
 
 Bruxelles, le 29 avril 2010 
    
COMMUNIQUÉ DE PRESSE 
 
« Les relations animales ou le bestiaire revisité »  
 
Présentation revisitée des collections du Musée de Zoologie et 
d’Anthropologie de l’ULB. 
 
À partir du 30 avril 2010.   
Campus du Solbosch - Square Groupe G – Bâtiment U – Porte A – Local 
UA1.319 
 
Voici 175 ans le premier cours de Zoologie était donné à l’Université libre de Belgique. 
Exactement 25 ans plus tard, Charles Darwin publiait son livre L’Origine des espèces par la 
sélection naturelle et lançait une version révolutionnaire de l’histoire de la vie.  Dans le cadre de 
son 175e anniversaire, l’ULB organise plusieurs événements mettant à l’honneur le thème de 
l’Évolution animale, les relations entre humains et primates anthropoïdes. 
 
S’il y a dû avoir une collection zoologique à l’Université dès sa création, l’existence d’un véritable 
Musée de Zoologie – un Musée de la diversité animale – n’a vu le jour officiellement qu’en 1885. À 
cette époque l’Université se trouvait encore au centre de la ville. Aujourd’hui, après 125 ans, deux 
déménagements et trois rénovations, le revoici dans un lieu restauré et renouvelé, avec une collection 
revisitée.   
 
Fondé par Émile Yseux, aidé par le conservateur Louis De Pauw, appelé ensuite du nom d’un des 
successeurs de M. Yseux – Auguste Lameere –, le Musée fut longtemps et essentiellement un lieu de 
démonstration où les « objets naturels » étaient présentés selon la classification zoologique en 
vigueur aux diverses époques. En effet, le Musée compte plusieurs milliers de spécimens 
représentatifs de tous les groupes zoologiques actuels (et de quelques groupes fossiles) dont environ 
3 000 étaient exposés au public de façon permanente via une muséologie certes désuète mais aussi 
classique, qui n’était pas sans dégager un certain charme. 
 
Aujourd’hui, après un an de travaux, le Musée a fait sa révolution ! Une révolution qui se décline en 
plusieurs thèmes : évolution, diversité, anatomie, faune locale, recherche. Le fil conducteur est bien 
sûr l’évolution animale telle qu’elle est comprise en 2010. L’évolutionnisme est une discipline 
mouvante ; non qu’elle soit scientifiquement remise en cause, bien au contraire, mais elle interroge 
sans cesse les affinités entre les différents groupes animaux, affinités qu’elle précise et peaufine 
continûment. Les évolutionnistes s’accordent aujourd’hui pour reconnaître un tronc et deux grosses 
branches à l’arbre phylétique animal : un tronc fait d’organismes à double ébauche (les méduses, les 
coraux, etc.) et deux branches faites d’organismes à triple ébauche (les vers, les mollusques, les 
insectes, etc. d’une part et les échinodermes, les vertébrés, etc. d’autre part). C’est à cette deuxième 
branche qu’appartient l’homme auquel le Musée consacre une salle qui traite de son évolution. Une 
telle présentation des organismes animaux fait d’une pierre deux coups : parlant de leur évolution, elle 
en présente aussi la diversité.