolémées » « En cas de conflit armé, des règles (de droit) doivent-elles s’appliquer ? » « Le jeu du conflit » En pratique : Quand ? Le vendredi 19 février 2016 de 12h30 à 16h30 Où ? ULB-Campus du Solbosch au bâtiment K (accueil et activité ludique) – Ateliers répartis sur le campus du Solbosch Contacts et informations : [email protected] - Programme détaillé ci-joint. Inscriptions clôturées. Après-midi inédit à l’Université Un thème, plusieurs regards : le conflit Médecine A) « Une mort créatrice de formes : l’apoptose ou mort cellulaire programmée » L’exposé est consacré au rôle majeur que joue l’apoptose, ou mort cellulaire programmée, dans le développement embryonnaire et l’évolution des espèces. Ce processus, qui est contrôlé par l’expression de divers gènes du développement, offre aussi un exemple de suicide cellulaire protecteur en réponse à une agression potentiellement cancérigène, et sa perturbation est impliquée dans certaines affections, comme le SIDA. Coordination : Stéphane LOURYAN B) « Qui doit écouter, le médecin ou le patient ? » Il s'agira d'une discussion interactive avec les participants. On travaillera ensemble sur le cas d'une jeune fille diabétique qui refuse de se soigner et les différents moyens que le médecin peut mettre en œuvre pour que la patiente se soigne. Pour ça, il faudra intégrer quelques notions de PNL, communiquer avec elle avec empathie et enfin, avec des techniques d'Entretien Motivationnel, on tentera de la motiver à se soigner correctement. Coordination : Pol THOMAS C) « Le dentiste face aux besoins du patient » La notion de besoin est relative à chaque individu. Omniprésente dans la relation entre un dentiste et son patient, cette notion peut très vite engendrer un conflit. A titre d’exemple, un patient exprimera un besoin esthétique alors que pour le dentiste, un traitement fonctionnel représentera la priorité thérapeutique. Après un court exposé sur les rôles du dentiste et la relation patient-dentiste, un jeu de rôle permettra aux étudiants de comprendre la difficulté d’exercer la pratique de l’art dentaire tenant compte des impératifs médicaux confrontés aux besoins des patients. Coordination : Cédric JURYSTA Sciences de la motricité D) « Le conflit à ne pas prendre par-dessus l’épaule. » L’épaule est une articulation extrêmement complexe. Elle est constituée de trois articulations vraies et de deux plans de glissements formant le « complexe articulaire de l’épaule ». Au vu de ces caractéristiques anatomiques, l’épaule apparaît comme l’articulation la plus mobile du corps humain mais également la plus instable. La stabilité de l’épaule dépend des structures musculo-tendineuses, ligamentaires et capsulaires qui sont situées à l’intérieur et autour de l’articulation. Ces différentes structures anatomiques sont sollicitées de façon importante lors de pratiques sportives telles que la natation, les lancers, les sports raquettes…Cette présentation illustrera les pathologies les plus fréquemment rencontrées et abordera les recommandations de préventions …à ne pas prendre pardessus l'épaule. Coordination : Cédric BOOGHT (assistant- doctorant) Pharmacie E) « Les situations de conflit dans le monde pharmaceutique ». Les animateurs présenteront dans un premier temps comment fonctionne un médicament dans l’organisme, en expliquant brièvement les différents phénomènes intervenant : absorption, distribution, élimination – métabolisation, action, effets secondaires. Les animateurs inviteront ensuite les participants qui se regrouperont par petit groupes à imaginer des situations de conflits dans le monde pharmaceutique et, ce, à 3 niveaux : Dans le domaine des sciences médicales, le thème du conflit se manifeste notamment sous deux formes principales : les conflits interpersonnels (entre le public et les scientifiques et entre scientifiques euxmêmes), qui font partie des différences d’opinion, et les conflits plus matériels entre le médicament et le corps du patient, qui se manifestent par les effets secondaires et la mise en place par l’organisme de procédés d’élimination parfois très efficaces. Le but de cet atelier est de présenter ces différents aspects et de permettre de montrer que le pharmacien est avant tout un scientifique spécialiste du médicament qui doit aussi faire preuve de psychologie et de pédagogie