Projet extension LMI ECLAIR-S - Index of

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Du LMI ECLAIR au LMI ECLAIRS (Etude du CLimat en Afrique de l’ouest et de
ses Interactions avec l’environnement Régional, et appui aux Services
climatiques) :
Intégration des actions du projet SPLASH en Côte d’ivoire et au Bénin dans le
LMI ECLAIR
Entre
L’Ecole Supérieure Polytechnique de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar
et
L’Institut de Recherche pour le Développement (IRD)
Table des matières Préambule.............................................................................................................................................5
1) Résumé du projet .............................................................................................................................6
2) Présentation du LMI ECLAIR et de ses réalisations en 2012-2013:...............................................8
3) Plus-value scientifique de l’ouverture du LMI ECLAIR aux actions SPLASH ...........................11
4) Plus-value institutionnelle de l’ouverture du LMI ECLAIR aux actions SPLASH ......................15
5) Evolution dans la mise en œuvre de l’axe « Formation »..............................................................16
6) Evolution des plateformes d’observation et de modélisation ........................................................17
7) La nouvelle gouvernance du LMI ECLAIRS................................................................................19
8) Demande budgétaire du LMI ECLAIRS .......................................................................................20
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GLOSSAIRE DES SIGLES Institutions, laboratoires ACMAD African Center for Meteorology Applied to Development (Niamey) AGRHYMET Centre Régional sur l’Agriculture, l’Hydrologie et la Météorologie (ou CRA ; Niamey) CIPMA Chaire Internationale de Physique Mathématique et Applications CDTI Centro para el Desarrollo Tecnologico Industrial (Espagne) CNES Centre National d’Etudes Spatiales COPT Convection Profonde Tropicale 1981 CRA Centre Régional AGRHYMET (CRA ; Niamey) CRO Centre de Recherches Océanographiques (CRO, Côte d’Ivoire) CROHB Centre de Recherches Halieutiques et Océanologiques du Bénin (CRHOB) ESA Agence Spatiale Européenne (European Spatial Agency) GET Géoscience et Environnement Toulouse (UMR 5563, Toulouse) GIEC Groupe Intergouvernemental d’Expert sur le Climat ICEMASA International Centre for Education, Marine and Atmospheric Sciences over Africa IGT Institut de Géographie Tropicale (Université de Cocody ; Côte d’Ivoire) LAPA‐MF Laboratoire de Physique de l’Atmosphère et de Mécaniques des Fluides (LAPA‐MF) de l’Université de Cocody (Côte d’Ivoire) LATIG Laboratoire de Traitement de l’Information Géographique LHA Laboratoire d’Hydrologie Appliquée (LHA), de l’Université Abomey – Calavi (Bénin) LTHE Laboratoire d’étude des Transferts en Hydrologie et Environnement (UMR 5564, Grenoble) LEGOS Laboratoire d'Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales (UMR 065 ; Toulouse) LOA Laboratoire d’Optique Atmosphérique (UMR 8518, Lille) LA Laboratoire d’Aérologie (UMR 5560, Toulouse) LOCEAN Laboratoire d'Océanographie et du Climat : Expérimentations et Approches Numériques (UMR 182, Paris) NASA National Astronomy and Space Agency (Etats‐Unis) OMP Observatoire Midi‐Pyrénées SODEXAM Société d’Exploitation et de Développement Aéroportuaire, Aéronautique et Météorologique (SODEXAM), Côte d’Ivoire UAC Calavi Université Abomey Calavi (Benin) UAC Cocody Université Abidjan Cocody (Côte d’Ivoire) UAM Université Abdou Moumouni (Niger) UMR Unité Mixte de Recherche USTL Université des Sciences et Technologie de Lille WETAMC/LBA Wet Season Atmospheric Mesoscale Campaign/Large‐Scale Biosphere‐Atmosphere Programmes et projets AMMA Analyse Multidisciplinaire de la Mousson Africaine CATCH Couplage Atmosphère Tropicale Cycle Hydrologique ECLAIRS Etude du CLimat en Afrique de l’ouest et de ses Interactions avec l’environnement Régional, et appui aux Services climatiques EGEE Etude de la circulation océanique et du climat dans le Golfe de Guinée EPSAT Estimation des Pluies par SATellite EQUALANT Cooperative Survey of the Atlantic Equatorial Zone. 3
FSP Fonds de Soutien Prioritaire GCLME Guinea Current Large Marine Ecosystem (GCLME) HAPEX Hydrologic Atmospheric Pilot EXperiment JEAI Jeune Equipe Associée à l’IRD MT Megha‐Tropiques ODINAFRICA, Ocean Data and Information Network for Africa PIRATA Prediction and Research Moored Array in the Tropical Atlantic PROPAO Programme Régional d’Océanographie Physique en Afrique de l’Ouest RIPIECSA Recherches Interdisciplinaires et Participatives sur les Interactions entre les Ecosystèmes, le Climat et les Sociétés en Afrique de l’Ouest SECAO Suivi Environnemental et Climatique en Afrique de l’Ouest SMOS Soil Moisture and Ocean Salinity SPLASH Systèmes Précipitants et Liens avec l’Atmosphère, les Surfaces et l’Hydrologie SSS Sea Surface Salinity WAMME West African Monsoon Modelling and Evaluation (WAMME, Acronymes courants GG Golfe de Guinée NDVI Normalised Difference Vegetation Index ORE Observatoire de Recherche sur l’Environnement SCM Systèmes convectifs de méso‐échelle SOERE Systèmes d’Observation et d’Expérimentation, sur le long terme, pour la Recherche et l’Environnement (SOERE) SST Sea Surface Temperature (température de surface de la mer) ZCIT Zone de Convergence Intertropicale 4
Préambule
Après un an de fonctionnement du LMI ECLAIR (Etude du climat en Afrique de l’ouest et interactions avec l’environnement régional) entre la France et le Sénégal, il est apparu important d’intégrer les activités en Côte d’Ivoire, au Bénin du Projet SPLASH (Systèmes Précipitant et Liens avec l’Atmosphère, les Surfaces et l’Hydrologie ; soumis à l’IRD en 2012) afin de consolider les actions autour des plateformes régionales d’observation et de modélisation, de réaliser un soutien effectif et durable et de proposer une offre plus large d’expertises dans le domaine du climat et des impacts en Afrique de l’Ouest. Aussi, conformément au souhait des différents acteurs en Afrique et en France, un travail de convergence des initiatives du projet SPLASH et du LMI ECLAIR s’est fait cette année pour coordonner les axes scientifiques communs, approfondir ensemble le projet de formation, organiser la mise en place de plateformes et actions associées (formation spécialisée, outils adaptés, etc) dans les domaines de la modélisation et l’observation du milieu. Cette intégration de SPLASH dans le LMI ECLAIR se traduira par une gouvernance commune : une direction, un conseil scientifique, et des directions locales pour faire vivre au quotidien les structures. Cette organisation permettra surtout une meilleure coopération entre les équipes des pays concernés. L’acronyme devait évoluer pour symboliser cette intégration, tout en préservant l’identité, et donc la visibilité, du LMI : nous avons pour cela choisi d’ajouter le S des Services climatiques, ces derniers nous apparaissant cette année, et encore plus que l’année dernière, comme une composante importante du LMI en termes d’applications des résultats de nos recherches. 5
1) Résumé du projet
Vers un LMI ECLAIR intégrant les actions du projet SPLASH : De ECLAIR à ECLAIRS Depuis plus de 10 ans, la communauté scientifique internationale a reconnu l’importance d’une meilleure compréhension des mécanismes régissant la mousson africaine et les processus associés dans l’atmosphère, l’océan et le sol. Cet intérêt a conduit à la mise en place du programme AMMA. Aux questions de compréhension du climat se sont associées progressivement des questions environnementales, tant les variations climatiques et les changements induits par les hommes sont étroitement imbriqués. Le PPR SREC constitue ainsi avec AMMA un cadre programmatique régional de recherches fondamentales et appliquées sur les sciences de l’environnement en Afrique de l’Ouest. Ce contexte offre aux équipes scientifiques, en interaction avec les acteurs locaux dans les domaines de l’environnement, de la pêche, des ressources en eau et de l’agriculture, un cadre d’animation scientifique cohérent. Il a contribué au moins en partie au succès de deux gros projets, l’ANR ESCAPE sur l’agriculture au Sahel en relation avec le changement global et le projet tripartite AWA (Allemagne – France – Afrique) sur l’Atlantique Est, l’upwelling et les ressources marines, et plus récemment, au succès des projets européens PREFACE et DACCIWA. Il a aussi favorisé le financement cette année du PARRAF RHYVA sur la gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines et de l’ANR ACASIS sur les canicules en Afrique de l’Ouest. Objectifs scientifiques Le présent projet d’évolution du LMI ECLAIR en ECLAIRS (Etude du CLimat en Afrique de l’ouest et de ses Interactions avec l’environnement Régional, et appui aux Services climatiques) vise à renforcer un partenariat établi depuis plusieurs années avec des équipes, au Bénin, en Côte d’Ivoire, au Sénégal autour de thématiques liées au climat et à la mousson. En effet, les partenaires (au Nord et au Sud) dans ce projet se connaissent et collaborent déjà dans le cadre de plusieurs programmes. Ils ont identifié ensemble des actions transversales qui pourront être développées en commun au sein des axes de travail existants dans le LMI ECLAIR : (i) sur la variabilité du climat et la mousson à l’échelle de la région ouest‐africaine, (ii) sur les mécanismes de la variabilité sur le continent; (iii) sur la circulation océanique régionale et les interactions avec l'atmosphère et la biogéochimie marine. Plus particulièrement, ce projet d'évolution du LMI ECLAIR permettra de renforcer les actions de recherche sur l'atmosphère par l'intégration d'études de la mousson et des interactions air‐mer dans le Golfe de Guinée, de recherches sur la variabilité des événements hydrologiques et météorologiques extrêmes et sur la chimie de l’atmosphère. Dans le domaine des recherches océanographiques, les travaux menés par les équipes du projet SPLASH dans le Golfe de Guinée permettront de consolider l’étude des processus littoraux responsables de l’érosion côtière, l'étude de la circulation côtière et des mécanismes d'upwelling côtiers et hauturiers et le couplage avec la biogéochimie marine. Les plateformes de mesure et de modélisation bénéficieront du partage de modèles numériques appliqués sur un domaine géographique élargi à l'est, ainsi que de la mise en commun d'expertises et d'outils de mesure. L'intégration facilitera bien évidemment la mise en réseau des Masters ouest‐Africains du Sénégal, de la Côte d'Ivoire, du Bénin et du Niger. Partenariat : Porteurs du projet (Les responsables du LMI ECLAIR) : Au Sénégal : Prof. Amadou Gaye, (Université Cheikh Anta Diop) Le LPAO­SF (Laboratoire de Physique de l’Atmosphère et de l’Océan – Siméon Fongang) En France: Alban Lazar (UPMC) Le LOCEAN (Laboratoire d'océanographie et du climat : expérimentations et approches numériques, Paris) Les nouveaux laboratoires rejoignant l’équipe de direction du LMI ECLAIRS sont : En Côte­d’Ivoire: (Université Félix Houphouët Boigny ; Abidjan­Cocody) Le LAPA­MF (Laboratoire de Physique de l’Atmosphère et de Mécanique des Fluides) Correspondant : Prof. Abdourahamane Konaré Au Bénin : (Université Abomey­Calavi ; Cotonou) La CIPMA/UAC (Chaire Internationale en Physique Mathématique et Applications ­ Chaire UNESCO) Correspondant : Prof. Norbert Hounkonnou En France Le LEGOS (Laboratoire d’Etudes en Géophysique et Océanographie Spatiales, Toulouse) Correspondant: Yves du Penhoat Le LTHE (Laboratoire d’Etude des Transferts en Hydrologie et Environnement, Grenoble) Correspondant: Arona Diedhiou 6
