qui organise les institutions politiques). Elles sont aussi porteuses de normes ou de
valeurs sociales.
Par exemple, en France, la république est une institution qui s’incarne dans une
organisation politique (les institutions de la Ve république) et elle est porteuse de
valeurs, comme l’égalité qui elle même s’incarne dans une norme comme la laïcité .
De manière générale, une institution est une forme établie, durable de pratiques, de
normes sociales qui s’imposent aux individus. Une institution est une norme qui
s’impose aux individus de manière plus forte. On dira pour toute pratique qui
devient une référence, une habitude, qu’elle s’institutionnalise.
L’enfance est le moment privilégié de la socialisation de l’individu parce que c’est
pendant cette période que la personnalité de l’enfant va se former et que le cerveau
se développe (image de la page blanche).
Aujourd’hui on considère que la dimension biologique du développement de
l’enfant ne doit pas être séparé de la dimension sociale (ex : le cerveau ne va pas se
développer de la même manière selon le milieu dans lequel l’enfant va se
développer).
Cette idée renvoie à un débat plus général sur la place de la nature et de la culture
dans la construction de l’être humain.
Elle est présente dans l’actualité à travers le débat sur les programmes de SVT.
Il existe 2 conceptions de la différence entre le masculin et le féminin:
- Une conception est purement biologique : la différence entre le masculin et le
féminin s’appuie sur la différence de sexe.
- Une conception sociale et culturelle : la différence entre le masculin et le féminin
s’appuie sur le processus de socialisation des enfants. On parlera plutôt de
différence de genre.
L’enjeu social et politique est important car les inégalités ayant un fondement biologique
sont plus facilement justifiables et plus difficile à remettre en cause.
Dans l’affaire actuelle, on a introduit dans les programmes et les manuels la notion de
genre, ce qui a entrainé une protestation de la part d’un groupe de députés de la
majorité qui mettent l’accent sur la différence de sexe et qui considère que la notion de
genre n’est pas scientifique.
Voir article Rue89 sur ce débat de David Simard dans ressources pédagogiques sur site
du lycée.
Document 4 p211
Le document part de la différence de la réussite scolaire entre les garçons et les filles.
L’hypothèse de départ est que ces différences sont dues à la socialisation différente des
garçons et des filles (voir dans ce chapitre 1.3 La socialisation différencié). Mais, selon
l’auteur, cette différence aurait aussi une origine biologique. Il précise cependant que
cela n’élimine pas les effets de la socialisation, qui accentuent et amplifient la différence
originelle.
La socialisation contribue à former l’identité des individus.