Le Centre d`Hébergement et d`Accueil à l`International

Le Centre d’Hébergement
et d’Accueil à l’International
>Pose de la première pierre de l’Auberge de Jeunesse à l’International
>Visite du chantier de l’Hôtel Best Western Divona
3 octobre 2015 à 10 heures
Grand Cahors - 72, rue Wilson 46000 Cahors - www.grandcahors.fr
Service Communication - tel : + 33 (0)5 65 20 89 47 - fax : +33 (0)5 65 20 89 01 - [email protected]
SOMMAIRE
> La genèse du projet 3
> Un projet au coeur du quartier du XXIème siècle
4
> L’Auberge de Jeunesse à l’International * Un projet porté par le Grand Cahors et géré par la FUAJ 5
* Les grands principes architecturaux
6
* Une démarche agenda 21
7
* Les chiffres clefs 8
> L’hôtel Best Western Divona
* Cahors, un environnement favorable à l’installation d’un hôtel haut de gamme
9
* Un travail partenarial remarquable10
* Un levier de développement économique local 10
* Le futur hôtel Best Western11-12
CONTACTS
Carine Coutard
Directrice de la communication Grand Cahors
05.65.20.89.07
2
Genèse du projet
L’implantation prochaine du Centre d’Hébergement et d’Accueil International (CHAI) à Cahors a
pour objectif de conforter la connexion internationale du territoire. Le projet s’inscrit en effet dans
une démarche offensive où le territoire a gagné en attractivité touristique avec une hausse de sa
fréquentation.
Le rayonnement touristique de Cahors a été renforcé par plusieurs facteurs :
- La labellisation de Cahors comme Ville d’Art et d’Histoire : positionnée sur le chemin de SaintJacques, riche d’un patrimoine exceptionnel (Pont Valentré et cathédrale Saint-Etienne intégrés à
la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle),
la ville s’adresse à une clientèle multiple, originaire de plusieurs pays,
- La labellisation de Cahors comme Grand Site de Midi-Pyrénées,
- La situation au sein d’un vignoble qui fait rayonner le territoire à échelle internationale, et au
cœur de la Vallée du Lot, lien entre deux grands sites touristiques, Cahors et St-Cirq-Lapopie.
Attirer plus de touristes, pour de plus longs séjours
Il s’agit aujourd’hui de renforcer l’économie touristique du territoire en encourageant les visiteurs à
prolonger la durée de leur séjour. Cet enjeu, doublé de ce contexte de progression de la fréquentation
touristique, a donné naissance au projet du CHAI qui comprend l’auberge de jeunesse mais aussi un
hôtel haut de gamme. L’ensemble viendra compléter ce panel de propositions d’hébergements en
plein coeur de ville pour une amélioration de l’offre aussi bien quantitative que qualitative.
La création du Centre d’Hébergement et d’Accueil International s’impose donc comme moteur du
développement local et d’attractivité du territoire avec deux établissements :
- l’Auberge de Jeunesse à l’International
- l’hôtel Best Western Divona
Une fréquentation en hausse !
161 600 visiteurs à l’Office de Tourisme du Grand Cahors* en 2014 contre
116 347 en 2008 soit une hausse de fréquentation de plus de 38 %
1 visiteur sur 3 est étranger
60 nationalités sont représentées
Capacité d’hébergement du territoire : 5 980 lits, le CHAI en représente 130 de plus
( 92 pour l’auberge de jeunesse et 38 pour l’hôtel)
* Points d’accueil de Cahors
3
©Nblaya
Un projet au coeur du quartier du xxième sièCLE
Le projet de création du CHAI s’inscrit au sein d’un projet de développement territorial, qui vise à faire de
la zone à proximité directe du pont Valentré un quartier à « Haute Qualité de Vie » laissant place à une
architecture contemporaine. Cette évolution commence par la réalisation d’équipements économiques,
touristiques et culturels et la valorisation du pôle des Docks, qui feront le Cahors de demain.
La nouvelle auberge de jeunesse sera l’emblème de ce renouveau urbain. Le choix de l’implantation de
l’auberge s’appuie sur cette articulation indispensable entre le pont Valentré et ce nouveau quartier en
devenir situé le long du Lot, nommé plaine du Pal.
« Reconstruire la ville sur la ville »
L’étude urbaine de la Plaine du Pal
Une étude a été réalisée par la Ville de Cahors pour réfléchir à la construction de la ville de
demain. Cette étude valide l’idée de «reconstruction de la ville sur la ville» dans le quartier
de la plaine du Pal, pour en faire le véritable quartier XXIème siècle de la cité par :
- le renforcement de la densité
- l’affirmation d’une architecture contemporaine assumée
- l’utilisation de matériaux nobles et de lignes sobres
4
L’auberge de jeunesse à l’international
Une maîtrise d’ouvrage Grand Cahors
Le Grand Cahors, au travers de sa compétence tourisme, assure la maîtrise d’ouvrage du projet.