dans ses relations avec les patients. Coordination : François DUFRASNE Ecole polytechnique de Bruxelles F) « Les interférences destructives ou le conflit des phases dans la lumière » Les propriétés de la lumières sont étonnantes, on observe ainsi que deux faisceaux lumineux envoyés sur un même point peuvent entrer en conflit pour donner de l’ombre. Le but de cet atelier est d'étudier cette propriété étrange de la lumière à l'aide de plusieurs expériences utilisant des lasers. Elles permettront de voir quand et comment deux faisceaux lumineux peuvent produire ces interférences destructives. Ces expériences nous mènerons à introduire la description ondulatoire de la lumière, seule à même d'expliquer un tel phénomène. Nous verrons aussi les implications d'une telle expérience et ses applications de la vie de tous les jours. Coordination : Guillaume TILLEMA et Jennifer WATCHI G) « Quand les machines fonctionnent toutes seules… » Quel est le point commun entre un avion, une voiture haut de gamme et le chauffage central d’une habitation ? Ils renferment tous les trois des dispositifs permettant qu’ils fonctionnent seul. En d’autres mots, ils possèdent leur propre intelligence : le pilote automatique de l’avion, le « cruise control » de la voiture et le thermostat du chauffage central. Durant cet atelier, les participants verront ce qu’est l’automatisation et ce qu’il faut pour automatiser un dispositif (capteurs, actionneurs, régulateurs,…). Nous présenterons différents types de régulateurs et illustrerons l’emploi des opérateurs dérivée et intégrale dans ce cadre. Les participants comprendront pourquoi un régulateur permet d’annuler la différence entre ce que l’utilisateur désire (la vitesse souhaitée dans le cas du « cruise control ») et la mesure (la vitesse réelle de la voiture). Ils apprendront en quoi la régulation est omniprésente dans la vie quotidienne. Ils verront que le choix d’un régulateur résulte d’un compromis entre différents critères qui sont en conflit. Coordination : Michel Kinnaert et Laurent Catoire Ecole polytechnique de Bruxelles et faculté des Sciences H) « Confrontation moléculaire » Nous proposons ici deux exemples de conflit moléculaire. Le premier est une compétition entre réactions contrôlées par la concentration en oxygène qui conduisent à des composés de couleurs différentes « trafic light experiment ». La seconde issue de la chimie des matériaux est un conflit où la température contrôle la forme d’un alliage métallique de Nitinol. Ces deux exemples, seront illustrés par des expériences spectaculaires dans un « vrai » laboratoire de chimie. Celles-ci sont toutefois reproductibles facilement au niveau d’un laboratoire de secondaire. Les explications des processus microscopiques sous-jacents ainsi que le matériel pédagogique adéquat seront fournis. Coordination : Nathalie VAECK et Kristin BARTIK Sciences I) « la théorie des jeux et les systèmes informatiques complexes » Un jeu, c’est une interaction entre plusieurs joueurs qui sont en conflit et qui essaient chacun d’atteindre un objectif : marquer un maximum de points, prendre un maximum de pièces (au jeu d’échec par exemple) à l’adversaire. Ce genre de phénomènes a été étudié par les mathématiciens, ce qui a donné naissance à la « théorie des jeux ». Celle-ci a depuis longtemps des applications en économie, car elle permet de comprendre, par exemple, comment des entreprises (les joueurs) se comportent dans le cadre d’une compétition économique. Mais la théorie des jeux a aussi des applications en informatique, car les ordinateurs sont de plus en plus utilisés pour contrôler des systèmes (métro autonome, avion, sonde spatiale, etc.) qui sont placés dans un environnement plus ou moins hostile (obstacles imprévus sur la voie, conditions météo défavorables, etc.) Dans ce cas, l’ordinateur (un premier joueur) doit réagir à tous les « mauvais coups » de l’environnement (le second joueur) pour éviter la catastrophe ! Il s’agit à nouveau d’un jeu, dans lequel l’ordinateur doit disposer d’une « stratégie gagnante à tous les coups » pour assurer la sécurité du système qu’il contrôle. L’atelier initiera les élèves à des outils de base de la théorie des jeux et illustrera leurs applications dans le domaine de la conception de systèmes informatiques. Coordination : Gilles GEERAERTS