A. NOURRIR L’HUMANITE - Question à 8pts
Eléments de correction
L'indication pratique contenue dans la directive dite "Nitrates" montre tout
d'abord un seuil à partir duquel le fractionnement de l'apport d'engrais est
obligatoire : 60 unités d'engrais par ha = 60 kg/ha. Ce seuil ne semble être
justifié par aucun document, sauf si l'on considère que dans le document 2, le
rendement augmente presque proportionnellement à l'apport d'azote
jusqu'à environ 60 kg/ha (pente constante puis décroissante). Mais la pente
de la courbe reste très élevée jusqu'à des apports de 140 kg/ha... Pour une
valeur de 195 kg/ha le maximum est atteint et des doses plus élevées
provoquent au contraire une diminution du rendement (pente négative).
On aurait du disposer d'une courbe de rendement avec différents types de
fractionnement des apports.
Il est cependant évident qu'un apport brutal et trop important d'engrais
(document 3) en saturant le complexe argilo-humique, ne permet pas
d'optimiser l'absorption des éléments minéraux par la plante et conduit au
contraire à un fort gaspillage des cations qui sont lessivés et qui peuvent
provoquer des pollutions aquatiques (nappes phréatiques ou cours d'eau...),
voir jusqu'à la mer (algues vertes...).
La question de l'étape végétative opportune pour l'apport d'engrais est très
nettement éclairée par le document 1. On voit en effet que jusqu'au stade 6
feuilles l'absoption de nitrates est très faible. Il paraît en effet judicieux de faire
coïncider l'apport d'engrais avec le moment où le végétal en a besoin et est
capable de l'absorber, soit entre le stade 6 feuilles et la floraison. Apporté
trop tôt l'engrais est lessivé; appotrté trop tard il n'est pas absorbé non plus et
ne permet pas d'augmenter les rendements.
B. FEMININ/MASCULIN - Question à 6pts
Question 1
Question 2
Chez une fille atteinte du syndrôme de Kallmann, l'absence de sécrétion
poulsatile de GnRH empêche la libération cyclique des gonadotrophines (LH
et PSH) qui sont responsables de la maturation cyclique des ovaires et de
l'utérus. Cette absence de cyclicité (tant au niveau de l'utérus - absence de
règles-, que de l'ovaire - absence d'ovulation cyclique) est le premeier
symptôme directement en rapport avec l'absence de libération de la GnRH
régulant la libération des hormones hypophysaires.
Pour ce qui est des caractères sexuels secondaires, c'est encore de façon
plus indirecte que la GnRH intervient puisque ce sont les hormones ovariennes
qui sont responsables de leur développement. C'est plutôt à cause de la non
maturation de l'ovaire et donc de l'absence de ses sécrétions cycliques que
les caractères sexuels secondaires sont impactés. Le document 2 montre la
grande importance de la sécrétion d'œstrogènes qui augmente
progressivement depuis l'âge d'environ 10 ans chez la jeune file pour
atteindre un plateau à partir de la puberté vers 13-15 ans.
Question3
La fertilité de la femme repose sur la possibilité d'une part de produire des
gamètes matures (gamatogénèse) et d'autre part de permettre la
fécondation, puis la nidation et la gestation. Pour ce qui est des gamètes
étant donné que l'ovaire semble ne pas pouvoir présenter de cycle puisque
la sécrétion cyclique de la LH et de la FSH par l'hypophyse n'est pas assurée.
Sans cycle il n'y a pas de maturation des follicules et donc pas d'ovulation.
Pour ce qui est des autres caractéristiques de la reproduction qui
conditionnenet la fertilité de la femme, on pourrait s'attendre à ce que les
voies génitales soient fonctionnelles, mais de là à envisager une gestation. Les
données du sujet sont insuffisantes pour essayer de proposer des réponses.
C. NOURRIR L’HUMANITE - Question à 6pts
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