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Ce guide rapide d’identification, inédit pour les papillons de jour de la Martinique, est un
outil pour appréhender les différentes espèces sur le terrain et vous aider lors
d’éventuelles sorties. Il permet de se rapprocher de l’identification des espèces et en
rappelle certains critères de reconnaissances, visibles à l’œil nu, ainsi que les
comportements caractéristiques observables dans la nature.
Les papillons de jour de la Martinique sont assez distincts les uns des autres mais il
existe parfois le risque de confondre deux espèces, elles peuvent alors être distinguées
par la prise en compte de leurs milieux naturels. Ce guide permet de se familiariser avec
les diverses espèces et leurs familles, avant d’aller plus loin. Pour ceux qui maîtrisent
globalement les différentes espèces de la Martinique, nous vous proposons un guide
complet sur le site de la SHNLH, guide plus précis sous forme de fiches qui prend en
compte les premiers états (œufs, chenilles, chrysalides et imagos) des espèces locales.
Pour ce guide rapide d’identification, nous avons choisi de traiter les papillons par
couleur. La couleur est le premier élément qui se perçoit, surtout lorsque le papillon est
en vol. Une difficulté réside dans le fait que les ailes des papillons ne sont pas uniformes
et bien des espèces possèdent des nuances de couleurs variées, avec parfois des
différences notables entre les mâles et les femelles. Aussi, nous avons choisi de
mentionner la couleur fondamentale, celle qui ressort en vol ou qui retient l’attention, en
précisant lorsqu’il s’agit de reflets. La couleur fondamentale n’est pas toujours la
couleur exacte du spécimen, mais la couleur qui se perçoit en vol.
Les papillons sont classés par couleurs puis ensuite par familles. Les familles des
papillons de jour en Martinique sont assez faciles à distinguer, les reconnaître aide à
l’identification des espèces.
Chaque espèce est illustrée par une photo prise dans la nature en Martinique, le plus
souvent dans une position caractéristique. Deux exceptions cependant :
Astraptes talus
n’est pas illustrée car l’espèce est rare et nous ne possédons pas de photo,
Vanessa
cardui
est illustrée par une photo prise en Métropole, l’espèce est migratrice en
Martinique et ne se rencontre que sporadiquement.
Hypolimnas misippus
, nymphale
migratrice occasionnelle, n’est pas évoquée non plus.