Séquence de rehaussement tardif en IRM myocardique: techniques

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Séquence de rehaussement tardif
en IRM myocardique: techniques et
diagnostics différentiels.
R Hubrecht°, D Bertrand°, PH Vivier°, A Manrique*, JN Dacher°.
°: Service de radiologie centrale, CHU Charles Nicolle Rouen.
*: Service de médecine nucléaire, CLCC Becquerel Rouen.
plan
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Introduction
Physiopathologie
Technique
Gamme diagnostique
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Cliquez sur
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Liste des abréviations et des
acronymes
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Gd : chélates de gadolinium.
IDM : infarctus du myocarde.
ECG : électrocardiogramme.
VG : ventricule gauche.
VD : ventricule droit.
SIV : septum inter ventriculaire.
PA : petit axe.
4 cav : quatre cavités.
LAVG : long axe du ventricule gauche.
RT : rehaussement tardif.
introduction
•
•
•
Depuis la description de la technique dite de rehaussement tardif
(delayed myocardial enhancement) il y a une dizaine d’années, la place
de l’IRM myocardique dans le bilan des maladies cardio-vasculaires n’a
cessé de croître.
La séquence de RT a connu un tournant en 2000 avec l’article de Kim
et Judd sur la valeur prédictive du RT dans la pathologie ischémique.
Elle est désormais utilisée dans le bilan de nombreuses pathologies
non ischémiques.
Le principe de cette séquence repose sur la mise en évidence de
territoires myocardiques au sein desquels les chélates de gadolinium
ont une cinétique ralentie: la réalisation d’une séquence pondérée T1 à
distance de l’injection de produit de contraste permet alors de mettre en
évidence ces zones pathologiques sous la forme d’hyper-signaux
tardifs.
physiopathologie
•
•
•
Les produits de contraste actuellement utilisés en IRM myocardique sont
des chélates de gadolinium (Gd) non liés (Gadopentetate dimeglumine,
Gadoterate meglumine, Gadodiamide…).
Il s’agit de produits « inertes » qui diffusent librement dans l’ensemble du
secteur extra cellulaire mais, qui ne peuvent pas pénétrer dans le secteur
intracellulaire lorsque la membrane cytoplasmique est intacte.
Chez les sujets sains, l’injection de Gd est suivi par un rehaussement
précoce du myocarde correspondant au passage du produit de contraste
dans le tissus conjonctif de soutien (phénomène étudié par la séquence
de perfusion). Les Gd sont ensuite rapidement éliminés (« Wash out »).
physiopathologie
Myocarde normal :
Secteur intra cellulaire : 75 à 80 %.
muscle cardiaque (cardiomyocytes
et tissu nodal).
Secteur extra cellulaire : 20 à 25 %.
tissu conjonctif de soutien (15%)
et volume sanguin (10%).
physiopathologie
1. Pathologie ischémique: phase aiguë
• A la phase aiguë d’un infarctus, on observe une perte d'intégrité de la
membrane des cardiomyocytes qui devient anormalement perméable.
• Ceci a comme conséquence de permettre le passage du Gd dans le milieu
intracellulaire.
• Le produit de contraste s’accumule au sein du territoire ischémié par un
double phénomène:
- augmentation du volume de distribution.
- ralentissement de la cinétique d’élimination (Wash out).
• Plusieurs modèles animaux ont montré qu’une occlusion coronaire
engendre une nécrose myocardique évoluant du sous-endocarde vers le
sous épicarde et du centre vers la périphérie. Chez l’homme, cette nécrose
sous-endocardique débute 30 minutes après le début de l’occlusion.
physiopathologie
2. Pathologie ischémique: phase chronique.
•
A distance d’un infarctus, une cicatrice fibreuse se constitue
représentant là encore un espace de diffusion dans lequel le Gd
s’accumule et n’est pas éliminé normalement.
3. Pathologies non ischémiques.
•
Cela regroupe une grande diversité d’affections qui ont comme point
commun une inflation du secteur extracellulaire (fibrose, infiltration par
une protéine pathologique, œdème inflammatoire) associée à un
ralentissement du Wash out.
L’ensemble de ces pathologies qu’elles soient ischémiques ou non, chroniques
ou aiguës, se traduisent lors de la séquence de rehaussement tardif par un
hyper-signal T1 tardif. C’est la sémiologie de ce rehaussement tardif, la
confrontation avec le reste de l’examen IRM et la prise en compte
du tableau clinique qui permettent d’orienter le diagnostic.