Les laboratoires nouvellement associés au LMI ECLAIRS (statut de laboratoire associé) sont: En France  Le CRC (Centre de Recherches de Climatologie), Dijon  Le GET (Géosciences Environnement Toulouse), Toulouse  Le LA (Laboratoire d’Aérologie), Toulouse  BIEMCO (Biogéochimie et écologie des milieux continentaux), Paris En Côte d’Ivoire  Le Centre de Recherches Océanographiques (CRO)  L’Institut de Géographie Tropicale (Université Abidjan Cocody)  La SODEXAM (Direction de la Météorologie) Au Bénin  Le LACEEDE (Lab. Pierre Pagney : Climat – Eau – Ecosystèmes et Développement)  Le CRHOB (Centre de Recherches Hydrographiques et Océanologiques du Bénin) Motivations et adéquation avec les priorités de l’IRD : L’évolution de notre partenariat avec ECLAIRS est vue de part et d’autre comme un moyen de renforcer et mutualiser les capacités de recherche et de formation des différentes institutions. En effet, cette ouverture du LMI ECLAIR aux actions SPLASH permettra de couvrir les questions encore en suspens sur la Mousson et sur le rôle de l’océan (façade Atlantique pour ECLAIR et Golfe de Guinée pour SPLASH). Par ailleurs, dans SPLASH un objectif est de comprendre la dynamique des extrêmes hydrométéorologiques, le lien avec l’occupation des sols et l’évolution des zones côtières. L'expertise en modélisation atmosphérique et océanique des membres du LMI ECLAIR va contribuer à la compréhension des processus mis en jeu et contribuer à l’amélioration des prévisions. Les échelles choisies pour l’étude des modes de variabilité de la pluie dans le futur LMI ECLAIRS seront adaptées aux études d’impact et les résultats des simulations des modèles régionaux de même que l’expertise sur les données satellitaires en particulier sur le suivi du couvert végétal et des états de surfaces serviront directement au LMI « PICASSEAU ». A travers le nouveau LMI ECLAIRS, les partenaires contribueront plus activement à la valorisation des ORE AMMA‐CATCH, PIRATA et SSS, de la base de données AMMA et de la banque régionale de données côtières PROPAO. Il s’agit aussi d’une part, de renforcer l’accès et l’exploitation des données issues des simulations de modèles globaux et régionaux et d’autre part de contribuer au transfert et à la prise en main d’outils numériques et diagnostiques adaptés et répondant aux préoccupations locales. En effet, l’expertise mobilisée dans ECLAIRS renforcera le montage de la plateforme intégrée d’informations environnementales et climatiques à vocation régionale. Ces informations seront dérivées de données issues de l’ensemble des observatoires existants dans la région, des données satellites et des sorties de modèles régionaux et globaux. ECLAIRS s’appuie sur les acquis de AMMA et s’inscrit dans les priorités de la phase 2 de ce programme de recherche associé à la plateforme d’animation SREC. En effet, dans le cadre de la PPR SREC, le futur LMI ECLAIRS contribuera à l’axe 1 (Identification des besoins et construction de « nouveaux » indicateurs des changements aux interfaces des disciplines « Sociétés Rurales, Environnement et Climat »), à l’axe 2 (Dynamiques des territoires et évolution du climat à différentes échelles de temps et d’espace) et aux axes transversaux « Formation et renforcement des capacités » et « Actions vers les décideurs publics ». Le LMI ECLAIRS s’inscrira dans au moins 3 des priorités thématiques scientifiques majeures de l’IRD : (i) Variabilité et changement climatiques ; (ii) Risques et aléas naturels ; (iii) Ressources en eau. 7
2) Présentation du LMI ECLAIR et de ses réalisations en 2012-2013:
L’objectif du LMI ECLAIR est de favoriser la formation et la recherche fondamentale et opérationnelle dans les domaines de l’océanographie et la climatologie régionales de l’Afrique de l’Ouest. L’étude des impacts des variations de ces systèmes sur les ressources (agriculture, halieutique) et sur les services climatiques est également un objectif important. Six laboratoires sénégalais et cinq français sont ainsi fédérés autour du développement de plateformes communes de modélisation numérique, de mesures in‐situ et satellites, et d'outils d'analyse spécifiques. Les membres d’ECLAIR focalisent leurs efforts sur l'ouest de l'Afrique de l'ouest, région présentant d’une part des spécificités climatiques du fait de la proximité de l'océan Atlantique, et d’autre part des particularités océaniques associées à la présence d’un upwelling. Bilan scientifique succinct: L'activité des membres d'ECLAIR a été intense durant cette première année. Cela s'explique par l'historique de certaines collaborations qui existaient avant la création du LMI, mais aussi par le dynamisme de collaborations récentes, comme en océanographie par exemple. Elle est résumée ici pour chaque axe de travail: Axe 1. Système climatique Ouest­Africain: Variabilité́ et prévisibilité́ intrasaisonnière à décennale de la sous­région ; contribution au développement de services climatiques •
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Finalisation d’un travail LOCEAN‐ANACIM sur la prévisibilité́ intrasaisonnière des pluies au Sahel en été́ par les produits de prévision d’ensembles multimodèles TIGGE (2008‐2012). Recherches LMD‐LPAOSF sur l'analyse des performances climatiques et des projections des évolutions futures sur la région Ouest Africaine dans les simulations CMIP5 Finalisation et soutenance de la thèse de Salack Seyni (LPOASF‐CERAAS‐LOCEAN‐LMD) sur représentation de la pluie dans les modèles de climat régionaux et utilisation par un modèle de culture. Recherches doctorales de S. Cissé LPAOSF‐LOCEAN sur les relations végétation/atmosphère pour déterminer des indicateurs, destinés aux services climatiques, d'efficacité́ de la mousson à l'échelle locale et sous‐régionale Recherches doctorales de Souleymane Sy (LPAOSF, LOCEAN, LSCE) sur la l'influence et représentation des changements des conditions de surface continentale sur le climat en Afrique de l'Ouest. Recherche postdoctorale de R. Meynadier (LATMOS) sur la sensibilité́ des vents de la basse troposphère aux modifications des SST avec WRF Finalisation et soutenance de la thèse LOSEC‐LPAOSF de M. Dramé “Caractérisation et impacts climatiques des aérosols au Sahel” Axe 2. Mécanismes de la variabilité́ du climat continental de la sous­région et de la façade ouest •
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Recherches doctorales LOCEAN‐LTI de F. Kaly sur la variabilité́ diurne à interannuelle du contenu de l’atmosphère en aérosols désertiques (exploitation des mesures du Sahélian Dust Transect) Recherches doctorales LMD‐LPAOSF de M. Gueye sur l'amélioration et la validation de la représentation du soulèvement et du transport des poussières dans le modèle de climat LMDZ Travaux LATMOS publiés mettant en évidence l’influence des entrées humides Atlantique en Mauritanie sur le ralentissement du jet de basse couche nocturne, et la diminution de soulèvements de poussières désertiques Soutenance de thèse de D. Diouf LTI‐LOCEAN sur les poussières Sahariennes à partir des données SeaWiFS, et continuité́ via doctorat de F. Kali. Corédaction LATMOS du projet accepté DACCIWA à l’EU (FP72) d’étude des interactions végétation – aérosols ‐ nuages en Afrique de l’Ouest Recherches doctorales de L. Dieng (LPAOSF‐LOCEAN) sur les précurseurs des dépressions d'Afrique de l'Ouest Finalisation des recherches doctorales de C. Dione (LPAOSF‐LA/UPS) sur impacts conditions de surface sur la convection et la couche limite au Sahel Axe 3. L’océan régional : circulation et couplage avec l’atmosphère et la biogéochimie marine •
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Reconstruction des profils de salinité́ de l’océan Atlantique équatorial durant la thèse LTI‐LOCEAN de M. Bye Initiation de l'analyse postdoctorale menée par A. Piétri des données côtières de la campagne LOCEAN‐LPAOSF (Février‐Mars 2011) Avancée de l'analyse postdoctorale LPAOSF‐LOCEAN par M. Wade de l'effet sur les SST des propagations d'ondes côtières intrasaisonnières. Initiation d'une étude postdoctorale LPAOSF‐LOCEAN‐UCM(Madrid) par M. Wade de la prévisibilité́ statistique des variations de l'upwelling Mauritano‐Sénégalais. Analyse postdoctorale menée par P. Estrade des données UPSEN&UPSEN2, notamment dans le cadre du programme LOCEAN INSU‐LEFE‐IMAGO "FUSE", dédiée à la quantification des vitesses verticales. Analyse doctorale LPAOSF/LOCEAN par S. Ndoye des SST MODIS (période 2005‐2013) mettant en évidence la position du maximum d'eau froide sur le plateau en lien avec les vents in situ des stations disponibles. 8
Fin de la thèse LATMOS sur les couplages océan‐atmosphère dans le Golfe de Guinée de M. Leduc‐Leballeur Etude LATMOS‐LOCEAN de la réponse de la basse troposphère aux SST dans le golfe de Guinée printemps‐été dans les observations et deux réanalyses (ERAI et CFSR) • Recherches doctorales LTI‐LOCEAN sur la détermination des espèces phytoplanctoniques et de leur variabilité́ à partir des données SeaWiFS. • Continuation de l'étude doctorale de BC. Mbaye LPAOSF‐LOCEAN de l'effet des courants côtiers sur la dispersion des larves, notamment de la Sardinelle. Axe 4. Plateforme de modélisation et d’observation du climat et de l'océan d'Afrique de l'Ouest •