J) « Conflits dans le monde biologique » L’atelier sera organisé en deux parties. La première partie consistera en un exposé, illustré d’images et de films, sur les conflits apparaissant à différents niveaux de l’organisation biologique: conflits entre les groupes/sociétés, conflits entre les individus d’un groupe, conflits entre les cellules au sein d’un organisme, conflits entre les gènes au sein d’une même cellule. Pourquoi de tels conflits existent et comment ils se manifestent. Forts de cette connaissance, les élèves seront amenés à illustrer ces différents types de conflits au départ de leur expérience personnelle et/ou de leurs connaissances théoriques. La seconde partie consistera en une brève discussion portant sur les mécanismes potentiels permettant la résolution des conflits biologiques. Coordination : Serge ARON K) "Climat et Groenland: le duel est lancé" Les participants devront se mettre dans la peau d'un glaciologue/modélisateur afin de comprendre les impacts d'une hausse de la température sur les calottes antarctique et groenlandaise. Pour ce faire, ils vont utiliser un modèle simple d'évolution des calottes. Ils devront réaliser des choix et faire jouer leur sens critique pour déterminer la hausse probable de la température dans avenir proche mais également à plus long terme. Quelles en seront les conséquences sur la quantité de glace stockée dans les calottes ? Quelle sera la hausse du niveau marin résultant ? ... Il reviendra aux participants à l’atelier de le prédire ! Coordination : Frank PATTYN et Brice VAN LIEFFERINGE L) A tort ou à raison Une série de démonstrations et d’expériences parfois paradoxales montrent comment les mesures ne semblent pas toujours s’aligner sur l’idée qu’on se fait des lois de la physique. Souvent, le paradoxe et la contradiction amènent une réflexion plus profonde pour laquelle les arguments de la discussion sont souvent plus importants que le résultat lui-même. Coordination : Philippe LEONARD SBS-EM M) « Du conflit relationnel au conflit épistémique » Le conflit est inhérent aux relations sociales et fait partie des comportements inévitables et « normaux » dans la vie de tous les jours (en famille, à l’école, au travail). Cet atelier propose une analyse psychologique du conflit en abordant deux de ses principales formes notamment le conflit relationnel et le conflit épistémique (ou cognitif). Le conflit relationnel désigne une situation relationnelle structurée autour d’un antagonisme (« toi » contre « moi ») avec une focalisation vers les émotions, les positions de pouvoir, l’agression. Le conflit épistémique porte sur des représentations divergentes liées à un objet tels que le conflit d’opinions ou des valeurs ; la focalisation dans ce cas est sur l’objet de la divergence et non pas sur les personnes. L’atelier s’organise en deux parties : une partie théorique et une partie pratique, de mise en application des concepts théoriques. Dans la première partie seront abordés les mythes liés aux conflits (ex., les conflits doivent être évités), ses sources (ex., émotions, valeurs, idéologies), ses fonctions (ex., destructeur ou utile) ainsi que sa gestion (ex., évitement, confrontation). Dans la deuxième partie des situations ludiques d’illustration des conflits seront mise en place. Les élevés seront amènes à travailler sur des tâches expérimentales souvent utilisés en psychologie pour étudier les mécanismes et les manifestations du conflit. Coordination : Claudia TOMA et Michel VERSTAETEN N) « Economie des conflits » L’atelier traitera les approches économiques pour analyser un conflit entre un gouvernement et un groupe de rebelles. On analysera les causes, le fonctionnement et les conséquences d’un conflit. Nous prendrons le point de vue d’un membre de la rébellion ainsi que celui d’un citoyen ordinaire. Le rôle des institutions politiques ainsi que celles des ressources naturelles sera aussi abordé. Coordination : Philip Verwimp SBS-EM et Faculté de Philosophie et sciences sociales O) « Les nombres peuvent-ils être source de conflits? » Des femmes qui réussissent mieux que leurs collègues masculins à un concours de promotion dans deux départements d'une entreprise entendent avec stupeur le directeur de cette dernière affirmer à la presse que les hommes ont mieux réussi que les femmes. Malgré