Technique
• L’objectif est de mettre en évidence des territoires myocardiques au sein
•
•
desquels les chélates de gadolinium ont une cinétique anormalement ralentie.
Afin d’optimiser le contraste entre le myocarde normal et les territoires de
rétention, le signal du myocarde sain est annulé.
On utilise une séquence d’inversion-récupération pour mettre en évidence ce
contraste.
(Aimantation longitudinale)
Ti
Courbes représentant la relaxation du myocarde
sain et du myocarde pathologique après un pulse
de radio fréquence de 180°.
Technique: Ti scouting
(ou look-locker)
•
•
•
Le choix du temps d’inversion (Ti) est donc fondamental pour l’obtention d’un bon
contraste.
Ce Ti est déterminé pour chaque patient à l’aide d’une séquence dite de « Ti scouting »
(ou « look-locker ») réalisée juste avant la séquence de rehaussement tardif.
Cette séquence consiste en la réalisation d’une série d’images pondérées T1 à Ti variable
progressivement croissant après un pulse de radiofréquence de 180°.
200 ms
250 ms
300 ms
350 ms
• Le choix du Ti le plus adapté se fait
ensuite de façon visuelle: image pour
laquelle le myocarde sain est le plus
noir avec un bon rapport signal sur
bruit ici : 300 ms.
Technique
•
La séquence de RT est réalisée 10 à 20 minutes après injection de 0,2 à 0,3
ml/kg de chélate de gadolinium par voie IV.
•
Une imagerie trop précoce peut entraîner une sur-estimation des territoires
pathologiques (lorsque le Gd n’a pas encore été lavé du myocarde sain),
alors qu’une imagerie trop tardive (après 30 min) peut entraîner des faux
négatifs (lorsque le Gd a été lavé des territoires pathologiques).
Technique
•
Plusieurs séquences peuvent être utilisées pour mettre en évidence les zones
de rétention du Gd:
- Les séquences d'écho de gradient inversion-recupération
TurboFLASH 3D avec segmentation de l’espace K. Séquences de référence,
très dépendantes du choix du Ti mais permettant un balayage du cœur en une
seule apnée.
- Les séquences d'écho de gradient état d’équilibre 3D (Steadystate free Precession: SSFP) ( FIESTA, Balanced FFE ou True-Fisp en fonction
des constructeurs). Séquences plus récentes restant très dépendante du choix
du Ti mais permettant un balayage du cœur en une seule apnée.
- Les séquences d’écho de gradient contraste de phase
inversion-récupération type PSIR 2D. Séquences moins dépendantes du Ti
mais monocoupes, nécessitant donc plusieurs acquisitions pour balayer
l'ensemble du myocarde.
•
Le choix de l’une ou l’autre de ces séquences peut varier en fonction des
centres et des constructeurs; Par ailleurs, plusieurs séquences peuvent êtres
utilisées au cours d’un même examen.
Technique
•
L’ensemble de l’examen se fait avec synchronisation ECG.
•
la séquence de RT est acquise au mieux en diastole (afin de minimiser les
artefacts de mouvements cardiaque): L’onde R est suivie d’une « période
d’attente » (« trigger delay ») puis l’onde de radiofréquence de 180° est
appliquée, enfin l’acquisition débute après un temps correspondant au Ti
choisi.
Technique
•
•
•
Classiquement on utilise pour débuter une séquence 3D selon deux incidences
permettant un balayage rapide et global du myocarde.
En fonction du résultat de cette séquence on peut choisir de compléter le bilan par
des séquences centrées sur les zones pathologiques.
Par exemple: une séquence SSFP révèle des hyper-signaux tardifs en PA et
LAVG: on complète par une séquence PSIR centrée sur la région pathologique.
Séquence de RT PA
PSIR PA
Séquence de RT LAVG
PSIR LAVG
Technique: notre protocole
IRM siemens symphony 1,5 T syngo antenne cardiaque dédiée.
•
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•
•
•
•
•
Installation du patient: contrôle du bon signal ECG.
Repérage morphologique: SSFP (TRUE-FISP).
Séquence T2 STIR FSE (triple IR): en fonction du tableau clinique: œdème +++.
Séquences ciné SSFP: quatre cavités, long axe VG et petit axe de la base à
l’apex (calcul de la FEVG).