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MODELISATION: Mise en place au LMD d'une configuration LMDZ zoomé‐guidé de l'Afrique de l'Ouest, et de tests Introduction des aérosols saharien dans le modèle LMDZ. Evaluation sur l'Afrique de l'Ouest dans des configurations « zoomées » spécifiques. Prise en compte dans LMDZ des poches froides dans le soulèvement des poussières, permettant de réconcilier les simulations avec les observations qui montrent un maximum de charge en poussières en été́. Mise en place achevée au LATMOS d'une configuration WRF de l'Atlantique Tropical Est pour étudier l'influence des SST équatoriales sur le vent de mousson, l'humidité́, et son transport vers le continent. Implémentation finalisée du modèle RegCM 4.4 au LOSEC Mise en place LPAOSF‐LMD de l'extraction des sorties des modèles CMIP5 archivées à l'IPSL, en vue de développer une base de données restreinte pour la région Ouest Africaine au LPAOSF. Mise en place d'une configuration LOCEAN‐LPAOSF ROMS (emboitée 2WAY 10km+2km). Premières simulations au LPAOSF et évaluations des champs de surface. Réalisation d'une simulation LPO couplée physique biogéochimie (ROMS‐PISCES) de la façade Ouest‐Africaine (1980‐2009) au 1/4° avec zoom AGRIF au 1/12° sur l'upwelling côtier Sénégal‐Mauritanie OBSERVATION Réalisation LOCEAN‐LPO‐CRODT‐LPAOSF de la campagne UPSEN2 (21/02‐03/03/2013) à 14°N sur le plateau continental sénégalais : observation intensive de la circulation et structure thermohaline de l'upwelling du Sud Sénégal incluant 1) hydrologie et courantologie, 2) mesures de traceurs biogéochimiques, sels nutritifs, phyto et zooplankton, 3) Collecte d'échantillons de dépôt de poussière Réalisation LOCEAN‐LPAOSF de la campagne COCES2 (23‐25/03/2013) dédiée à la mesure des courants de surface de la grande côte sénégalaise. Participation CRODT à la campagne ECOAO (5/03‐20/03/2013) dédiée à l'écologie des ressources pélagiques Mise en place LOCEAN‐LTI d’une base de données journalières de 12 ans d’observations SeaWiFS sur la zone de l’upwelling sénégalo‐mauritanien (AOT et Chlorophylle) Continuation des déploiements de profileurs ARGO dans l’upwelling Mauritano‐Sénégalais, programme LOCEAN LEFE‐GMMC Installation de stations météo (anémomètres, température) dans les Universités de St Louis, Ziguinchor et Kawsara (Sénégal). Mission de maintenance du réseau LPAOSF d'anémomètres par ingénieur UCM(Madrid). Mise en place LATMOS d’une méthode détection et de suivi du déplacement de la dépression thermique Saharienne à partir des données de température de l’instrument spatial AMSUA Mise en place du projet d'exploitation et de mise en commun des données des sondeurs d'humidité́ et IASI, en plus de MSG, "humidité́ Sahara et Afrique de l'ouest" WP5. Formation au niveau Master et Doctorat, formation continue et mobilité́ Enseignements et encadrements à l'extérieur, avec mission des membres •
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Mise en place d’un Master commun UCADUVSQ “Statistique et environnement” (visite de A. Niang au LOCEAN en Mars 2013 (15 jours) et en Septembre 2013 (5 semaines). Cours du M2 LPAOSF 2013 par F. Hourdin en modélisation de l'atmosphère Cours de M2 LPAOSF 2013 par E. Machu "Introduction à la biogéochimie marine au LPAOSF Cours de M2 LPAOSF 2013 par A. Lazar "Introduction à la variabilité du climat de l'Atlantique tropical" Encadrement d'étudiants au LTI par S. Thiria et M. CREPON (2 semaines) Mission d’enseignement et de recherche de D. Badiane à l’Université́ de Conakry, Guinée (12‐23 Avril 2013) Cours de M1 Univ Ziguinchor 2013 par M. Wade, P. Estrade, M. Guèye, E. Machu et J. Mignot Plusieurs autres cours du M2 LPAOSF ont été assurés par les laboratoires partenaires du LMI UCM (Madrid) et Météo‐France / Univ. P. Sabatier (JP Lafore) Encadrements et mobilité́ de doctorants: Missions de : O. Farikou(LTI) au LOCEAN (1/11‐31/12 2012); S. Ndoye(LPAOSF) au LOCEAN (2.5 mois avril‐juillet 2013); M. Diakhaté (LPAOSF) au LATMOS (29/08‐31/12/2012) puis au LOCEAN (06/03‐31/07/2013); I. Camara 9
(LPAOSF) au LOCEAN (18/03‐18/07/2013); A.‐L. Dieng (LPAOSF) au LOCEAN (1/03‐30/06/2012); S. Cissé (LPAOSF) au LOCEAN (1/03‐30/05/2013 puis 1/09‐31/11/2013), Souleymane Sy au LOCEAN; lancement des thèses LPAOSF‐Univ Conakry de deux étudiants de Guinée, démarrées lors de leur missions d’un mois au LPAOSF; lancement de deux thèses LPAOSF‐UCM avec séjours à Madrid. Mobilité́ des membres (docteurs) vers les laboratoires partenaires du LMI: •
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séjour d'Abdoulaye Dème pour 2 mois au LMD en cours. séjour de Daouda Diouf en mars 2013 de 15 jours au LOCEAN séjour de B. Sow au LPO (Décembre 2011‐février 2012 , et Mai‐Juillet 2013) séjour de M. Camara au LTHE (Septembre‐Octobre 2012) séjour X. Capet au LPAOSF 2 semaines en mars 2013 MLD Eric Machu (4 mois de Mars à juin 2013) et Alban Lazar (2 mois de mai‐juin 2013) séjours prochains de Juliette Mignot (octobre 2013), M. Levy (octobre 2013) et MLD X. Capet (novembre‐
décembre 2013) pour cours de thèse et encadrement de travaux doctoraux WP6. Applications et Expertises pour la société •
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Corédaction et coanimation du programme accepté PREFACE (EU FP7) 2013‐2017 "Enhancing PREdiction oF Tropical Atlantic ClimatE and its impacts" Coordination du projet accepté ANR ACASIS sur la prévision des vagues de chaleur au Sahel et leur impact sur la santé. Coordination du programme en cours ANR ESCAPE Participation aux projets PRCGCI‐CRDI « Projet de renforcement des capacités du CSE pour la création et la gestion des connaissances pour l'innovation », MOLOA « Mission d’observation du Littoral Ouest Africain », CCAFS «Mobilisation et implication des acteurs nationaux dans la plateforme régionale d’échange entre chercheurs et décideurs sur l’adaptation aux changements climatiques », AEO3 “African Environnent Outlook” 3ème édition Contribution à la réalisation des études de vulnérabilité dans la cadre du Plan Climatique Territorial Intégré de la région de Dakar (partenariat régions de Dakar et Ile de France) Participation du LPAOSF et de l'ANACIM au Comité de pilotage de la composante Sénégal de la MOLOA dont le CSE est le coordonnateur régional Participation aux activités du Comité national Changement climatique du Sénégal, Projet de Gestion intégrée de la Zone Côtière du Sénégal, ORDINAFRICA, Rédaction et coordination du projet accepté tripartite France‐Brésil‐Afrique "Promouvoir la sécurité́ alimentaire en Afrique: une approche intégrée de la variabilité́ climatique et des politiques d’usage du sol (PROFSCluc)" Corédaction des projets France‐Brésil‐Afrique : CLIMACTE (Changements cLIMAtiques passés, présents, futurs et impacts en Afrique de l’Ouest et du Nord : Observations, modélisaTions et Évaluation) et GreenArid (projet accepté de conférence au Sénégal sur les changements d’usage des sols et le climat dans les régions semi‐arides). Participation au projet EU FP7 HELIX (construire de nouveaux scénarios de changement climatique et de ses impacts pour des niveaux de réchauffement extrêmes supérieurs à +2°C et de les décliner sur des régions cibles comme l’Europe, l’Asie et l’Afrique) participation au projet ANR CERAO (Auto‐adaptation des agro‐socio‐écosystèmes tropicaux face aux changements globaux ? Etude à long terme en vue d’une intensification écologique de la production de céréales dans les zones de savanes en Afrique de l’Ouest.) accepté D'ECLAIR à ECLAIRS: La recherche et les applications dans le domaine du climat et de ses composantes nécessitent une masse critique dans les centres de recherche. Le projet d'étendre le LMI existant à certaines actions de l'ancien projet SPLASH a été proposé lors de la dernière soumission du projet ECLAIR à l'IRD. L'intégration des collègues travaillant sur le Golfe de Guinée permettra de réunir les principales équipes universitaires et services nationaux d'Afrique de l'Ouest autour de domaines de recherche de pointe, tout en veillant à assurer l'exploitation des résultats au bénéfice des sociétés des pays concernés, dans l'esprit du programme AMMA et du PPR SREC. Plus précisément, les apports de cette structure seront de: • Etablir une plateforme de modélisation et de prévision du climat et de l'océan, intégrant entre autre une modélisation régionale couplée océan‐atmosphère inédite sur cette région ; • développer les capacités d'expertise et d'ingénierie des laboratoires partenaires en termes d’analyse, modélisation et mesure ; • contribuer à l’émergence de services opérationnels et de produits de type « services climatiques et indicateurs » en 1) soutenant le co‐développement et le transfert aux acteurs locaux des outils de modélisation et d’analyse de données, des bases de données et du savoir‐faire nécessaire pour leur exploitation 2) développant une réflexion avec les services opérationnels et les décideurs locaux et régionaux afin d‘élaborer les outils de suivi, d’alerte et de prévision répondant à leurs besoins 10
3) Plus-value scientifique de l’ouverture du LMI ECLAIR aux actions SPLASH