De nombreux partenaires ont été sollicités. Le Grand Cahors a ainsi déjà reçu le soutien de Etat, de la
Région, de l’ANCV et de la Ville de Cahors.
Le coût du projet s’élève à 4 280 000 euros HT.
Les subventions obtenues :
- Etat : 700 000 euros
- Région : 1 100 000 euros
- ANCV : 160 000 euros
- Département : en attente de décision.
- Ville de Cahors : 260 000 euros
Les recettes attendues pour les collectivités et le territoire devraient s’élever à 70 000 euros par an
(loyers, parking, restauration, taxe de séjour) à partir de N+3.
Un levier de rayonnement du territoire en lien avec la
FUAJ
Un projet d’une telle envergure est également un levier pour le rayonnement du territoire. Il lui permet
de mieux connaître les mécanismes de réservation à l’international en bénéficiant de l’expertise de la
FUAJ et à la FUAJ d’entrer en Midi-Pyrénées par l’intermédiaire de ce premier projet qu’elle espère voir
essaimer par la suite.
La Fédération Unie des Auberges de Jeunesse est le maillon français du réseau international des Auberges
de Jeunesse, reconnu par l’UNESCO. Ce réseau comprend 4 000 Auberges implantées dans 81 pays,
dont 120 en France. L’adhésion à la FUAJ ouvre l’accès à l’ensemble du réseau mondial des Auberges de
Jeunesse et au système de réservation Hostelling International.
Les auberges de jeunesse ont été créées en Allemagne au début du XXème siècle pour permettre aux
jeunes de découvrir le monde en apprenant à se connaître.
Association de jeunesse, d’éducation populaire et de tourisme social, la FUAJ a pour vocation d’accueillir
la mobilité internationale des jeunes dans une intention éducative de découverte des peuples et des
territoires et de promotion du dialogue international.
La FUAJ inscrit l’activité de ses auberges de jeunesse dans une démarche d’économie sociale et solidaire.
Les auberges de jeunesse de la FUAJ appliquent une charte qualité internationale qui donne lieu à une
certification. Dans sa démarche de développement du réseau d’auberges de jeunesse en France, la FUAJ
se réfère à cette charte internationale.
Le CHAI entrera dans cet esprit d’ouverture en bénéficiant de ce réseau international de réservation.
5
Les grands principes architecturaux
L’auberge se situera à l’angle de l’avenue André-Breton et de la rue des Capucins. Le terrain, d’une
surface de 1 000 m2, fait face au pont Valentré et se situe à proximité de la gare SNCF.
Le but est de proposer aux pèlerins, aux familles, aux groupes, aux jeunes, et à des étudiants alternants
un hébergement accessible en termes de prix avec un confort optimal, dans une ambiance cosmopolite.
Un concours d’architecte, lancé en juin 2012, a abouti à la sélection du projet de l’architecte Antonio
Virga.
Le bâtiment, composé de trois étages, se présente comme un volume simple et minéral. Il s’oriente selon
deux axes : il fait le lien entre le patrimoine historique et le quartier contemporain, et est également
parallèle au Lot.
Le rez-de-chaussée, tout en transparence, permet d’assurer une continuité entre l’espace public et le
bâtiment, qui respecte également les principes du développement durable et utilise des matériaux
comme le béton ou le verre. Un jardin secret structure le cœur du bâtiment. Les 38 chambres (2, 3 ou
6 lits) donnent sur ce jardin secret lové dans un patio.
Le restaurant, au dernier étage, offre une vue panoramique sur le jardin intérieur et le pont Valentré.
Des salles d’animations et d’activités viennent compléter l’aménagement.
La capacité d’accueil de l’auberge sera de 92 lits.
Rez-de-chaussée = accueil, locaux collectifs, locaux administratifs, antenne de l’office de tourisme
Niveaux 1 et 2 = hébergement
Niveau 3 = restauration avec terrasse panoramique
Vue générale du bâtiment
6
Panorama depuis un couloir intérieur
Une chambre type
Un rez-de-chaussée ouvert
UNE DEMARCHE AGENDA 21
Clauses environnementales
Le projet s’inscrit au sein de la démarche Agenda 21 de la Ville de Cahors et du Grand Cahors.
Les matériaux choisis sont sains, durables et faciles d’entretien.