Injection de 0,1 ml/kg de chélate de gadolinium à fort débit (5 à 6 ml/s): analyse
du premier passage (imagerie rapide).
Réinjection à la fin de la séquence de premier passage de 0,2 ml/kg de CG.
10 minutes après: réalisation de la séquence « Ti scouting » puis acquisition
des séquences de rehaussement tardif: écho de gradient IR TurboFlash3D avec
Ti choisi sur la foi du Ti scouting en PA, LAVG et 4 cavités.
Complément par des séries PSIR centrées sur les zones pathologiques en
fonction des résultats.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
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• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Cette liste n’est pas exhaustive et recense les principales pathologies
rencontrées en pratique courante.
Ischémie subaiguë
•
•
À la phase aigue d’un infarctus du myocarde, il existe une perte d’intégrité
de la membrane cytoplasmique des cardiomyocytes dans les territoires
infarcis.
La séquence de rehaussement tardif retrouve:
- un hypersignal sous-endocardique ou transmural (supérieur à 50 % de
l’épaisseur du myocarde) systématisé (intéressant un territoire correspondant
à une ou plusieurs artères coronaires).
• Le reste de l’examen montre:
- Une hypo voire une akinésie du même territoire.
- Un rehaussement retardé ou absent sur la séquence de perfusion.
Ischémie subaiguë
•
Les territoires akinétiques ou hypokinétiques ne présentant pas
d’hypersignal tardif correspondent à des zones de myocarde sidérées à
priori viables en cas de revascularisation.
•
Dans les cas les plus sévères, les capillaires peuvent être occlus par des
débris cellulaires c’est « l’obstruction microvasculaire ». Ce phénomène se
manifeste par un défaut de rehaussement sur la séquence de perfusion
(« slow flow ») qui persiste sur la séquence de rehaussement tardif « no
reflow ». Il est important de reconnaître cet aspect car il est associé à un
mauvais pronostic.
Ischémie subaiguë: exemple
• Douleurs thoraciques constrictives intenses avec élévation de la troponine chez une
patiente de 30 ans. Lésion non significative de l’IVA moyenne lors de la coronarographie.
SSFP PA
SSFP 4 CAV
Akinésie antéro-septo-apicale sévère
Épaisseur myocardique normale
Séquence de RT PA
PSIR 4 CAV
Hyper-signal tardif linéaire
transmural antéro-septo-apical
(IVA).
Hypo-signal franc de l’apex,
sous endocardique et cerné
par l’hyper-signal correspondant à un
Territoire de « no reflow ».
Ischémie subaiguë: exemple
• Douleurs thoraciques constrictives intenses avec élévation de la troponine chez une
patiente de 30 ans. Lésion non significative de l’IVA moyenne lors de la coronarographie.
SSFP PA
SSFP 4 CAV
Akinésie antéro-septo-apicale sévère
Épaisseur myocardique normale
Séquence de RT PA
PSIR 4 CAV
Infarctus antéro-septo-apical
à la phase subaiguë avec
obstruction microvasculaire
à l’apex.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Ischémie: phase tardive
•
Dans les heures qui suivent l’occlusion coronaire, le territoire
myocardique nécrosé est colonisé par des polynucléaires
éosinophiles et des monocytes qui participent à la destruction des
cardiomyocytes nécrosés: c’est la phase « inflammatoire »
•
Dans un second temps, les cellules de l’inflammation laissent place
aux fibroblastes qui sécrètent du collagène: c’est la phase de
cicatrisation: la zone nécrosée est remplacée par une cicatrice
fibreuse rigide plus fine que le myocarde normal et qui peut se
laisser distendre avec un risque de formation d’anévrisme
(remodelage ventriculaire).
Ischémie: phase tardive
•
La séquence de rehaussement tardif montre:
- Un hyper-signal sous-endocardique voire transmural.
- Dans un territoire correspondant à une ou plusieurs artères coronaires.
•
Cet aspect peut être difficile à différencier de celui correspondant à un
infarctus aigu. On s’aide donc des séquences morphologiques montrant:
- Un amincissement myocardique à la phase chronique.
- Une hypokinésie voire une akinésie dans le ou les territoires concernés.
