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Anticyclone et dépression
Les anticyclones
Ils sont synonymes de beau temps puisque l’air qu’ils 
expulsent est stable et sec.
On distingue 2 types d’anticyclones :
Les « fixes » : ils sont installés sur une grande étendue 
et gardent une localisation et une forme générales 
quasi stationnaires durant toute l’année. Au niveau de 
la mer, la pression au centre d’un anticyclone est géné-
ralement plus élevé que la pression atmosphérique nor-
male qui est proche de 1015 hPa. Il s’agit notamment 
de  l’anticyclone des Açores pour l’Atlantique nord, et 
de son pendant dans l’hémisphère sud, l’anticyclone de 
Saint Hélène.
Les « mobiles » :  ils sont les principaux responsables 
des variations de pression, de direction et de vitesse 
du vent, de température, d’humidité, de nébulosité. 
Les anticyclones mobiles polaires (AMP) sont des cou-
lées pelliculaires d’air froid dense qui se détachent des 
régions polaires, glissent puis s’intercalent entre des 
systèmes dépressionnaires en les alimentant en air froid. 
Ainsi, refroidissement et tassement de l’air en surface 
élèvent la pression. Ce principe de l’air froid très stable 
et dense entretient aussi des anticyclones hivernaux au-
dessus des grands continents froids (Scandinavie, Sibé-
rie, Canada…) 
Les dépressions
L’apparition des dépressions est liée à l’existence d’un 
mouvement vertical ascendant qui fait monter l’air des 
niveaux inférieurs et baisser la pression au niveau du 
sol. Elles sont donc associées au temps nuageux et 
instable. On distingue 4 types de dépressions :
La dépression des latitudes moyenne se forme le long 
des limites frontales, c’est à dire des zones de conflits 
entre air chaud et air froid. Il en résulte des variations 
rapides et parfois brutales du temps sous nos latitudes. 
La dépression thermique se forme localement suite à 
l’élévation de l’air qui chauffe sur la surface du sol. En 
s’élevant, l’air constitue dans la basse atmosphère une 
dépression qui aspire l’air environnant : c’est la brise. 
A grande échelle, ces brises s’établissent sur des zones 
continentales (Asie par exemple) : c’est la mousson.
La dépression orageuse est liée quant à elle à une 
forte différence de température entre la surface et les 
couches supérieures de l’atmosphère. Une dépression 
thermique peut donc évoluer en dépression orageuse si 
elle est surplombée par une couche d’air très froid : cela 
destabilise la masse d’air et engendre le développement 
d’orage. Si la baisse de pression au sol est suffisante, 
les amas orageux s’enroulent autour du centre de la 
dépression.
La dépression tropicale naît sur la mer au-dessus d’eau 
particulièrement chaude.  C’est l’évaporation qui fournit 
alors l’énergie à cette machine qui s’auto-alimente tant 
qu’elle est au-dessus d’eau chaude.