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Chili
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Données générales
Superficie : 756 096 km2 soit 1,4 fois la superficie de la France
(plus 1 250 000 km2 revendiqués en Antarctique)
Capitale : Santiago (7,3 millions d’habitants) source : estimation INE 2015
Monnaie : peso chilien (CLP), 1 EUR = 780 CLP (25 septembre 2015)
Langue : espagnol
Population : 17,8 millions d’habitants estimation INE 2015
Démographie :
Population urbaine : 89 % de la population totale.
Indice de fécondité : 1,87 enfant par femme.
Âge médian : 33 ans. 22 % de la population a moins de 16 ans ; 68 % a entre 16 et 65 ans.
Espérance de vie moyenne : 78,3 ans (75,25 ans pour les hommes ; 81,42 ans pour les femmes).
Infrastructures
Excellentes infrastructures, notamment routières et autoroutières (stimulées par le système de concessions de
type BOT).
Infrastructures portuaires et aéroportuaires modernes et de qualité.
Un réseau ferroviaire ancien et limité.
En revanche, un réseau ferroviaire urbain dense et développé sur Santiago (5 lignes de métro, extension en cours
et nouvelles lignes en construction) et quelques autres villes du pays. Un développement à l’étude des transports
urbains légers (LRT, tramways).
Données politiques
Type de régime
Le Chili est une république de type présidentiel, en transition démocratique depuis 1990. Le pouvoir exécutif est assuré
par le Président de la République et son gouvernement, et le pouvoir législatif par le Congrès national qui est composé de
deux chambres : la Chambre des députés et le Sénat.
Constitution de 1980, révisée en août 2005.
Pouvoir exécutif : régime présidentiel. Le Président de la République est élu au suffrage universel direct (deux tours) pour
un mandat de quatre ans (depuis septembre 2005). Il ne peut pas constitutionnellement prétendre à un deuxième
mandat consécutif. Il nomme les membres du gouvernement.
Le pouvoir législatif est bicaméral. Le Parlement, appelé Congrès national, est constitué du Sénat (chambre haute) dont
les 38 membres sont élus au suffrage universel pour huit ans et de la Chambre des députés (chambre basse), dont les
120 députés sont élus pour quatre ans au suffrage universel.
Source : « GEOATLAS.com »
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Pouvoir judiciaire : Cour suprême (un président et 20 juges).
Les dernières élections :
Les dernières élections présidentielles ont eu lieu le 15 décembre 2013. La coalition de centre-gauche menée par
Mme Michelle BACHELET JERIA (première femme Présidente de la République élue au suffrage universel direct en
Amérique du Sud en 2006) a remporté les élections avec 62,16% des voix au second tour et gouverne le pays
depuis le 11 mars 2014, date de son investiture officielle.
Les principaux dirigeants
Membres du gouvernement Bachelet II (2014-2018), disponibles sous : www.gobiernodechile.cl
Données économiques en 2014
Principaux indicateurs économiques du Chili
Indicateurs
Chili
France
PIB
258 Mds USD
2060 Mds USD
Dette publique en % du PIB
+ 13,9 %
95 %
PIB par habitant (ppa)
22 971USD
45 384 USD
Taux de croissance
+1,9 %
0,4 %
Taux d’inflation
+ 4,4 %
0,5 %
Taux de chômage
+ 6,4 %
10 %
Sources : FMI (World Economic Outlook databse april 2015) et INSEE
Situation économique : une économie ouverte et dynamique
Remerciements au Service économique de l’Ambassade de France au Chili
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/chili
Quatrième économie d’Amérique du Sud en 2014 avec un PIB avoisinant 258 Mds USD (soit moins que le PIB du
Danemark ou de Singapour, équivalent à celui de la Finlande et supérieur à celui du Portugal, de la Nouvelle lande ou
du Vietnam par exemple) et le PIB par habitant le plus éled’Amérique latine (22 971 USD/hab. en ppa en 2014 selon
les estimations du FMI), le Chili, marché de taille modeste (17,8 millions d’habitants), constitue un modèle de réussite
économique et sociale pour la région comme en témoigne son adhésion à l’OCDE en janvier 2010. Économie la plus
dynamique des pays de l’OCDE en 2012 (5,6 %) et en 2013 (4,1 %), le pays connait depuis 2014 un ralentissement (1,9%
de croissance en 2014 et 2% prévu en 2015).
Grand pays minier premier producteur mondial de cuivre (31% de la production mondiale et 54,7 % des exportations
chiliennes), et de lithium l’économie chilienne subit cependant une baisse tendancielle de sa productivité depuis une
dizaine d’années, liée tant au déficit d’investissement dans la formation et l’innovation qu’à la forte hausse des coûts de
production du secteur minier. Réduire la dépendance énergétique (pétrole, gaz naturel, charbon) du pays constitue un
autre enjeu de taille. Le Chili s’oriente donc aujourd’hui vers une nécessaire augmentation et diversification de son
bouquet énergétique.
