1 INSTITUT DE PSYCHOLOGIE – UNIVERSITÉ PARIS V LICENCE DE PSYCHOLOGIE 3e année PSPN – Neuropsychologie et Neurophysiologie des Fonctions Cognitives (L. Auclair, N. Fiori) 2007-2008, 1ère session Questionnaire portant sur le cours et les travaux dirigés Cochez la ou les cases correspondant à la ou les bonne(s) répons(e)s en faisant une croix bien visible. Utilisez un stylo à bille ou à encre. Si, dans un premier temps, vous utilisez un crayon-papier, vous devez repasser à l’encre toutes les croix que vous estimez « justes » et effacer celles que vous estimez « fausses ». Pour chaque question, il peut y avoir une ou deux réponses correctes, et ceci quel que soit l’intitulé de la question. Autrement dit, il peut y avoir deux réponses correctes même si la question est formulée au singulier. Chaque question est notée sur ½ point. Si une seule bonne réponse est cochée alors que la question en comporte deux, la question est notée 0. 1. L’hippocampe : a) est le siège de la mémoire explicite b) est une structure du lobe temporal postérieur c) est impliqué dans la mémoire des émotions d) est impliqué dans la mémorisation des informations explicites e) est impliqué dans la mémorisation des informations implicites a b c d e 2. Imaginons que l’on fasse pénétrer une électrode perpendiculairement à la surface corticale au niveau de l’aire visuelle primaire. L’électrode va rencontrer : a) six couches de cellules b) deux colonnes de neurones correspondant à deux bandes de dominance oculaire a b c d e c) des neurones sensibles à la longueur d’onde de la lumière tout au long de son parcours d) trois couches de cellules e) aucune de ces réponses 3. Une destruction bilatérale de l’hippocampe : a) provoque une amnésie antérograde b) provoque une amnésie rétrograde c) rend incapable de former de nouveaux souvenirs pendant plusieurs mois d) fait perdre les souvenirs formés quelques mois auparavant e) entraîne une amnésie antérograde et rétrograde profondes 4. La Potentialisation à Long Terme : a) modifie la structure du soma du neurone b) survient forcément dans toute synapse où du glutamate est libéré par le neurone présynaptique c) augmente l’efficacité de la transmission synaptique d) survient lorsque la stimulation est telle qu’elle provoque une entrée massive d’ions sodium dans le neurone post-synaptique e) repose sur l’entrée en action du récepteur NMDA du glutamate 5. La mémorisation des informations explicites met en jeu un circuit passant par : a) l’hippocampe b) les corps mamillaires du thalamus c) le cortex cingulaire d) le corps calleux e) le complexe amygdalien a b c d e a b c d e a b c d e 2 6. Quelle(s) proposition(s) est (sont) vraie(s) ? a) le croisement des voies visuelles est total et s’effectue au niveau du tractus optique b) le croisement des voies visuelles est total et s’effectue au niveau du chiasma optique c) le croisement des voies visuelles étant total, toutes les informations issues d’un œil sont dirigées vers l’hémisphère controlatéral d) le croisement des voies visuelles étant partiel, seule une partie des informations issues d’un œil est dirigée vers l’hémisphère controlatéral e) aucune de ces réponses 7. La rétinotopie est respectée dans : a) le cortex strié b) le pulvinar c) le corps genouillé latéral d) le colliculus supérieur e) toutes ces structures a b c d e a b c d e 8. Imaginons qu’on réalise une expérience en imagerie cérébrale de détection d’un objet visuel en déplacement. Quelle(s) région(s) ne sera(seront) pas activée(s) ? a) le cortex strié b) le cortex frontal a b c d e c) le cortex pariétal d) le cortex temporal e) le cortex occipital 9. Laquelle de ces propositions est fausse ? Dans les voies visuelles, a) la voie parvocellulaire renseigne sur les détails b) au-delà du cortex occipital, la voie parvocellulaire se dirige vers le cortex temporal c) la voie parvocellulaire passe