Fig.
2.
-
37-
UNE
NOUVELLE
ESPECE
DE
T~lTHYUM
(STYELA)
PltOVENANT
DE
L'ExPEDITION
ANTARCTIQUE
FRAN9J.IISE
(1903-1905).
CO~fMANDEE
PAR
LE
Dr
J.
CHARCOT,
PAR
M.
PH.
SLUITER,
PROFESSEUR AL'UNIVERSITE P'AMSTERDAM.
de
quinze environ, tres developpes, piriformes et occupent presque loute
l'anse intestinale.
Hs
sont etroitement
accoles
les uns aux autres et du
centre
de
la masse compacte formee par leur ensemble
part
Ie
canal
de-
ferent. On observe aussi quelques ovules, mais petits et situes ala sur-
face
des
follicules.
(Laboratoil'e
de
Malacologie
du
Museum.)
Parmi
les
12
echantilIons, que j'ai
signaMs
sous
Ie
nom
de
Styella
Gm-
hami,
de
l'ile Booth Wandel, provenant
de
Ia
premiere expedition
antarctique du
Dr
J.
Charcot,
il
y a deux animaux, qui sont dilferents
des
-autres et qui appartiennent aune autre espece.
Un
de
ces
animaux fut
en:voye
au
Musee
de
Berlin comme echange, et c'est grace ala complaisance
de
M.
Rob.
H~rtmeyer
que
je
peux rectifier apresent une erreur.
Les
deux
animaux ont une forme couique.
L'orific-e
branchial est sur
Ie
sammet du c6ne, l'orifice cloacal sur la
face
dorsale, aun tiers
de
la lon-
gueur du corps, plus
en
arriere. L'animal est long
de
2centimetres, large
.
~
15
millimettes a la base, sans compteI'
Ie
bord aillati
de
Ia
tunique
externe, qui s'elend encore
de
2miHimetres autour
de
la base SUI' la roche
~ur
laguelle l'animal etait
fixe.
La
surface est lisse pour la plus grande
partie~
seulement pres
des
deux orifices
se
trouvent
de
petits silIons peu
profonds. La couleur est comme d'ordinaire jaune grisatre.
La
tunique
externe
est mince, coriace et
assez
resistante.
Le
sac
branchial
a
quatL'e
plis, mais la disposition
des
c6tes longitudi-
nales est bien differente
de
celIe
-du
Tethyum
(Styela) Gmhami Sluit.
Les
plis
surtout sont beaucoup plus larges;
Ie
premier pli, apres
Ie
raphe dorsal,
possMe
12
c6tes longitudinales,
Ie
second 1
(),
Ie
troisieme
10
et
Ie
qua-
trieme o. Entre
Ie
raphe dorsal etle premier pliadroite
se
trouvent 6c6tes,
agauche seulement nne,
ce
qui correspond avec
Ie
fait que l'espace entre
Ie
raphe dorsal et
Ie
premier pli est apeu pres trois
fois
plus large ala pal'tie
droite qu'a la partie gauche.
Dans
les
espaces entre les autres plis
se
trou-
vent quatre ou cinq c6tes,
par
exception trois ou
six.
L'entonnoir
vibratile
est en forme
de
fer acheval, mais les deux cornes
ne sont pas contournees en
de
dans. L'ouverture-entreles deux cornes esten
avant,
un
peua
gauche.
Le
tube
digestifaussi
difThre
un
peu
de
celui
de
T.
Grahami.
1'resophage
est plus court et
Ia
premiere anse
de
l'intestin est plus grande et dirigee
)
,I
--
36-
..
(1) RITTER (W. E.). -
Papel'S
from
the Harriman
Alaska
Expedition
(Pr. Wash.
Acad.,
III,
p.
225-266,
pI.
XXVII-XXX).
Hartmeyer et Bjerkan decrivent
el
figurent pour la paroi
de
l'estomac
de
D.
clavatli
un dessin regulierement reticule.
Un
exemple
de
la disposition
que
je
viens
de
decrire_
se
retrouve
assez
exactement
chez
Holozoa
con/usa
R.
-Ritter (1) (p. 246-247,
fig.
26
et
27,
pI.
XXIX) areproduit en elfet
deux aspects
de
la paroi
stomacal,~
tres
_semblables aceux que j'ai repre-
sentes en aet b, fig.