Le Chili se distingue par un environnement des affaires de qualité (34ème place mondiale selon le classement « Doing
Business » 2014 et 1er pays d'Amérique latine), matérialisé par une sécurité juridique et un faible niveau de corruption.
Les entreprises bénéficient d’un système bancaire solide et performant. Le Chili est aussi classé comme le meilleur
risque pays (A2) de la région par Coface en 2014.
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Depuis le retour de la démocratie en 1990, les gouvernements successifs se sont attachés à établir un cadre favorable à la
libre entreprise et à l´investissement et mener une gestion des dépenses publiques exemplaire.
L’économie chilienne se caractérise par une grande ouverture sur l’extérieur et une spécialisation de la production
nationale, et de ce fait, elle est marquée par une dépendance de la production des secteurs où le Chili dispose
d’avantages comparatifs ou absolus (par exemple mines, bois-papier, saumon et produits de la mer, fruits et légumes) et
une relative faiblesse du tissu industriel.
Les autorités s’efforcent de poursuivre une politique de relations économiques extérieures active et pour cela se fondent
sur le principe du libre-échange en cherchant également à diversifier les exportations. Un cadre réglementaire de qualité
et d’excellentes infrastructures favorisent les affaires et les IDE, faisant du Chili une plate-forme régionale commerciale.
Le Chili s’emploie à devenir aussi un « Hub » régional en matière dinnovation et de R&D, comme en témoigne
notamment la politique du gouvernement chilien pour dynamiser les investissements innovants, via en particulier la
création d’un programme « Start-Up Chile » pour favoriser l’entreprenariat et l’essor de start-up au Chili, la mise en place
depuis septembre 2012 d’un Crédit Impôt Recherche (CIR) destiné à dynamiser les investissements en R&D du secteur
privé, ainsi que l’attraction de Centres d’excellence internationaux (CEI). La France bénéficie au Chili d’une réputation de
pays de haut niveau technologique, qui nous a permis de remporter 3 des 9 centres d’excellence existants (joint-
ventures de recherche appliquée, initiés par la CORFO) crées par les Chiliens (INRIA dans le numérique, Engie Laborelec
dans l’efficience énergétique et les énergies renouvelables, DCNS dans les énergies marines renouvelables).
Par ailleurs, depuis 30 ans, le Chili a adopté une politique budgétaire prévoyante. Après 1990, les gouvernements
démocratiques ont renforcé la politique de rigueur fiscale en adoptant une règle implicite d’excédent budgétaire
structurel (initialement de 1 %), réduisant ainsi la dette publique malgré la hausse du budget des affaires sociales. Ces
résultats s’expliquent notamment par la privatisation du système de retraite et celle de nombreuses entreprises
publiques.
Accords multilatéraux, politiques et juridiques
Accords de libre-échange
La politique de libre-échange menée avec succès par le Chili depuis plusieurs années se traduit par la participation à de
nombreuses négociations à caractère régional ou multilatéral.
En effet la taille réduite de son marché intérieur (17,8 millions d’habitants) a conduit le Chili à mettre en oeuvre une
stratégie résolue d’ouverture commerciale qui s’est concrétisée par la signature de 24 traités et accords de libre échange
avec 63 pays (85 % du PIB mondial). Cette stratégie permet au Chili d’importer à moindre coût les biens de
consommation durable et les biens d’équipement dont il a besoin.
Grâce à ces accords de libre-échange, le pays conforte ses positions commerciales et son rôle de plate-forme
d’exportation dans la région et au-delà. Est notamment entré en vigueur le 1er février 2003, un « accord dassociation
économique » avec l’Union européenne qui comporte, au-delà du dialogue politique, de la coopération et de
l’établissement d’une zone de libre-échange, des dispositions pionnières en matière de services, d’investissements, et de
marchés publics.
Le Chili est également membre de l’Alliance du Pacifique qui réunit trois autres économies ouvertes et dynamiques de la
région (Mexique, Colombie et Pérou). Ces pays partagent un attachement résolu au libre-échange.
Accords politiques
Le Chili est membre de plusieurs organisations internationales, notamment de l’ONU, de l’OMC (Organisation Mondiale
du Commerce), de l’OEA (Organisation des États américains), de l’ALADI (Association latino-américaine d’intégration) et
du SELA (Système économique d’Amérique latine). Il est également membre de l’OCDE depuis 2010. En matière de
politique extérieure, il est un partisan du respect du droit international, de l’intégrité territoriale, de la promotion de la
démocratie et du respect des Droits de l’homme, de la coopération responsable entre les acteurs publics et privés.
