Conduite : Petit temps
C
ONDUITE
Vincent HERAULT
M
EMO VOILE
-
http://memovoile.free.fr
Vent très faible
La Priorité doit être donnée à la vitesse avant le cap !
C’est seulement une fois le voilier lancé qu’on peut se préoccuper d’un meilleur cap.
1) Le plan de voilure doit être ouvert et les voiles à peines creusées pour offrir le moins
d’opposition à l’écoulement laminaires le long des voiles.
2) Au fur et à mesure que le vent prend dans les voiles, on le sollicite un peu plus
Augmenter la déflexion par le volume et/ou le braquage.
Chaque fois que voilier peine ou hésite
Choquer les écoutes pour ouvrir le plan de voilure et relâcher les chutes.
Il peut être intéressant d’avoir une voile d’avant plus petite pour éviter qu’elle s’effondre sous
son propre poids. De même, il peut être intéressant de soulager la chute de la grand-voile en
relevant la bôme, jusqu’à laisser un peu battre la chute.
Il peut être intéressant de donner une légère gîte au bateau. En plus de réduire la surface
mouillée, cela permet de creuser les voiles sous leur propre poids.
Allant peu vite, la résistance de frottement est importante, il faut donc réduire la surface mouillé
au maximum
Mettre le bateau légèrement gîté, et sur le nez.
Au fur et à mesure que le voilier prend de la vitesse,
on le remet progressivement dans ses lignes.
Vent faible
Pour lancer le voilier, voir ci-dessus.
Une fois le voilier lancé, les voiles peuvent être affinées.
Afin de limiter la traînée au maximum, positionner le creux des voiles en leur milieu (meilleur
rapport portance/traînée).
Le mât est insuffisamment sollicité par la grand-voile,
il ne peut atteindre la courbure prévue pour se marier correctement avec la grand-voile.
Pré-cintrer le mât en évitant de raidir la chute de grand-voile :
- Prendre du halebas (dériveur) ou du pataras (croiseur).
- Mollir les bas-haubans.
Optimisation locale de la route :
La vitesse du bateau étant importante par rapport au vent, une bonne part du vent apparent
vient de la vitesse du bateau.
Il est essentiel de construire son vent et donc de garder une bonne vitesse.
Selon que le vent réel change de direction ou change de force, les réactions ne sont pas les
mêmes.
En navigation en route directe (sans louvoyement),
Si l’écoulement est laminaire sur les voiles, on joue avec les voiles pour garder la même
incidence du plan de voilure (garder si possible l’écoulement laminaire).
En navigation en route indirecte (avec louvoyement),
Le but est de regagner au plus vite la vitesse cible (VC).
Ne pas se précipiter sur la bascule tout de suite !!
- Au près : les VCs varient peu, en prenant/perdant de la vitesse le vent apparent reste encore
un peu adonnant/refusant.
Si le vent , on choque les voiles, voire on abat un peu,
puis une fois la VC (plus élevée) atteinte on lofe.
Si le vent , on borde les voiles, voire on lofe un peu,
puis une fois la VC (plus faible) atteinte on abat.
(tant qu’on aura pas perdu notre vitesse … le vent continuera à refuser !)
- Au portant : Idem que pour le près sauf si les VCs varient beaucoup avec la force du vent.
Si le vent , la vitesse va suffisamment pour que l’adonnante
se transforme en refusante Abattre !!!
Si le vent , la vitesse va suffisamment pour que la refusante
se transforme en adonnante Lofer !!!
A bord l’équipage doit se déplacer sur des œufs …
chaque modification d’assiette et de réglage doit être progressif !