L’évolution de notre partenariat à travers ECLAIRS est vue de part et d’autre comme un moyen de renforcer et mutualiser les capacités de recherche et de formation des différentes institutions. Cette intégration des actions SPLASH dans le LMI ECLAIR permettra de couvrir plus largement les questions encore en suspens sur la Mousson, sur le rôle de l’océan, de l’occupation des sols et de l’évolution des zones côtières. Le présent projet d’évolution du LMI ECLAIR en ECLAIRS vise à renforcer les actions transversales qui pourront être développées en commun au sein des axes de travail existants dans le LMI ECLAIR : (i) sur la variabilité du climat et la mousson à l’échelle de la région ouest‐africaine, (ii) sur les mécanismes de la variabilité sur le continent; (iii) sur la circulation océanique régionale et les interactions avec l'atmosphère et la biogéochimie marine. Aussi, avec cette évolution, l’animation scientifique des différents axes de ECLAIR est renforcée avec les acteurs suivants : I Système climatique ouest­africain: Variabilité et prévisibilité intra­saisonnière à décennale Coordinateurs: S. Janicot (LOCEAN, France) et Yves Kouadio (LAPA‐MF, Côte d’Ivoire), T. Pellarin (LTHE, France) 1.1 Variabilité/prévisibilité intra­saisonnière­à inter­annuelle du système de mousson : 1.2 Variabilité des surfaces/interfaces Autres laboratoires nouvellement associés : CRC(France), GET(France), LACEEDE(Benin), IGT ( Côte d’ivoire) II Mécanismes de la variabilité sur le continent Coordinateurs : Aïda Diongue‐Niang (ANACIM, Sénégal) , Véronique Yoboué (LAPA‐MF), Théo Vischel (LTHE), C. Liousse (LA, France) 2.1 Les événements hydro­climatiques (hydrométéorologiques) à fort impact (variabilité, prévisibilité) 2.2 Chimie et aérosols atmosphériques (impact radiatif et variabilité du système de mousson) Autres laboratoires nouvellement associés : CRC(France), LACEEDE(Benin), IGT ( Côte d’ivoire), BIEMCO (France), SODEXAM (Côte d’Ivoire) III Circulation océanique et couplage avec l’atmosphère et la biogéochimie marine Coordinateurs Y. du Penhoat (LEGOS‐CIPMA ; Bénin), Vamara Koné (CRO, Côte d’Ivoire), Xavier Capet (LPO, France), E. Machu (LEMAR, France) 3.1 La circulation océanique régionale, les upwellings côtiers et hauturiers et le couplage avec l’atmosphère: 3.2 Le littoral et les zones côtières 3.3 Le couplage physique­biogéochimie et lien avec l’écosystème marin Autres laboratoires nouvellement associés : CRHOB(Bénin) IV Plateformes régionales de modélisation et d’observation Coordinateurs: Bernard Bourlès(LEGOS), E. P. Zahiri (LAPA‐MF), F. Hourdin (LMD, France), A. Deme (LPAOSF, Senegal), B. Kouassi (LAPA‐MF) et Eric‐Michel Assamoi (LAPA‐MF) 4.1 Modélisation climatique 4.2 Observation environnementale et climatique Autres laboratoires nouvellement associés : CRC, LTHE, BIEMCO (France), CRHOB, LACEEDE(Benin), CRO, IGT, SODEXAM (Côte d’Ivoire) V Formation : Coordinateurs: Norbert Hounkonnou (CIPMA, Benin), Saïdou Sall (LPAOSF, Sénégal), E. Baloïtcha (LHA, Benin), Georges Kouadio (LAPA‐MF), B. Sow (Univ. Zig ; Senegal) VI Applications et expertise pour la société Coordinateurs: B. Sultan (LOCEAN, Sénégal), J.A. Ndione (CSE, Senegal), Pauline DIBI KANGAH (IGT, Cote d’Ivoire), Souleymane Konaté (WASCAL), Fidele Yoroba (LAPA‐MF) 6.1 Impacts et applications 6.2 Expertise sur les scénarios climatiques CMIP5 et CORDEX­Afrique 6.2 Expertise et co­construction d'une plateforme d’information environnementale et climatique Autres laboratoires nouvellement associés : CRC, LTHE, BIEMCO (France), CRHOB, LACEEDE(Benin), CRO, IGT, SODEXAM (Côte d’Ivoire) Avec cette nouvelle configuration, cette évolution du LMI ECLAIR à ECLAIRS permettra de renforcer les actions transversales suivantes : (i) sur la variabilité du climat et la mousson à l’échelle de la région ouest­africaine Sur le continent, cette évolution vers ECLAIRS permettra de fournir et /ou améliorer les connaissances sur la structure des champs de pluie, la variabilité du système de mousson (variabilité spatiale et temporelle), le développement de méthodes permettant d’améliorer l’estimation des pluies (paramètre utile pour les systèmes 11
hydrologiques) par télédétection en combinant les mesures satellitaires et radar en vue de mieux quantifier la variabilité pluviométrique aux échelles pertinentes pour l’hydrologie et nécessaire pour alimenter les études d’impact hydrologique, de fournir des connaissances sur la disponibilité des ressources en eau et sur leur gestion intégrée. Plus particulièrement, cette ouverture du LMI ECLAIR aidera à une meilleure évaluation au niveau régionale du rôle de la surface continentale sur la variabilité des précipitations et sur la ressource en eau en général. D’une part, il s’agit de contribuer à comprendre comment la surface continentale, et spécialement l’humidité du sol influence la dynamique et la localisation des pluies. La stratégie scientifique prétend : o Déterminer à l’aide de la télédétection (SMOS), les modes de variabilité de l’humidité du sol et de l’ETR o Etudier l’évolution des occupations des sols (couverture végétale, états de surface) o Déterminer le rôle de l’humidité du sol, de la végétation sur le cycle de vie des systèmes convectifs D’autre part, il s’agit de mener une étude comparée du fonctionnement des bassins de l’Ouémé et celui du Niger au Bénin en vue de proposer les meilleures stratégies d’adaptation aux effets du changement climatique dans les domaines de la gestion des ressources en eau, de la prévision des crues d’inondation et des déficits pluviométriques graves. Dans le cadre de ECLAIRS, il s’agit de s’appuyer donc sur l’ensemble des résultats de recherches déjà disponibles (RIVERTWIN, AMMA‐CATCH, IMPETUS, OUEME‐2025) pour : o Caractériser le fonctionnement hydroclimatique du bassin ; o Modéliser le fonctionnement hydrologique dans une perspective de gestion intégrée des ressources en eau ; o Analyser l’impact de la dynamique des états de surface sur les écoulements du bassin. Cet axe de recherche est au cœur de la phase 2 du programme AMMA et les nouveaux laboratoires impliqués dans cet axe de recherche sont le LAPA‐MF, l’IGT et la SODEXAM (en Côte d’Ivoire), le LACEEDE (au Bénin), le LTHE, le CRC et le GET (en France) (ii) sur les mécanismes de la variabilité sur le continent Cette nouvelle configuration du LMI ECLAIR permettra d’une part de mieux comprendre l’évolution récente des événements hydrologiques et météorologiques à fort impact en Afrique de l’Ouest et d’autre part, de caractériser la variabilité des aérosols et de leur impact radiatif en Afrique de l’ouest. Evolution récente des événements hydrologiques et météorologiques à fort impact En effet, qu’ils soient secs ou humides les événements climatologiques extrêmes ont des conséquences environnementales et sociétales immédiates : pertes de vies humaines, destruction d’infrastructures et biens matériels, pertes de bétail et destruction des cultures; et induites : augmentation du prix des aliments accentuant l’insécurité alimentaire, risques sanitaires liés aux maladies vectorielles et épidémiques, déplacement des populations. La forte croissance démographique notamment dans les villes, le changement d’occupation du sol qui l’accompagne (déforestation pour bois de chauffage, augmentation des surfaces cultivées au détriment de la végétation naturelle, habitations en zones inondables), ainsi que l’absence de programmes de mitigation accentuent la vulnérabilité des populations ouest africaines aux événements hydrologiques extrêmes (Tarhule 2005; Tschakert et al. 2010; Di Baldassarre et al. 2010). Les récents travaux de thèse de Panthou (2013) menés au LTHE ont permis d’actualiser nos connaissances sur les précipitations extrêmes en Afrique de l’Ouest et leur évolution de 1950 à nos jours au Sahel. Cependant, un grand nombre de questions scientifiques restent posées autour des événements à fort impact en Afrique de l’Ouest : o Si les travaux de Panthou (2013) comblent un manque évident de documentation sur les précipitations extrêmes en Afrique de l’Ouest, l’étude de leur évolution ne couvre que la région du Sahel Central. Il est donc essential de documenter l’évolution des extrêmes sur le Sahel Occidental et sur les pays du Golfe de guinée afin d’identifier de potentiels contrastes régionaux en lien avec les contrastes climatologiques connus dans la région. o Le réchauffement climatique en Afrique devrait être plus important qu’au niveau mondial. Il faut donc s’attendre à une augmentation des phénomènes de type canicules, en particulier dans les régions arides et semi‐arides d’Afrique de l’Ouest. Les conditions sèches persistantes dans la région posent notamment la question de l’évolution des vagues de chaleur qu’il est nécessaire de mieux documenter. o Les conditions climatiques et la dynamique atmosphérique et/ou océanique associées à la mise en place des événements à fort impact, qu’ils soient liés aux événements de précipitation extrême ou au vagues de chaleur, sont encore mal connus. Comprendre de façon rétrospective le rôle des mécanismes synoptiques et météorologiques à l’origine des événements à forts impact est une condition requise pour anticiper l’évolution future de ces événements en lien avec réchauffement globale. 12
Le financement cette année des projets PARRAF RHYVA sur la gestion des risques hydrométéorologiques dans les villes africaines et de l’ANR ACASIS sur les canicules en Afrique de l’Ouest dans lesquels les institutions de ECLAIRS sont impliquées est une bonne opportunité pour la mise en œuvre de cet axe de recherche et pour la coordination des activités au niveau régionale. Plus particulièrement, les nouvelles institutions impliquées ici sont le LTHE, le CRC (en France), le LAPA‐MF et la SODEXAM (en Côte d’Ivoire). Variabilité des aérosols et de leur impact radiatif Par ailleurs, des études récentes on fait ressortir le rôle non négligeable des aérosols dans les processus climatiques. En Afrique de l’ouest, les poussières générées par le vent sont l’une des composantes majeures des aérosols atmosphériques. A cela s’ajoute les aérosols d’origine anthropique et ceux des feux de biomasse. Le rôle de ces aérosols est encore mal compris par manque d’informations utiles sur leur distribution spatio‐temporelle et leurs propriétés physico‐chimiques qui déterminent leur impact sur le climat. Les propriétés optiques des aérosols déterminent le forçage radiatif de ces aérosols sur le climat. Certaines études ont montré que les aérosols pouvaient avoir tendance à diminuer la pluviométrie, entraînant une augmentation de la pression anthropique sur l’environnement, la dégradation des terres et donc une augmentation de la production de poussière. Les paramètres optiques d’aérosols introduits dans la plupart des modèles radiatifs proviennent des données globales terrestres. Quand on connait l’importance des échanges de flux radiatifs dans les phénomènes de convections atmosphériques et des changements climatiques, la bonne connaissance de tous les paramètres physiques pouvant influencer ces échanges est nécessaire. Le présent projet vise à apporter une réponse à cette préoccupation en ce qui concerne la contribution des aérosols de l’Afrique de l’Ouest ainsi que leurs impacts sur les précipitations dans une région ou leur influence climatique est reconnue pour