Les nouvelles cibles en
immunologie anti-tumorale:
lever la tolérance
Dr. Nathalie CHAPUT
Laboratoire d’Immunomonitoring en Oncologie
Gustave Roussy Cancer Campus
Université Paris-Sud
UMS 3655 CNRS / US 23 INSERM
Arguments en faveur d’une immunité
tumorale chez l’homme
Statistiques
Histologiques
Biologiques
Cliniques
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Arguments statistiques
Augmentation de lincidence de cancer chez les patients présentant un
déficit immunitaire (sarcome de kaposi, lymphome B-EBV, cancers du col
de lutérus)
Dans les transplantations dorganes, les patients immuno-supprimés
présentent une incidence plus élevée de cancers (non viraux induits) par
rapport à une population témoin immunocompétente d'âge comparable
4
Arguments histologiques
Les tumeurs sont souvent infiltrées par des cellules de limmunité
associées au pronostic de la maladie (mélanome, sein, ovaire, colon …)
Evidences de lexistence de limmunité anti-tumorale
Chez lhomme :
Les tumeurs sont souvent infiltrées par des lymphocytes B, T, cellules
NK et cellules présentatrices de lantigènes (APC)
Dans les ganglions drainant les tumeurs, on retrouve souvent des
lymphocytes activés
La présence dun infiltrat lymphocytaire dans certains types de
mélanome et cancer du sein est un critère pronostique favorable
Les syndromes (dégénératifs neurologiques) paranéoplasiques (PND)
se développent chez certains patients atteints de cancer. Ils sont
provoqués par une réponse immunitaire anti-tumorale efficace dirigée
contre des antigènes neuronaux exprimés aussi par les cellules
cancéreuses qui ensuite se développent en maladie neuro-
dégénérative autoimmune
Infiltrat lymphocytaire
dans le cancer de lovaire
Pagès et al, N Engl J Med, 2005
5
Arguments Biologiques
Présence danticorps dirigés contre de nombreux antigène
tumoraux (p53, HER2/neu, MUC1, GD2, NY-ESO1…) dans
le sérum des patients
Présence de lymphocytes T CD4+ et CD8+ dirigés contre des
antigènes tumoraux : antigènes du groupe cancer-testis,
protéines mutées, protéines du soi, antigènes viraux.
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