qu'un premier traitement des calculs aux reins se montre plus efficace qu'un second traitement, aussi bien pour les petits que pour les gros calculs rénaux, le producteur du second traitement continue d'affirmer que sa thérapie est scientifiquement meilleure que celle de son concurrent. Un professeur d'université féminin se voit refuser une promotion à l'université accordée à ses collègues masculins sur la base de nombres de publications mal appréciés. Voilà trois situations conflictuelles qui trouvent leur origine commune dans une mauvaise interprétation de nombres. Comment désamorcer ces conflits apparents par une lecture correcte des nombres utilisés? Coordination : Jean-Jacques DROESBEKE (SBS-EM) et Catherine VERMANDELE (Faculté de Philo et sc.soc) Philosophie et sciences sociales P) « Le conflit dans tous ses états » Pourquoi y-a-t-il des guerres ? Le conflit est-il toujours une mauvaise chose ? Comment éviter qu'un conflit ne devienne violent ? Comment se manifestent les conflits à travers le temps ? Le conflit est au cœur des activités humaines. Il peut se produire entre individus, entre groupes, entre états. Les sciences sociales offrent de multiples clefs de compréhension et d’analyse des conflits. L’atelier « Le conflit dans tous ses états » propose de partir d’exemples concrets de conflits pour montrer comment les différentes sciences sociales (sociologie, science politique, droit, philosophie, histoire) permettent de mieux comprendre les logiques des conflits, mais aussi de réfléchir à la façon dont les conflits peuvent être gérés et désamorcés. Coordination : Jean-Benoit PILET, Christophe WASINSKI, Anne-Emmanuelle BOURGAUX, Dirk JACOBS, Kenneth BERTRAMS, Thomas BERNS Q) « La religion, facteur de conflit ou de paix ? » Au cours des siècles passés et, encore à l’époque contemporaine, des responsables religieux comme politiques ont appelé à la transcendance divine pour justifier des actes de violence. Peut-on en déduire que, par essence la religion est cause de conflit ? Comment expliquer, par ailleurs, que les religions proclament la paix et l’amour du prochain ? De quels outils les sciences humaines disposent-elles pour démêler les causes religieuses, politiques et sociales d’un conflit ? Nous proposons aux étudiants de venir débattre de ces questions et de leur montrer, à l’aide de cas concrets, la manière dont les chercheurs travaillent pour comprendre comment le fait religieux intervient dans les conflits intra et interreligieux mais aussi internationaux ou interrégionaux. Coordination : Cécile VANDERPELEN Lettres, traduction et communication R) « La querelle entre les sons et les lettres » Cet atelier portera sur une analyse du conflit entre prononciation et graphie. Au moyen de schémas explicatifs, nous donnerons quelques exemples de conflits de prononciation et graphie dans les langues romanes (espagnol, français, italien, portugais et roumain) en essayant aussi de développer une comparaison entre les différentes langues. Ce qui nous amènera à mettre en évidence des faux amis et risques d’interférences dus à ces conflits. Une activité pratique à caractère ludique accompagnera la partie théorique. Coordination : Sabina GOLA, Lidia MORALES, Alice TOMA S) « Choisir son camp: guerre civile et réseaux familiaux » A travers l’analyse de la plasticité des relations pendant les guerres civiles à Rome, la question de l’oubli sera étudiée et permettra de souligner un contraste avec les guerres civiles contemporaines. Coordination : Emmanuel DUPRAZ T) « Etudier l’insulte à l’université ? » Comment et pourquoi étudier l’insulte à l’université ? Parce que tous les jours, dans les médias comme dans la littérature, entre gens célèbres ou inconnus, dans le sport, la politique ou la mode, les mots violents surgissent. A quoi servent-ils ? Doit-on les interdire ? Selon quels critères? Ne font-ils pas partie de la langue et de la culture? L’insulte mène-t-elle inévitablement à la violence physique ou permet-elle au contraire d’éviter les coups ? Est-ce qu’on insulte différemment les hommes et les femmes ? Voilà une série de pistes qui seront envisagées à travers ce petit mot conflictuel qu’est l’insulte. Coordination : Laurence ROSIER U) « Histoire de l'écriture: conflits linguistiques et continuité culturelle » Présentation de la naissance