être la plus importante au monde. Nous proposons dans ECLAIRS : o de déterminer les paramètres physiques des aérosols à partir de mesures photométriques du rayonnement solaire effectuées et à effectuer à Lamto (côte d’Ivoire) et à Niamey (Niger). D’utiliser ces paramètres pour améliorer ou adapter des modèles atmosphériques atmosphériques régionaux tel que RegCM4; o de calculer la concentration de carbone (Black Carbon) à partir de mesures effectuées et à effectuer à l’aide d’un aéthalomètre à Lamto ; o d’estimer l’impact radiatif des aérosols sur le climat régional et sur les précipitations en particulier à l’aide du module radiatif de modèle RegCM. Le financement cette année du projet européen DACCIWA dans lequel beaucoup d’institutions de ECLAIRS sont impliqués aidera à la mise en œuvre de cet axe de recherche. Les nouvelles institutions impliquées dans cette action sont le LAPA‐MF, SODEXAM, IGT (Côte d’Ivoire), le LA et BIEMCO (France) Cette évolution vers ECLAIRS renforce, complète et exploite les travaux et les bases de données du projet AMMA; Il offre aussi l’opportunité de travailler sur des sites en zones guinéenne et soudano‐guinéenne restées peu explorées lors de campagnes de mesures précédentes. Avec BIEMCO et en collaboration avec WASCAL (programme du Gouvernement Allemand), nous aurons l’opportunité de travailler sur de nouveaux sites en zones guinéenne et soudano‐ guinéenne (Lamto et Comoé en Côte d’Ivoire) où les interactions entre les changements environnementaux et sociétaux sont étudiés mais où il reste à consolider une description des changements du climat et à investiguer le lien potentiel entre modifications des conditions de surfaces et variabilité pluviométrique. (iii) sur la circulation océanique régionale et le couplage avec l'atmosphère et la biogéochimie marine Les mécanismes physiques relatifs à la dynamique de l’océan régional et côtier, au couplage avec l’atmosphère, et les processus biogéochimiques relatifs au couplage avec les écosystèmes marins à la base de ces différents phénomènes font l'objet d'un certain nombre de questions scientifiques que nous nous proposons d'étudier au sein du LMI, en liaison avec les caractéristiques régionales de l’Afrique de l’ouest. En effet, l’évolution vers ECLAIRS permettra d’une part de consolider la dimension régionale des recherches océanographiques et d’autre part, de regrouper en un tout cohérent les différentes initiatives sur le Golfe de Guinée et sur la façade Sénégalo‐
mauritanienne. ECLAIRS contribuera ainsi à renforcer durablement le potentiel scientifique national et régional autour de cette thématique. Étude de la circulation et de sa variabilité dans les systèmes d’upwellings côtiers Pour comprendre la circulation et de sa variabilité en fonction des différents forçages dans les systèmes d’upwelling de l’Afrique de l’Ouest, à des échelles allant du sous bassin (~ 100 km) au proche côtier (~ 1km). o L’upwelling Sénégalo‐Mauritanien est une zone océanique côtière très productive située le long de la côte Africaine entre 28°N à 10°N. Le long de la côte Sénégalaise (entre 20°N et 10°N) il présente une forte 13
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variabilité saisonnière, en terme d'intensité et d'extension spatiale de l'upwelling (Lathuilière et al., 2008) mais aussi en terme de transport de masse et de flux de chaleur. Les upwellings le long de la côte Ivoiro – Ghanéenne présentent des caractéristiques différentes : upwelling saisonniers, ils sont d’extension et d’intensité moins importantes et leur dynamique est plus complexe et les mécanismes physiques pilotant leur variabilité est mal connue (forçage du vent, ondes côtière, effets topographiques). Leur intensité est également influencée par les conditions près de l’équateur. L’un des mécanismes potentiellement importants est le rôle des ondes côtières se propageant le long de la côte (Polo et al., 2008). Ces ondes intrasaisonnières modulent la température de surface et la stratification océanique (Polo et al., 2008), et pourraient rétroagir sur la couche limite atmosphérique et modifier le vent local. Un second mécanisme est le rôle du vent de surface de fine échelle sur la circulation côtière à fine échelle (~ 1 km). A l’échelle du sous‐bassin, la plupart des modèles d’océan présentent des erreurs de température de surface importantes dans les régions d’upwellings de bord est. Les températures simulées sont généralement trop chaudes, et les erreurs peuvent atteindre plusieurs degrés dans les modèles couplés globaux. Il en résulte une mauvaise représentation de l’état moyen en général, et du cycle saisonnier du Climat ouest‐africain en particulier, dans les modèles couplés climatiques. C’est un problème considéré comme majeur pour la prédictibilité du Climat en Afrique occidentale. Une étude fine de l'upwelling régional et de ses sous‐domaines permettra de mieux appréhender l’enchaînement des processus océaniques qui participent à l’établissement de ces biais. Elle permettra également de résoudre les échelles et processus pertinents pour mieux appréhender les interactions entre les populations des zones littorales et leur environnement côtier. En lien avec le consortium AWA, un intérêt particulier sera porté sur les processus physiques susceptibles d’altérer l’abondance et le recrutement des espèces de petits pélagiques peuplant les régions côtières, qu’ils soient d’origine locale ou pilotés par la plus grande échelle. Cette étude sera faite à a fois à l’aide d’observations in‐situ (radiales de la côte vers le large de T,S et champs de vitesses à des intervalles régulier – voir par exemple les campagnes UPSEN réalisées en en 2012 et 2013 au large du Sénégal), satellitaires (SST – thèse en cours de S. Ndoye LPAO‐SF/LOCEAN ‐ , couleur de l’océan dans la continuation de celles entreprises au LTI), et de méthodes statistiques (classification neuronale). Elles s’appuieront aussi sur les réseaux côtiers mis en place tels le réseau d’observations côtières PROPAO Pour étudier les mécanismes en jeu, des simulations numériques seront effectuées avec les modèles régionaux ROMS et NEMO forcées par différents produits de vent (satellite ou issus de modèles) afin de représenter correctement la réponse de la dynamique océanique aux fines échelles du forçage atmosphérique côtier. Ces fines échelles seront également l’objet de mesures spécifiques lors des différentes campagnes en mer à venir. Étude des mécanismes d'interactions entre l'océan, l'atmosphère et le continent à l’échelle du bassin L'étude des interactions océan – atmosphère au niveau du front nord de la langue d'eau froide saisonnière a montré que ce couplage générait une forte variabilité bi‐hebdomadaire dans le Golfe de Guinée (de Coetlogon et al. 2009). Or, les coups de vent à l'origine d'un refroidissement dans la zone du front de SST précèdent aussi une signature très significative de l'humidité au‐dessus du continent ouest‐africain. Une analyse diagnostique d’observations satellitaires et des réanalyses ERA‐Interim et CFSR a mis en évidence le mécanisme d’interaction océan‐atmosphère qui relie les coups de vent issus de l’anticyclone de Ste Hélène au développement convectif au nord du Golfe de Guinée et sur la côte, et montré son rôle dans l’évolution saisonnière de la mousson (Leduc‐
Leballeur et al, 2011, 2012). Afin d’explorer plus en détails ces mécanismes, et d’analyser les processus côtiers inaccessibles avec les données (i.e. le cycle diurne), le modèle WRF, couplé au modèle ORCHIDEE de surface continentale, sera utilisé dans un premier temps en mode forcé par les observation de surface de l’océan, puis en mode couplé avec un modèle océanique (NEMO). Avec cet outil, nous pourrons effectuer un diagnostic complet de ces mécanismes de couplage océan – atmosphère – continent. Pour approfondir la compréhension des relations entre le vent et la SST dans l’Atlantique tropical Nord Est, nous nous appuierons également sur d’autres simulations numériques forcées. A moyenne échelle dans l’atmosphère, une version du modèle atmosphérique LMDZ (à une résolution de 50 km dans le cadre de CORDEX) est disponible. Il s'agira dans un premier temps d'évaluer le réalisme des simulations des tensions de vent du modèle LMDZ en utilisant les observations et réanalyses. Une thèse sur les «Interactions intra‐saisonnières entre températures et vents à l’échelle des sous bassins de l’Atlantique tropical» est en cours au LPAOSF. La salinité joue un rôle important pour le climat tropical à travers ses effets sur la stratification de l’océan et potentiellement sur les courants. Ces effets sont particulièrement sensibles dans le Golfe de Guinée où les apports d’eau douce sont importants et les précipitations localement fortes. De plus dans cette région la couche de mélange océanique est de faible épaisseur conduisant à des effets important sur les échanges et sur le 14
mélange. Une thèse est en cours ( C. Da‐Allada, en co‐tutelle UPS/ UAC) sur la compréhension du cycle annuels et de la variabilité interannuelle (Da‐Allada et al, 2013). Ces études seront développées à partir des observations des satellites SMOS et MEGHA‐TROPIQUES. L’étude des mécanismes physiques relatifs à la dynamique de l’océan régional et côtier, au couplage avec l’atmosphère, et les processus biogéochimiques relatifs au couplage avec les écosystèmes marins sera facilitée avec le financement cette année du projet européen PREFACE dans lequel beaucoup d’institutions de ECLAIRS sont impliquées. Plus particulièrement, cet axe de recherche va concerner les nouvelles institutions suivantes : le CRHOB et la CIPMA (au Benin), le CRO et le LAPA‐MF (en Côte d’Ivoire) et le LEGOS (France). 4) Plus-value institutionnelle de l’ouverture du LMI ECLAIR aux actions SPLASH