Le confort thermique et acoustique a été réfléchi afin de maîtriser les consommations énergétiques.
La FUAJ met de plus en place un label clef verte pour ses établissements afin d’encourager la mise en
oeuvre d’une politique durable.
Clauses sociales
A noter que ce chantier est la première illustration de la volonté des élus du Grand Cahors d’intégrer,
dans la mesure du possible, les clauses d’insertion sociale lors de leurs appels d’offres.
Ainsi, en partenariat avec l’association de coordination des associations lotoises d’insertion par
l’économique(COORALIE), un emploi de réinsertion a été créé pendant la durée du chantier par les
entreprises.
7
Les chiffres clés
L’Auberge de Jeunesse à L’international, c’est :
• Un total de
92 lits, 38 chambres, sur un terrain de 1 000
• Un budget global de
•
2 ,22
4 280 000
m2
euros HT
millions de subventions déjà obtenues
• Un nouvel établissement parmi
reliées au réseau international
• Ouverture prévue début
120 auberges de jeunesse en France
2017
Une vue panoramique à partir du restaurant au dernier étage
© Cabinet Antonio Virga pour toutes les esquisses du dossier
8
L’Hôtel Best western divona
Cahors, un environnement favorable à l’installation d’un
hôtel haut de gamme
1.Des porteurs de projet dotés d’une solide expérience dans l’hôtellerie haut de gamme
Ce projet est porté par Joël Claveau et Julien Lescure, associés à parts égales de la société DEUJI Sarl.
Ces deux porteurs de projet possèdent tous les deux une solide expérience dans l’hôtellerie haut de gamme,
depuis 1983 au sein des hôtels Méridien Paris et Carlton Cannes, puis depuis 1992 au sein de l’enseigne
Best Western.
Après 11 années passées à l’Hôtel Best Western de Bourges, ils ont souhaité développer une nouvelle
affaire sur la base des critères suivants
• Ville de moyenne importance, où le marché hôtelier dans le segment 3/4 étoiles est peu ou insuffisamment représenté
• Implantation en hypercentre ou en très proche limite, à faible distance des différents points d’attraction de la destination ou, à défaut, sur des axes permettant de rejoindre rapidement ces lieux.
• Accessibilité aisée aux véhicules
• Environnement de qualité : commerçant et/ou résidentiel animé mais calme. Abords soignés avec voirie
de qualité
• Présence d’une offre de restauration de qualité et variée à courte distance (5 à 10 mn à pied)
Après deux ans et demi de recherche, la meilleure opportunité concrète s’est présentée sur Cahors, ville
dont est originaire Julien Lescure, avec la possibilité d’acquérir le site de l’ancienne imprimerie France
Quercy, propriété de la Ville, depuis son rachat dans l’objectif de recomposer progressivement le quartier.
2. Une étude de marché confirme le potentiel de Cahors :
La Ville de Cahors répondait en tous points aux critères définis par les porteurs de projet, notamment :
• Un environnement touristique très favorable, avec, par exemple, la proximité du pont Valentré et plus
généralement une fréquentation touristique en hausse depuis 2008.
• Un projet de recomposition du quartier et de construction d’une identité propre au XXIème siècle qui
permettra de renforcer l’attractivité du site en en faisant un lieu singulier.
• Un projet de requalification des voiries et des espaces publics par la Ville et le Grand Cahors et la revalorisation des bords de rivière dans une logique de construction d’un véritable parc des berges.
Parallèlement, une étude de marché a permis de renforcer la conviction des porteurs de projet que le site
de Cahors était en adéquation avec leurs attentes :
• Le futur hôtel permettra de prendre place sur un segment de marché non occupé sur la ville et correspondant à une clientèle pourtant existante, séjournant pas ou peu sur Cahors. L’objectif étant d’augmenter
la durée de séjour des visiteurs sur le territoire afin de générer une véritable économie touristique.
• Aujourd’hui, le secteur de l’hôtellerie haut de gamme est celui qui se maintient le mieux dans le contexte
économique, par rapport à l’hôtellerie de luxe ou économique dont les résultats sont en moyenne en
baisse.
9
UN TRAVAIL PARTENARIAL REMARQUABLE
Un projet d’une telle envergure et d’une telle importance pour le territoire ne pouvait se concrétiser sans
la pugnacité des porteurs de projet et l’implication quasi-quotidienne des institutions et des collectivités
locales.
Ainsi, la Ville de Cahors, en complément d’une cession du terrain, convaincue de la qualité du projet présenté par la SARL DEUJI a joué son rôle d’accompagnement individualisé et a impulsé une dynamique collective qui a permis au projet de voir le jour.