2.
Les
cormns
d'H.
confusa
Ritter sont minces et en-
croutants sur
des
coquilIes
de
Lamellibranches; ils
con
trastent
done
par leur
forme
avec
ceux de
H.
clavata
Sal's, qui s'en eloignent
en
outre par plu-
sieurs traits anatomiques.
Le
post-estomac est aparois minces; il est court et
se
jetle dans l'intes-
tin par une sorte
de
valvule. L'intestin, au debouche du post-estomac, a
des
parois tres epaisses (fig.
1,
e)
qui s'amincissent rapidement.
Le
rectum.
tres long. est,
com
me
1'a
figure Bjerkan,
un
large tube qui s'ouvre dans
Ie
cloal{Ue
au niveau
de
la deuxieme
cOte
transverse. Dans cette region termi-
nale, les parois du rectum, qui jusque
-la
etaient minces, s'epaississent
beaucoup
en
deux larges
oreiUeUes
anales (fig.
1,
o.
a).
Lescormus
de
H.
clavata
examines par Hartmeyer et Bjerkan ne renfer-
maient que
des
amfs dont quelques-uns tres developpes et loges dans une
poche incubatrice.
Ces
auteurs, non plus que Ritter
chez
H.
confu;~a,
n'
ont
pas rencone-e de follicules testiculaires. Ceux-ci etaient presents (fig. 1
,j,
t)
chez
tous
les
ascidiozoides
des
cormus que j'ai etudies :
iis
sont au nombre
aussi que les parois sont epaisses, mamelonnees en dedans.
Ces
hourrelets
internes
se
traduisent a
l'exh~rieur
par
des
bandes allongees selon une di-
rection parallele au grand
axe
de
!'estomac.; parfois elles sont
contoUl'nees
et
de
couMes
anastomoses transnrsales s'etahlissent entre elles
(Hg.
2
a).
On
trouve entin. mais rarement (fig.
2,
b)
une tendalJce
assez
prononcee
a-
la reticulation, mais elle n'a lieu que sur une
des
faces
de
l'
estomac.
-
38-
plus obliquement, Aussi
Ie
rectum est-il beaucoup moins long. Les plis in-
ternes de l'estomac. \isible:i arexterieur, ne sont pas longitlldinaux, mais
cliriges aangle oblus
control
Ie
raphe longitudinal de l'estomac. Ala partie
pylorique de reslomac
se
tfilm-e
un
crecum courbe.
Les
telltocule.s
sout filiforrnes,
au
Hombre de
dome,
dont deux tres petits.
Le;;
auITes sont encore de trois tailles differenles, arranges de la maniere
ordinaire.
quand
ou comple les
delL"\:
tout petits aussi pour tentacules de
troisieme ordre.
Les
gOlludes
forment de ehaque
cOte
deux glandes hermaphrodites. Cha-
que gonade consiste en
un
oHlire eu forme de saucisse accompagne de
chaque
cOte
d'une raug'ee de foIlicnles testiculaires. L'espace entre les deux
ovaires ne sullit pourtant
p3S
pour
les deux rangees completes de foIlicuIes
testiculaires, de maniere que la rangee de devant du second ovaire est tres
courte et n'atteint meme pas
Ie
milieu de l'ovaire.
Je propose de donner
1\
cetle nouvelle espece
Ie
nom de
Tethyum
(Styela)
WandelL
NOTE
COMPLEMENTAIRE
SUR
LE
PRO
CEDE
DE
RECHERCHE
DU
BACTI?RlUlII COLI
ElY
CULTURES
ANA-EROBlES
DANS
LES
KlUX
ET
DAYS
LES
HUITRRS,
PAR
MM.
FABRE-Do~[ERGUE
ET
R.
LEGE~DRg.
Par
une Note recemmenl communiquee al'Acad,imie des Sciences
(1),
nous
avous fait connaitre
un
nouveau procede de ['ccherche
du
Bacterium
coli
en
cultures anaerobies. II diIfere des precedents ala fois
par
la composition
du
milieu de culture et
par
Ie
dispositif employe pour produire l'anaerobiose.