Les nouvelles institutions impliquées dans le LMI ECLAIRS ont des collaborations et/ou publications en commun qui remontent au début de la création du réseau AMMANET et du montage du programme AMMA. Le vivier de jeunes chercheurs africains déjà impliqués ou formés sur ces thématiques constitue un socle favorable pour la réflexion et permettra de renforcer la coopération Sud‐Sud autour de questions scientifiques qui sont de véritables préoccupations sociétales. A propos des nouveaux laboratoires rejoignant l’équipe de direction du LMI ECLAIRS : (i) L’implication du LAPA‐MF dans les projets COPT, EPSAT et AMMA a donné lieu à un certain nombre de travaux sur la dynamique des nuages convectifs dont l’étude est faite, de façon théorique par modélisation, et de façon expérimentale par l’observation de la structure des systèmes précipitants (mesures in situ, Radar, Satellite). Le LAPA‐MF a une expertise dans le domaine des radars météorologiques, notamment en ce qui concerne i) la détermination des pluies via les algorithmes radar et ii) les outils de traitement des données radar. Ses champs d’investigation concernent aussi la variabilité climatique en Afrique de l’Ouest, à travers l’étude de paramètres tant physiques, océaniques que chimiques. Dans le cadre de collaborations internationales, cette équipe a démontré son expertise en modélisation atmosphérique et études climatiques (avec le LTHE et le Laboratoire d’Aérologie), en études océanographiques portant sur l’Atlantique tropical et plus particulièrement le Golfe de Guinée en collaboration avec le LEGOS. Le LAPA‐
MF a des relations étroites avec des équipes de l’IRD depuis de nombreuses années. Depuis les années 1990 des chercheurs du LAPA‐MF ont participé aux programmes de recherche initiés par l’IRD, tant dans le cadre de WOCE (participation à la campagne CITHER 1) que de CLIVAR (participation aux campagnes EQUALANT et du programme PIRATA), et ont bénéficié à la suite d’EQUALANT de soutiens du DSF/IRD pour effectuer des séjours scientifiques à Toulouse (LEGOS), à Brest (antenne LEGOS et US IMAGO) ou à Paris (LOCEAN). Ils ont également été impliqués activement dans le programme AMMA, et notamment ont participé à certaines campagnes du programme EGEE. Le LAPA‐MF contribue également au réseau de marégraphes côtiers en Afrique de l’ouest dans le cadre du programme international Global Sea Level Observations System ‐GLOSS. Le LAPA‐MF est un des partenaires principaux dans le cadre de programmes régionaux (eg. : Ocean Data and Information Network for Africa ‐ODINAFRICA‐ ; Guinea Current Large Marine Ecosystem ‐GCLME‐) ainsi que dans le cadre du Programme Régional d’Océanographie Physique en Afrique de l’Ouest (PROPAO) mené depuis 2007 en relation avec des partenaires régionaux et l’IRD (LEGOS). (ii) Le LTHE est porteur de SO/ORE (Système d’Observation / Observatoire de Recherche sur l’Environnement) au Niger depuis 1990 et depuis 2000 au Bénin et ensuite au Mali. Les études pluridisciplinaires seront menées en priorité sur les sites de méso‐échelle de ce SO, sur lesquels il existe un jeu de données hydrométéorologiques unique. L’opportunité offerte par les missions satellitaires récentes (SMOS et Megha‐Tropiques) en termes de télédétection des précipitations, de l’humidité du sol et de salinité de surface océanique, combinée aux données de MSG (Meteosat Seconde Génération) et d’autres satellites d’observation de la Terre pour l’étude de l’influence des surfaces continentales et océaniques sur la dynamique des systèmes précipitants à l’échelle régionale et sur les sites du SO AMMA‐
CATCH. Le LTHE est fortement impliqué dans l’exercice de calibration/validation de SMOS et le GET coordonne celui de Megha‐Tropiques. De même, le LEGOS est impliqué (co‐PI) dans l’exploitation des mesures altimétriques du futur programme SALTA‐Altika, qui pourront être combinées aux autres programmes altimétriques en cours pour les études de la dynamique du niveau marin. Le LEGOS est aussi fortement impliqué dans Megha‐Tropiques (Rémi ROCA) et dans SMOS (Thierry DELCROIX). (iii) L’implication du LEGOS dans ECLAIRS permet en effet de renforcer la dimension océanique de la Mousson afin de comprendre les téléconnexions entre conditions de surface océanique et dynamique des systèmes précipitants. Le LEGOS est porteur des ORE PIRATA et SSS. Les études concernant l’océan reposeront en partie sur les mesures acquises (dont données des campagnes annuelles réalisées dans le Golfe de Guinée 15
dans le cadre de PIRATA) grâce à ces observatoires. Le LEGOS a été par ailleurs maître d’œuvre dans le Programme Régional d’Océanographie Physique en Afrique de l’Ouest (PROPAO) financé par le FSP RIPIECSA donnant ainsi accès aux données du réseau de mesures côtières et à la banque de données régionales développés pendant ce programme. Il développe à présent une thématique érosion côtière. Le LEGOS, le LAPA‐MF, le CRO, le CRHOB sont dans la Jeune Equipe Associée à l’IRD « Analyses Littorales, Océaniques et Climatiques au Nord du Golfe de Guinée » (2010‐2013) et l’intégration de cette JEAI dans ECLAIRS est une opportunité pour consolider les acquis et développer le partenariat avec le LPAOSF et le LOCEAN. Les nouveaux laboratoires rejoignant le LMI ECLAIRS ont une réelle expertise dans les domaines du climat, des surfaces continentales et de l’océan et acceptent de se coordonner et de partager des outils numériques et de diagnostiques, ainsi que des méthodologies (modélisation, télédétection, SIG, géostatistique, etc) pour contribuer à renforcer la dynamique en cours dans la région. Les laboratoires nouvellement associés au LMI ECLAIRS (statut de laboratoire associé) sont: En France  Le CRC (Centre de Recherches de Climatologie), Dijon  Le GET (Géosciences Environnement Toulouse), Toulouse  Le LA (Laboratoire d’Aérologie), Toulouse  BIEMCO (Biogéochimie et écologie des milieux continentaux), Paris En Côte d’Ivoire  Le Centre de Recherches Océanographiques (CRO)  L’Institut de Géographie Tropicale (Université Abidjan Cocody)  La SODEXAM (Direction de la Météorologie) Au Bénin  Le LACEEDE (Lab. Pierre Pagney : Climat – Eau – Ecosystèmes et Développement)  Le CRHOB (Centre de Recherches Hydrographiques et Océanologiques du Bénin) ECLAIRS est fondé sur la complémentarité des différentes plateformes d’observation, d’analyse, de formation et de modélisation. Le LMI ECLAIRS s’intègre dans la PPR « Sociétés Rurales, Environnement et Climat en Afrique de l’Ouest » et s’appuie sur les récents résultats du programme AMMA. L’intégration de ces différentes plateformes est indispensable et devrait apporter une meilleure visibilité de l’ensemble du dispositif pour l’IRD. En effet, ce LMI s’inscrit pleinement dans au moins 3 des priorités thématiques scientifiques majeures de l’IRD :  Changement climatique et aléas naturels  Ressources en eau et accès à l’eau  Écosystèmes et ressources naturelles. Le LMI ECLAIRS est dans la continuité des programmes précédents pilotés ou copilotés par l’Institut ou fortement soutenu par l’IRD et profite pleinement des avancées réalisées durant ces programmes. Il s’inscrit, de plus, dans l’aire géographique prioritaire que constitue l’Afrique sub‐saharienne, pouvant s’appuyer, plus que jamais, sur la communauté scientifique émergente que l’Institut a contribué à y former et/ou à y renforcer. 5) Evolution dans la mise en œuvre de l’axe « Formation »
Sur le plan de la « formation », le LMI ECLAIRS permettra le renforcement des capacités d’enseignement et d’échanges avec possibilité de cursus communs, de cours croisés, d’échanges de cours et d’enseignants ; Ce sera une opportunité pour certaines formations de bénéficier et/ou de participer à de nouveaux cursus et d’élargir l’éventail des enseignements proposés par effet d’échelle et de synergies. Cette nouvelle configuration sera un cadre propice pour un renforcement des collaborations inter‐universitaires entre les universités françaises et les universités d’Afrique de l’Ouest autour de projets de recherche et de formation conformément aux recommandations de la Conférence des Présidents d’Universités; Certains experts des institutions impliquées dans SPLASH contribuent déjà aux enseignements en Côte d’Ivoire et au Bénin. Il s’agit de profiter du LMI ECLAIRS pour développer les relations avec le Sénégal et renforcer les activités d’enseignement mais aussi dans l’encadrement des étudiants. Les activités de formation dans le LMI ECLAIRS se déclinent en 3 axes :  Axe 1 : Intervention dans les Master et co‐encadrement de stages M2R :  Axe 2 : Thèses en cotutelles  Axe 3 : Ecoles thématiques 16
Cette mise en réseau est d’autant plus souhaitable que des partenariats entre formations doctorales existent déjà ou sont en cours de montage : Avec la Côte d’Ivoire, une convention entre l’Université de Grenoble et l’Université d’Abidjan‐Cocody est en cours de montage ; l’Université de Grenoble sera représentée par le LTHE et l’IGA et l’Université d’Abidjan‐Cocody par le LAPA‐MF et l’IGT. Au Bénin, il y a une convention entre l'Université Paul Sabatier de Toulouse et l'Université d'Abomey‐Calavi (UAC, CIPMA); la co‐diplomation est effective depuis Janvier 2011 dans le cadre du Master en Océanographie Physique et Applications. Il existe déjà un partenariat fort entre les Universités de Jussieu et l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar à travers les laboratoires impliqués dans ECLAIRS. Le projet tripartite AWA (océanographie régionale et ressources) France‐Allemagne‐Afrique de l’Ouest AWA « Ecosystem Approach to the management of fisheries and the marine environment in West African waters” coordonné par Patrice Brehmer (LEMAR‐IRD) réunit 17 partenaires africains, 11 français et 6 allemands, dans le but de mettre en place un partenariat stratégique capable de développer une vision et la base scientifique pour une ‘approche écosystémique de la gestion de l’environnement marin’ (EAMME ; acronyme anglais) dans les eaux ouest africaines. Les institutions impliquées dans ECLAIRS contribueront au WP5 pour assurer la formation continue au travers de missions de terrain et d'écoles thématiques à l’échelle sous‐régionale Les nouvelles formations doctorales concernées par le LMI ECLAIRS sont : Bénin : Université Abomey­Calavi  Chaire Internationale en Physique Mathématique et Applications (CIPMA, Chaire UNESCO) : o Chaire TOTAL (depuis octobre 2012) : Formation doctorale et Master 2 Régional d’Océanographie Physique et Applications. Ce master est co‐habilité par l’Université d’Abomey – Calavi (Benin) et l’Université Paul Sabatier de Toulouse (UPS). Il fait partie intégrante de la proposition de formation de l’UPS, les étudiants obtenant un diplôme de l’UAC et de l’UPS o Master 2 Hydrologie et Gestion Intégrée des Ressources en Eau et Doctorat  Ecole doctorale pluridisciplinaire (EDP) o Géosciences et Aménagement du territoire o Environnement et Santé o Environnement et Développement Côte d’Ivoire : Université Félix Houphouët Boigny de Abidjan – Cocody  l’Ecole Doctorale « Climats, Ressources Naturelles et Innovations » o M2R « Physico‐Chimie de l’Océan et de l’Atmosphère» 6) Evolution des plateformes d’observation et de modélisation