Ischémie: phase tardive: exemple
• Bilan chez un patient tritronculaire:
Séquences de Rehaussement tardif PA
SSFP
PSIR
Séquence CINÉ SSFP PA
Hyper-signal tardif transmural infero-latéral medio
ventriculaire superposable au territoire akinétique.
Akinésie infero-latérale medio ventriculaire
(segments 10 et 11 de l’AHA) associée à un
amincissement pariétal net.
Ischémie: phase tardive: exemple
• Bilan chez un patient tritronculaire:
Séquences de Rehaussement tardif PA
SSFP
PSIR
Séquence CINÉ SSFP PA
Séquelle d’infarctus inféro-latéral
Médio ventriculaire
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
myocardites
•
Il s’agit de maladies myocardiques inflammatoires dont l'origine est le plus
souvent infectieuse (virale +++) mais qui peuvent aussi être liées à la prise de
toxiques, à des phénomènes allergiques ou dysimmunitaires.
•
La clinique est très variable, allant de l’insuffisance cardiaque fébrile au
syndrome coronarien aigu en passant par les troubles du rythme et le risque de
mort subite.
•
L’examen anatomopathologique reste aujourd’hui le « gold standard » bien qu’il
soit rarement réalisé en raison de sa morbidité élevée. Celui-ci met en évidence
un « infiltrat inflammatoire associé à une nécrose ou à une vacuolisation des
myocytes adjacents avec irrégularité des contours ou ruptures cellulaires ». Les
techniques d’amplification génomique sont également pratiquées à la recherche
du virus causal.
myocardites
•
La séquence de rehaussement tardif montre typiquement à la phase aigue:
- Des hyper-signaux tardifs nodulaires ou linéaires sous épicardiques ou interstitiels
- Ne correspondant pas à un territoire vasculaire particulier.
- Intéressant le plus fréquemment la paroi latérale et l’apex.
- A distance, ces hyper-signaux deviennent pour certains auteurs moins intenses
et plus diffus.
•
Le reste de l’examen montre:
- Parfois, des anomalies de la contractilité et de la cinétique dans les mêmes territoires
que ceux présentant des hyper-signaux tardifs.
- Il existe généralement un hyper-signal spontané sur les séquences STIR (œdème).
- Il n’y pas d’anomalie du premier passage décrite dans la littérature.
Myocardite: exemple
• Douleurs thoraciques associées à une élévation de la troponine chez un patient
de 16 ans présentant une angine depuis 72 heures.
SSFP PA
SSFP 4 cav
Akinésie inféro-apicale + hypokinésie
médio ventriculaire diffuse.
Lame d’épanchement péricardique
(au contact de la paroi inféro latérale)
Séquence de RT PA
Séquence de RT 4 cav
Hyper-signaux tardifs nodulaires
et linéaires sous épicardiques et
centraux ne correspondant pas à un
territoire vasculaire
(septaux,apicaux et paroi latérale).
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Syndrome de ballonisation apicale
transitoire du VG: TAKO-TSUBO
•
•
•
•
Tableau clinique et ECG de SCA.
« Sidération myocardique à coronaires saines »
Faible élévation des enzymes cardiaques.
Souvent chez une femme d’age moyen dans un contexte de stress
intense.
Syndrome de ballonisation apicale
transitoire du VG: TAKO-TSUBO
• Les séquences de RT ne retrouvent :
- Aucun hyper-signal tardif.
• Le reste de l’examen retrouve :
- Un aspect d’ectasie apicale systolique.
- Une hypokinésie voire une akinésie apicale et à un moindre degré médio
ventriculaire.
- Une cinétique strictement normale de la base.
- Un restitution ad integrum à distance.
Syndrome de ballonisation apicale
transitoire du VG: TAKO-TSUBO
• SCA chez une femme de 60 ans, pas de sténose décelée lors de la
coronarographie mais aspect de ballonisation apicale.
Ciné SSFP 4 cav
Ciné SSFP LAVG
Ectasie apicale systolique.
Akinésie apicale (pas d’épaississement)
Cinétique médio-basale normale.
Séquence de RT 4 cav
Séquence de RT LAVG
absence d’hyper-signal tardif.
Gamme diagnostique
I-ISCHEMIE:
• ischémie subaiguë.
• ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• aiguës:
myocardites
Tako-Tsubo
• chroniques:
myocardiopathies hypertrophiques
myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses
myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose
DAVD
cardiomyopathie dilatée
III-VASCULARITES:
• exemple de la péri artérite noueuse
Myocardiopathies hypertrophiques
•
Il s’agit d’une atteinte primitive du myocarde secondaire à la mutation du
gène codant pour l’une des protéines du sarcomère. Cette pathologie
est caractérisée par un épaississement focalisé ou diffus de la paroi du
VG en l’absence de dilatation.
•
En raison du très grand nombre de mutations existantes (plus de 200
connues) la maladie peut se présenter sous des formes cliniques très
différentes (allant de l’absence de symptôme à la mort subite).
•
D’un point de vue histologique, la CMH correspond à une
désorganisation myofibrillaire associée à une augmentation anormale du
tissu conjonctif de soutien (essentiellement du collagène).
Myocardiopathies hypertrophiques
• La séquence de RT montre:
- Des hyper-signaux « patchy », linéaires, irréguliers et parfois confluents.
- Souvent interstitiels ou transmuraux.
- Siégeant dans les territoires de myocarde épaissi.
- Sans systématisation vasculaire coronaire.
- Typiquement à la jonction entre le SIV et la paroi libre du VD.
• Le reste de l’examen montre:
- Épaississement myocardique du VG localisé ou diffus avec augmentation
de la masse myocardique.
- SAM (systolic anterior motion) avec insuffisance mitrale : déplacement antérieur
de la valve mitrale antérieure lié à l’accélération du sang au niveau de la chambre
de chasse aortique.
- Une FEVG longtemps conservée.
Myocardiopathies hypertrophiques
• Signification pronostique:
- Plusieurs études ont montré que le RT était plus important chez les
patients présentant plus de 2 facteurs de risque de mort subite et chez ceux
présentant une forme évolutive avec dilatation progressive
du VG.
• Possibilité thérapeutique:
- On peut traiter une CMH par alcoolisation septale.
- Dans ce cas, on crée une nécrose qui donnera lieu à un nouveau RT.
- L’examen pré-alcoolisation est alors fondamental pour distinguer la
cicatrice d’alcoolisation d’une fibrose interstitielle.
Myocardiopathies hypertrophiques
• Découverte échographique fortuite d’un épaississement pariétal myocardique
(bilan d’AVC).
SSFP PA
SSFP LAVG
Hypertrophie myocardique:
SIV, paroi antérieure
et inférieure.
Épanchement péricardique.
Séquence de RT PA
Séquence de RT 4 cav
Hyper-signal tardif intense,
central, linéaire, irrégulier
antéro-septal médioventriculaire.
Myocardiopathies hypertrophiques
• Découverte échographique fortuite d’un épaississement pariétal myocardique
(bilan d’AVC).
SSFP PA
Séquence de RT PA
SSFP LAVG
Séquence de RT 4 cav
CMH prédominant sur
Le septum medio-ventriculaire avec fibrose
Interstitielle.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
Les amyloses
•
Les amyloses sont une cause fréquente de myocardiopathie restrictive
secondaire.
•
Il s’agit d’un groupe hétérogène de maladies caractérisées par le dépôt extra
cellulaire d’une substance amorphe insoluble: la substance amyloïde. Elles
peuvent être héréditaires ou acquises (état inflammatoire chronique ou
insuffisance rénale).
•
L’atteinte myocardique est retrouvée dans de nombreux types d’amylose mais
plus particulièrement dans les amyloses de type AL et représente un tournant
dans l'évolution de cette maladie. (à l’origine du décès de la moitié des
patients soufrant de ce type d’amylose).
•
La biopsie myocardique reste le « gold standard » bien qu’elle soit rarement
réalisée en raison d’une morbidité élevée. L’examen anatomopathologique
met en évidence une infiltration extra cellulaire par une protéine fibrillaire
associée à une fibrose endo myocardique.
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
Les amyloses
• La séquence de RT montre:
- Un rehaussement myocardique diffus « patchy », hétérogène.
- Souvent de faible intensité.
- Sans systématisation vasculaire.
• Le reste de l’examen montre:
- Une baisse du signal myocardiqueT1 et T2.
- Un épaississement myocardique diffus.
- Une dilatation biatriale.
- Une baisse de la FEVG.
- Une réduction du remplissage diastolique.
- Un Ti indéterminable ou très bas (de l’ordre de 100ms) rapporté par plusieurs
auteurs et observé dans notre centre.
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
Les amyloses
• Bilan d’hypertrophie myocardique.
