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-- 36aussi que les parois sont epaisses, mamelonnees en dedans. Ces hourrelets
internes se traduisent a l'exh~rieur par des bandes allongees selon une direction parallele au grand axe de !'estomac.; parfois elles sont contoUl'nees
et de couMes anastomoses transnrsales s'etahlissent entre elles (Hg. 2 a).
On trouve entin. mais rarement (fig. 2, b) une tendalJce assez prononcee ala reticulation, mais elle n'a lieu que sur une des faces de l'estomac.
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de quinze environ, tres developpes, piriformes et occupent presque loute
l'anse intestinale. Hs sont etroitement accoles les uns aux autres et du
centre de la masse compacte formee par leur ensemble part Ie canal deferent. On observe aussi quelques ovules, mais petits et situes
la surface des follicules. (Laboratoil'e de Malacologie du Museum.)
a
UNE
NOUVELLE ESPECE DE
T~lTHYUM (STYELA)
PltOVENANT DE L'ExPEDITION ANTARCTIQUE FRAN9J.IISE
CO~fMANDEE PAR LE
PAR
)
,I
Fig. 2.
Hartmeyer et Bjerkan decrivent el figurent pour la paroi de l'estomac de
D. clavatli un dessin regulierement reticule. Un exemple de la disposition
que je viens de decrire _se retrouve assez exactement chez Holozoa con/usa R.
- Ritter (1) (p. 246-247, fig. 26 et 27, pI. XXIX) a reproduit en elfet
deux aspects de la paroi stomacal,~ tres _
semblables a ceux que j'ai representes en a et b, fig. 2. Les cormns d'H. confusa Ritter sont minces et encroutants sur des coquilIes de Lamellibranches; ils con trastent done par leur
forme avec ceux de H. clavata Sal's, qui s'en eloignent en outre par plusieurs traits anatomiques.
Le post-estomac est a parois minces; il est court et se jetle dans l'intestin par une sorte de valvule. L'intestin, au debouche du post-estomac, a des
parois tres epaisses (fig. 1, e) qui s'amincissent rapidement. Le rectum.
tres long. est, comme 1'a figure Bjerkan, un large tube qui s'ouvre dans Ie
cloal{Ue au niveau de la deuxieme cOte transverse. Dans cette region terminale, les parois du rectum, qui jusque -la etaient minces, s'epaississent
beaucoup en deux larges oreiUeUes anales (fig. 1, o. a).
Lescormus de H. clavata examines par Hartmeyer et Bjerkan ne renfermaient que des amfs dont quelques-uns tres developpes et loges dans une
poche incubatrice. Ces auteurs, non plus que Ritter chez H. confu;~a, n'ont
pas rencone-e de follicules testiculaires. Ceux-ci etaient presents (fig. 1 ,j, t)
chez tous les ascidiozoides des cormus que j'ai etudies : iis sont au nombre
(1) RITTER (W. E.). Papel'S from the Harriman Alaska Expedition (Pr. Wash.
Acad., III, p. 225-266, pI. XXVII-XXX).
M.
PH. SLUITER, PROFESSEUR
Dr J.
(1903-1905).
CHARCOT,
AL'UNIVERSITE
P'AMSTERDAM.
Parmi les 12 echantilIons, que j'ai signaMs sous Ie nom de Styella Gmhami, de l'ile Booth Wandel, provenant de Ia premiere expedition
antarctique du Dr J. Charcot, il y a deux animaux, qui sont dilferents des
a
- autres et qui appartiennent une autre espece. Un de ces animaux fut
en:voye au Musee de Berlin comme echange, et c'est grace la complaisance
de M. Rob. H~rtmeyer que je peux rectifier a present une erreur.
Les deux animaux ont une forme couique. L'orific-e branchial est sur Ie
sammet du c6ne, l'orifice cloacal sur la face dorsale, aun tiers de la longueur du corps, plus en arriere. L'animal est long de 2 centimetres, large
. ~ 15 millimettes a la base, sans compteI' Ie bord aillati de Ia tunique
externe, qui s'elend encore de 2 miHimetres autour de la base SUI' la roche
~ur laguelle l'animal etait fixe. La surface est lisse pour la plus grande
partie~ seulement pres des deux orifices se trouvent de petits silIons peu
profonds. La couleur est comme d'ordinaire jaune grisatre.
La tunique externe est mince, coriace et assez resistante.
Le sac branchial a quatL'e plis, mais la disposition des c6tes longitudinales est bien differente de celIe -du Tethyum (Styela) Gmhami Sluit. Les plis
surtout sont beaucoup plus larges; Ie premier pli, apres Ie raphe dorsal,
possMe 12 c6tes longitudinales, Ie second 1 (), Ie troisieme 10 et Ie quatrieme o. Entre Ie raphe dorsal etle premier pli a droite se trouvent 6 c6tes,
a gauche seulement nne, ce qui correspond avec Ie fait que l'espace entre Ie
raphe dorsal et Ie premier pli est a peu pres trois fois plus large a la pal'tie
droite qu'a la partie gauche. Dans les espaces entre les autres plis se trouvent quatre ou cinq c6tes, par exception trois ou six.
L'entonnoir vibratile est en forme de fer a cheval, mais les deux cornes
ne sont pas contournees en dedans. L'ouverture-entreles deux cornes est en
avant, un peua gauche.