par le corps genouillé latéral (genouillé externe) d) la voie magnocellulaire permet la vision des couleurs e) la voie magnocellulaire renseigne sur la distribution spatiale des stimuli visuels 10. Laquelle de ces propositions est vraie ? a) il est possible de voir un objet visuel sans pourvoir suivre son déplacement dans l’espace en cas de lésion du cortex occipital b) l’intégrité de l’hippocampe est nécessaire pour voir un objet visuel et le décrire c) il est possible de décrire un objet visuel sans pouvoir diriger sa main dans sa direction en cas de lésion du cortex pariétal d) on ne peut pas manipuler un objet visuel si on ne peut pas le décrire e) il est possible de manipuler un objet sans pouvoir le décrire en cas de lésion du cortex temporal 11. En 1991, Desimone a réalisé une expérience : a) chez le singe b) chez l’homme c) d’enregistrement de neurones du cortex inférotemporal d) d’enregistrement de neurones du cortex pariétal e) qui a permis de montrer que certains neurones répondent sélectivement au mouvement du stimulus a b c d e a b c d e a b c d e 3 12. Laquelle (lesquelles) de ces propositions est (sont) fausse(s) ? a) le traitement de l’information perceptive est organisé de manière hiérarchique b) le traitement de l’information perceptive est organisé de manière sérielle c) dans le traitement perceptif, des informations sont traitées en parallèle d) dans le traitement perceptif, des influences topdown peuvent s’exercer des niveaux supérieurs sur les niveaux inférieurs e) le traitement perceptif nécessite la mise en jeu simultanée de diverses aires corticales 13. La plus grande partie des fibres du nerf optique passe par : a) le pulvinar b) le cors genouillé latéral c) le colliculus d) le noyau supra-chiasmatique e) le pre-tectum 14. L’hypothèse du codage de populations (ou codage distribué) postule que : a) chaque cellule du cortex inféro-temporal répond à un stimulus visuel particulier (par exemple un visage familier) b) chaque cellule du cortex pariétal répond à un mouvement particulier du stimulus visuel c) la perception d’un stimulus visuel complexe résulte de l’activité concomitante d’un ensemble de neurones du cortex inféro-temporal d) la perception d’un stimulus visuel complexe dépend des interactions entre la voie ventrale et la voie dorsale e) la perception d’un stimulus visuel complexe résulte de l’activité concomitante d’un ensemble de neurones du cortex pariétal 15. La voie ventrale est : a) le faisceau longitudinal inférieur qui se termine sur le lobe pariétal b) le faisceau longitudinal inférieur qui se termine sur le lobe temporal c) le faisceau longitudinal supérieur qui se termine sur le lobe pariétal d) le faisceau longitudinal supérieur qui se termine sur le lobe temporal e) un faisceau qui part du lobe occipital a b c d e a b c d e a b c d e a b c d e 16. Le Corps Genouillé Latéral comporte des couches de cellules organisées de la manière suivante : a) les couches 1, 4, 6 reçoivent les informations de l’œil controlatéral b) les couches 2, 3, 5 reçoivent les informations de l’œil ipsilatéral a b c d e c) les couches 1, 3, 5 reçoivent les informations d’un œil et les couches 2, 4, 6 reçoivent les informations de l’autre oeil d) les couches 1 et 2 sont intégrées dans la voie parvocellulaire e) les couches 3, 4, 5 et 6 sont intégrées dans la voie magnocellulaire 4 17. Un patient peut manipuler un objet, le saisir en ajustant parfaitement l’écartement de ses doigts à la taille de l’objet, et pourtant si on lui présente visuellement cet objet et qu’on lui demande quel est cet objet, il est incapable de le désigner (ce dont il est capable s’il lui est possible de le palper). Ce patient a certainement une lésion au niveau d’une ou de deux des régions suivantes : a) cortex occipital b) cortex pariétal c) cortex frontal a b c d e d) cortex inféro-temporal e) cortex temporal