Ti scouting
150 ms
200 ms
250 ms
300 ms
350 ms
400 ms
Aucun Ti ne permet d’annuler le signal du myocarde sain.
ciné SSFP PA
ciné SSFP 4 cav
Hypertrophie myocardique.
Prédominant sur le SIV et la
paroi latérale.
Dilatation du VG.
Hypokinésie globale.
Discrète fuite mitrale
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
Les amyloses
Séquence de RT 4 cav
Séquence PSIR 4 cav
Séquence de RT PA
Séquence PSIR LAVG
RT « patchy », diffus et
hétérogène.
Sans systématisation vasculaire.
Concernant le SIV, la paroi
latérale et les muscles papillaires.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
La sarcoïdose.
•
La sarcoïdose est une granulomatose multisystémique d’étiologie
inconnue. L’atteinte myocardique symptomatique concerne 7 % des
patients alors que des séries post mortem montre des localisations
myocardiques dans 20 à 30% des cas.
•
L’atteinte myocardique est responsable de 85% des décès liés à la
sarcoïdose.
•
La clinique est encore une fois très variable (troubles du rythme et de
la conduction, anévrysmes, épanchement péricardique et mort subite).
•
Le gold standard pour le diagnostic positif repose sur la biopsie
myocardique et la mise en évidence d’un granulome non caséeux.
Cette biopsie est rarement réalisée en pratique courante.
•
À distance de la phase aigue, les territoires myocardiques au sein
desquels siégeaient les granulomes sont remplacés par une cicatrice
fibreuse.
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
La sarcoïdose.
• La séquence de RT révèle:
- Des hyper-signaux tardifs localisés et/ou nodulaires à la phase aiguë (inflammatoire)
- Des hyper-signaux tardifs plutôt linéaires à la phase post inflammatoire (fibrose).
- Pouvant concerner indifféremment le sous-épicarde, le sous-endocarde ou
la région centrale.
- Rarement trans-muraux.
- Siégeant plus souvent dans les segments basaux et medio-ventriculaires.
• Le reste de l’examen peut retrouver:
- Des hyper-signaux spontanés sur la séquence STIR (œdème).
- Des anomalie de la cinétique myocardique dans les mêmes territoires.
- Un épaississement myocardique dans les territoires de RT à la phase aigue.
- Une épaisseur normale voire une perte d’épaisseur à la phase post inflammatoire (fibrose).
Myocardiopathie avec dysfonction diastolique.
La sarcoïdose.
Séquences CINÉ SSFP PA
Sarcoïdose myocardique présumée
(résultats
Hypokinésiebiologiques
globale.
et histologiques
en
défaut
d’épaississement latéral et septal
attente).
moyen
en région
du VG.
Associant
desbasale
lésions
inflammatoires
actives
Épaississement
myocardiqueetfocal
basal
(paroi antérieure
antero-sep
antérieur
et inféro-septal.
tale) et des
lésions post inflammatoires
(paroi latérale).
Séquences de RT LAVG et PA
Hyper-signaux tardifs nodulaires
(paroi antérieure et antero-septale)
Hyper signal tardif linéaire de la
paroi latérale (amincie).
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
La dysplasie ventriculaire droite
arythmogène.
•
Cardiomyopathie caractérisée par une atteinte structurelle et fonctionnelle du
VG.
•
La principale anomalie structurelle correspond à un remplacement myocardique
par un tissu fibro-adipeux intéressant en premier lieu la paroi libre du VD mais
pouvant s'étendre au VG dans les formes évoluées.
•
Sur la plan fonctionnel, la DAVD est marquée par la survenue de troubles du
rythme graves pouvant entraîner une mort subite. Par ailleurs, dans les formes
évoluées, on observe une dilatation du VD pouvant conduire à une insuffisance
cardiaque congestive.
•
Le diagnostic positif repose sur un faisceau d’arguments associant l’histoire
familiale, les données de l’imagerie (cinétique, infiltration pariétale…), les
anomalies ECG et l’histologie.
La dysplasie ventriculaire droite
arythmogène.
• Les séquences de RT montrent de façon inconstante:
- Hyper signal tardif épicardique ou transmural focalisé.
- Siégeant le plus fréquemment dans la paroi antéro-basale et la chambre de
Chasse du VD.
- S'étendant du sous-épicarde vers le sous-endocarde.