Alors que le système bancaire est parfois insuffisamment acteur de l’économie réelle et bien que certaines
banques n’aient pas souhaité donner une suite favorable aux demandes des porteurs de projet, l’engagement et la confiance de trois établissements bancaires ont au contraire été décisifs dans la réalisation du
projet :
• Le Crédit Coopératif
• La Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées
• Le Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées
La Chambre de Métiers et de l’Artisanat du Lot, par l’intermédiaire de son Président, a été un partenaire à
l’écoute du projet.
La Chambre de Commerce et d’Industrie du Lot, son Président et ses équipes, ont également joué leur rôle
d’accompagnement en assurant le relais des dossiers de subventions. La CCI a apporté son soutien au projet, avec l’ensemble des partenaires du dispositif INITIATIVE LOT.
La région Midi-Pyrénées est également en soutien actif du projet au titre de sa politique Grands Sites et par
l’intermédiaire d’une subvention à l’investissement de 300 000 euros.
C’est grâce à l’engagement de tous ces partenaires et de bien d’autres acteurs au fur à mesure de l’évolution du projet que le chantier a été en mesure de démarrer.
UN LEVIER DE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE LOCAL
Le futur hôtel contribuera activement à renforcer l’économie présentielle qui constitue une des forces du
territoire. Véritable contributeur à l’économie touristique, il favorisera l’augmentation de la durée de séjour
des visiteurs et leur consommation sur le territoire par effet d’entraînement (commerces, restauration, loisirs…).
L’exploitation de cet établissement génèrera la création d’une dizaine d’emplois directs et sera un apporteur d’activités et partant d’emplois indirects et induits.
Pour sa construction, l’hôtel mobilise une douzaine d’entreprises installée dans le département (terrassement, gros œuvre, serrurerie, enduits de façade…). Près de 3 millions d’euros sont ainsi directement
« injectés » dans l’économie locale contribuant à densifier les carnets de commande des entreprises.
Un bel exemple de mobilisation de l’expertise et des savoir-faire des entrepreneurs locaux.
10
LE FUTUR HÔTEL BEST WESTERN
1.Best Western, 1ère marque hôtelière mondiale
Best Western est un groupe de dimension Internationale, créé aux Etats Unis en 1946, par le fondateur M.K
Guertin. Dans ce contexte, M.K Guertin, Hôtelier californien, décide de s’associer à 66 hôteliers indépendants installés le long de la fameuse route 66, dans le but de partager les coûts de publicité et de proposer à leur clientèle une alternative de réservation dans un autre hôtel membre. Son concept repose sur le
«membership helping member». Best Western a pour devise « Stay with people who care ».
Il regroupe plus de 4 000 hôtels indépendants dont plus de 300 en France, dans plus de 100 pays avec plus
de 300 000 chambres. Best Western est la première marque hôtelière mondiale.
Best Western en France
Best Western compte aujourd’hui 300 hôtels de 3 à 5 étoiles. Chaque année, un plan de développement
national met en valeur les destinations ou villes sur lesquelles il est pertinent d’accroître l’offre BEST WESTERN®, BEST WESTERN PLUS® et BEST WESTERN PREMIER®. Tout nouvel hôtel répond à des standards
stricts de qualité.
Une coopérative qui s’engage à accroître par tous les moyens (commercial, marketing, formation, achats,
financement) la rentabilité de chacun des hôtels adhérents et actionnaires. L’intégralité du budget annuel
mutualisé est ainsi utilisée pour améliorer et augmenter les services de Best Western vers chacun de ses
adhérents.
Plus d’info sur www.bestwestern.fr
2. Descriptif de l’hôtel
L’hôtel sera positionné sur le segment haut de gamme, avec un objectif de classement 4* (normes 2012,
correspondant à un bel hôtel 3 étoiles de l’ancienne classification hôtelière).
L’orientation de l’hôtel vers le Lot et le pont Valentré, ainsi que le soin apporté à l’agencement des espaces
extérieurs (jardin, terrasses) et intérieurs seront les marqueurs de ce positionnement, plus que l’utilisation
de matériaux et de mobiliers coûteux.
Les aménagements et équipements seront en conformité ou en adéquation avec :
• les nouvelles normes de classification hôtelière 4 étoiles, voire au-delà, en particulier en ce qui concerne
les superficies des chambres et l’équipement des salles de bains (WC séparés)
• le niveau d’attente actuel de la clientèle, en anticipant sur l’évolution extrêmement rapide de celui-ci.