Cette ouverture de ECLAIR vers les actions SPLASH aidera à une meilleure synergie entre les différentes plateformes d’observations continentales (SO AMMA‐CATCH) et océaniques (les SOERE PIRATA, SSS et le réseau PROPAO). Cette intégration des plateformes océaniques et continentales contribuera ainsi au développement de la plateforme régionale de modélisation et de la plateforme d’informations environnementales et de services climatiques que le LMI ECLAIR envisageait de mettre en place. Une plateforme scientifique commune pour la partie continentale : le SO AMMA­CATCH Le LMI ECLAIRS s’appuiera sur le SO AMMA‐CATCH dont les objectifs sont (i) de documenter la variabilité interannuelle, (ii) de mener des études de processus et (iii) des études de modélisation. Le but central d'AMMA‐
CATCH est d'observer simultanément, et de manière cohérente en termes d'échelles spatio‐temporelles, les différentes composantes de la mousson d'Afrique de l'Ouest, et ce pour plusieurs cycles saisonniers. Les études des processus visent à mieux comprendre l'impact de la variabilité de la mousson d'Afrique de l'Ouest sur les ressources en eau. Les données haute résolution recueillies dans le cadre de l'observatoire seront utilisées pour valider les paramétrisations de modèles, en prenant en compte les variabilités de petite échelle. Les questions liées aux effets d'échelles sont en effet centrales pour la modélisation hydro‐climatique et les modèles de climat ont actuellement une résolution trop grossière pour être utilisés tels quels dans les études d'impact. Il est donc nécessaire de développer des outils de désagrégation pour caractériser les effets des scénarios climatiques aux petites échelles. Des plateformes intégrées sur l’océan : les SOERE PIRATA, SSS et le réseau PROPAO L’observatoire tripartite (France, USA et Brésil) PIRATA « Prediction and Research Moored Array in the Tropical Atlantic », labellisé ORE puis SOERE en France, et coordonné au LEGOS/OMP (Observatoire Midi‐
17
Pyrénées), a été mis en place en 1997 dans l’océan Atlantique tropical (Bourles et al., 2008) consiste en un réseau constitué de 17 bouées météo‐océaniques de type ATLAS, de deux mouillages courantométriques (à l’équateur, aux longitudes 23°W et 10°W), de stations météorologiques (à São Tomé, Fernando de Noronha et St Pierre St Paul) et d’un marégraphe (à São Tomé). De ces 17 bouées, 4 sont situées dans le Golfe de Guinée (le long de 10°W aux latitudes 10°S, 6°S et 0°N, et à 0°E‐0°N). PIRATA, dont les données sont en libre accès pour la communauté scientifique, est un réseau en grande partie destiné à l’opérationnel, et en ce sens les données mises à disposition en temps quasi‐réel via internet sont utilisées dans les modèles océaniques, atmosphériques et couplés. Ces données sont utilisées notamment pour: i) la validation et l’amélioration de modèles numériques, ii) la validation de produits, iii) le suivi et la compréhension des mécanismes régissant les variations des conditions observées dans les couches supérieures océaniques, iv) des études de processus. Sea Surface Salinity (SSS): Cet observatoire, coordonné par le LEGOS/OMP, consiste à acquérir et mettre à disposition de la communauté scientifique des mesures in situ de température et salinité de surface océanique, obtenues à partir de navires marchands et océanographiques. En Atlantique tropical, où se rencontrent de fortes variations de la salinité de surface (fortes salinités dans les sub‐tropiques, faibles salinité dans les régions équatoriales en raison des précipitations et des apports des deux plus grands fleuves mondiaux: l’Amazone et le Congo), la salinité joue également un rôle essentiel dans les couches supérieures océaniques car elle module l’épaisseur de la couche de mélange et contribue ainsi à réguler les échanges de chaleur entre la surface et les couches inférieures de l’océan. Les fortes dessalures observées dans le Golfe de Guinée sont susceptibles de modifier la stabilité de la couche de mélange, et donc la répartition spatiale des SST pouvant influer sur les échanges océan‐atmosphères. Le Réseau côtier PROPAO: Elaboré dans le cadre du Programme Régional d’Océanographie Physique en Afrique de l’Ouest (PROPAO) soutenu par le FSP‐RIPIECSA (2007‐2010), et coordonné par le CRHOB au Bénin, un réseau de mesures de la SST côtière a été déployé entre le Nigeria et la Côte d’Ivoire (entre 2005 et 2008). Une banque de données côtières régionale a également été élaborée, contenant l’ensemble des données historiques disponibles (SST, SSS, vent), et de mesures de vent côtiers obtenues dans les aéroports côtiers depuis 1997 (collaboration Météo‐France). Ce réseau, maintenant opérationnel, vise à être pérennisé et étendu vers l’est et l’ouest. Il vise aussi à y inclure les observations du suivi du littoral. Plateforme régionale de modélisation L’UNESCO a labellisé l’Université Félix Houphouet Boigny de Abidjan‐Cocody avec le projet MOCCAD en lui offrant une puissance de calcul de l’équivalent de 48 processeurs avec un accès aux grilles de calcul internationales (EGEE et SAFGRID). Le LAPA‐MF est très dynamique dans le développement d'une modélisation climatique régionale avec RegCM grâce a la puissance du calcul distribué sur un calculateur d’au moins 64 nœuds, extensible à 124 ou 248 nœuds, et disposant d’environ 60 TB d’espace de stockage. La coopération scientifique avec des chercheurs de l’ICTP et de l’IRD a été d’un apport considérable. Cette coopération scientifique s’est bâtie sur plusieurs années à la faveur des projets AMMA et RIPIECSA soutenus par l’IRD. Dans le cadre du LMI ECLAIRS, il est envisagé d’installer d’autres modèles régionaux. L’objectif affiché est de monter une plateforme régionale de modélisation entre le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Plateforme d’informations environnementales et de services climatiques L’objectif de cette plateforme sera de développer, à partir des résultats de la recherche, des mesures issues des observatoires et des différentes bases de données existantes, des applications et des produits utilisables par les services nationaux, les institutions régionales, les institutions de développement et les décideurs. Cette plateforme devra viser spécifiquement:  à identifier et développer des applications, des outils et des produits de la recherche les plus à même de présenter une plus value pour le développement des pays du sud;  à proposer localement une offre d’expertises de haut niveau à travers le réseau AMMANET pour contribuer à la mise en œuvre des plans d’actions et programmes régionaux sur l’environnement. Cette plateforme est importante pour la valorisation des observations et des résultats des programmes de recherche AMMA, RIPIECSA et du LMI ECLAIRS mais, elle a pour vocation de fournir des informations pertinentes et de qualité facilement utilisables à destination de la communauté scientifique, des chercheurs et étudiants africains, et des décideurs en charge de questions environnementales et des stratégies d’adaptation. En effet, dans le cadre du LMI ECLAIRS, des outils d’analyse seront développés et mis à disposition des chercheurs et étudiants permettant le traitement des observations, des résultats de modèles. Cette plateforme s’appuiera sur les données in situ, sur les produits satellitaires et les produits issues de la modélisation et les données des réseaux d’observations. Elle sera intégrée à la plateforme PPR SREC. 18
7) La nouvelle gouvernance du LMI ECLAIRS
Le Comité de Direction du LMI (CD) Il est composé de :  Le Directeur du LMI, Président du Directoire, en charge de la Formation (Amadou Gaye)  un Directeur‐Adjoint chargé de la Science (Alban Lazar)  un Directeur‐Adjoint chargé de l'Expertise et des Applications (Abourahamane Konaré)  un Directeur‐Adjoint chargé du Partenariat et de la Mobilisation des Ressources (Arona Diedhiou) Les membres du Comité de Direction veillent au bon fonctionnement du LMI et organisent les réunions du Comité Scientifique et du Comité de Pilotage. Plus particulièrement, le directeur et les directeurs‐adjoint:  Managent les ressources financières et matérielles du LMI pour assurer l’animation scientifique.  Guident les activités du LMI en accord avec les thématiques scientifiques et la politique scientifique de l’IRD, en coordination avec les directeurs des unités concernées  Proposent des partenariats avec des institutions du Sud afin de renforcer les capacités de recherche et d’enseignement  Encouragent la participation du personnel du LMI aux taches d’expertises, valorisation  Sont garants de l’application de règles d’éthiques  Rédigent un rapport annuel d’activité envoyé aux différentes parties Le CD se réunit une fois par mois (par visio) et une fois par semestre dans un des pays couvert par le LMI. Le Comité Scientifique (CS) : Le LMI se dote d’un Comité Scientifique qui sera mis en place dans le mois après le début du LMI. Le CS est composé par le Comité de Direction du LMI et les principaux responsables des différentes actions scientifiques qui structurent le projet. Des personnalités extérieures pourront être impliquées. Le CS se réunit une fois par semestre dans un des pays couvert par le LMI. D’un point de vue pratique, seul un (1) responsable de chaque axe sera invité aux réunions du CS mais pour préparer ses travaux, le CS s’appuiera sur deux (2) coordinateurs par axe thématiques et vus les enjeux, sur 3 à 4 coordinateurs par axe transversal: I Système climatique ouest­africain: Variabilité et prévisibilité intra­saisonnière à décennale (2) : Serge Janicot (LOCEAN, France) et Yves Kouadio (LAPA‐MF, Côte d’Ivoire) II Mécanismes de la variabilité sur le continent (2) : Coordinateurs : Aïda Diongue‐Niang (ANACIM, Sénégal), C. Liousse (Lab. D’Aérologie, France) III Circulation océanique et couplage avec l’atmosphère et la biogéochimie marine (2) : Coordinateurs : Yves du Penhoat (LEGOS‐CIPMA, Bénin), Xavier Capet ou E. Machu IV Plateformes régionales de modélisation et d’observation (4) : Coordinateurs: B. Bourles (LEGOS, France), E. P. Zahiri (LAPA‐MF), F. Hourdin (LMD, France), E.‐M. Assamoi (LAPA‐MF) V Formation (3) : Coordinateurs: N. Hounkonnou (CIPMA, Bénin), Saïdou Sall (LPAO‐SF), Georges Kouadio (LAPA‐MF) VI Applications et expertise pour la société (4) : Coordinateurs: B. Sultan (LOCEAN), J.A. Ndione (CSE, Sénégal), P. DIBI‐KANGAH (IGT ; Côte d’Ivoire), S. Konaté (Wascal)