• Le reste de l’examen montre:
- Des hyper signaux spontanés sur les séquences sans suppression du signal de
La graisse dans les mêmes territoires que ceux présentant un RT.
- Une dilatation du VD.
- Un aspect en « dos de chameau » (bulging) de la paroi libre du VD.
- Des anomalies de la cinétique myocardique des territoires infiltrés.
- Une diminution de la « course du segment II de la coronaire droite » sur
les Séquences CINÉ 4 cav.
La dysplasie ventriculaire droite
arythmogène.
• bilan suite à une hospitalisation pour tachycardie ventriculaire prolongée chez
Un homme de 50 ans.
Ciné SSFP 4cav
Dilatation du VD prédominant à la base.
Aspect de « bulging ».
Hypokinésie de la base du VD.
Pas d’anomalie de l’apex.
T1 4 cav sans et avec suppression de graisse
multiple hyper signaux spontanés
De la paroi libre du VD.
La dysplasie ventriculaire droite
arythmogène.
Séquence de RT 4 cav
Séquence de RT PA
Hyper signal du VG focalisé
inféro-septal.
Hyper signal linéaire du
bord libre du VD.
L’IRM myocardique apporte des arguments en faveur d’une DAVD avec extension
au VG mais en aucun cas ne permet à elle seule d’en poser le diagnostic.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Cardiomyopathies dilatées
•
Le principal intérêt de la séquence de RT dans le bilan d’une
cardiomyopathie dilatée est de différencier les cardiomyopathies
dilatées d’origine ischémique des autres étiologies (familiales,
toxiques (dont intoxication oenolique) et virales).
•
En effet, les cardiomyopathies dilatées d’origine ischémique
présentent un RT sous endocardique ou transmural systématisé (cf
diapositive: ischémie chronique) alors que les CMD « non
ischémiques » ne présentent le plus souvent pas de RT ou alors un
RT interstitiel non systématisé.
•
De plus McCrohon et al ont retrouvé en 2003 sur une série de 63
CMD « à coronaires normales » 13% de CMD en réalité d’origine
ischémique.
Gamme diagnostique
I-ISCHÉMIE:
• Ischémie subaiguë.
• Ischémie chronique.
II-CARDIOMYOPATHIES:
• Aiguës:
Myocardite.
Tako-Tsubo.
• chroniques:
Myocardiopathies hypertrophiques.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: les amyloses.
Myocardiopathies avec dysfonction diastolique: la sarcoïdose.
DAVD.
Cardiomyopathies dilatées
III-VASCULARITES:
• Exemple de la périartérite noueuse.
Les vascularites: exemple de la périartérite noueuse
•
•
•
•
La péri-artérite noueuse est une vascularite inflammatoire qui touche les
vaisseaux de petit et moyen calibres, avec des lésions segmentaires et
transmurales.
À la phase aiguë, l'inflammation de la paroi artérielle est caractérisée par une
nécrose fibrinoïde de la média et une infiltration cellulaire pouvant être à
l’origine d'une dilatation anévrismale ou d'une thrombose.
La phase de cicatrisation est caractérisée par la survenue d'une fibrose qui
conduit à l’occlusion des artères concernées.
Au niveau du myocarde, il s’agit le plus souvent d’occlusions artérielles très
distales. Selon les études, cette atteinte myocardique touche entre 10 et 20 %
des malades.
Les vascularites: exemple de la périartérite noueuse
• La séquence de RT montre:
- Des hyper-signaux tardifs hétérogènes sous endocardiques.
- Sans systématisation vasculaire (« micro infarctus »).
- Peu étendus mais parfois très nombreux et diffus.
• Le reste de l’examen montre:
- Parfois des anomalies de la cinétique avec une baisse de la FEVG.
- Des anomalies du premier passage en fonction du stade de la maladie.
Les vascularites: exemple de la périartérite noueuse
• Patient suivi pour PAN, suspicion d’atteinte cardiaque.
CINÉ SSFP PA
perfusion SSFP PA
Hypokinésie antéro-septale.
Épaisseur myocardique normale.
Zones limitées de « Slow flow »:
septal et Inféro-lateral.
Séquence de RT PA
PSIR 4 cav
hyper-signaux tardifs limités,
Sous endocardique siégeant dans
Le septum, l’apex et la paroi latérale.
Pas de systématisation vasculaire.
bibliographie
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