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Accords juridiques avec la France
Des accords juridiques particuliers sont en vigueur entre la France et le Chili depuis le milieu des années 1990, facilitant et
encadrant ainsi les investissements, comme accord intergouvernemental sur l’encouragement et la protection
réciproques des investissements entré en vigueur le 24 juillet 1994, ainsi que la convention de non-double imposition
entrée en vigueur le 10 juillet 2006.
Commerce extérieur et secteurs porteurs
Importations totales du Chili en 2014 : 72 347 M USD
Exportations totales du Chili en 2014 : 76 648 M USD
Poids de la France dans les échanges commerciaux du pays en 2014 : 1,6 % des importations
Source : Douanes du Chili
État des lieux du commerce extérieur bilatéral
Remerciements au Service économique de l’Ambassade de France au Chili
https://www.tresor.economie.gouv.fr/Pays/chili
Sur le plan des échanges commerciaux, la France a bénéficié du rattrapage économique exemplaire du Chili au cours des
15 dernières années. En raison de la place du Chili sur le marché du cuivre (1/3 de la production, des exportations et des
réserves mondiales), notre déficit (selon les statistiques douanières françaises) présente un caractère structurel (-380 M
EUR en 2014, soit notre 27ème déficit commercial bilatéral). Cependant, au cours de la dernière décennie, nos
exportations ont été multipliées par 2,5, soit une progression identique à celle du Brésil (2,6), voisine de la progression
de la Chine (2,8) et supérieure à celle du Vietnam (2,1) ou de la Corée du Sud (2,2).
Alors que les douanes françaises annoncent 667M€ d’exportations vers le Chili en 2014, les douanes Chiliennes estiment
de leur côté que le montant provenant de France est de 1,07 milliard de USD, soit 1,6% du total des importations faisant
de notre pays le 4ème fournisseur européen du Chili derrière l’Allemagne (3,9%), l’Espagne (2,2%) et l’Italie (1,9%).
En dehors de nos points forts traditionnels (pharmacie, aéronautique, matériel de transport en site propre), nos
exportations vers le Chili selon la douane française ont un contenu manufacturier plus élevé qu’ailleurs
(positionnement premium dans l’automobile, nous parvenons à faire mieux en volume que les Allemands ; machines-
outils, en particulier dans le secteur agri-viti-vinicole-IAA). Le degré de sécurité des transactions, la stabilité et l'ouverture
sans équivalent du Chili en font une destination privilégiée pour les PME et les ETI dans la région. Les coûts d'entrée y
sont bien plus faibles qu'au Brésil et le le moteur des entreprises chiliennes dans l'Alliance du Pacifique offrent aux
entreprises une capacité de projection régionale vers le Pérou et la Colombie. Beaucoup d'entreprises françaises
couvrent déjà la région (Pérou, Equateur, Bolivie voire Uruguay et Paraguay) depuis Santiago et l'on constate un
mouvement, encore limité mais déjà révélateur de relocalisation de filiales régionales au Chili.
Les principaux secteurs porteurs au Chili pour les entreprises francaises
Le secteur minier est l’un des piliers de l’économie chilienne. Si la mine ne représente plus directement que 11,2 % du
PIB chilien en 2014 (contre 16 % en 2010), il est estimé, selon une étude récente de la « Universidad Mayor », que 43 %
du PIB national serait par contre directement ou indirectement lié à l’industrie minière. En 2014, la mine c’est aussi 10 %
des rentrées fiscales du pays, 54,7 % de ses exportations et plus de 50 % du flux des IDE entrants enregistrés au Chili.
Le Chili est le 1er producteur mondial de cuivre (31% de la production mondiale et 30 % des réserves de la planète), de
lithium (45 % de la production mondiale), d’iode (58 % de la production mondiale) et de nitrate. 90 Mds USD
dinvestissements sont attendus dans le secteur minier dans les dix prochaines années, soit autant que sur les trente
années passées. L’achat d’équipements représente jusquà 70 % des investissements miniers. Dans le secteur minier, les
équipements de sécurité, la gestion des ressources, l’analyse-risques, la cartographie, le savoir-faire dans
l’environnement et tous les services généraux associés tels que la restauration collective, sans oublier les services et les
équipements liés à l’eau et à l’énergie sont autant d’opportunités d’affaires potentielles pour les entreprises francaises.
