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C’estdanscecontextequelesCBNsontmissionnésparleursdifférentspartenairespublics
(Ministèreenchargedel’environnementetsesdélégationsrégionales,Régions,
Départements,notamment)pour,notamment:
- assureruneveillesurlarépartitiongénéraledesplantesinvasivesàl’échelledeleur
territoired’agrément2
- proposeretteniràjourdeslistesd’espècesinvasivespermettantd’appuyeret
d’orienterlespolitiquespubliquesrelativesàlaconservationdelabiodiversité:
o définirlesespècesnécessitantdesmesuresdegestion,deréglementation,
et/oudesmesuresd’informationetdepréventionvisantàfreinerleur
extension3;
o hiérarchiserlesprioritésd’interventionvisàvisdesespècesinvasives,en
accordaveclescomitésrégionauxdesuividesespècesinvasivesquandils
existent.
L’élaborationdelaliste:contexteetméthodologie
UnepremièrelistedesplantesinvasivesenBretagneaétéréaliséeen2007(Magnanonet
al.,2007).
LeCBNdeBrest,danslecadredesamissionpubliquerelativeàlaconnaissancedelafloreet
deshabitatsdeBasse‐Normandie,BretagneetdesPaysdelaLoire,aprocédé,début2011,à
lamiseàjourdecetteliste,présentéeici.
Laméthodeadoptéepourlaconstitutionetlamiseàjourdelalisted’invasivesdeBretagne
s’inscritdansuncadreinter‐régional,leslistesdeBretagne,deBasse‐NormandieetdesPays
delaLoireayant,parsoucidecohérence,étéélaboréesdemanièreconcertéeetrévisées
simultanément.
Cetteméthode,détailléedansundocumenttechniqueduCBNdeBrest(Lacroixetal.,2007;
2011),etdontlesprincipauxtraitssontexposésci‐après,s’appuiesur:
- unesynthèsedesdonnéesderépartitiondesplantesvasculaires4desrégionsBasse‐
Normandie,BretagneetPaysdelaLoire,parexploitationdelabasededonnées
CallunaduCBNdeBrestetparinterrogationduréseaud’observateursdu
Conservatoire,
- unedéfinition(voirGeslinetal.,2008;2011)etuneanalysedu«statutd’indigénat»
del’ensembledestaxonsconnussurceterritoireinter‐régional,afindeséparerles
taxonsindigènesouassimilésindigènes(voirci‐après)destaxonsnonindigènesau
territoire,
2 Le territoire d’agrément du CBN de Brest comprend les régions Basse-Normandie, Bretagne et Pays de la Loire (Sarthe
exceptée)
3 A cet égard, la constitution de réseaux d’alerte et de prévention sur les plantes invasives, doit permettre d’informer de
manière réactive et concrète les structures opérationnelles compétentes pour intervenir sur les risques de dissémination de
nouvelles espèces invasives
4 La connaissance des taxons de flore non vasculaire est, dans ces régions, actuellement trop lacunaire pour pouvoir envisager
une telle analyse.