Le CS aide la direction du LMI dans les différentes tâches, comme la coordination et le développement des activités scientifiques et académiques, l’élaboration et la répartition du budget, les réponses aux appels d’offres et toute autre question soulevée par l’exécution des activités du LMI. Associé à l’auto‐évaluation périodique du LMI, le CS est le garant de la démarche scientifique. Le Comité de Pilotage (CP) : Le LMI se dote d’un Comité de Pilotage qui sera mis en place dans les 3 mois après le début du LMI. Ce Conseil est composé des représentants des différentes parties en nombre égal et de personnalités scientifiques extérieures désignées en commun accord entre les parties, sur proposition de la direction du LMI. Le CD est membre de droit du CP. Le mandat des membres du Comité expire à la fin du terme du LMI. Le Comité de Pilotage est consulté sur:  Les moyens, le fonctionnement et l’organisation du LMI  Les projets de partenariats  Le rapport annuel d’activité préparé par le directeur et ses directeurs‐Adjoint  L’application de règles d’éthique  Toute question que le Comité de Direction estime utile de poser Le Comité de Pilotage se réunit une fois par an à la suite d’une réunion du CS dans un des pays couvert par le LMI 19
8) Demande budgétaire du LMI ECLAIRS
BUDGET ANNUEL des laboratoires Africains du LMI ECLAIRS année 2013­2014 nécessaire pour la partie ECLAIR demandé nouvelles actions intégrées 10000 Fonctionnement consommables et petit matériel 4000 5000 4K (AUF) + 4K (QWECI) +2K(Howard Univ)
réseau informatique 3700 3000 13000 10000 12,4 K€ (AUF) +5K€ (UCM) 5000 3,2 K€ (AUF) 10 K€ /an Source : PARRAF RHYVA (Côte d’Ivoire) et Projet EU DACCIWA (Côte d’Ivoire et Benin) 5000 7K€ (AUF) +4K€ (UCM)+7,4K€ LOCEAN 50K€/an (Chaire TOTAL) M2 et formation doctorale OPA 6385 240 K€ (PDI IRD‐
UPMC, 5 bourses@400€/m
ois)+12K€ (AWA) + 7K€ (BEST IRD) 30K€ PREFACE/4 ans et +20K€ /an
Source PASRES(Côte d’Ivoire) 15k€ LEFE + 14K€ CI IRD (GDPopo2013) + 10K€ LEFE en 2014 Coordination / Animation Formation/Recherche mobilité étudiants Africains mobilité membres Africains missions d'enseignement bourses thèse/postdoctorat Plateformes 3700 7600 co­financements co­financements existants de la existants partie Sénégal nouvelles actions d'ECLAIR intégrées Observations 4625 5000 18K€ COCES+20 K€ (Howard Univ)+ 5K€ (UCM)+5K€ (AWA) modélisation 2000 5000 3K€(AUF) + 3K€ (QWECI) 55010 38000 137000 149000 TOTAL BUDGET TOTAL ECLAIRS : 379010 euros DONT TOTAL DEMANDE A l’IRD (2013­2014) : 93.010 Euros 20
Nouvelles ressources humaines mobilisées dans ECLAIRS (ETP et demandes MLD, affectation, acceuil)
LEGOS
LTHE
CRHOB (Bénin)
2013
70
100
40
70
30
100
15
20
20
20
2014
70
100
80
80
30
25
15
20
20
20
2015
70
100
100
100
30
2016
70
50
100
100
30
20
15
20
20
20
1000
15
10
100
20
Retour de Nouméa: début 2015
15
10
100
20
15
20
20
20
80
15
10
100
20
[email protected]
[email protected]‐mip.fr
15
10
[email protected]
DR IRD
DR IRD; Directeur du LTHE
MC Université Grenoble‐Alpes
CR CNRS
MC Université Grenoble‐Alpes
PR Université Grenoble‐Alpes
IE Université Grenoble‐Alpes
CR CNRS
PR Université Grenoble‐Alpes
PR Université Grenoble‐Alpes
CR IRD
DR CNRS
CR CNRS
Doctorante (MED‐CORDEX)
Doctorante (ANR ACASIS)
[email protected]
[email protected]
sandra.rome@ujf‐grenoble.fr
Thierry.pellarin@ ujf‐grenoble.fr
theo.vischel@ujf‐grenoble.fr
(non sécurisé; négociations en cours)
100
10
50
30
30
10
10
10
20
10
10
10
10
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30
30
10
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20
10
10
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10
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100
10
50
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30
10
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10
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10
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10
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30
30
10
10
10
20
10
10
10
10
20
20
MLD en 2013 et demande affectation en 2014
Conseil mise en oeuvre Plateforme d'observations et Services Climatiques
Coencadrement de thèse (ANR ACASIS)
Coencadrement de thèse (WASCAL et ANR ACASIS)
Coencadrement de thèse (Action Incitative IRD et PARRAF RHYVA)
Missions d'enseignement (Geostatistique) au M2R prévues
Missions sur la mise en place des observatoires, traitement des données
Coencadrement Thèse RESILIENCE (CIRES; LAPA‐MF; UMI RESILIENCE)
Coencadrement Thèse RESILIENCE (CIRES; LAPA‐MF; UMI RESILIENCE)
Missions d'enseignement (Climatologie Tropicale) au M2R prévues
Missions Formation sur la Gestion et le Suivi‐Evaluation des Observatoires
Missions d'enseignement (météorologie dynamique) au M2R prévues
Missions d'enseignements (Climatologie / Statistiques)
MLD 2 mois à demander en 2015 (CORDEX‐AFRICA)
MLD 3 mois à demander en 2015
Directeur
chercheur
chercheur
[email protected] [email protected] [email protected]
70
80
50
70
80
50
70
80
50
70
80
50
Président CIPMA
MC CIPMA
MA CIPMA
Doctorant CIPMA/UPS
DOCTORANT CIPMA/UNILAG
Doctorante CIPMA
Doctorant CIPMA/CRHOB
Doctorant CIPMA/UPS
LACEEDE Directeur
EC LACEEDE
EC LACEEDE
[email protected] 40
25
25
100
40
100
100
100
40
60
60
40
70
70
60
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100
60
100
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60
60
40
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70
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70
70
100
40
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60
100
40
60
60
30
40
40
30
40
40
30
40
40
30
40
40
30
30
30
30
30
30
30
30
Bernard Bourlès
Yves du Penhoat
Gaël Alory
Rafael Almar
Nicholas Hall
Rémy Chuchla
Jean‐Pierre Lefebvre
Fabrice Hernandez
Isabelle Dadou
Pieter VanBeek
Fréderic Marin
Patrick Marchesiello
Remi Roca
Julien Jouanno
Fabien Durand
DR1 IRD, LEGOS Brest
DR1 IRD, CRHOB/CIPMA
Phys. Adj. OMP/UPS
CR2 IRD
PR2 UPS, Toulouse
IE1 IRD, Toulouse
IR1 IRD, Hanoi
CR1 IRD, Toulouse
PR2 UPS, Toulouse
MC UPS, Toulouse
CR1 IRD LEGOS
DR2, IRD, Toulouse
DR CNRS
CR2 IRD, LEGOS Toulouse
CR1 IRD, Toulouse
[email protected] yves.du‐[email protected]‐mip.fr [email protected]‐mip.fr [email protected]
[email protected]‐mip.fr [email protected] Arona Diedhiou
Thierry Lebel
Sandra Rome
Thierry Pellarin
Theo Vischel
Anne Catherine Favre
Guillaume QUANTIN
Isabelle RUIN
Celine LUTOFF
Sylvain Bigot
Sylvie Galle
Sandrine Anquetin
Gilles Molinié
Stephanie Froidurot
Justine Ringaurd (?)
Zacharie Sohou
Georges Degbé
Christian Adjé
Université Prof. Norbert Hounkonnou d’Abomey‐ Adanhounme Villevo
Calavi (CIPMA‐François Guedje CHAIRE Casimir DA‐ALLADA
UNESCO et Nubi Oyoola OLUBUNMI
LACEEDE; Sandrine DJAKOURE
Benin)
Victor OKPEITCHA
Koku Eyram AKETCHO
Prof. Michel Boko
Expedit Vissin
Ernest Amoussou
Henri Totin
Prof. Noël FONTON Prof. Etienne HOUNGNINOU
Dr Ezinvi BALOÏTCHA
Mme Rafatou FOFANA Mr François ADJIBODE
Mr Aristide Akpo
fabrice.hernandez@mercator‐ocean.fr
[email protected]‐mip.fr
Pieter.Van‐[email protected]‐mip.fr
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
sylvain.bigot@ujf‐grenoble.fr [email protected]
sandrine.anquetin@ujf‐grenoble.fr
gilles.molinie@ujf‐grenoble.fr [email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected]
[email protected] [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] MC CIPMA
Prolongation affectation 2014‐2016
Accueil à l'IRD pour expatriation Cotonou en février 2013
Demande MLD en 2013 ‐ Affectation 2014
Départ Retraite en mars 2014
Nouveau recruté CR2‐ entrée IRD Décembre 2013
SODEXAM (Cote d'Ivoire)
KONATE Daouda
KOUAKOU DJE Bernard
Mr Aguia Aristide
UFHB / LAPA‐ Prof. Paul Assamoi
Abdourahmane Konaré
MF
Abé Delfin Ochou
Eric Pascal Zahiri
Yves Kouadio
Adama Diawara
Ibrahima Bamba
Aman Angora
Georges Kouadio
Yoboué Véronique
Assa Achy Mathieu
Gbè Nondai Didier
Iroplo Clark
Bédou Mouhamoudou
Famien Moise Landry
Silue SIELE
Evelyne Touré
Kouakou Kouadjo
Adama Bamba
Fideke Yoroba
Eric‐Michel ASSAMOI
Benjamin Kouassi
CRC / Biogeoscience
s / Université de Bourgogne
CAMBERLIN Pierre
FONTAINE Bernard
MARTINY Nadège
POHL Benjamin
ROUCOU Pascal
ULLMANN Albin
UFHB / IGT Anoh Paul
Pauline Agoh DIBI KANGAH
Allah Dela KOLI Bi Zuéli
CRO‐Abidjan Kouassi Aka Marcel
Vamara Koné
GET
Marielle Gosset
Modeste Kacou
Laboratoire Cathy Liousse
d’Aérologie Corinne Galy‐Lacaux
(LA)
Gaelle Uzu
Jean Francois Léon Claire Delon Robert Rosset Eric Gardrat Pierre Castéra
Véronique PONT
Directeur
Responsable Réseau
Ingénieur
[email protected]
[email protected]
[email protected]
30
30
30
30
30
30
30
30
40
40
40
40
PR, Directeur LAPA‐MF
Professeur
Professeur
EC
EC
EC
EC
EC
EC
EC
Professeur
EC
EC
EC
Doctorant
EC
Doctorant
Doctorant
Doctorant
EC
EC
EC
[email protected] 30
50
30
60
60
30
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50
30
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10
20
20
60
100
100
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100
100
100
100
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60
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100
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60
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PR uB
DR CNRS
MCF uB
CR CNRS
MCF uB
MCF uB
pierre.camberlin@u‐bourgogne.fr bernard.fontaine@u‐bourgogne.fr nadege.martiny@u‐bourgogne.fr benjamin.pohl@u‐bourgogne.fr pascal.roucou@u‐bourgogne.fr albin.ullmann@u‐bourgogne.fr 30
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corinne.galy‐[email protected]‐mip.fr [email protected]‐mip.fr Jean‐[email protected]‐mip.fr [email protected]‐mip.fr
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Co‐porteur du LMI; Comité International IGAC; Comité Scientifique ICSU‐Afriqu
Thesard PPR SREC (Coencadré : S. Janicot (LOCEAN) / A. D. Ochou (LAPA‐MF)
LAPA‐MF / Université Péléfore Gbon Coulibaly (Korhogo)
Sejours 5 mois par an en France (cofinancement Ambassade de France obtenu)
Sejours 5 mois par an en France (cofinancement demandé)
Doctorant LAPA‐MF coencadré avec E.P. Zahiri
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