• les normes de la chaîne Best Western, également en évolution constante
• et bien sûr les normes de sécurité incendie et d’accessibilité handicapés
Les 38 chambres se répartissent de la manière suivante :
• 18 chambres « confort » de 21,7 m²
• 12 chambres « supérieures » de 26,2 m²
• 6 chambres « executives » de 31 m²
• 2 suites de 38,5 m²
Autres équipements
• un espace d’accueil lumineux, bénéficiant d’une large vue sur le jardin, avec un petit salon
• une salle de petit déjeuner et salon de bar, dans un même espace équipé de tables /chaises et tables
basses/fauteuil permettant une utilisation commune des installations, ouvrant sur une terrasse bénéficiant de la vue sur le Lot et le pont Valentré
• un espace de séminaire modulable : 120 m² pouvant être partagés en 2 salles de 40 et 80 m² ou 3 salles
de 40 m², bénéficiant également de cette même vue
• un espace de bains et détente : avec salle de fitness, couloir de nage (9,5 x 3,5 m) intérieur, sauna,
hammam, cabine de modelage et terrasse extérieure.
Autres surfaces :
• stationnement en sous-sol dans un espace sécurisé
• espaces verts et terrasses
11
LE FUTUR HÔTEL BEST WESTERN (suite)
3 Une réalisation architecturale soignée et intégrée à son environnement :
Séduit par le projet présenté par Franck Martinez, les porteurs de projet ont fait appel à cet architecte
cadurcien pour porter la maîtrise d’œuvre de leur futur hôtel.
L’enjeu était de concevoir un ensemble architectural respectueux du monument emblématique de Cahors –
le Pont Valentré - et prenant en compte les contraintes très particulières de ce projet : contraintes liées au
site et au terrain, contraintes architecturales dans un environnement sauvegardé, contraintes du métier de
l’hôtellerie…Des contraintes transformées en une véritable force, celle de disposer d’un site unique et de
procéder à un exercice passionnant.
4. Un projet simple et fluide adaptés à de nombreux enjeux :
« Sans nul doute l’un des projets les plus intenses que nous ayons pu développer à ce jour… » (atelier
d’architecture Franck Martinez)
Sur un site plus que complexe, la figure finale du projet se veut simple et fluide. Elle relève d’une intégration progressive des contraintes et de la résolution d’enjeux multiples :
• Des enjeux urbains, pour lesquels la réponse d’implantation en retrait est clairement orientée par le plan directeur d’aménagement du site de la plaine du Pal.
• Des enjeux patrimoniaux, fondés sur la majestueuse présence du pont Valentré, devant laquelle
le projet ne peut que se courber et sur la prise en considération de la présence de fondations gallo-romaines dont l’incidence sur les infrastructures du bâtiment assure la préservation en l’état.
• Des enjeux fonctionnels, qui ont guidé l’organisation du programme :
> Le bâtiment, sur pilotis, libère le sol afin de permettre le stationnement de véhicules,
> Le rez-de-chaussée, au contact avec l’avenue André-Breton accueille l’ensemble des locaux communs dont la piscine intérieure,
> les trois salles de séminaires, le salon bar/salle des petits déjeuners et le hall amplement ouvert sur
l’espace public (jardin et parvis),
> les deux niveaux supérieurs sont alors composés des chambres, toutes orientés à l’ouest, cadrant la
présence apaisante du Lot,
> à l’est, ces deux étages sont refermés par une épaisseur de locaux de services et de circulations.
Cette épaisseur servante protège les chambres des nuisances sonores de l’avenue André-Breton et de
la voie ferrée.
• Des enjeux paysagers majeurs, qui s’expriment par la volonté de penser un bâtiment comme une horizontale abstraite, portée par la topographie. Ainsi à l’est comme à l’ouest, l’hôtel Best Western Divona, compose avec des jardins talutés et plantés d’essences locales. Il s’inscrit ainsi dans un environnement paysager voué à se généraliser, à long terme, aux abords du pont Valentré, le long d’une promenade sur berges.
• Enfin des enjeux architecturaux, liés à la localisation de l’hôtel sur la rive droite à l’entrée d’une pièce
urbaine moderne. En vis à vis du futur CHAI. Ces deux équipements marquent par leur architecture une
identité pour ce quartier. Un travail, sur rue, avec des matériaux massifs et bruts, affirme par la matière
la présence d’une architecture ancrée. Par contraste, coté rivière, le bâtiment comportera des matériaux
plus « légers», ajourés, afin d’exprimer la fluidité des formes et la variété des effets de lumières entre 12
le jour et la nuit.
Les chambres et le bâtiment, côté rue André-Breton
Crédit photo :
© Atelier d’Architecture Franck Martinez
13