Depuis cetle publication, nous avons apporte quelques modifications anotre
technique;nous les signalerons ici. Notre procedti d'obtention de l'anaerobiose
est derive de celui
(Merit
par
Bruckner en 1889, mais il en differe
par
plu-
sieurs points. Nous avons remplace
Ie
mode d'ocr-Iusion al'aide d'un
bou-
chon de caoutchouc d'abord
par
une plaque de verre rodee 'et sceHee, puis
aujourd'hui plus simplement
par
une fel'meture de canette abiere. De
plus,
Ie
tube aculture remplit presque enlierement son enveloppe et
se
trouve arrete aune certaine distance du fond
par
un
simple elranglement
limitant
un
reservoir inferieur ou l'on place
Ie
mdang'e ab80rbant; il en re-
suIte une atmosphere tres limitee dont tout l'oxygene s'extl'ait surement en
meme temps que la depression produite facilite
Ie
degagement des gaz dis-
sous dans
Ie
milieu de culture.
Ce
dispositif,
qu'DU
pent appliquer atous
les genres de cultures anaerobies, al'avantag'e de supprimer l'emploi
du
vide
('l.
(.)
C.
R.
Acad.
Sciences,
t.
eLI,
9.
7decembre 191
Q.
('l
Poulenc freres, constructeurs,
122,
boulevard Saint-Germain.
-
39-
Le
milieu de culture que nous preparons
pour
la
recherche du
B.
coli
est plus complexe que ceux ge-
neraIement employes.
NollS
en avons deja donne la
composition :
On
prepare un bouillon tres nutritif
de
chair et
d'in-
lestill de breuf,. peptone a2p.
100
et
glycose
alp.
1
QO.
'
Ce
bouillon est reparti, par doses de
30
centimetres
cubes, dans des tubes de
20
centimetres
de
long
et
de
:I
centimetres de diametre, bouches
assez
lil.chement
it
I'ouate
et
sterilises
it
110
degres pendant
15
minutes.
!pres
refroidissement, on addilionne les tubes
de
XV
gouttes
d'nne solution
de
rouge neutre a
0,50
p.
100,
pheniquee
it
5p.
100,
en agitant
avec
tine
fine
baguette
de
verre
sterilisee.
Au
moment de I'emploi, on ajoute soit la quan-
tite voulue
de
l'eau
it
analyser, soit
Ie
liquide retire d'une
huitre et comprenant I'eau de
sa
coquille et
Ie
liquide
resultant de la dilaceration de son intestin.
Le melange absorbant place dans Ie reservoir infe-
rieur
du
tube exterieur est
un
melange d'acide pyro-
,gallique et de potasse.
Pour
eviter son action
sur
l'oxygene de l'air avant la fermeture
du
tube, nous
avions d'abord employe une cartouche de papier
gomme enveloppant l'acide pyrogallique et
se
decol-
lant lentement. Depuis, nous avons trouve plus com-
mode de nous servir
d'nne
solution d'acide pyrogal-
,lique a
10
p.
100
preservee de l'oxydation
par
addition
de 5centimetres cubes d'acide phenique a 5 p.
100
(I).
Au
moment d'introduire
Ie
tube de culture ensemence
dans son enveloppe, on verse dans celle-ci
10
centi-
metres cubes de la solution pyrogallique, puis on y
fait tomber cinq ou six pastilles de potasse caustique.
L'abs~lfption
de l'oxygene commence assez tardive-
ment, si
ron
n'agite
pas,
pour laisser tout
Ie
temps
necessaire al'introduction
du
tube'
de culture
et
ala
fermeture avant lu reaction utile.
Dans ce procede
se
trouvent reunis la plupart des
procedes d'isolemeut et de caracterisation preconises
pour
la recherche
du
B.
coli
:temperature elevee
(I) Pour
les
recherches
OU
l'acide phenique serait
nui-
sible, on peut Ie remplacer par
0=",15
de
la solution
commerciale de bisulfite de soude (Lumiere
et
Seye-
wetz).
---=--.3
Fig,
1.
-
Tube
pour
la
recherche
du
B.
coli
en
culture
anaerobie.
1.
Euveloppe dont
Ie
re-
servoir
interieurconticllt
Ie
melauge absorbant.
2. Tube de culture.
3.
Fermelure de caueUe
hbiere.
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