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MESURES DE PROTECTION PERSONNELLE
Afin d’éviter la maladie, il est important de bien se protéger lors d’activités en plein-air :
Porter des vêtements qui couvrent la peau;
Mettre les chaussettes par-dessus les pantalons;
Porter des vêtements de couleur pâle, les tiques sont ainsi plus faciles à repérer;
Éviter les piqûres en appliquant un chasse-moustiques;
Demeurer sur les sentiers dégagés des boisés et des forêts.
Examinez son corps et celui de nos animaux domestiques pour la présence de tique
après une activité dans un endroit boisé.
En cas de piqûre, il faut immédiatement retirer la tique. Plus elle est enlevée rapidement, plus
les risques de transmission de la maladie sont réduits.
MÉTHODE DE RETRAIT D’UNE TIQUE EN CAS DE PIQÛRE
Le meilleur moyen à utiliser pour extraire une tique de la peau demeure
la pince fine aux extrémités pointues comme une pince à écharde. On la
place le plus près possible de la surface de la peau et, par un
mouvement sûr et constant, on tire la tique de façon perpendiculaire à
la peau, sans tourner.
http://sante.gouv.qc.ca/problemes-de-sante/maladie-de-lyme/
TRANSPORT ET IDENTIFICATION DE LA TIQUE
L’envoi de la tique pour analyse n’est pas obligatoire, mais cette analyse contribue à la
surveillance passive des infections transmises par les tiques au Québec. Elle est encouragée
pour les tiques et nymphes retrouvées sur des humains pour tout le territoire de l’Estrie.
Le résultat de cette analyse n’a toutefois pas d’influence sur la conduite clinique individuelle à
adopter suite à une exposition significative aux tiques.
La tique, vivante ou morte, doit être conservée à sec, sans rien ajouter, dans un petit contenant
rigide propre, à la température ambiante ou au réfrigérateur. Lorsqu’il y a lieu de l’identifier, un
professionnel de la santé doit remplir une requête de laboratoire, accompagnée d’un formulaire
pour cette demande d’identification.
ANTIBIOPROPHYLAXIE APRÈS UNE PIQÛRE DE TIQUE
Au Québec, depuis le 15 juin 2016, l’antibioprophylaxie peut être envisagée après une piqûre
de tique survenue dans les territoires de la Haute-Yamaska et de la Pommeraie, car dans ces
deux territoires, la prévalence de la bactérie Borrelia burgdorferi chez les populations de tiques
est maintenant supérieure à 20 %, et que ceci correspond aux zones où nous documentons
plusieurs cas confirmés et probables de maladie de Lyme. La surveillance se poursuit pour
documenter la prévalence avec plus de certitude. Il s’agit donc d’une année de transition, et les
recommandations seront revues par un comité d’experts pour l’année 2017. La prophylaxie
n’est pas pour le moment recommandée si la piqûre de tique survient ailleurs au Québec, car
les données disponibles indiquent que la proportion de tiques infectées est inférieure à 20 %.
Elle peut être envisagée chez les patients exposés dans une zone où la maladie est endémique
aux États-Unis, en Europe ou dans des zones à risque élevé ailleurs au Canada.