de l'écriture et de son évolution depuis ses origines mésopotamiennes jusqu'à notre alphabet latin, en mettant l'accent sur la transmission des systèmes d¹écriture (cunéiforme, hiéroglyphes, alphabet) d’une civilisation à une autre, sur les problèmes linguistiques qui en ont découlé et les solutions que les différents peuples y ont apportées. Coordination : Alexandra BOURGUIGNON V) «Rhétorique et conflit ». Aujourd’hui, dans les débats contemporains, il n’est pas rare de voir un désaccord entre les parties en présence tourner à la dispute ouverte, voire au pugilat. Une hypothèse que l’on peut formuler à cet égard est le manque de fréquentation du désaccord, et en particulier des émotions liées au débat, d’où une méfiance à l’égard des émotions dans certaines théories contemporaines de l’argumentation, et même dans l’opinion commune. Pourtant, les rhéteurs anciens considéraient les émotions comme une preuve rhétorique, qui pouvait faire l’objet d’un enseignement et d’exercices permettant d’apprivoiser le conflit d’opinions par le regard technique et d’entraîner différents aspects de l’intelligence émotionnelle, comme la capacité à éprouver, identifier et à produire certaines émotions dans des situations données. Nous invitons élèves et professeurs à participer à un atelier interactif portant sur la pratique des émotions à travers les exercices de rhétorique. Coordination : Julie DAINVILLE, Victor FERRY et Benoît SANS W) « Conflits entre Égyptiens et Grecs dans l’Égypte des Ptolémées ». Il s’agit de voir comment la cohabitation des autochtones égyptiens et des Grecs entraînait des conflits et des tensions dans la société égyptienne des IIIe et IIe siècles de notre ère et par quels moyens ces tensions pouvaient être apaisées. Coordination : Naïm VANTHIEGHEM Droit et de criminologie X) « En cas de conflit armé, des règles (de droit) doivent-elles s’appliquer ? ». Reprenant le concept du Tribunal étudiant pour le règlement des différends internationaux (TERDI), l’atelier se composera d’un Président, de deux avocats plaideurs, et des étudiants de secondaire, dans le rôle de jurés. La séance se déroulera approximativement de la façon suivante : Projection d’un extrait d’une série soulevant la question suivante : « en cas de conflit armé, des règles (de droit) doivent-elles s’appliquer ? ». Ensuite chacun des deux « avocats » (des membres du Centre de droit international) plaide afin de faire valoir sa position. L’un plaide pour l’application de règles lors des conflits armés, l’autre, contre. Les étudiants-jurés disposent ensuite de 10 minutes pour questionner les avocats afin d’affiner les positions de chacun. Enfin, les étudiants-jurés discutent entre eux afin d’ébaucher une position commune, et puis procèdent au vote. Coordination : Olivier CORTEN Sciences psychologiques et de l’éducation Y) « Le jeu du conflit » Le conflit fait partie de ces concepts scientifiques que l’on retrouve également dans le langage courant. La femme et l’homme de la rue se représentent des conflits vécus ou rapportés et communiquent à leurs propos. Le concept de conflit est aussi multiforme. Il recouvre en effet des réalités parfois très différentes. Il est tantôt utilisé pour désigner des affrontements armés entre états, tantôt pour désigner une dispute entre voisins. Enfin, le concept de conflit jouit d’une mauvaise presse. Il est, en effet, généralement perçu comme négatif, tant par les scientifiques que par la femme et l’homme de la rue. Ces trois caractéristiques du conflit renvoient à autant de questions. Quelles sont les composantes du conflit et à partir de quand est-ce que je me sens, personnellement, en conflit? Qu’est-ce que des affrontements armés entre états et des disputes entre voisins ont en commun qui permet d’utiliser le même vocable pour les désigner? Le conflit désunit-il irrémédiablement et, dans la négative, quels peuvent être ses bénéfices? Afin de répondre à ces questions, nous proposons aux participant(e)s de l’atelier de prendre part au jeu de l’entretien public. Le jeu consiste à prendre une série de décisions, seul ou en groupe en fonction du nombre de participants. Ce jeu et la discussion qui l'accompagne illustrent des caractéristiques du conflit qui peuvent paraître contre-intuitives. Coordination : Nicolas VAN DER LINDEN et Patricia MELOTTE