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L’industrie agro-alimentaire est la 2ème industrie du Chili après le secteur minier et représente le second poste
exportateur du pays (18,5 % des exportations du Chili en 2013). Le Chili se place au 18ème rang mondial en 2013
(14,5 Mds USD) des pays exportateurs de produits alimentaires, avec l’objectif de figurer parmi les 10 premiers pays
producteurs d’ici 2020. Le Chili est le premier producteur de fruits frais de l’hémisphère sud (raisin, prunes, pommes,
kiwis, poires, framboises et avocats). Le sous secteur des salmonidés constitue un des secteurs les plus dynamiques du
pays (1er producteur mondial de truites, 2ème producteur de saumon). Enfin, le Chili occupe une position concurrentielle
dans les secteurs de la vitiviniculture (8ème producteur et le 5ème exportateur mondial de vins), des produits laitiers, de
l’élevage et du bois et papier. Les opportunités pour les entreprises françaises sont importantes sur le marché agro-
alimentaire chilien, sur 2 segments en particulier : d’une part sur le secteur des produits fortement transformés et/ou à
forte valeur ajoutée, comme par exemple les produits gourmets et d’autre part sur le secteur des équipements et
technologies pour l’industrie agro-alimentaire. Le Chili est ainsi demandeur de matériel de mécanisation de la
production et de solutions innovantes pour la transformation de ses matières premières agricoles.
L’énergie est un secteur à la fois très concentré, concurrentiel et entièrement libéralisé depuis les années 1980. L’État
n’intervient qu’au travers du ministère de l’Énergie qui joue le rôle de gulateur dans le secteur. Les entreprises privées
assurent ainsi la production, la transmission et la distribution de l’électricité du pays. La capacité énergétique totale
installée au Chili atteint environ 20 413 MW. Il existe quatre réseaux électriques non interconnectés pour l’instant entre
eux et quelques producteurs indépendants. La génération électrique est assurée pour l’essentiel par le thermique et
l’hydroélectricité. La société francaise ENGIE ( exGDF/SUEZ) construit une ligne d’interconnexion entre le système du nord
et celui du centre ce qui permettra de disposer de plus d’énergie et d’offrir des possibilités aux sociétés qui souhaitent se
développer dans le nord du Chili.
Les besoins énergétiques ont doublé depuis les 10 dernières années, et plus de 8 000 MW seront nécessaires d’ici 2020
pour faire face à la demande énergétique du pays. L’accroissement et la diversification du bouquet énergétique au Chili
est donc une thématique centrale. Les ERNC représentent fin 2014 près de 11 % du bouquet énergétique chilien, et
l’objectif du gouvernement est de les porter à 20 % d’ici 2025 (loi « 20/25 »).
A fin juin 2015, la capacité installée d’énergies renouvelables non conventionnelles au Chili est de 2.278 MW : éolienne
(894 MW), biomasse (425MW), solaire (553MW) mini hydroélectricité (364MW) biogaz (41MW). La croissance annuelle
de la demande électrique est d’environ + 4 %. Les entreprises françaises sont pour l’instant très présentes dans le secteur
de l’énergie solaire avec Solairedirect, Soitec, Edf Energies Nouvelles et Total Energies Renouvelables. En 2015, 1 000
MW (dont 800 solaires) entreront en service et d’un total de 16 188 MW (ERNC) dont l’étude d’impact environnemental
est approuvée, environ 10 368 MW solaires sont à construire notamment dans le nord du Chili.
L’environnement est devenu pour le pays un enjeu économique de premier plan. L’intégration du Chili au sein de l’OCDE
et dans le commerce international suppose le respect de normes sanitaires et environnementales strictes. Dans le
domaine de l’assainissement, le Chili traite plus de 83 % de ses eaux usées domestiques. Le déficit énergétique chilien
favorise les projets liés à la valorisation et à la gestion des déchets (biomasse et récupération du biogaz).
Les infrastructures et les transports urbains. Le Chili est doté d’infrastructures modernes dynamisées par un système de
concession, dont le Chili fut un précurseur en Amérique latine depuis les années 1990. Les infrastructures et le batiment
représentent respectivement 1/3 et 2/3 des investissements réalisés dans le secteur du BTP. Pour la période 2013-2016,
47,7 Mds d’USD devraient être investis dans le secteur BTP, principalement dans les réseaux de transports urbains et
interurbains et les infrastructures électriques. Les grands projets d’infrastructures, notamment dans le transport urbain,
constituent des opportunités d’affaires importantes et l’occasion d’approcher et de prospecter le marché chilien.
La sanet les sciences du vivant. Les dépenses du secteur de la santé au Chili correspondent à 8,4 % du PIB, dont 4,4 %
pour le secteur privé et 4 % pour le secteur public. Le budget alloué à la santé publique est proche de 10 Mds USD en
2014 (+ 7 % par rapport à 2013). Le marché pharmaceutique est évalué à 2 Mds USD (soit une croissance de 8 % par an).
S’il s’agit d’un marché très concurrentiel le facteur prix est déterminant, le secteur de la santé offre de nombreuses
opportunités d’affaires : articles et équipements médicaux, immobilier hospitalier, gestion des services annexes
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