
Les ondes périodiques simples 03 - Houle infinitésimale d’Airy
Jean Bougis - Ingénieur Conseil 06650 Opio Page 03 - 1 / 21
3. Houle infinitésimale d'Airy
3.1. Hypothèses et définitions
Les hypothèses sous lesquelles le modèle de Stokes du premier ordre,
généralement appelé houle d'Airy, a été établi sont les suivantes :
Le fluide est parfait, incompressible et pesant.
L'écoulement est irrotationnel dans le champ de pesanteur terrestre.
La profondeur d'eau est constante, voire infinie.
La pression atmosphérique au dessus de la surface libre est constante.
L'amplitude et la cambrure de la houle incidente sont suffisamment
faibles pour que les termes d'ordres supérieurs à l'unité soient
négligeables (en particulier, les carrés des vitesses et des accélérations
absolues des particules fluides à proximité de la surface libre) et qu'il
soit possible d'écrire la condition de surface libre sur le plan horizontal
qui coïncide avec l'interface liquide-atmosphère à l'équilibre statique.
3.2. Construction de la fonction potentiel des vitesses
D'après ces différentes hypothèses, le modèle de houle d'Airy est défini
par une fonction potentiel des vitesses
φ
(M;t) solution du problème aux
limites :
0);(
tM
DM
(
0
zh
)
(3.1)
0);( =tM
φ
∂
FM
(
hz
)
0);();(
2
2
=+ tM
gtM
φ
∂
φ
∂
SLM
(
0
z
)
La solution périodique de ce problème peut être recherchée par la
méthode de séparation des variables, c'est à dire sous la forme d'un
produit de Laplace :
(3.2)
)( )( )(=),( tFzZrRtM
L'équation de Laplace se traduit alors par la relation :
(3.3) 0
11
)()()(
);(
2
2
2
2
=+=
dz
Zd
Zdr
Rd
RtFzZrR
tM
Cette relation étant valable pour tout point
M
du domaine fluide, elle
impose :
(3.4)
K
Rd
+=
2
2
1 et
K
Zd
−=
2
2
1
expressions dans lesquelles
K
désigne une constante.