COURS 7,8.
DYNAMIQUE RELATIVISTE.
14. Impulsion, masse, ´energie.
Dans la physique non-relativiste, l’impulsion d’un objet mat´eriel ponctuel est d´efinie
comme:
~pn.r. =m0~v =m0
d~x
dt (1)
o`u m0est la masse de cet objet, ~v est sa vitesse. En absence d’une force appliqu´ee,
l’impulsion est conserv´ee, c’est un vecteur constant, ind´ependant du temps. Si on a
un ensemble d’objets ponctuels, des particules par exemple, ou d’objets materiels tout
simplement, en interaction entre eux, alors leur impulsion totale sera conserv´ee, au cours
du temps.
Dans la physique relativiste, on suppose que les lois de la physique sont les mˆemes
dans des r´ef´erentiels diff´erents, qui sont en mouvement relatif uniforme (vitesses relatives
constantes). Alors, les quantit´es conserv´ees (comme l’impulsion, l’´energie etc.) doivent,
en toute g´en´eralit´e, ˆetre soit des quadri-vecteurs, soit, plus g´en´eralement, des quadri-
tenseurs; tout simplement, pour qu’on puisse faire des produits scalaires de ces quantit´es
et obtenir des invariants. L’amplitude de diffusion de particules, par exemple, s’exprime
en fonction des invariants, faits avec les impulsions des particules qui rentrent dans la
collision,
– une autre fa¸con de dire est que les lois de la physique, des interactions, sont les
mˆemes dans tous les r´ef´erentiels. Les invariants ont des valeurs ind´ependantes des change-
ments des r´ef´erentiels.
En conclusion, l’impulsion ~p dans (1), qui est un vecteur dans l’espace tridimensionel
ordinaire, doit ˆetre remplac´ee par une quadri-impulsion pµ, qui doit se transformer comme
un quadrivecteur. En plus, dans la limite non-relativiste, v
c1, la partie spatiale de pµ
doit devenir ´egale `a ~pn.r. dans (1).
La seule quantit´e qui v´erifie ces propri´et´es est la quadrivitesse de l’objet mat´eriel
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