Le tube digestif aussi difThre un peu de celui de T. Grahami. 1'resophage
est plus court et Ia premiere anse de l'intestin est plus grande et dirigee
a
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-
plus obliquement, Aussi Ie rectum est-il beaucoup moins long. Les plis internes de l'estomac. \isible:i a rexterieur, ne sont pas longitlldinaux, mais
cliriges a angle oblus control Ie raphe longitudinal de l'estomac. A la partie
pylorique de reslomac se tfilm-e un crecum courbe.
Les telltocule.s sout filiforrnes, au Hombre de dome, dont deux tres petits.
Le;; auITes sont encore de trois tailles differenles, arranges de la maniere
ordinaire. quand ou comple les delL"\: tout petits aussi pour tentacules de
troisieme ordre.
Les gOlludes forment de ehaque cOte deux glandes hermaphrodites. Chaque gonade consiste en un oHlire eu forme de saucisse accompagne de
chaque cOte d'une raug'ee de foIlicnles testiculaires. L'espace entre les deux
ovaires ne sullit pourtant p3S pour les deux rangees completes de foIlicuIes
testiculaires, de maniere que la rangee de devant du second ovaire est tres
courte et n'atteint meme pas Ie milieu de l'ovaire.
Je propose de donner 1\ cetle nouvelle espece Ie nom de Tethyum
(Styela) WandelL
NOTE COMPLEMENTAIRE SUR LE PRO CEDE DE RECHERCHE DU BACTI?RlUlII COLI
ElY CULTURES ANA-EROBlES DANS LES KlUX ET DAYS LES HUITRRS,
PAR
MM. FABRE-Do~[ERGUE
ET
R. LEGE~DRg.
Par une Note recemmenl communiquee al'Acad,imie des Sciences (1), nous
avous fait connaitre un nouveau procede de ['ccherche du Bacterium coli en
cultures anaerobies. II diIfere des precedents a la fois par la composition du
milieu de culture et par Ie dispositif employe pour produire l'anaerobiose.
Depuis cetle publication, nous avons apporte quelques modifications anotre
technique; nous les signalerons ici. Notre procedti d'obtention de l'anaerobiose
est derive de celui (Merit par Bruckner en 1889, mais il en differe par plusieurs points. Nous avons remplace Ie mode d'ocr-Iusion a l'aide d'un bouchon de caoutchouc d'abord par une plaque de verre rodee 'et sceHee, puis
aujourd'hui plus simplement par une fel'meture de canette a biere. De
plus, Ie tube a culture remplit presque enlierement son enveloppe et se
trouve arrete a une certaine distance du fond par un simple elranglement
limitant un reservoir inferieur ou l'on place Ie mdang'e ab80rbant; il en resuIte une atmosphere tres limitee dont tout l'oxygene s'extl'ait surement en
meme temps que la depression produite facilite Ie degagement des gaz dissous dans Ie milieu de culture. Ce dispositif, qu'DU pent appliquer a tous
les genres de cultures anaerobies, a l'avantag'e de supprimer l'emploi du
vide ('l.
(.) C. R. Acad. Sciences, t. eLI, 9. 7 decembre 1 9 1 Q.
('l Poulenc freres, constructeurs, 122, boulevard Saint-Germain.
39-
Le milieu de culture que nous preparons pour la
recherche du B. coli est plus complexe que ceux ge-
---=--.3
neraIement employes. NollS en avons deja donne la
composition :
On prepare un bouillon tres nutritif de chair et d'inlestill de breuf,. peptone a 2 p. 100 et glycose alp. 1 QO. '
Ce bouillon est reparti, par doses de 30 centimetres
cubes, dans des tubes de 20 centimetres de long et de
:I centimetres de diametre, bouches assez lil.chement it
I'ouate et sterilises it 110 degres pendant 15 minutes.
!pres refroidissement, on addilionne les tubes de XV gouttes
d'nne solution de rouge neutre a 0,50 p. 100, pheniquee
it 5 p. 100, en agitant avec tine fine baguette de verre
sterilisee. Au moment de I'emploi, on ajoute soit la quantite voulue de l'eau it analyser, soit Ie liquide retire d'une
huitre et comprenant I'eau de sa coquille et Ie liquide
resultant de la dilaceration de son intestin.
Le melange absorbant place dans Ie reservoir inferieur du tube exterieur est un melange d'acide pyro,gallique et de potasse. Pour eviter son action sur
l'oxygene de l'air avant la fermeture du tube, nous
avions d'abord employe une cartouche de papier
gomme enveloppant l'acide pyrogallique et se decollant lentement. Depuis, nous avons trouve plus commode de nous servir d'nne solution d'acide pyrogal, lique a 10 p. 100 preservee de l'oxydation par addition
de 5 centimetres cubes d'acide phenique a 5 p. 100 (I).
Au moment d'introduire Ie tube de culture ensemence
dans son enveloppe, on verse dans celle-ci 10 centimetres cubes de la solution pyrogallique, puis on y
fait tomber cinq ou six pastilles de potasse caustique.
L'abs~lfption de l'oxygene commence assez tardivement, si ron n'agite pas, pour laisser tout Ie temps
necessaire a l'introduction du tube' de culture et a la
fermeture avant lu reaction utile.
Dans ce procede se trouvent reunis la plupart des
procedes d'isolemeut et de caracterisation preconises
pour la recherche du B. coli : temperature elevee
(I) Pour les recherches OU l'acide phenique serait nuisible, on peut Ie remplacer par 0=",15 de la solution
commerciale de bisulfite de soude (Lumiere et Seyewetz).
Fig, 1. - Tube pour
la recherche du B. coli
en culture anaerobie.
1. Euveloppe dont Ie reservoir interieurconticllt
Ie melauge absorbant.
2. Tube de culture.
3. Fermelure de caueUe
h biere.
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