superficiel vers le profond, à partir de différents endroits. Nous construirons progressivement un profil
type de la lithosphère, intégrant l’évolution de sa nature, sa structure et son comportement mécanique
selon la profondeur. Nous interpréterons les données de la géophysique à partir des enseignements
tirés de la carte géologique de France. Nous chercherons enfin à comprendre l’origine de
l’hétérogénéité (nature et structure) de la lithosphère, et son rôle (héritage structural) sur l’évolution
des systèmes tectoniques, sur la flexure et sur la distribution de la sismicité de la France.
Construire en parallèle le profil de résistance de la lithosphère continentale, en guise de schéma bilan ;
et indiquer comment ce profil varie selon la nature, la structure, et l’âge de la lithosphère.
- Limites du sujet : la lithosphère océanique ne peut être traitée qu’à partir des quelques ophiolites
rencontrées en France. Si quelques ophiolites emblématiques sont présentes (Chenaillet, Corse), la
plupart des ophiolites françaises ont été fortement déstructurée par les évènements tectoniques, en
particulier les ophiolites Hercyniennes. De plus, les ophiolites ne sont pas ce qui ressort le plus à la
lecture de la carte géologique, et il est difficile de dire quelque chose de constructif seulement à partir
de la cartographie… D’autre part, la partie marine de la carte géologique indique surtout des
observations morphologiques (canyons, diapir de sel) qui n’apportent pas grand-chose sur la
compréhension de la lithosphère océanique. La nature de la lithosphère dans le Bassin Liguro
Provençal est très discutée, en raison de l’absence d’anomalie magnétique bien identifiable. Il se
pourrait qu’il s’agisse seulement de lithosphère continentale hyper-étirée (transitionnelle). Concernant
le Golfe de Gascogne, l’océanisation a été atteinte, et les anomalies magnétiques du Crétacé sup. sont
clairement identifiables. Cependant, la partie du golfe couverte par la carte géologique de la France se
limite au domaine de la marge passive, avec les blocs basculés continentaux.
-Ne pas s’étendre plus de 5 min sur la lithosphère océanique ; risque de HS/ simplement dire que
l’examen des ophiolites permet de dire que la séquence est, grossièrement,
péridotite/gabbros/basaltes…De même, les DOM/TOM ne figurent pas sur la carte, donc ne pas
s’étendre (ouverture/conclusion).
1/ Nature de la lithosphère : diversité des roches
Présenter quelques échantillons de granites en complément de la carte, dessins à l’appui.
-Nature de la Lithosphère continentale : granitoïdes. Les roches de la famille des granitoïdes affleurent
en plusieurs endroits :
-les massifs cristallins externes dans les Alpes (Belledone, Aiguilles Rouges, Mont Blanc,
Pelvoux/Cervin, Argentera).
-Massifs cristallins internes sont affectés par le métamorphisme Alpin (Cénozoïque) : ils ont subi la
subduction continentale et ont été exhumés.
-Massif armoricain, massif central : Présence de granites, en intrusion, en batholite…Correspondent
aux granites orogéniques de la classification de Barbarin ; leur chimie indiquerait la fusion partielle de
la croûte continentale.
-Volcanisme intraplaque Cenozoïque, associé au rifting des fossés d’effondrement (Limagnes, Ales,
Rhin) ; volcanisme calco-alcalin au niveau des anciennes subductions Hercyniennes (Morvan).
-Sédiments (évaporites, calcaires, détritiques)/ Bassins épicontinentaux Méso-Cénozoïque
essentiellement. Terrains sédimentaires métamorphisés ou pas.